MOGHRAB - Patrouilleur auxiliaire

Rutilius
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Re: MOGHRAB - Patrouilleur auxiliaire

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Bonsoir à tous,


■ Historique (complément).

— Fin Avril 1915 : Arraisonné par le remorqueur Gaulois, puis saisi à Marseille comme bâtiment allemand, bien que battant pavillon belge et monté par un équipage grec, commandé par le capitaine Moscos.


Le Temps, n° 19.662, Dimanche 7 mai 1915, p. 2.


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Bien amicalement à vous,
Daniel.
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MOGHRAB ― Navire auxiliaire (1915~1918).

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Bonjour à tous,

Traversées.

— 1er ~ 6 octobre 1915 : Évacue de Seddul-Bahr à Salonique (Grèce) deux compagnies du 1er Bataillon du 176e Régiment d’infanterie, rattaché à la 156e division d’infanterie.

Le même jour, les autres éléments du régiment embarquèrent respectivement sur :

― le Djemnah (État-major ; Compagnie hors rang ; Compagnie de mitrailleuses ; deux compagnies du 1er Bataillon) ;

― l’Australien (2e Bataillon) ;

La Gaulle (3e Bataillon).

[• Journal des marches et opérations du 176e Régiment d’infanterie ― 17 mars 1915 ~ 11 sept. 1916 ― : Service historique de la Défense, Cote 26 N 710/8, p. num. 42 et 43.]

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— 23 ~ ... décembre 1915 : Évacue du cap Hellès vers l’île de Lemnos la Compagnie 11 bis 5 du 5e Escadron du train des équipages militaires, placée sous l’autorité du chef d’escadron Martin, comman-dant l'arme du Train au sein du Corps expéditionnaire d’Orient.

« 5e Escadron du train des équipages militaires. Historique. », Imprimerie-Librairie militaire univer-selle L. Fournier, Paris, 1920, p. 21.

« Orient. — Les troupes du corps expéditionnaire comprenaient une assez forte proportion de Train des Equipages militaires. Constituées au fur et à mesure du besoin, en général par dédoublement d’unités déjà existantes et stationnées en Algérie et au Maroc, les compagnies dont nous avons donné la liste eurent un service extrêmement, pénible, tant en raison de la nature des opérations, que du climat très déprimant, et du paludisme.
Une compagnie notamment, la 11 bis 5 constituée à Bizerte, le 15 mars 1915, débarqua aux Darda-nelles, en rade de Ténédos, du vapeur Yunnan, entre le 1er et le 10 mai. Cette unité était sous le com-mandement du capitaine Goin.
Des attaques de nuit se produisaient journellement, tuant ou blessant les hommes et les animaux. Le camp était soumis à des bombardements quotidiens par les Turcs, qui tiraient de la rive Asiatique. Plu-sieurs officiers, gradés et conducteurs sont cités pour leur belle conduite, notamment le lieutenant Thomann, le vétérinaire aide-major Davenet, l’adjudant Pisani, le maréchal des logis chef Sistact, le brigadier Bertrand, les soldats Testu, Coinbelonge, Leclerc, Emeric.
Les bombardements devenant, de plus en plus intenses et les pertes de plus en plus nombreuses, l’éva-cuation est ordonnée à partir du 20 décembre. Le 23 les derniers éléments quittent ces lieux peu hospitaliers, sous le bombardement des batteries turques. A bord du Moghreb
[lire : Moghrab], la Cie 11 bis 5 quitte le cap Hellis [lire : Hellès] à 23 heures. Le débarquement a lieu à Lemnos sans incidents. [...]

Le 15 février, la Cie 11 bis 5 devait s’embarquer à nouveau à bord du Colbert et du Mont-Cervin, à destination de Salonique. Là elle était constituée sur de nouvelles bases et devenait la Cie du Train du Q. G. de la 17e division d’infanterie coloniale, cantonnée à Loutra, à 20 kilomètres de Salonique. Elle correspond sensiblement à nos compagnies de G. de France, mais avec des effectifs bien plus considé-rables, puisqu’elle comprend notamment un capitaine et cinq lieutenants.
Cette unité a contribué à toutes les opérations de l’Armée d’Orient. Elle a partagé ses fatigues, a fait des évacuations de blessés pénibles, dans ce pays dépourvu de routes et où la mauvaise saison dure six mois de l'année. »

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― 2 ~ 11 avril 1916 : Transporte de l’Île de Mytilène à Salonique (Grèce) l’État-major et la 4e Compagnie du 1er Bataillon de marche de tirailleurs malgaches, alors placé sous le commandement du chef de bataillon Buek.

