Galerie de portraits du 348e RI (6) - Sous-lieutenant DUMINY

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Yann LE FLOC'H
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Galerie de portraits du 348e RI (6) - Sous-lieutenant DUMINY

Message par Yann LE FLOC'H »

Bonsoir,

J'espère que je ne vous lasse pas avec cette galerie de portraits.
Ce soir, je vais présente un jeune sous-lieutenant qui apparaît assez souvent dans l'album : le sous-lieutenant DUMINY Georges.

Comme le sous-lieutenant GALLAND, il est né en 1895 et il est originaire de PARIS. Comme lui, il est engagé volontaire en août 1914 mais à la différence du SLT GALLAND , il est admis à l'école spéciale militaire de Saint-Cyr. Il est nommé sous-lieutenant en décembre 1914 et affecté au 348e RI à compter du 2 janvier 1915.

Sa fiche matricule est en ligne sur le site des archives de Paris : https://archives.paris.fr/arkotheque/vi ... m_zoom=122
Capture d’écran FM DUMINY.png
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Le JMO nous apprend qu'il appartient à la 22e compagnie, compagnie commandée par le capitaine FOUSSARD ce qui explique qu'il l'accompagne lors des périodes de repos et donc qu'il apparaisse fréquemment sur les photos de l'album du LTN MAZOYHIE.

Le SLT DUMINY se distingue le 24 mai 1915 lors d'un coup de main près des lignes allemandes qui lui vaut une 1ere citation visible sur sa fiche matricule.
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Capture d’écran JMO 348 RI SLT DUMINY.png (570.99 Kio) Consulté 272 fois
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Capture d’écran JMO 348 RI SLT DUMINY 24 mai 1915.png (352.63 Kio) Consulté 272 fois
Lors de la terrible attaque allemande du 8 juin 1916 à Verdun, le LTN DUMINY disparait. Il est blessé à la poitrine et il finit la guerre en captivité au camp de Mayence.

Son comportement en juin 1916 lui vaut une seconde citation.
Citation 1916 Duminy.jpg
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Yann LE FLOC'H
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Re: Galerie de portraits du 348e RI (6) - Sous-lieutenant DUMINY

Message par Yann LE FLOC'H »

Après l'armistice , le lieutenant DUMINY poursuit une brillante carrière dans l'armée qui le conduira jusqu'au grade de général.

Sa carrière est détaillée dans la biographie suivante, empruntée au site non officiel de l'Ecole de guerre :


Georges-Ernest-Émile Duminy est né le 22 juillet 1895 à Versailles (Yvelines) de Albert-Arsène-Ernest, adjudant au 1er régiment du génie, et de Françoise Ruhlmann.
Admissible à l'École spéciale militaire en 1914, et les épreuves orales ayant été annulées en raison de la guerre, il est déclaré reçu et doit s’engager comme soldat de deuxième classe. Incorporé au dépôt du 74e régiment d'infanterie le 11 août 1914, il va suivre le cours des élèves-aspirants de Saint-Cyr où il est nommé caporal le 11 octobre 1914 et, à la sortie le 5 décembre, sous-lieutenant à titre temporaire au 28e régiment d'infanterie.
Après un complément de formation au dépôt du 28e, il est nommé sous-lieutenant à titre définitif le 14 janvier 1915 et affecté au 6e bataillon du 348e régiment d'infanterie en secteur devant Reims. De caractère énergique, d’esprit réfléchi et pratique, paraissant impatient d’agir et de se distinguer, il est cité à l’ordre du 348e régiment d’infanterie le 27 mai 1915 : « A fait preuve de beaucoup de hardiesse, de sang-froid et de courage en s’offrant spontanément dans la nuit du 24 au 25 mai 1915 à conduire par une nuit très claire, dans des conditions périlleuses, une patrouille de volontaires reconnaître les ouvrages ennemis et en y réussissant malgré des difficultés exceptionnelles. Est un exemple constant de sang-froid et de courage pour ses hommes. » Nommé aspirant le 9 août 1915, en application d’une nouvelle circulaire ministérielle, il devient sous-lieutenant à titre définitif le 27 décembre 1915 alors qu’il se trouve dans le secteur de La Pompelle. Très sérieux, consciencieux et travailleur, il suit avec fruits le cours des candidats commandants de compagnie en janvier 1916. Il prend part ensuite à l’occupation des secteurs de la ferme d’Alger, de Reine-Sillery et du Linguet.
Au début de juin 1916, il est engagé à Verdun où il est blessé à la tête par un projectile le 8 juin 1916, près de la redoute de Thiaumont, alors que son bataillon, qui résiste énergiquement, est presque encerclé ; porté disparu, il est fait prisonnier de guerre. Pendant sa captivité, il est promu lieutenant le 14 janvier 1917.
Il sera cité à l’ordre de l’armée le 21 avril 1920 : « Très brave officier, s'est particulièrement distingué le 8 juin 1916 au bois de la Caillette à Verdun. Cerné dès le matin, a lutté toute la journée, a contre-attaqué deux fois, a été fait prisonnier le soir, quand sa compagnie avait perdu les 2/3 de son effectif et après avoir épuisé tous les moyens de défense. »
Rapatrié le 18 décembre 1918, il bénéficie d’une permission avant de rejoindre le 10 février 1919 le dépôt du 48e régiment d'infanterie à Vannes.

