Véhicules des plénipotentiaires allemands

[Joseph Jacquet]

Bonjour!
La Delaunay-Belleville avait l'immatriculation militaire suivante: 48 774
La de Dion était un type FZ ( 8 cylindres )
A bientôt ( pour le jeu aux soupapes, peut être )
J.Jacquet.

[BLEUNVEN Dominique]

BONJOUR,
Merci pour votre réponse .
Mais il y a un hic !!!!
Un coup c'est une De Dion 15 CV donc ce serait plutôt HD, HC ou HF fabriquées en 1917 (en fait ce sont des châssis des années 1913/14 qui sont reconditionnés par l'usine)
Alors que si c'est une FZ c'est une 35 CV de 1914.

Vous serait-il possible de me faire savoir quelle est votre source ?

Merci
A BIENTOT
Amicalement
Dominique

[Joseph Jacquet]

Amis du soir, bonsoir.
Un ouvrage que vous possédez sûrement:
" Les camions de la victoire " éd. Massin, page 48, pour être précis.
Est-ce fiable? Cela vous convient-il ?
A plus tard.
J.Jacquet.

[BLEUNVEN Dominique]

Bonsoir,
Merci de votre réponse.
Effectivement j'ai le livre "Les Camions de la Victoire", mais après moults réflexions je suis toujours aussi perplexe !!

Si Frédéric Avenel me lit ce message, pourrait-il me dire si dans ses archives il n'aurait pas la liste des numéros d'immatriculation militaires ou bien les numéros d'immatriculation civiles des véhicules réquisitionnés en été 1914
A BIENTOT
Amicalement
Dominique

[Frederic Avenel]

Bonsoir Dominique, bonsoir à tous,

Hélas, non !!!

à bientôt

Frédéric Avenel

[Frederic Avenel]

Re-bonsoir,

Je complète ma réponse...

A la veille de la déclaration de guerre, l'Etat possédait 170 automobiles militaires... autant dire zéro!!
On comptait effectivement sur les réquisitions pour "gonfler" le parc automobile militaire. Celles-ci avaient été prévues à plusieurs niveaux:
- les autobus de la Compagnie Générale des Omnibus (les fameux "Madeleine-Bastille") qui se retrouvèrent immédiatement au nombre de 1 049 réquisitionnés. Seuls 120 servirent au transport de bataillons d'infanterie de soutien des corps de cavalerie. Les autres furent aménagés pour constituer les sections de ravitaillement de viande fraîche (RVF).
- 2 500 voitures de tourisme réquisitionnées au cours des premières semaines.
- au cours de la même période, 6 000 camions furent également réquisitionnés; cette réquisition avait d'ailleurs été particulièrement organisée puisque dès les années 1900, un concours avait été organisé à l'initiative de l'Armée pour inciter les constructeurs à proposer des camions susceptibles de transporter 2t5 à 3t5 sur des terrains variés. Les clients civils des camions primés bénéficiaient de tarifs avantageux lors de l'acquisition, en contrepartie d'une possible réquisition en cas de besoin...

Ce sont donc au total près de 10 000 véhicules automobiles qui ont été réquisitionnés dès les premières semaines du conflit. Je pense savoir (encore que je ne sois pas très sûr de ma source... ), que le fichier des cartes grises n'était pas encore informatisé...
En tout cas, je n'ai pas encore réussi à récupérer le fichier !...
Le nombre de véhicules en service aux armées, ne cessa d'augmenter par la suite pour atteindre environ 90 000 au moment de la signature de l'armistice. Entre-temps, des véhicules avaient déjà été réformés...
Ca fait donc au total beaucoup d'immatriculations à récupérer...

Amicalement et à bientôt,

Frédéric Avenel

[Joseph Jacquet]

Bonsoir.
Et les motocyclettes, même tableau ?
A plus tard.
J.Jacquet.

[Frederic Avenel]

Bonsoir,

Je n'ai pas le souvenir d'avoir lu grand-chose concernant la réquisition des motocyclettes. Peut-être sont-elles également concernées par la Loi du 22 juillet 1909 relative à la réquisition d'automobiles (Loi modifiée le 26 décembre 1914 et le 15 décembre 1917), ou par l'instruction du 21 mars 1914 relative à la réquisition des autos (70 pages).
Je ne possède cependant pas ces textes dans leur intégralité. Pour l'heure, je me contente d'attendre patiemment que la bnf les mette à disposition (au moins la Loi), c'est prévu au programme.
Quoi qu'il en soit, le nombre des motocyclettes était moins élevé que celui des camions pour le service automobile: il était prévu réglementairement une motocyclette par section constituée (pour assurer les liaisons), soit au maximum un millier lors de la signature de l'armistice. A ce propos, nous sommes bien loin du sujet initial...

Bien cordialement,

Frédéric Avenel

[BLEUNVEN Dominique]

BONSOIR,
moi non plus je n'ai pas souvenance d'avoir vu un quelconque texte sur la réquisition des motocyclettes. Par contre, ce que je sais, c'est qu'un motard faisait son service avec sa moto personnelle. Alors vous devinez l'état d'esprit qui régnait aux côtés de ces "privilégiés". Mais pour l'Armée, c'etait un bon investissement rentable. sur le plan financier, mais alors je vous dis pas l'incohérence du parc matériel ( c'était l'époque où l'on avait un énorme embarras du choix avec quelques 350 constructeurs et assembleurs français !! et quand on avait les moyens d'en acheter une : pour vous donner un ordre de grandeur : 1 vélo = 1mois de salaire , 1 moto = 2 ans de salaires , 1 auto = 5 à 6 ans de salaires.)
Oui Frédéric, comme tu dis , nous sommes bien loin du sujet initial . Mais quel plaisir de faire partager son savoir et ses connaissances.

A BIENTOT
Amicalement
Dominique

[Marc Pilot]

Bonsoir

Dans le N° de La Carte, supplément au N°1 de janvier 1998

Quatre automobiles du quartier général se mettent en route, trois voitures fermées : une "Delaunay", une "Panhard", une "De Dion" et une voiture découverte "Renault". Cette dernière emmenée par le commandant Bourbon-Busset, chef du 2e bureau de l'Etat-Major de la 1ere Armée, chargé de recevoir les parlementaires.
(...)Il y a quatre voitures allemandes : une "Mercedes", deux "Benz"; la quatrième non identifiée. La route est gardée par la 3e compagnie du 171e RI du capitaine Nabal et du lieutenant Hengy.
(...) C'est alors que se fait le changement des voitures (à la villa pâques). Tous les Allemands montent avec les officiers dans cinq automobiles françaises (en voici une de plus!). des quatre voitues allemandes, deux sont reconduites vers les lignes par la voiture du commandant Ducorney (19e BCP) et deux gardées à La Capelle pour parer à toute éventualité.
(...) Les voitures ont été changées (à Homblières). ce sont maintenant cinq automobiles fermées de l'Etat-Major du maréchal Foch...

Bon courage!