Forum PAGES 14-18

Bonjour !
B Sonneck, votre écrit a dépassé votre pensée. Tous les citoyens mâles français de 47 ans ou plus n'étaient pas civils, certains étaient au Front.
Des pères de famille nombreuse de classe antérieure à 1888 n'avaient pas été mobilisés.
Hors inscrits maritimes, mobilisés classe 1913 : 290 000 hommes, classe 1889 : 156 000.
Cordialement,

Bonjour à tous
j'en saurai plus la semaine prochaine ;la mairie de la neuville au pont m'autorise à consulter le cahier des délibérations :
si toutefois ces réquisitions de travailleurs sont mentionnées.
cordialement
alain

Bonjour
Alain souviens toi, on en a déjà parlé sur ce forum, Le Camp des Civils dans le Bois de Chattencourt ne porte quand même pas ce nom par hasard même si on n'a pas de preuve de leur présence, civils réfugiés ou civils travailleurs ?
Cordialement
FABRICE

Bonjour,

Bonjour !
B Sonneck, votre écrit a dépassé votre pensée. Tous les citoyens mâles français de 47 ans ou plus n'étaient pas civils, certains étaient au Front.
Des pères de famille nombreuse de classe antérieure à 1888 n'avaient pas été mobilisés.
Hors inscrits maritimes, mobilisés classe 1913 : 290 000 hommes, classe 1889 : 156 000.
Cordialement,

Non, je persiste et signe.

La classe la plus ancienne concernée par les obligations militaires à la mobilisation était la 1886. Elle n'a pas, à ma connaissance, été appelée à l'activité.
Les classes 1887 et 1888, qui n'avaient d'ailleurs été que partiellement mobilisées, ont été renvoyées dans leurs foyers respectivement le 25 janvier 1915 et le 27 mars 1915. Cela compensait l'appel anticipé des classes 1915 (en décembre 1914) et 1916 (le 8 avril 1915).
Source : AFGG, confirmé par ce que j'ai constaté en épluchant les registres matricules de ces trois classes (86, 87 et 88) pour les recrutements de Laval et de Mayenne.

Bien sûr, cela n'exclut pas que les réservistes de ces classes détenteurs d'un grade de sous-officier ou d'officier ont, eux, continué à servir ; que des engagements pour la durée de la guerre ont pu être souscrits ; etc. En ce sens, vous avez raison de contester ma formulation "tous les citoyens". Mais le gros de la classe 1888 n'était plus sous les drapeaux en décembre 1915.

Je me suis donc fondé sur la soustraction 1915-1868 = 47, pour écrire que les citoyens mâles de 47 ans ou plus n'étaient plus mobilisés en décembre 1915. Mettez 48 ans si vous voulez prendre de la marge.
En aucun cas je n'ai évoqué la classe 1889, qui est postérieure à 1888...


Cordialement
Bernard

Bonjour
Tout a fait Fab je me souviens ,il devait y avoir de ces travailleurs sur tout le front arrière ;je vais voir si les archives de la commune de La Neuville au Pont parlent, le convoi d'homme à pied en photo devait se rendre dans les hauts bâtis ou les environs ou de nombreuses tranchées subsistent encore .
Pour répondre à DOUDOU il devait se trouver dans ces civils des réformés ,des exemptés,ou des gens âgés , "disons la cinquantaine et plus" , encore valides mais plus mobilisables mais qui voulaient participer à l'effort de guerre , ou étaient nommés d'office par les autorités.
cordialement
alain

