Les signes conventionnels figurant sur les cartes et plans directeurs français sont souvent l'objet d'interrogations car ils ne figurent généralement pas en légende des documents.Il faut se référer à des instructions particulières, d'autant plus que ces signes conventionnels ont été modifiés pendant la guerre.
Je joins les documents les plus importants car les instructions sont très détaillées et concernent la taille des lettres et chiffres à faire figurer, les signes concernant les cultures, le figuré du terrain, etc...Je ne joins que les signes conventionnels concernant les travaux de défense et la figuration des unités pour ne pas alourdir ce sujet.
Les illustrations, tirées de documents officiels, décrivent:
-les signes conventionnels utilisés en 1914: il y en a de deux sortes, les signes conventionnels réglementaires sur les cartes et les signes employés par les états-majors pour leurs travaux.La source est "L'Aide-Mémoire de l'Officier d'Etat-Major en campagne"-Edition 1914.
-les signes conventionnels employés à partir de 1916, il a été nécessaire de créer des nouveaux signes adaptés aux nouvelles formes de guerre et à l'utilisation des Plans Directeurs du 1/20.000e, 1/10.000e et 1/5.000e dont l'utilisation était exceptionnelle avant 1914 et surtout limitée aux Places et Fortifications mais devenue d'usage courant à partir de 1915.Ces signes conventionnels sont définis dans "L'Instruction sur les Plans Directeurs" du 14 février 1916.
SIGNES CONVENTIONNELS UTILISES EN 1914:
Signes conventionnels réglementaires en 1914.
Signes employés par les Etats-Majors pour leurs travaux en 1914.
SIGNES CONVENTIONNELS PREVUS PAR L'INSTRUCTION DU 14 FEVRIER 1916:
Signes conventionnels à partir du 14 février 1916.
Comme toujours en France, certains ont créé leurs propres signes conventionnels utilisés à des niveaux hiérarchiques généralement inférieurs à la Division, car à partir de l'échelon divisionnaire, il y a toujours au moins un officier d'Etat-Major soucieux de respecter et de faire respecter le Règlement à la lettre!
Il y aura encore des changements en 1918, nous y reviendrons.
Cordialement,
Guy François.
