soldats morts à l'hôpital Auxiliaire 63 de Saint Génis Laval

[Tanker]

Bonsoir,

Concernant Limoges, c'est normalement par le biais de la fiche matricule d'un soldat que se fait ce type de demande, afin d'obtenir les données concernant l'hospitalisation de ce soldat.

Ici, le cas est parficulier car il s'agit plutôt de demander la liste des décès de cet hopital pendant la période souhaitée. Comme toutes les unités les hopitaux rédigeaient les actes décès des morts survenus, actes de décès qui sont ceux que l'on retrouve transcrits dans les registre de décès des communes.

L'idéal serait de leur transmettre ce sujet pour leur faire comprendre que cette demande est particulière et voir s'ils y répondent. Limoges ne fonctionne pas comme le SHD, il n'y a pas de salle de lecture.

Bonne suite de recherches.
Michel

[LECOUTRE]

Bonjour à tous,

Sainte Eugénie était l'hospice de l'époque.
Le travail de Forestier sur l'identification des soldats morts à Saint Génis Laval
pour le premier semestre 2018 montre que des civils, souvent âgés, pouvaient être
décédés à l'hôpital HA 63.
Je maintiens qu'il n'y a eu vraisemblablement que 2 hôpitaux militaires à Saint Génis Laval.
Le HA63 et le HA 43. le HC 67 n'est que le reclassement de l'HA43 en fin de guerre;
Je publierai bientôt sur le Forum où se trouvaient géographiquement le HA63 et le HA43.

L'école supérieur libre.jpg (22.21 Kio) Consulté 578 fois

Ste Eugénie.jpg (25.9 Kio) Consulté 578 fois

LECOUTRE

[markab]

Bonjour,

Deux CPA de l'Hôpital 63 :

H63 SAINT GENIS LAVAL A.jpg (474.31 Kio) Consulté 550 fois

H63 SAINT GENIS LAVAL B.jpg (321.89 Kio) Consulté 550 fois

A bientôt.

[markab]

Bonjour,

Une CPA et un cachet de l'hôpital Sainte Eugénie (HA 43) :

Asile Sainte Eugénie - SAINT GENIS LAVAL.jpg (378.62 Kio) Consulté 547 fois

H43 SAINT GENIS LAVAL.jpg (62.52 Kio) Consulté 547 fois

A bientôt.

[markab]

Bonjour,

Une photographie du chateau Montet - https://imagesdefense.gouv.fr/fr/rhone- ... igine.html :

ECPA-D

1490328_2_1.jpg (80.19 Kio) Consulté 542 fois

Il deviendra le HC 67 sauf erreur (https://museemilitairelyon.com/2021/07/ ... -lyonnais/).


A bientôt.

[michelstl]

Bonjour markab

Bonjour

...pour mourir à l'hôpital HA 63, au clos du Montet, dans les locaux appartenant aux Frères Maristes....

Je ne retrouve que la chapelle des Maristes de Clos du Montet; chapelle du centre hospitalier Lyon Sud, secteur Sainte-Eugénie de Saint-Genis-Laval . Fut-elle utilisée comme sanatorium (en partie peut-être)?

Merci markab, car cela répond à mon interrogation sur le clos du Montet je crois bien, et qui finalement est ce Château.

[LECOUTRE]

Bonjour,

le HA 63 et le HA 48 se jouxtent géographiquement.

Chevalier a terminé le repérage des soldats morts dans les hôpitaux de Saint Génis Laval pour le 1 er semestre 1918.Il s'avère bien plus complet que le mien. Néanmoins nous les avons fusionnés. Ce qui n'a pas été renseigné le sera plus tard.
Voici un aperçu du fichier complet pour 1918.
Cordialement

[LECOUTRE]

Bonjour,
je reviens sur l'identification des Soldats morts dans les hôpitaux militaires de Saint Génis Laval et notamment:
le fichier des identifications des noms réalisé par Chevalier et moi-même pour l'année 1918.

Si vous souhaitez que l'on mette à votre disposition ce fichier n'hésitez pas !

Que ce soit pour votre usage personnel ou pour collaborer avec nous, contactez nous par messagerie privée, communiquez nous un mail et nous vous ferons parvenir le fichier 1918.

Ce sera le meilleurs moyens de vous convaincre de l'intérêt de notre projet ( Lecoutre, Chevalier).
En attendant de vous énoncer le principal de ce que l'étude du dossier nous révèle, vous trouverez en pièce jointe, un graphique faisant le point sur l'évolution des décès entre 1910 et 1924 à Saint Génis Laval.
Nous y reviendrons bientôt.
Cordialement
PL

[LECOUTRE]

Bonjour,

je répond assez tardivement à une question de Michelstl portant sur les hôpitaux militaires de Saint Génis Laval et l'éventuel rôle rempli par l'Hospice Saint Eugénie pendant la période 14 18.

