Bonjour ,
Ci-joint une coupure du journal "Le Progrès de l'Allier" à propos des prisonniers allemands en foret de Tronçais ( Allier ) en 1916.
Cordialement,
Alexandre
Camps de prisonniers Allemands en France
- stcypre
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Re: Camps de prisonniers Allemands en France
Bonjour,
Et que les PG allemands pouvaient se marier avec une femme française...
On est bien loin des conditions de vie des PG français en Allemagne !!!
CDL
J.Claude
Et que les PG allemands pouvaient se marier avec une femme française...
On est bien loin des conditions de vie des PG français en Allemagne !!!
CDL
J.Claude
la vérité appartient à ceux qui la recherchent et non à ceux qui croient la détenir.
Re: Camps de prisonniers Allemands en France
Bonjour,
Oui , mais il reste comme toujours sur les infos de l'époque un arrière gout de propagande bien compréhensible
Bien cordialement , Jean-Louis
Oui , mais il reste comme toujours sur les infos de l'époque un arrière gout de propagande bien compréhensible
Bien cordialement , Jean-Louis
Dites le a tous, " Il ne fait pas bon mourir".
Re: Camps de prisonniers Allemands en France
Bonsoir Fred,
en fait, ces deux camps ne concernaient pas les prisonniers militaires mais uniquement les civils provenant des nations ennemies (on parle de camps, ou dépôts d'internés civils). Celui de Cuisery était constitué de deux bâtiments distants d'une vingtaine de mètres, réquisitionnés : l'un était pour les femmes et les enfants, l'autre pour les hommes.
Quelques images sur la famille turque Kemal internée à Cuisery (site des archives de Saône-et-Loire) :
http://www.archives71.fr/arkotheque/cli ... al_doc.pdf
Cordialement,
Moumoutte
en fait, ces deux camps ne concernaient pas les prisonniers militaires mais uniquement les civils provenant des nations ennemies (on parle de camps, ou dépôts d'internés civils). Celui de Cuisery était constitué de deux bâtiments distants d'une vingtaine de mètres, réquisitionnés : l'un était pour les femmes et les enfants, l'autre pour les hommes.
Quelques images sur la famille turque Kemal internée à Cuisery (site des archives de Saône-et-Loire) :
http://www.archives71.fr/arkotheque/cli ... al_doc.pdf
Cordialement,
Moumoutte
J'ai travaillé un peu sur les camps de prisonniers sur le département de Saône-et-Loire, où l'on trouve 2 camps, que l'on nomme plutôt dépôts :
- Cuisery : on y faisait venir des prisonniers allemands et austro-hongrois des autres dépôts en vue de leur rapatriement en Allemagne par la Suisse, ou leur internement en Suisse. Au début, ça ressemblait à des mesures d'expulsion du territoire français (troubles de l'ordre public, espionnage supposé, sentiments anti-français). En 1918, c'était souvent à la demande des prisonniers, on pratiquait l'échange de prisonniers avec les français détenus en Allemagne. Ils restaient au minimum un mois au camp, le temps d'étudier leur dossier. Bien entendu, on se gardait bien d'expulser les hommes jeunes susceptibles de servir l'armée allemande. J'ai vu de nombreux cas de femmes nées en France, de parents également nés en France, n'ayant jamais quitté la France, et qui pourtant ont été rapatriées en Allemagne par la Suisse, n'y ayant pourtant jamais mis les pieds, sous prétexte qu'elles avaient épousé un allemand, elles étaient considérées comme étant de nationalité allemande. Les enfants des couples suivaient bien évidemment leurs parents, y compris dans les camps. Les personnes rapatriées en Allemagne par la Suisse étaient interdites de territoire français jusqu'à la fin des hostilités. La Suisse ayant fermé sa frontière au début de 1918 pendant plusieurs mois, les réclamations des prisonniers du camp de Cuisery étaient nombreuses.
- Blanzy : quelques alsaciens-lorrains sont passés par ce camp, notamment lorsqu'ils avaient obtenu la carte tricolore et par la même la résidence libre. On y trouve aussi beaucoup de prisonniers plutôt francophiles, venus pour travailler, notamment à la construction du sanatorium de la Guiche et qui rentraient au camp pour la nuit. Il semble que peu de problèmes sont apparus dans ce dépôt.
Globalement, je n'ai pas lu de choses trop horribles pour ces 2 camps, en comparaison à mes lectures concernant les camps de prisonniers en Allemagne. En tout cas, jamais de réclamations concernant l'alimentation, contrairement aux camps en Allemagne où cet argument est sans cesse évoqué. Bien entendu, il y avait sans doute d'autres camps plus rigoureux et répressifs en France. D'autre part, la plupart des prisonniers ayant fréquenté ces 2 dépôts étaient déjà en France au moment de la déclaration de la guerre, ce sont des civils essentiellement, que l'on avait souhaité éloigner le plus possible des zones de combats, il y aurait donc lieu de comparer plutôt avec un camp de prisonniers civils, comme le camp d'Holzminden en Allemagne :
http://holzminden.free.fr
A+
Fred HIERNAUX
Re: Camps de prisonniers Allemands en France
Bonsoir,
Les camps de prisonniers dépendaient ils administrativement parlant des militaires ou des civils ?
( J'avais posé la question il y a longtemps ... je retente ma chance
Une réponse me permettrait d'orienter des recherches soit aux AD du département où était situé le camp ou alors du côté des archives militaires ... il y avait forcemment des passerelles entre les deux ne serait-ce que pour le choix du lieu de l'établissement du camp. Enfin j'imagine ..?)
Les camps de prisonniers dépendaient ils administrativement parlant des militaires ou des civils ?