Bonjour !
Je n'évoquais pas les " classes " mais les individus ; quels âges avaient les généraux, les colonels, etc.
Certains dégagés des obligations militaires (ou réformés ou exemptés) de plus de 50 ans, se sont engagés et servaient aux côtés de soldats qui avaient l'âge de leurs fils et petits-fils.
En novembre 1918, les mobilisés (R.A.T. encore présents sous les drapeaux) des classes 1887 (la cinquantaine) à 1890 ont bénéficié d'un congé sans solde illimité (B.O.S.P. - 18), cela prouve qu'il y en avait encore.
Par classe 1889 : 156 000 & classe 1913 : 290 000, je voulais démontrer que les natifs des années 1880 à 1889 étaient au moins 100 000 hommes encore aptes au travail (non décédés, non handicapés, non malades, etc.), soit, au total, plus de 1 000 000 de civils, sans compter de plus jeunes ou de plus âgés aussi disponibles.
Cordialement,

Bonjour,

Bonjour !
Par classe 1889 : 156 000 & classe 1913 : 290 000, je voulais démontrer que les natifs des années 1880 à 1889 étaient au moins 100 000 hommes encore aptes au travail (non décédés, non handicapés, non malades, etc.), soit, au total, plus de 1 000 000 de civils, sans compter de plus jeunes ou de plus âgés aussi disponibles.
Cordialement,

C'est exactement ce que j'avais voulu faire entendre : le gros des classes 1888 et antérieures (précédentes si vous préférez) était redevenu civil à la fin de 1915 ; les plus jeunes d'entre eux avaient 47 ou 48 ans. Comme vous le dites, tous n'étaient pas invalides, handicapés ou malades. Il n'est donc pas anormal qu'on ait pu trouver, parmi ces gens-là, de la main d'œuvre disponible et apte à effectuer des travaux de terrassement. Contre rémunération, cela va se soi : ils ne vivaient pas de l'air du temps et devaient subvenir à leurs besoins (accessoirement à ceux de leur famille).
Toute cette polémique pour aboutir au constat que nous voulions dire la même chose !...

Cordialement
Bernard

Bonsoir à tous,
je voudrais joindre ma modeste contribution ...cette photo a ete prise a clezentaine ( vosges ) et ces indiens etaient employes pour faire du bois , ou charbon de bois en foret ...
d autre part , il y avait aussi une petite troupe d anglais avec un projecteur et les debuts d une dca , pour proteger le terrain de xaffevillers ....
bien cordialement ...igor

"il n'y avait pas de militaire Anglais dans les environs" : à Azelot ont stationné les aviateurs du 104 Squadron (du 20 mai au 20 novembre 1918, avec des DH9), du 55 Squadron (du 5 juin au 16 novembre 1918, avec des DH4), et du 99 Squadron (du 5 juin au 16 novembre 1918, avec des DH9).

Les travailleurs de l'Indian Labour Corps semblent avoir oeuvré sur tout ou partie des terrains d'Autreville, Azelot, Bettoncourt, Roville-aux-Chênes, Tantonville, Xaffévillers, comme en attestent bien des tombes ayant jalonné leur parcours (épidémie de grippe du printemps-été 1918, en particulier) .

Bien cordialement,
Eric Mansuy

Bonjour !
Nous voulions écrire pareil, mais nous l'exprimions différemment.
Au sujet de l'emploi des civils, les " usines de guerre " en employaient, au 1er novembre 1918, 1 000 000 (dont du sexe féminin) aux côtés de 500 000 mobilisés et 200 000 étrangers, coloniaux et prisonniers de guerre.
Sur les 8 410 000 hommes (dont 195 000 officiers) ayant répondu à l'ordre de mobilisation, les classes 1887 et antérieures en comptaient 58 400 (rapport parlementaire Louis MARIN - J.O. 1920).
Cordialement,

Bonjour à tous
Désolé le registre des délibérations du conseil municipal de La Neuville au pont est resté muet dans la période de la durée de la guerre ;seuls sont mentionnées les aspects financiers propres à la commune et aux habitants y sont mentionnés des réquisitions de logements par l'autorité militaire :
je pense qu'il faut se tourner vers les archives départementales ou les cartons des archives de Vincennes pour trouver la trace de ces travailleurs civils


édité pour ajouter qu'il a fallu déblayer des montagnes de terre
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5 ... esMatieres

cordialement
alain