Bonjour
Le petit journal daté du 30 octobre 1919 relate que le conseil de guerre du Mans a acquitté le soldat Constant Ledru qui avait tué à coup de couteau sa jeune femme infidèle Marthe Coulon âgée de 16 ans. L'infidélité de l'épouse en temps de guerre constituait-elle une cause de relaxe pour le mari meurtrier lorsque celui-ci était soldat ?
Connaissez-vous d'autres cas d'acquittement pour ce genre de crime ?
Cordialement
Pierre
Meutre épouse infidèle
- Arnaud Carobbi
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Re: Meutre épouse infidèle
Bonjour Pierre,
Je pense qu'il faut aller vers tout élément qui caractérisait un "crime passionnel" et qui aboutissait à un acquittement. Pensez à l'affaire Caillaux.
Un article sur le sujet : https://www.cairn.info/revue-champ-psy- ... ge-149.htm
Bien cordialement,
Arnaud
Je pense qu'il faut aller vers tout élément qui caractérisait un "crime passionnel" et qui aboutissait à un acquittement. Pensez à l'affaire Caillaux.
Un article sur le sujet : https://www.cairn.info/revue-champ-psy- ... ge-149.htm
Bien cordialement,
Arnaud
Le site du Parcours du combattant de 14-18 : Recherche de l'identité de l'auteur d'un album photo avec T. Vallé. 10/03/2024.
Re: Meutre épouse infidèle
Bonjour
cdt Garance
On pouvait se marier si jeune alors ?...âgée de 16 ans...
cdt Garance
"Il pleuvait en cette nuit de Noël 1914, où les Rois Mages portaient des Minenwerfer."
Re: Meutre épouse infidèle
Bonjour
BonjourOn pouvait se marier si jeune alors ?
cdt Garance
le code civil de 1804 précise: mariage avec autorisation parentale à partir de 15 ans pour les filles et 18 ans pour les garçons
cette disposition a été abrogée me semble t'il qu'en 2005! autrement dit la situation de ce couple à l'époque est légale
Cordialement
Pierre
Re: Meutre épouse infidèle
.
Bonsoir à tous,
• L’Ouest-Éclair – éd. de Caen –, n° 7.251, Dimanche 20 juillet 1919, p. 4.
« Le Mans. — [...] Un drame de la jalousie. — Vendredi, vers 9 heures, au cours d’un accès de colère motivé, paraît-il, par la conduite légère de sa femme, avec laquelle il était en instance de divorce, le nommé Constant Ledru, âgé de 21 ans, soldat au 3e zouaves, marié depuis environ un an, permissionnaire chez ses parents, 16, rue Dorée, a, dans cette rue, frappé son épouse, née Marthe Coulon, et âgée de 18 ans, de plusieurs coups de couteau.
Grièvement blessée, la femme Ledru a été placée sur un matelas. Elle a reçu les soins de M. le docteur Maury, puis a été transportée dans une auto américaine à l’hôpital mixte, pavillon Dupuytier, où elle a succombé dans le courant de la nuit.
Ledru a été arrêté par la police et remis à l’autorité militaire. »
— LEDRU Constant Eugène François, né le 24 mars 1898 au Mans (Sarthe) et décédé le 27 octobre 1928 à Paris (Xe Arr.). Classe 1918, n° 1.622 au recrutement du Mans ; boucher-équarisseur lors du recrutement de sa classe.
• Fils d’Eugène Léopold Auguste LEDRU, né le 5 février 1877 au Mans, et de Louise FOLLIOT, son épouse.
• Constant LEDRU, alors mobilisé au 154e Régiment d’infanterie, où il avait été incorporé le 15 avril 1918, et Marthe COULON, marchande des quatre-saisons, domiciliée au Mans, au 8, rue Dorée, avaient contracté mariage dans cette ville en Octobre 1918.
• Sans doute ultérieurement remarié, ou vivant maritalement, puisque père de deux enfants en 1924.
Bonsoir à tous,
• L’Ouest-Éclair – éd. de Caen –, n° 7.251, Dimanche 20 juillet 1919, p. 4.
« Le Mans. — [...] Un drame de la jalousie. — Vendredi, vers 9 heures, au cours d’un accès de colère motivé, paraît-il, par la conduite légère de sa femme, avec laquelle il était en instance de divorce, le nommé Constant Ledru, âgé de 21 ans, soldat au 3e zouaves, marié depuis environ un an, permissionnaire chez ses parents, 16, rue Dorée, a, dans cette rue, frappé son épouse, née Marthe Coulon, et âgée de 18 ans, de plusieurs coups de couteau.
Grièvement blessée, la femme Ledru a été placée sur un matelas. Elle a reçu les soins de M. le docteur Maury, puis a été transportée dans une auto américaine à l’hôpital mixte, pavillon Dupuytier, où elle a succombé dans le courant de la nuit.
Ledru a été arrêté par la police et remis à l’autorité militaire. »
— LEDRU Constant Eugène François, né le 24 mars 1898 au Mans (Sarthe) et décédé le 27 octobre 1928 à Paris (Xe Arr.). Classe 1918, n° 1.622 au recrutement du Mans ; boucher-équarisseur lors du recrutement de sa classe.
• Fils d’Eugène Léopold Auguste LEDRU, né le 5 février 1877 au Mans, et de Louise FOLLIOT, son épouse.
• Constant LEDRU, alors mobilisé au 154e Régiment d’infanterie, où il avait été incorporé le 15 avril 1918, et Marthe COULON, marchande des quatre-saisons, domiciliée au Mans, au 8, rue Dorée, avaient contracté mariage dans cette ville en Octobre 1918.
• Sans doute ultérieurement remarié, ou vivant maritalement, puisque père de deux enfants en 1924.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: Meutre épouse infidèle
Bonjour Daniel
Merci pour les précisons sur les circonstances du meurtre. La relaxe est d'autant plus surprenante que le mari cocufié n'a pas surpris son épouse en flagrant délit d 'adultère et que visiblement il y avait préméditation.
Surprenant cette mansuétude du conseil de guerre.
Cordialement
Pierre
Merci pour les précisons sur les circonstances du meurtre. La relaxe est d'autant plus surprenante que le mari cocufié n'a pas surpris son épouse en flagrant délit d 'adultère et que visiblement il y avait préméditation.
Surprenant cette mansuétude du conseil de guerre.
Cordialement
Pierre