j'ai corrigé
les femmes pendant la Grande Guerre (+ accès au sommaire)
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Re: les femmes pendant la Grande Guerre (en p 1: accès au sommaire)
merci Régis,
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Brigitte
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Re: les femmes pendant la Grande Guerre (en p 1: accès au sommaire)
http://books.openedition.org/pupo/2883?lang=fr#ftn27
Les représentations du corps féminin dans les gravures de la Grande Guerre en France (Genre, femmes, histoire en Europe | Anna Bellavitis, Nicole Edelman )
Appréciée pour la diversité de ses usages et de ses formes ainsi que pour son caractère reproductible, la gravure fut employée au cours de la Grande Guerre aussi bien par des artistes que des caricaturistes et des propagandistes.
Bonne lecture.
François
Les représentations du corps féminin dans les gravures de la Grande Guerre en France (Genre, femmes, histoire en Europe | Anna Bellavitis, Nicole Edelman )
Appréciée pour la diversité de ses usages et de ses formes ainsi que pour son caractère reproductible, la gravure fut employée au cours de la Grande Guerre aussi bien par des artistes que des caricaturistes et des propagandistes.
Bonne lecture.
François
Re: les femmes pendant la Grande Guerre (en p 1: accès au sommaire)
http://www.france24.com/fr/20161224-pre ... revolution
Grande Guerre : l'incroyable histoire de la cosaque Marina Yurlova, enfant-soldat par : Texte par Stéphanie TROUILLARD
France 24 propose de découvrir l'histoire de Marina Yurlova. À 14 ans, lors de la Grande Guerre, elle a rejoint un régiment cosaque sur le front de l'Est.

Bonne lecture
François
Grande Guerre : l'incroyable histoire de la cosaque Marina Yurlova, enfant-soldat par : Texte par Stéphanie TROUILLARD
France 24 propose de découvrir l'histoire de Marina Yurlova. À 14 ans, lors de la Grande Guerre, elle a rejoint un régiment cosaque sur le front de l'Est.

Bonne lecture
François
Re: les femmes pendant la Grande Guerre (en p 1: accès au sommaire)
Bonsoir,
Ce que les soudeuses de bombe ne voyaient pas, l'usage fait de leur fabrication : regroupés ici, les vestiges d'une bombe LS qui permettent de comprendre l'assemblage. Le dessin souligne en orange les soudures.

Un zoom sur les 2 points de soudure de chaque ailette :

peut-être le travail des soudeuses de Montluçon...
Cordialement,
Régis
PS : un rapide calcul, pour un cylindre de 32x15 cm, donne 1m50 de soudure à effectuer.
Ce que les soudeuses de bombe ne voyaient pas, l'usage fait de leur fabrication : regroupés ici, les vestiges d'une bombe LS qui permettent de comprendre l'assemblage. Le dessin souligne en orange les soudures.

Un zoom sur les 2 points de soudure de chaque ailette :

peut-être le travail des soudeuses de Montluçon...
Cordialement,
Régis
PS : un rapide calcul, pour un cylindre de 32x15 cm, donne 1m50 de soudure à effectuer.
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Re: les femmes pendant la Grande Guerre (en p 1: accès au sommaire)
bonsoir à toutes et tous
Merci Régis,
Pour la soudure, je crois que j'ai compris (même si celle de la photo n'est pas une production de l'usine Montluçon). Simplement, je ne sais pas si la bombe de la photo est pour mortier 58.
Bon, je suis déjà contente, ne vais pas chipoter!

source :
Localisation France ; Rhône-Alpes ; Loire ; Saint-Etienne
Nom de l'édifice Forges et ateliers de la Chaléassière
Nom de l'objet
Légende Soudure des ailettes
Photographe Opérateur Z ; Aubert, Isidore
Date prise vue 1916
Crédit photo Ministère de la Culture (France) - Médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine - Diffusion RMN
Cordialement
Brigitte
photo en entier : http://www.culture.gouv.fr/public/mistr ... SPECIFIC=3
PS : je crois voir l'ongle du pouce!!! donc pas de gants de protection.
Merci Régis,
Pour la soudure, je crois que j'ai compris (même si celle de la photo n'est pas une production de l'usine Montluçon). Simplement, je ne sais pas si la bombe de la photo est pour mortier 58.
Bon, je suis déjà contente, ne vais pas chipoter!