Du 12 février au 15 septembre 1919, il est à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr pour compléter sa formation (promotion de la Grande Revanche). S’étant rendu compte qu’il avait beaucoup à apprendre en raison du temps passé en captivité, il fait un très gros effort pour se mettre au courant ; il y arrive brillamment et se classe, par sa manière de servir et les résultats obtenus, dans les premiers de son groupe.
Nommé lieutenant dans les troupes coloniales le 15 septembre 1919, il est affecté au 6e régiment d’infanterie coloniale, à Strasbourg, dont il est aussitôt détaché pour servir au bureau de la circulation de la place. Le 7 janvier 1920, il épouse Marie-Léontine Naegell ; le couple aura trois filles et un garçon.
Embarqué pour l’Indochine le 19 février 1920, il est affecté à la 5e compagnie du 1er régiment de tirailleurs tonkinois et employé comme officier de renseignements de la subdivision de Lao-Kay où il acquiert peu à peu une expérience coloniale. II est promu capitaine le 11 juillet 1920 et fait chevalier de la Légion d'honneur le 27 septembre (rang du 16 juin 1920). En 1921, sur sa demande, il prend le commandement de la 12e compagnie, à Mong-Khuong, où il remplit en outre les fonctions de délégué administratif du résident de France à Lao-Kay. Manquant encore d’expérience, mais très bien doué et animé de sentiments élevés, il exerce ses fonctions à la satisfaction de tous.
Rapatrié le 3 septembre 1922, il est affecté au 6 régiment d’infanterie coloniale où il devient, après son congé de fin de campagne, officier mitrailleur. Affecté par suite de réorganisations au 44e bataillon de chasseurs mitrailleurs d’infanterie coloniale à Strasbourg le 1er mars 1923 puis au 56e à Strasbourg le 1er juillet 1923, il commande parfaitement la 2e compagnie tout en assurant la préparation des sous-officiers aux concours et au examens. On lui reproche toutefois d’être trop dur vis-à-vis de ses subordonnés européens et indigènes et d’opposer une certaine résistance aux conseils qui lui sont donnés. Il remplit ensuite les fonctions d’adjudant-major et d’officier de tir du bataillon. Avec l’adjudant Gamard, il invente un dispositif permettant à une mitrailleuse en position de route d’ouvrir rapidement un tir contre avion ; ce projet vaut aux deux inventeurs un témoignage de satisfaction du ministre de la Guerre. En septembre 1924, il est détaché pour six mois à l’état-major de la 13e demi-brigade de mitrailleurs coloniaux, à Strasbourg, où il se distingue par ses qualités de tact et de jugement.
Candidat à l’École supérieure de guerre, il est reçu le 26 mars 1925. Il va alors accomplir les stages d’armes réglementaires, d’une durée de six mois.
Il suit les cours de l’École supérieure de guerre à partir du 3 novembre 1925. Ayant de belles qualités de fond, de jugement et de réflexion, un sens des réalités que paralyse trop souvent un défaut d’excessif d’assurance, il obtient des résultats honorables, sans s’élever au-dessus de la moyenne de sa promotion. Sorti le 3 novembre 1927, il obtient le brevet d’état-major.

