Bonjour,
En surfant sur le net, je suis "tombé" sur un article récent (2024) en ligne révélant une histoire peu banale d'inhumation clandestine d'un jeune soldat tué en 1918 dans un cimetière de la Nièvre (commune de La Machine) .
Voici le lien vers l'article hélas en anglais tiré d'une revue spécialisée dans le domaine médico-légal : https://www.sciencedirect.com/science/a ... via%3Dihub
On peut aisément faire une traduction automatique.
C'est très intéressant et émouvant car cela révèle le phénomène connu des exhumations "sauvages" de corps dans les cimetière militaires à la demande de familles endeuillées dans les années qui ont suivi l'armistice.
Pour résumer l'affaire, en 2023, dans le cadre de l'ouverture d'un caveau d'une concession abandonnée du cimetière de La Machine (58), il est découvert 3 squelettes avec des traces d'uniformes ainsi que des munitions (cartouches Lebel). Dans un 1er temps, les autorités pensent qu'il s'agit des corps de 3 tirailleurs sénégalais exécutés sommairement par les Allemands en juin 1940. Des archéologues et des spécialistes anthropologues de l'ONACVG sont dépêchés sur place comme le veut la procédure dans le cadre de découvertes de corps de militaires victimes de guerre.
La presse locale avait fait écho de cette découverte : https://www.lamontagne.fr/machine-58260 ... _14274194/
L'enquête de l'ONACVG et les constations révèleront que la piste des tirailleurs victime d'un crime de guerre en 1940 n'est pas la bonne mais qu'il s'agit d'un couple d'habitants de la ville qui ont sans doute récupéré clandestinement la dépouille de leur fils tué en 1918 et l'ont inhumé clandestinement. Le couple a ensuite été inhumé dans ce caveau.
La presse locale a dès juillet 2023 donné des informations sur la nouvelle orientation de l'enquête : https://www.lejdc.fr/machine-58260/actu ... _14338041/
Les auteurs de l'article ont volontairement souhaité garder secret le nom de la famille concernée mais les éléments dans l'article permettent assez facilement de retrouver l'identité du soldat (copie de la fiche Mémoire des Hommes). Je pense toutefois qu'il est de bon ton de respecter la volonté de discrétion des auteurs.
Cordialement
Yann LE FLOC'H
Transfert clandestin du corps d'un soldat MPLF révélé dans un cimetière de la Nièvre
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Yann LE FLOC'H
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Re: Transfert clandestin du corps d'un soldat MPLF révélé dans un cimetière de la Nièvre
Bonjour,
Je vais de ce pas vérifier qu'il n'est pas listé par le site "sépulture de guerre"...
Les résultats dans quelques minutes...
EDIT : Plus tard car "Le site est actuellement en maintenance"
Je vais de ce pas vérifier qu'il n'est pas listé par le site "sépulture de guerre"...
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Dernière modification par alain51 le sam. août 09, 2025 2:53 pm, modifié 1 fois.
15 mai 2025 = FIN forum.pages14-18.com
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Re: Transfert clandestin du corps d'un soldat MPLF révélé dans un cimetière de la Nièvre
Bonjour, suite : Résultat :
Il est encore enterré au cimetière militaire de la bataille du Matz :
R***** Maurice (anonymat pour respecter la volonté du rédacteur de l'article de presse)
Mort pour la France le/en 10/6/1918
Grade
caporal
Unité
256e régiment d'infanterie (256e RI)
Mention
Mort pour la France
Lieu de sépulture
Méry-la-Bataille
Département de sépulture
60 - Oise
Type de sépulture
tombe individuelle
Numéro de la sépulture
890
COMMENTAIRES:
1°- Y-a-t-il quelqu'un sous la tombe N° 890 ? Et si oui, qui ?
2°- Lors de l'exhumation clandestine (certainement de nuit), la terre a été creusée et remuée. De fait l'exhumation a certainement été constatée par le Personnel du cimetière, encore nombreux à cette époque (1920). Mais, visiblement, la liste des personnes inhumées n'a pas été corrigée.