source :
Localisation France ; Rhône-Alpes ; Loire ; Saint-Etienne
Nom de l'édifice Forges et ateliers de la Chaléassière
Nom de l'objet
Légende Soudure des ailettes
Photographe Opérateur Z ; Aubert, Isidore
Date prise vue 1916
Crédit photo Ministère de la Culture (France) - Médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine - Diffusion RMN
Cordialement
Brigitte
photo en entier : http://www.culture.gouv.fr/public/mistr ... SPECIFIC=3
PS : je crois voir l'ongle du pouce!!! donc pas de gants de protection.
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Re: les femmes pendant la Grande Guerre (en p 1: accès au sommaire)
re-Régis,Ce que les soudeuses de bombe ne voyaient pas, l'usage fait de leur fabrication
A coup sûr! Elles ne fréquentaient pas même les terrains d'entrainement.
Mais, peut - être pensaient-elles que ce qu'elles fabriquaient permettrait de gagner la guerre et de ramener les hommes à la maison.
très cordialement
Brigitte
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Re: les femmes pendant la Grande Guerre (en p 1: accès au sommaire)
Bonsoir Brigitte,
Merci pour l'identification exacte de cette photo ! celle insérée en page 29, tirée d'une publication, ne donnait pas toutes ces informations. Pour le coup, c'est moi qui fait la modif sur la page concernée.
Il s'agit bien des mêmes bombes, plus précisément celle du type A de 16 kg (celle en "kit" est la bombe LS - pour Le Soufaché) de 18 kg.
Et les protections sont très sommaires : lunettes et tablier, comme on le voit encore aujourd'hui dans de petits ateliers...
Bien cordialement,
Régis
Merci pour l'identification exacte de cette photo ! celle insérée en page 29, tirée d'une publication, ne donnait pas toutes ces informations. Pour le coup, c'est moi qui fait la modif sur la page concernée.
Il s'agit bien des mêmes bombes, plus précisément celle du type A de 16 kg (celle en "kit" est la bombe LS - pour Le Soufaché) de 18 kg.
Et les protections sont très sommaires : lunettes et tablier, comme on le voit encore aujourd'hui dans de petits ateliers...
Bien cordialement,
Régis
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Re: les femmes pendant la Grande Guerre (en p 1: accès au sommaire)
bonsoir à toutes et tous
Régis, oups ....à l'époque de la p29...
je ne faisais pas le distingo entre obus et bombe à ailettes! mais... nous voici 2 pages plus loin.
16 / 18 kg pour la bombe !!!! j'suis une p'tite joueuse : je pleure ma misère à chaque fois que je dois déplacer ma harpe(celtique) elle ne fait que 15kg !
Voici un crapouillot, précision de Régis : la bombe est d'un autre modèle ( 16 kg de fonte moulée = pas de soudure)

origine photo : la même que celle de la bombe ailette, usine la Chaléassière, Saint Etienne)
cordialement
Brigitte
PS : J'en ai profité pour rajouter, dans le sommaire, la Poudrerie Nationale de Sorgues qui était passée à la trappe.
Régis, oups ....à l'époque de la p29...
16 / 18 kg pour la bombe !!!! j'suis une p'tite joueuse : je pleure ma misère à chaque fois que je dois déplacer ma harpe(celtique) elle ne fait que 15kg !
Voici un crapouillot, précision de Régis : la bombe est d'un autre modèle ( 16 kg de fonte moulée = pas de soudure)