Embarqué pour l’Indochine le 4 novembre 1927, il rejoint comme stagiaire l’état-major des troupes du groupe de l’Indochine, à Hanoï, où il est employé au service de la mobilisation. En 1929, il fournit un effort exceptionnel pour la mise au point du plan de mobilisation des troupes de l’Indochine ce qui lui vaut d’être proposé pour chef de bataillon à titre exceptionnel.
Rapatrié le 5 mai 1930, il est classé au 23 régiment d’infanterie coloniale pour son congé puis affecté au commandement supérieur des troupes coloniales dans la métropole (CSTM) où il est promu chef de bataillon le 25 septembre 1930. Chargé de la direction de la section active, il s’acquitte de ses fonctions avec autorité et compétence et rend des services particulièrement distingués. Le colonel Revercé le note comme un « officier de premier ordre, possédant toutes les qualités d’un chef, à pousser rapidement vers les hauts grades. »
Le 13 octobre 1932, il part pour le Levant où il est attaché comme sous-chef à l’état-major des troupes de Damas, du Djebel Druse et du Hauran, à Damas. Ayant demandé à effectuer son temps de commandement, qui conditionne son avancement au grade de colonel, il est placé le 1er novembre 1933 à la tête du 3e bataillon du 17e régiment de tirailleurs sénégalais. Il se consacre avec le plus grand dévouement, non seulement à l’instruction de ses unités, mais encore à tout ce qui peut améliorer le bien-être et entretenir un bon état sanitaire. Son unité se présente très bien et est parfaitement tenue. Aux manœuvres, à la tête de son bataillon ou d’un groupe mobile, il ne mérite que des éloges. Chargé de la construction d’une route dans une région difficile, il conduit les travaux et les mène à terme dans des conditions qui lui font honneur.
Rapatrié le 10 novembre 1935, il est classé au 23e régiment d'infanterie coloniale pour son congé puis réaffecté le 9 mars 1936 au CSTM comme chef du 3e bureau. Connaissant parfaitement son métier d’officier d’état-major, peut-être même trop bien car il a tendance à cantonner ses subordonnés dans des attributions très limitées, susceptible, discutant volontiers, il n’est pas toujours facile à commander. Mais, malgré le décès de sa femme le 16 mars 1936, il assure son service dans des conditions qui témoignent d’une conception élevée de son devoir. Il est promu lieutenant-colonel le 25 décembre 1936.