3°- Il est étonnant que le site "sépulture de guerre" n'ait pas été mis à jour (si la personne exhumée du cimetière de la commune de La Machine est bien celle qui fut enterrée à Méry-la-Bataille). Une pancarte nominative "TOMBE VIDE" serait de bon aloi pour la sépulture N°890
Il est encore enterré au cimetière militaire de la bataille du Matz :
R***** Maurice (anonymat pour respecter la volonté du rédacteur de l'article de presse)
Mort pour la France le/en 10/6/1918
Grade
caporal
Unité
256e régiment d'infanterie (256e RI)
Mention
Mort pour la France
Lieu de sépulture
Méry-la-Bataille
Département de sépulture
60 - Oise
Type de sépulture
tombe individuelle
Numéro de la sépulture
890
COMMENTAIRES:
1°- Y-a-t-il quelqu'un sous la tombe N° 890 ? Et si oui, qui ?
2°- Lors de l'exhumation clandestine (certainement de nuit), la terre a été creusée et remuée. De fait l'exhumation a certainement été constatée par le Personnel du cimetière, encore nombreux à cette époque (1920). Mais, visiblement, la liste des personnes inhumées n'a pas été corrigée.
3°- Il est étonnant que le site "sépulture de guerre" n'ait pas été mis à jour (si la personne exhumée du cimetière de la commune de La Machine est bien celle qui fut enterrée à Méry-la-Bataille). Une pancarte nominative "TOMBE VIDE" serait de bon aloi pour la sépulture N°890
15 mai 2025 = FIN forum.pages14-18.com
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Yann LE FLOC'H
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Re: Transfert clandestin du corps d'un soldat MPLF révélé dans un cimetière de la Nièvre
Bonjour,
En tout cas, l'histoire se termine plutôt bien puisque avec le soutien du Souvenir français, les restes mortels du soldat X vont échapper à la fosse commune.
Traduction "automatique" de la conclusion de l'article :
"L’affaire impliquant la famille X a été close avec l’identification des restes. En règle générale, lorsque des restes de guerre sont découverts, les familles ont la possibilité, depuis 1920, de conserver les restes dans le caveau familial ou de les faire enterrer dans un cimetière militaire aux frais de l’État. Dans ce cas, le soldat de la Première Guerre mondiale aurait pu être enterré dans un cimetière militaire, mais parce que son corps avait été rapatrié illégalement, l’État ne pouvait pas assumer la responsabilité de sa tombe. Dans certains cas, de tels enterrements sont autorisés à la demande de la famille, ce qui n’était pas possible dans ce cas. Des associations d’anciens combattants comme Le Souvenir Français peuvent prendre en charge ces sépultures, comme cela a été fait, ici, pour le fils de la famille X. M. et Mme X étaient initialement destinés à une fosse commune, mais une demande a été faite à la mairie pour garder la famille unie dans la même tombe, comme ils l’avaient été pendant plus de 50 ans."
Cordialement
Yann LE FLOC'H
En tout cas, l'histoire se termine plutôt bien puisque avec le soutien du Souvenir français, les restes mortels du soldat X vont échapper à la fosse commune.
Traduction "automatique" de la conclusion de l'article :
"L’affaire impliquant la famille X a été close avec l’identification des restes. En règle générale, lorsque des restes de guerre sont découverts, les familles ont la possibilité, depuis 1920, de conserver les restes dans le caveau familial ou de les faire enterrer dans un cimetière militaire aux frais de l’État. Dans ce cas, le soldat de la Première Guerre mondiale aurait pu être enterré dans un cimetière militaire, mais parce que son corps avait été rapatrié illégalement, l’État ne pouvait pas assumer la responsabilité de sa tombe. Dans certains cas, de tels enterrements sont autorisés à la demande de la famille, ce qui n’était pas possible dans ce cas. Des associations d’anciens combattants comme Le Souvenir Français peuvent prendre en charge ces sépultures, comme cela a été fait, ici, pour le fils de la famille X. M. et Mme X étaient initialement destinés à une fosse commune, mais une demande a été faite à la mairie pour garder la famille unie dans la même tombe, comme ils l’avaient été pendant plus de 50 ans."
Cordialement
Yann LE FLOC'H