( J'avais posé la question il y a longtemps ... je retente ma chance
Une réponse me permettrait d'orienter des recherches soit aux AD du département où était situé le camp ou alors du côté des archives militaires ... il y avait forcemment des passerelles entre les deux ne serait-ce que pour le choix du lieu de l'établissement du camp. Enfin j'imagine ..?)
Re: Camps de prisonniers Allemands en France
BonjourBonsoir,
Les camps de prisonniers dépendaient ils administrativement parlant des militaires ou des civils ?
( J'avais posé la question il y a longtemps ... je retente ma chance
Une réponse me permettrait d'orienter des recherches soit aux AD du département où était situé le camp ou alors du côté des archives militaires ... il y avait forcemment des passerelles entre les deux ne serait-ce que pour le choix du lieu de l'établissement du camp. Enfin j'imagine ..?)
C est la question que je me pose, car j ai un grand oncle,(Militaire de carriere au 6e Reg Hussards)qui a été affecté à ces camps,en 1916 à SERRES CARPENTRAS et 1917 à UZES.
Sur son feuillet matricule il est question de DEPOT des prisonniers de guerre (DPG), le terme CAMP n est pas noté.
Jlouis
Jlouis
Re: Camps de prisonniers Allemands en France
Re, j ai oublié de préciser que le 12/08/1918 il a été REaffecté au 6e RH.
Je suppose donc qu en 1916 il avait été rayé des controles du e RH et qu ils l ont repris en compte en 1918.
jlouis
Je suppose donc qu en 1916 il avait été rayé des controles du e RH et qu ils l ont repris en compte en 1918.
jlouis
Jlouis
Re: Camps de prisonniers Allemands en France
Des prisonniers allemands à Nantes.
https://www.facebook.com/nantesdesnanta ... =3&theater
Si quelqu'un a des listes avec des fermes de Loire Inférieure ayant "accueilli" ces prisonniers en 1917, ça m'intéresse...
Je crois qu'une thèse existe à ce sujet (université de Rennes)
Bruno
https://www.facebook.com/nantesdesnanta ... =3&theater
Si quelqu'un a des listes avec des fermes de Loire Inférieure ayant "accueilli" ces prisonniers en 1917, ça m'intéresse...
Je crois qu'une thèse existe à ce sujet (université de Rennes)
Bruno
Re: Camps de prisonniers Allemands en France
.
Bonjour à tous,
• L’Ouest-Éclair – éd. de Caen –, n° 5.690, Jeudi 11 mars 1915, p. 4.
« CEUX QUI REDEVIENNENT FRANÇAIS. — Saint-Étienne, 10 mars. On sait qu’un certain nombre de prisonniers alsaciens-lorrains – un millier environ – ont été installés dans les confortables bâtiments du noviciat de Saint-Rambert-sur-Loire, où ils ont reçu récemment la visite de M. Blumonthal, ancien maire de Colmar, et des membres de la Commission interministérielle des prisonniers.
Une soixantaine de ces Alsaciens-Lorrains ayant contracté un engagement volontaire dans l’armée française, ont quitté le dépôt. La musique des Alsaciens – car ceux-ci ont formé une musique – les a accompagnées jusqu’à la gare en jouant la marche de Sambre-et-Meuse et la Marseillaise. Très heureux d'avoir pu enfin abandonner l’uniforme allemand et le remplacer par le nôtre, les engagés volontaires ont été longuement acclamés par la population.
Un certain nombre d’Alsaciens-Lorrains du dépôt des prisonniers de Barcelonnette (Basses-Alpes) vont être dirigés sur le dépôt de Lourdes, où leurs compatriotes sont concentrés. »
Bonjour à tous,
• L’Ouest-Éclair – éd. de Caen –, n° 5.690, Jeudi 11 mars 1915, p. 4.
« CEUX QUI REDEVIENNENT FRANÇAIS. — Saint-Étienne, 10 mars. On sait qu’un certain nombre de prisonniers alsaciens-lorrains – un millier environ – ont été installés dans les confortables bâtiments du noviciat de Saint-Rambert-sur-Loire, où ils ont reçu récemment la visite de M. Blumonthal, ancien maire de Colmar, et des membres de la Commission interministérielle des prisonniers.
Une soixantaine de ces Alsaciens-Lorrains ayant contracté un engagement volontaire dans l’armée française, ont quitté le dépôt. La musique des Alsaciens – car ceux-ci ont formé une musique – les a accompagnées jusqu’à la gare en jouant la marche de Sambre-et-Meuse et la Marseillaise. Très heureux d'avoir pu enfin abandonner l’uniforme allemand et le remplacer par le nôtre, les engagés volontaires ont été longuement acclamés par la population.
Un certain nombre d’Alsaciens-Lorrains du dépôt des prisonniers de Barcelonnette (Basses-Alpes) vont être dirigés sur le dépôt de Lourdes, où leurs compatriotes sont concentrés. »
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: Camps de prisonniers Allemands en France
Bonjour à tous,
je vous adresse cet article paru dans l'Ouest-France de ce jour, 12 août, relatif à une exposition concernant les prisonniers de guerre civils et militaires internés au camp de l'Ile Longue en rade de Brest. Le site de l'association "Ile longue 14-18", mentionné dans l'article, vous permettra de visualiser en 3D l'implantation et la disposition des installations du camp.
Bonne lecture et bonne journée.
Kénavo.
je vous adresse cet article paru dans l'Ouest-France de ce jour, 12 août, relatif à une exposition concernant les prisonniers de guerre civils et militaires internés au camp de l'Ile Longue en rade de Brest. Le site de l'association "Ile longue 14-18", mentionné dans l'article, vous permettra de visualiser en 3D l'implantation et la disposition des installations du camp.
Bonne lecture et bonne journée.
Kénavo.