Classé au 23e RIC le 1er février 1938, il s’embarque le 3 mars pour l’Afrique équatoriale française où il exerce, à Brazzaville, les fonctions de chef d’état-major du général commandant supérieur des troupes de l’AEF et de commandant militaire du Moyen-Congo jusqu’au 2 septembre 1939, puis de chef d’état-major du groupe AEF-Cameroun à partir de la mobilisation. Zélé et dévoué, il remplit ces fonctions souvent difficiles et lourdes, toujours multiples et complexes depuis la déclaration de guerre, à l’entière satisfaction du général Carles puis du général Husson. Malgré de sérieux soucis de famille, grâce à son travail et à sa parfaite connaissance des règlements, il sait faire face à toutes les éventualités souvent imprévues et exigeant la recherche de solutions nouvelles et rapides, qu’il sait trouver et présenter avec un sûr jugement et dont il sait assurer l’exécution avec célérité et habileté. Il est fait officier de la Légion d'honneur le 22 juin 1939.
Rapatrié le 2 juin 1940, il est affecté au centre de transit des troupes coloniales de Fréjus puis, le 14 octobre 1940, au commandement du 21e régiment d'infanterie coloniale, stationné à Toulon. Animé d’une remarquable conscience professionnelle, il se consacre avec foi et ténacité à l’instruction de ses unités et de ses cadres tout en s’attachant à élever toujours plus haut leur moral et leur sentiment du devoir. D’une personnalité accusée, il expose ses convictions antiallemandes d’une manière parfois vive et tranchante, tout en demeurant dans une stricte discipline intellectuelle. Il est promu colonel le 25 décembre 1940.
Mis le 31 janvier 1942 à la disposition du commandant du groupe des camps coloniaux du Sud-Est, il est désigné d’office pour l’Indochine qu’il ne peut rejoindre.
Le 24 avril 1942, il s’embarque finalement pour l’Afrique occidentale française où il est adjoint au commandant des forces terrestres du point d’appui de Dakar, tout en étant spécialement chargé de la défense passive à l’organisation de laquelle il fait faire un grand progrès. Le 22 juin 1942, il prend le commandement des forces terrestres, commandement important de la valeur d’une division, qu’il assure avec compétence et autorité avec toute la foi d’une nature ardente et un très haut sentiment du devoir. Il organise et dirige des exercices intéressants et prend, ou propose, de judicieuses dispositions pour l’amélioration de la défense terrestre du point d’appui. Il fait preuve d’une grande compréhension lors des changements de situation stratégique qui se succèdent pendant le deuxième semestre 1942 et le début de 1943.
Rapatrié sur l’Algérie le 21 mars 1943, il reçoit le commandement de l’infanterie de la 1re division coloniale motorisée (devenue 9e DIC le 1er août 1943) qui se met sur pied dans la région de Mostaganem. Il est promu général de brigade le 25 mars 1943. Jusqu’à l’arrivée du général Blaizot le 15 juillet, il organise et instruit cette grande unité ; il prend ensuite le commandement de l’ID9. Du 16 au 31 janvier, il assure par intérim le commandement de la division. Le 31 août 1943, il épouse en secondes noces Esther-Colette Monsonego.
Le général Magnan ayant pris le commandement de la division le 1er février 1944, il est remplacé dans son commandement puis que son nouveau général est moins ancien que lui, et bien qu’il ait été volontaire pour servir sous ses ordres. Mis en en disponibilité le 5 février 1944, il est affecté peu après à l’état-major du général Koenig, en Angleterre, qu’il ne peut rejoindre. Ayant finalement quitté Alger le 2 octobre, il rejoint Cherbourg puis Paris où il arrive le 11. Affecté le 18 octobre, aux camps coloniaux du Sud de la Franc, il est nommé, le 1er novembre, commandant du groupement des unités coloniales des 15e et 16e régions. Dès son arrivée, il remet de l’ordre et de la discipline dans des éléments indigènes disparates et désorganisés provenant de la 1re armée. Malgré le manque de cadres, d’habillement, d’armement et même de nourriture, et grâce au dévouement de ses subordonnés, il arrive à éviter des incidents très graves, à faire partir des rapatriables impatients sans manifestations tumultueuses, à redonner aux régiments une belle allure militaire. Le 1er juillet 1945, le groupement devient la 2e division d'infanterie coloniale dont il assure le commandement jusqu’au 25 août.