origine photo : la même que celle de la bombe ailette, usine la Chaléassière, Saint Etienne)
cordialement
Brigitte
PS : J'en ai profité pour rajouter, dans le sommaire, la Poudrerie Nationale de Sorgues qui était passée à la trappe.
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Re: les femmes pendant la Grande Guerre (en p 1: accès au sommaire)
*
bonsoir à toutes et tous
merci François pour tes deux derniers post
un article intéressant sur les représentations de la femme par des artistes-peintres pendant la GG
Je n'ai réussi à trouver que deux représentations parmi les oeuvres citées dans l'article.
Celle de Joanny Durand (représentation d'une femme, titrée: "Gott mit uns") est tellement cauchemardesque que je n'oserai pas la poster.
cordialement
Brigitte
bonsoir à toutes et tous
merci François pour tes deux derniers post
un article intéressant sur les représentations de la femme par des artistes-peintres pendant la GG
Je n'ai réussi à trouver que deux représentations parmi les oeuvres citées dans l'article.
Celle de Joanny Durand (représentation d'une femme, titrée: "Gott mit uns") est tellement cauchemardesque que je n'oserai pas la poster.
cordialement
Brigitte
Dernière modification par Skellbraz . le jeu. mars 08, 2018 10:33 am, modifié 2 fois.
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Re: les femmes pendant la Grande Guerre (en p 1: accès au sommaire)
Bonsoir,
Pas sûr qu'il y ait eu grand chose de prévu, la fin de la guerre était plutôt attendue pour 1919... Le renvoi des femmes à leur foyer est annoncé dans cette lettre de Louis Loucheur, ministre de l'Armement : pas de remerciements, un rappel à l'ordre ancien dont beaucoup s'illusionnent, et à noter un bel emploi du "toutefois" :
"AUX OUVRIERES DES USINES ET ETABLISSEMENTS DE L'ETAT TRAVAILLANT AUX FABRICATIONS DE GUERRE
A l'appel du Gouvernement de la République, vous avez abandonné vos occupations habituelles pour travailler à la fabrication des munitions de guerre.
Aujourd'hui la victoire à laquelle vous avez contribué par votre travail est acquise ; il n'y a plus lieu de fabriquer des explosifs qui seraient complètement inutiles et dont l"accumulation constituerait un grave danger. Mais le gouvernement entend ne pas se désintéresser de votre sort et son premier souci est d'éviter avant tout le chômage.
Il a déjà pris un certain nombre de mesures et va en prendre d'autres pour assurer votre emploi.
Toutefois, il ne faut pas oublier que nous avons aujourd'hui les uns et les autres, d'autres devoirs : celui de contribuer à la reprise de l'activité nationale qui mettra fin au régime de restriction st diminuera la cherté de la vie dont souffre la Nation. En retournant à vos anciennes occupations ou en vous employant à d'autres travaux du temps de paix, vous serez utiles à votre pays comme vous l'avez été en vous consacrant depuis quatre ans aux oeuvres de guerre.
Sans doute le passage d'un régime à l'autre ne peut se faire simultanément et instantanément pour vous toutes, comme je vous le disait plus haut, des mesures sont prises pour ménager la transition, mais pour celles d'entre vous qui désireraient reprendre leur rôle d'avant-guerre, nous avons arrêté les dispositions suivantes :
Il sera versé, à titre d'indemnité de départ, le montant de trente jours de salaire à toute ouvrière qui exprimera le désir de quitter l'établissement avant le 5 décembre.
Pour l'ouvrière qui ne voudrait pas profiter de cette faculté d'un départ immédiat il sera diminué sur les trente jours de salaire alloué ci-dessus, autant de jours que l'ouvrière en aura passés à l'établissement après le 5 décembre 1918.
A ces indemnités de départ viendront s'ajouter celles qui sont normalement accordées en cas de cessation de travail, c'est-à-dire une journée de salaire par 4 mois de présence à l'établissement.
Enfin, le voyage sera gratuit pour les ouvrières et les enfants vivant avec elles, jusqu'à la localité où elles se rendront.
Paris, le 13 novembre 1918
Signé : Loucheur"