Les premiers dénombrements et identifications des actes de décès d'état civil (Archives Départementales du Rhône).bien que ne portant que sur 2 années 1914 et 1918, montrent la prépondérance de l'HA63 dans la part des décès à Saint Génis.
Son identification, ses bâtiments, sa géographie, son rôle en tant qu'hôpital militaire réservé aux soldats tuberculeux et phtisiques sont suffisamment documentés pour que l'on s'appesantisse sur le sujet.

Par contre l'identification de l'HA48 a été plus problématique.
Nous savons qu'il était dans les locaux de l'Ecole libre des Institutrice.

Ce qui suit va permettre d'identifier son lieu :

La seconde pièce jointe est une carte postale pour laquelle j'ai demandé une description à l'Archiviste des Frères Maristes, voilà ce qu'il m'a répondu :
« En attendant de pouvoir vous transmettre l’ensemble des éléments que j’aurai réunis, voici déjà quelques informations :

La carte postale date d’après 1905. Les frères maristes étaient (et sont toujours) propriétaires des deux ensembles immobiliers représentés.

Ils exploitaient une distillerie d’Arquebuse (le bâtiment de plain-pied, en longueur, situé devant la chapelle à l’arrière-plan), dont l’activité a cessé en 1905 à la suite de la confiscation des biens des congrégations par l’État. La production a repris en 1926 et s’est poursuivie jusqu’en 1960. Le Centre des archives des frères maristes sont aujourd’hui conservées dans ce bâtiment, sur lequel nous avons de nombreuses informations.

Après la confiscation, le bâtiment situé au premier plan a été racheté par une association de pères de famille, qui y a installé une école normale catholique pour filles.
Les frères en ont repris possession au début des années 1940, lorsque le régime de Vichy a levé l’interdiction faite aux congrégations d’enseigner. Depuis, le site a eu différentes fonctions (noviciat, juvénat, etc.). Il abrite aujourd’hui une école primaire catholique placée sous la tutelle du diocèse de Lyon, bien que la propriété appartienne toujours aux frères. Je vous transmettrai prochainement une documentation plus précise à ce sujet.
Concernant le cimetière, je poursuis mes recherches pour déterminer si des soldats y ont été inhumés. Le cimetière a été déplacé à deux reprises, mais à ce jour, rien ne laisse penser que d'autres personnes que les frères y aient été enterrées.
Je continue les investigations dans nos archives sur ce sujet et ne manquerai pas de revenir vers vous dès que j’aurai plus d’informations. »

Ceci nous donne l'adresse actuelle du 3 rue Francisque Darcieux, 69230 Saint-Genis-Laval, France anciennement Pensionnat Sainte-Marie.
Si, sur carte du type Mappy on figure un tracé de l'HA 48 à l'HA63, il sont éloignés de quelques centaines de mètres.
Ce lieu est encore occupé aujourd'hui par des Ecoles catholiques.
Par contre , nous n'avons pas trouvé quel type de soldats malades il soignait.

Dans notre travail d'identification (1914 1918, donc très partiel) nous n'avons trouvé qu'un militaire décédé à l'HA 48.
Il s'agit du soldat Claude DESALMOND , décédé le15 12 1914, acte de décès n°82.
Il est en quelque sorte un personnage historique puisqu'il est le 1er militaire mort dans un hôpital militaire de Saint Génis Laval.

Quand à Sainte Eugénie, elle apporte son lot de décès pendant la période (14 et 18, donc seulement 2 années).
Ils sont en général assez vieux, ce qui est normal pour un hospice.
En général, ils viennent de la nourricerie Rémond situé dans Sainte Eugénie. Rémond est le nom du mécène qui a financé la construction de ce service.

Chevalier a remarqué qu'un certain nombre provenait de régions occupées par les Allemands.
S'agit-il d'un lieu réquisitionné pour hébergement ? c'était d'ailleurs à son origine un lieu de repos pour des malades.
L'histoire de Sainte Eugénie et de la nourricerie Rémond est facilement trouvable sur la toile.
Elle est complète sur toute la durée de l'évolution du projet, sauf pour la période 14 18.
Ce qui renforce l'hypothèse de la réquisition.

Parmi les premières saisies concernant 1917, j'ai identifié un soldat malgache provenant de Sainte Eugénie mort à HA 63. De mémoire, Chevalier avait remarqué un civil au parcours identique.
Ce qui tend à prouver que les malades tuberculeux étaient écarté de la nourricerie Rémond.
De fait Sainte Eugenie n'a évolué en hôpital pour les femmes tuberculeuses qu'en 1922.

Bien à vous,
à bientôt
PL

[michelstl]

Merci PL
Vos recherches prennent une belle expansion. Bravo