Commandant du groupe de subdivisions militaires de Marseille à partir du 1er octobre 1945, puis de la subdivision de Marseille à partir du 1er avril 1946, il réussit parfaitement auprès des autorités civiles grâce à sa souplesse et son adaptabilité. Tout en reconnaissant ses qualités, le général Olléris lui reproche de ses contenter de résultats médiocres, de ne pas vouloir prendre de sanctions contre ses subordonnés et de manquer d’initiative. Proposé pour bénéficier des dispositions de l’ordonnance de dégagement des cadres, il s’oppose vivement à une telle mesure et obtient satisfaction.
Embarqué pour l’Indochine le 11 octobre 1946, il est nommé commandant militaire de Cochinchine puis le 15 février 1947, adjoint au général commandant les troupes françaises en Indochine du Sud (Cochinchine, Cambodge, Sud-Annam et États Moïs).
Dès son arrivée, il se met avec ardeur à l'œuvre avec le sens élevé du devoir et la haute conscience professionnelle qui le caractérisent. Il s'est mis rapidement au courant d'une situation politique et militaire complexe et devient pour le général Nyo, commandant les TFIS, qu'il remplace durant de fréquentes absences, un auxiliaire compétent et dévoué. Très actif, il effectue de multiples tournées sans se soucier des dangers de circulations dans un pays en pleine guérilla. Très strict en service, ayant une très solide culture militaire, l'expérience du commandement, homme d'ordre et d'autorité, vigoureux et énergique, il fait l'objet d'une élogieuse citation à l'ordre des troupes françaises en Extrême-Orient à la suite d'une opération délicate qu'il a fort bien conduite (21 juin 1947) : « Officier général doué d'un grand courage personnel et des plus hautes qualités morales. Successivement commandant militaire de Cochinchine, puis adjoint au général commandant les TFIS, n'a cessé de déployer depuis neuf mois la plus grande activité prenant, avec un mépris parfait du danger, des contacts incessants avec les éléments les plus avancés des secteurs. Chargé de conduire, du 10 au 24 avril 1947, en un terrain particulièrement difficile, une opérations délicate mettant en œuvre des moyens maritimes, aériens, parachutés et terrestres important, a montré une grande énergie et a porté aux forces rebelles des coups très durs qui ont contribué à ébranler la puissance du Viet-Minh. » Il assure enfin, à l’entière satisfaction du général Nyo de délicates relations avec l'autorité civile, notamment avec le gouvernement cochinchinois. Il est fait commandeur de la Légion d’honneur le 15 novembre 1946, avec 31 ans de services, 20 campagnes.
Mais il fait l’objet de notes dissonantes du général Valluy qui lui trouve un sens psychologique sommaire, une pénétration intellectuelle limitée, et estime que les très belles qualités qui l’ont mis en évidence dans les postes subalternes ne suffisent plus au grade élevé qu’il détient. Enfin le haut-commissaire de France pour l’Indochine affirme que ses résultats, après sept mois de commandement effectif, sont à peu près nuls. Tous les deux espèrent néanmoins qu’il pourra être employé dans un secteur mieux approprié à ses moyens.
Rapatrié le 16 août 1947, il est désigné le 3 octobre pour le commandement de la subdivision de Chartres qu’il assure dans d’excellentes conditions, avec beaucoup d’allant, de compréhension et de tact. Le 28 janvier 1948, comme les généraux de Grancey et Dejussieu, il est mis dans la position de disponibilité où il va rester plus de deux ans, personne ne trouvant à l’employer.
Le 9 août 1950, il reçoit enfin un commandement, celui du groupement non endivisionné n°2, à Lille, puis, le 1er avril 1951, il est nommé adjoint au général commandant la 2 région militaire, à Lille. Dans ces deux emplois, il porte toute son attention sur l’instruction des cadres et de la troupe. Méthodique, d’une conscience exemplaire, il obtient d’excellents résultats. Chargé de la préparation de manœuvres régionales, il remplit cette mission à l’entière satisfaction de son commandant de région, témoignant d’un sens tactique très réel et d’une parfaite discipline intellectuelle. Du 29 mai au 9 juin 1951, il suit le stage d’information à l’école des opérations aériennes de Meersburg.
Bien que très ancien de grade et jugé parfaitement qualifié pour commander une division par le général Poydenot, puis par le général Malagutti, il n’obtient pas sa troisième étoile. Atteint par la limite d’âge de général de brigade, il est placé dans la deuxième section des officiers généraux le 1er mai 1953.
Le général Duminy est décédé le 24 mai 1965 à l’hôpital militaire du Val-de-Grâce à Paris (Seine).