La lettre annonce des mesures déjà prisent (lesquelles ?) et d'autres à venir : on connait celle du 22 novembre suivant, ordonnant de céder la place à tout mobilisé réclamant son ancien poste.
Les compétences acquises par ces centaines de milliers de femmes ne semblent pas être prisent en considération à l'heure de la reconstruction. C'est vrai que la démographie a pris beaucoup de retard, et la contraception même va devenir répréhensible...
Bien cordialement,
Régis
PS : les messages se croisent : très bien cette photo d'un crapouillot. La bombe engagée est encore un autre modèle, toujours de 16 kg, mais qui ne fait pas appel à la soudure puisqu'elle est en fonte moulée.
la guerre terminée, le retour des hommes est prévu : ils trouveront un emploi.
Le retour des femmes à leur ancienne condition se fera brutalement.
Pas sûr qu'il y ait eu grand chose de prévu, la fin de la guerre était plutôt attendue pour 1919... Le renvoi des femmes à leur foyer est annoncé dans cette lettre de Louis Loucheur, ministre de l'Armement : pas de remerciements, un rappel à l'ordre ancien dont beaucoup s'illusionnent, et à noter un bel emploi du "toutefois" :
"AUX OUVRIERES DES USINES ET ETABLISSEMENTS DE L'ETAT TRAVAILLANT AUX FABRICATIONS DE GUERRE
A l'appel du Gouvernement de la République, vous avez abandonné vos occupations habituelles pour travailler à la fabrication des munitions de guerre.
Aujourd'hui la victoire à laquelle vous avez contribué par votre travail est acquise ; il n'y a plus lieu de fabriquer des explosifs qui seraient complètement inutiles et dont l"accumulation constituerait un grave danger. Mais le gouvernement entend ne pas se désintéresser de votre sort et son premier souci est d'éviter avant tout le chômage.
Il a déjà pris un certain nombre de mesures et va en prendre d'autres pour assurer votre emploi.
Toutefois, il ne faut pas oublier que nous avons aujourd'hui les uns et les autres, d'autres devoirs : celui de contribuer à la reprise de l'activité nationale qui mettra fin au régime de restriction st diminuera la cherté de la vie dont souffre la Nation. En retournant à vos anciennes occupations ou en vous employant à d'autres travaux du temps de paix, vous serez utiles à votre pays comme vous l'avez été en vous consacrant depuis quatre ans aux oeuvres de guerre.
Sans doute le passage d'un régime à l'autre ne peut se faire simultanément et instantanément pour vous toutes, comme je vous le disait plus haut, des mesures sont prises pour ménager la transition, mais pour celles d'entre vous qui désireraient reprendre leur rôle d'avant-guerre, nous avons arrêté les dispositions suivantes :
Il sera versé, à titre d'indemnité de départ, le montant de trente jours de salaire à toute ouvrière qui exprimera le désir de quitter l'établissement avant le 5 décembre.
Pour l'ouvrière qui ne voudrait pas profiter de cette faculté d'un départ immédiat il sera diminué sur les trente jours de salaire alloué ci-dessus, autant de jours que l'ouvrière en aura passés à l'établissement après le 5 décembre 1918.
A ces indemnités de départ viendront s'ajouter celles qui sont normalement accordées en cas de cessation de travail, c'est-à-dire une journée de salaire par 4 mois de présence à l'établissement.
Enfin, le voyage sera gratuit pour les ouvrières et les enfants vivant avec elles, jusqu'à la localité où elles se rendront.
Paris, le 13 novembre 1918
Signé : Loucheur"
La lettre annonce des mesures déjà prisent (lesquelles ?) et d'autres à venir : on connait celle du 22 novembre suivant, ordonnant de céder la place à tout mobilisé réclamant son ancien poste.
Les compétences acquises par ces centaines de milliers de femmes ne semblent pas être prisent en considération à l'heure de la reconstruction. C'est vrai que la démographie a pris beaucoup de retard, et la contraception même va devenir répréhensible...
Bien cordialement,
Régis
PS : les messages se croisent : très bien cette photo d'un crapouillot. La bombe engagée est encore un autre modèle, toujours de 16 kg, mais qui ne fait pas appel à la soudure puisqu'elle est en fonte moulée.