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Re: Soldat Quelen fusillé en août 1915

Publié : mar. déc. 18, 2012 12:43 pm
par Gwenaki
Bonjour,
Après avoir avancé un petit peu dans mes recherches, je bloque sur quelques petits points, sur lesquels je tourne en rond.
Ma grand-mère nous avait évoqué le fait qu'Alfred Quelen ait été réhabilité. Je ne trouve cependant aucune trace d'une réhabilitation dans nos archives familiales.
Tous les indices que j'ai pus trouver jusqu'à maintenant sont les suivants :
- Il figure sur le monument aux morts de Pédernec (décision municipale indépendante ? Mon père et mon oncle doivent aller chercher dans les archives municipales...).
- Ma grand-mère a été adoptée par la nation le 4 avril 1919 par un tribunal civil -Guingamp- (alors même que la "grande muette" n'avait pas encore dit clairement à sa veuve qu'il avait été exécuté, mais juste que "La mort du soldat Quélen n'est pas due à l'une des causes pour lesquelles les lois [...] ouvrent le droit à la pension".)
- Je sais que le député Henri Avril, ex-capitaine pendant la guerre du 269eRI, puis du 44eBataillon de chasseur à pied après sa mutinerie en 1917, et concitoyen de mon arrière-grand-mère (respectivement nés en 1888 et 1889 à Cavan -22), s'est penché sur le cas d'Alfred Quelen (c'est notamment lui qui a fait obtenir copie des actes de jugement à mon arrière-grand-mère).

D'où ma première question : y a t'il un moyen de savoir si Alfred Quélen fait partie de la quarantaine de réhabilités d'entre deux guerre (autre que de passer par Vincennes, même si je compte essayer d'obtenir une dérogation) ?

Ma deuxième question, sans doute plus facile : j'ai réussis à trouver l'information comme quoi mon AGP faisait partie de la 10e compagnie du 136eRI (dans les archives familiales, toujours rien sur les AD22). Est-ce que cela veut dire qu'il était au 3e bataillon, ou bien les affectations des compagnies aux bataillons étaient-elles plus compliquées que compagnie 1à4 -> 1erBat. / 5à8->2èmBat. / 9à12->3èmBat. ?

@Robert, merci pour ce message. Personnellement le fait que les fusillés pour l'exemple n'aient pas été oubliés par la société civile compte au moins autant qu'une réhabilitation militaire. Et je sais que mon arrière-grand-mère, puis ma grand-mère ont, dans leur malheur, eut la chance d'être soutenu par une partie de leur communauté locale, et par leurs élus (maires et député, en particulier par Henri Avril). Cela, et le maintien du souvenir (même partiel) compte beaucoup.
Cordialement
GLB

Re: Soldat Quelen fusillé en août 1915

Publié : dim. mars 17, 2013 10:21 pm
par Claude75
Bonjour à tous,

Je remonte ce fil, car en recherchant des informations sur le parcours de mon GP, je trouve dans la lecture du JMO du 25ème RI en date du 10/12/15, après la mention de l'éxécution du soldat Quélen du I36ème RI, un passage concernant l'exécution d'un soldat Sepemant (sepenant ?) appartenant à la 6ème Cie (je suppose du 25 RI) suite à sa condamnation pour désertion et abandon de poste devant l'ennemi, après condamnation par le conseil de guerre de la 20ème DI le jour précédent.

http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... iewer.html
Page 47
Là également aucune mention dans le JMO de la DI pas plus que dans ceux des 2ème RI 47ème RI 136ème RI ni des brigades correspondantes.
Quelqu'un d'entre vous en saurait-il d'avantage sur cette affaire d'abandon de poste ?
Cordialement
Claude

Re: Soldat Quelen fusillé en août 1915

Publié : dim. mars 17, 2013 11:25 pm
par alaindu512010
Bonsoir claude
Le récit par le maire de Moiremont, dans le petit journal de Sainte ménéhould et ses voisins d'argonne
http://www.menouetsesvoisinsdargonne.fr ... rtpage=2-2

un autre exécuté pour tentative d'évasion
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... 1308&h=962
cordialement
alain

Re: Soldat Quelen fusillé en août 1915

Publié : lun. mars 18, 2013 12:29 am
par Claude75
Bonsoir claude
Le récit par le maire de Moiremont, dans le petit journal de Sainte ménéhould et ses voisins d'argonne
http://www.menouetsesvoisinsdargonne.fr ... rtpage=2-2
cordialement
alain
Bonsoir Alain, bonsoir à tous,

Merci pour cette prompte réponse.
Ainsi on y apprend le nom de ce soldat que j'avais mal déchiffré : Lepenant, domicilié à Cherbourg et qui a abandonné son poste sous les bombardements, facheux exemple pour ses compagnons d'infortune qui, eux, sont restés !
Loi martiale oblige ...mais que voulez-vous, tous n'étaient pas issus du même moule, faits de granit et d'acier. Heureusement pour le haut commandement, que, pour la grande majorité d'entre eux, la peur du regard des copains était plus forte que la crainte des bombardements.
Bien cordialement
Claude