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Bonsoir à tous,
Max Paul Henri Marie SAINSAULIEU
Architecte des monuments historiques, chargé de la conservation de la cathédrale de Reims
Né le 19 juillet 1870 à Péronne (Somme) et décédé le 21 février 1953 à Paris (XVe Arr.), au 60, rue Violet. Alors domicilié à Paris, au 49, rue du Ranelagh (XVIe Arr.). (Base Léonore, Dossier 19800035/0123/15482).
• Fils de :
— Louis Denis Placide SAINSAULIEU, né le ... à ... et décédé le 3 décembre 1880 à Paris (XIe Arr.),
Et de :
— Sarah MUNNS BUTT, sans profession, son épouse, « âgée de vingt-neuf ans » (Registre reconstitué des actes de naissance de la commune de Péronne, Année 1870, acte n° 589) – donc née vers 1841.
• Époux d’Élisa Louise Henriette GOSSET, né le 18 juillet 1878 à Reims (Marne) et décédée le ... à ... (...).
Fille de :
— Adolphe GOSSET, né le 9 mai 1855 à Reims (Marne) et décédé à Paris (VIIe Arr.), le 11 novembre 1914, architecte (Base Léonore, Dossier LH/1171/31) [lui-même fils de Pierre Louis GOSSET, architecte, et de Françoise AUBERT, son épouse],
Et de :
— Augustine Cécile Élisa FRANCART, née le ... à ... (...) et décédée le ... à ... (...), sans profession, son épouse.
Mariage contracté à Reims (Marne), le Jeudi 4 octobre 1900 (Registre des actes de mariage de la ville de Reims, Année 1900, f° 519, acte n° 632). Dont sept enfants.
En 1912, figurait en bonne place dans le bureau de Max Sainsaulieu une horloge portant la devise : « L’heure passe. La peine s’oublie. L’œuvre reste. » (Henri JADART, Bibliothécaire de la Ville de Reims, « Cadrans solaires, légendes et devises horaires à Reims, dans la région, en France », Matot-Braine, imprimeur-libraire, Henri Matot fils, succ., Reims, 1912, 157 p. – V. p. 19).
A la fin de la guerre, il exerçait les fonctions de secrétaire général de la Société des amis de la cathédrale de Reims (« Reims évacuée : services publics, associations, professions, adresses », Jules Matot, imprimeur-éditeur, Reims, 1918, 56 p. – V. p. 32.).
Par un décret en date du 21 février 1918 (J.O. 6 mars 1918 p. 2.130), pris sur le rapport du Ministre de l’Instruction publique et des Beaux-arts, il fut nommé chevalier dans l’Ordre de la Légion d’honneur en sa qualité d’architecte des monuments historiques de la ville de Reims. Il demeurait domicilié dans cette ville, au 2, Place Royale – avec toutefois une adresse provisoire à Chaville (Seine-et-Oise – aujourd’hui Hauts-de-Seine –), avenue Louvois, villa « Les Fougères » (ibid.). (*)
▪ Note produite par le Ministre de l’Instruction publique et des Beaux-arts le 11 février 1918 à l’appui du projet de décret de nomination [extrait] (Base Léonore, Dossier 19800035/0123/15482).
« Père de sept enfants et dégagé de toute obligation militaire, M. Sainsaulieu, nommé architecte des monuments historiques de Reims, le 16 janvier 1915, n’a cessé depuis lors d’assurer, dans des conditions souvent périlleuses, l’évacuation ou la préservation des œuvres d’art menacées.
C’est ainsi qu’au cours des bombardements répétés dont la cathédrale a fait l’objet, il a procédé immédiatement aux constatations utiles et pris au jour le jour les mesures nécessaires pour limiter l’étendue des dégâts. Pendant le violent bombardement d’Avril 1917, notamment, il a fait exécuter, par les moyens de fortune dont il disposait, des travaux de consolidation qui ont empêché l’écroulement d’une partie de l’édifice. Il a faillit être victime de son dévouement tandis qu’il procédait au déménagement de la bibliothèque municipale, il a été légèrement atteint par l’éclatement d’un projectile qui a tué à côté de lui son compagnon de travail. »
Signé : Louis Lafferre.
■ Participation à des sociétés savantes.
— Société des antiquaires de Picardie. Admis le 11 janvier 1898.
— Société des amis du Vieux Reims, association reconnue d’utilité publique fondée le 3 février 1909. Administrateur en 1923.
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(*) A partir du 1er mai 1916, l'épouse et les sept enfants de Max Sainsaulieu s'étaient provisoirement réfugiés dans cette villa, propriété d'un sieur Dubois.
Max SAINSAULIEU, sauveteur des vestiges de la cathédrale de Reims.
Re: Max SAINSAULIEU, sauveteur des vestiges de la cathédrale de Reims.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: Max SAINSAULIEU, sauveteur des vestiges de la cathédrale de Reims.
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Bonjour à tous,
Les travaux de recensement photographique entrepris durant la guerre par Max Sainsaulieu à Reims et dans sa région :
Médiathèque de l’architecture et du patrimoine —> http://www.culture.gouv.fr/public/mistr ... PWD=4%244P
Pour accéder aux photographies, saisir « Sainsaulieu » dans le cartouche « Recherche libre ».
Bonjour à tous,
Les travaux de recensement photographique entrepris durant la guerre par Max Sainsaulieu à Reims et dans sa région :
Médiathèque de l’architecture et du patrimoine —> http://www.culture.gouv.fr/public/mistr ... PWD=4%244P
Pour accéder aux photographies, saisir « Sainsaulieu » dans le cartouche « Recherche libre ».
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.