Il était commandeur de la Légion d'honneur, Croix de guerre 1914-1918 (2 citations), Croix de guerre 1939 (2 citations), croix du Combattant, croix du Combattant volontaire 1914-1918, médaille coloniale sans agrafe et médaille coloniale avec agrafe « Extrême-Orient », médaille interalliée de la Victoire, médaille commémorative de la Grande guerre, médaille commémorative 1939-1945 avec agrafe « Afrique », médaille commémorative d’Indochine, médaille des Blessés, officier de l’Ordre impérial du Dragon (Annam), commandeur de l’Ordre royal du Cambodge, croix de 2e classe du Mérite Syrien, commandeur de l’Ordre de l’Etoile Noire du Bénin.
Yann LE FLOC'H
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Re: Galerie de portraits du 348e RI (6) - Sous-lieutenant DUMINY

Message par Yann LE FLOC'H »

Le SLT DUMINY apparait sur plusieurs photos prises lors de périodes de repos , la proximité entre le LTN MAZOYHIE (commandant la 24e cie) et le capitaine FOUSSART expliquent sans doute ce constat. Il est reconnaissable assez aisément car il porte des lunettes

Sur cette première photo, il est assis à droite après les SLT GALLAND et IVAIN.
Groupe d'officiers 348 RI nommés.jpg
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On le retrouve sur ces photos déjà montrées prises au pied de la porte antique de Mars à REIMS. Il est le deuxième à partir de la gauche.
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Il apparaît enfin le 1er à gauche sur cette photo qui montre sans doute les officiers de la 24e compagnie , commandée par le capitaine FOUSSARD.
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Yann LE FLOC'H
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Re: Galerie de portraits du 348e RI (6) - Sous-lieutenant DUMINY

Message par Yann LE FLOC'H »

On le retrouve aussi sur cette photo, il est la premier à partir de la gauche juste avant le SLt GALLAND. On reconnait aussi le SLT IVAIN (4e à partie de la gauche) et le LTN MAZOYHIE (1er à partir de la droite).
Photo 13.jpg
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Re: Galerie de portraits du 348e RI (6) - Sous-lieutenant DUMINY

Message par Yann LE FLOC'H »

Je vais maintenant vous montrer diverses photos prises après la guerre de 1914/1918 montrant Georges DUMINY tout au long de sa riche et longue carrière. Ces photos ont été récupérées sur un forum de militaria. Je remercie l'internaute qui m'a autorisé à les reproduire.

On remarque qu'on reconnait les traits du jeune sous-lieutenant de 1915.

Commençons tout d'abord par cette photo prise alors qu'il est capitaine dans la Coloniale, sans doute en Indochine.
capitaine duminy12.jpg
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Autre photo prise lors de son passage à l'école de guerre (47e promotion)
Cne Duminy Ecole de guerre.jpg
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Photo prise en 1941 à Arles , colonel, il commande alors le 21e RIC
genral Duminy Cdt 21e RIC Arles 1941.jpg
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Re: Galerie de portraits du 348e RI (6) - Sous-lieutenant DUMINY

Message par Yann LE FLOC'H »

Poursuivons par cette photo de 1943 à Mostaganem en Algérie où il préside une prise d'arme en l'honneur du général de Gaulle avec l'article du journal correspondant à cet événement.
General DUMINY - Mostaganem septembre 1943 avec général De GAULLE.jpg
General DUMINY - Mostaganem septembre 1943 avec général De GAULLE.jpg (197.19 Kio) Consulté 260 fois
Article écho Alger 1943.jpg
Article écho Alger 1943.jpg (230.95 Kio) Consulté 260 fois
Terminons avec cette photo des décoration du général DUMINY, qui ont été dispersées il y a quelques années lors d'une vente aux enchère à Tours.
Vente enchere Tours 2014 - General DUMINY.jpg
Vente enchere Tours 2014 - General DUMINY.jpg (90.97 Kio) Consulté 260 fois
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