[Journal des marches et opérations du 1er Bataillon de marche de tirailleurs malgaches ― 21 oct. 1915 ~ 1er juin 1919 ― : Service historique de Défense, Cote 26 N 875/2, p. num. 8]

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Bonsoir à tous,


Distinctions honorifiques conférées à la suite de l’incendie survenu
le 17 août 1918 à bord du transport auxiliaire Moghrab



Inscriptions au tableau spécial de la Légion d'honneur

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date des 22 octobre 1919 (J.O. 16 nov. 1919, p. 12.915), le premier maître de manœuvre Hector CORBINEAU, capitaine au long-cours, officier en second du trans-port auxiliaire Monastir, fut inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier dans les termes suivants :

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□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 26 février 1920 (J.O. 28 févr. 1920, p. 3.273), l’en-seigne de vaisseau de 1re classe auxiliaire Jean LE CALVEZ, qui exerçait alors le commandement du transport auxiliaire Moghrab, fut inscrit au tableau spécial de la Légion d’honneur (Rang du 15 août 1919) pour le grade de chevalier dans les termes suivants :

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□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 28 juillet 1921 (J.O. 10 août 1921, p. 9.408 et 9.410), le lieutenant de vaisseau Émile MAHEU, qui exerçait alors le commandement du transport auxiliaire Monastir fut inscrit au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier (Rang du 30 avril 1921) dans les termes suivants :

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Inscriptions au tableau spécial de la Médaille militaire

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 29 octobre 1918 (J.O. 10 août 1918, p. 9.526), les offi-ciers mariniers dont les noms suivent furent inscrits au tableau spécial de la Médaille militaire (Rang du 29 octobre 1918) dans les termes suivants :

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°
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 15 mars 1922 (J.O. 18 mars 1922, p. 3.058 et 3.061), les marins dont les noms suivent, disparus avec le transport auxiliaire Moghrab, furent inscrits à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants :

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Bonjour à tous,


La Dépêche de Brest, n° 13.408, Mercredi 11 février 1920, p. 1.

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Bonjour à tous,

Le capitaine du transport auxiliaire Moghrab
lors de la perte de ce bâtiment



— LE CALVEZ Jean François Marie, né le 1er mai 1888 à Pléhédel (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor), décédé le 11 juin 1952 à Paimpol (– d° –), section de Kérity (Registre des actes de naissance de la commune de Pléhédel, Année 1888, f° 9, acte n° 15).

Capitaine au long-cours, inscrit au quartier de Paimpol, n° 40.934 ; enseigne de vaisseau de 1re classe auxiliaire. Par arrêté du Sous-secrétaire d’État au Ministère des Travaux publics, chargé des ports de la Marine marchande, en date du 14 août 1920 (J.O. 15 août 1920, p. 12.035), nommé secrétaire général de 3e classe et affecté à l’École nationale de navigation maritime de Saint-Malo à compter du 1er sep-tembre 1920.

• Fils de Jean-Marie LE CALVEZ, né le 12 septembre 1847 à Pléhédel (Registre des actes de naissance de la commune de Pléhédel, Année 1847, f° 21, acte n° 40), aubergiste [Cultivateur (1885)], et de Marie Jeanne GUÉZOU, née le 4 avril 1862 à Pludual (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor) (Registre des actes de naissance de la commune de Pludual, An-née 1862, f° 8, acte n° 14), sans profes-sion. Époux ayant contracté mariage à Pludual (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor), le 7 fé-vrier 1885 (Registre des actes de mariage de la commune de Pludual, Année 1885, f° 2, acte n° 1).

• Époux de Fernande Suzanne Lucie Marie FORTIN, née le 31 mars 1902 à Biais (Mayenne) (Registre des actes d’état civil de la commune de Bais, Année 1902, f° 11, acte n° 26), décédée le 28 juin 1999 à Paimpol, avec laquelle il avait contracté mariage à Biais, le 28 avril 1930 (Ibid.).

Fille de Charles Émile Louis Joseph FORTIN, né le 9 janvier 1876 à La Poôté — aujourd’hui Saint-Pierre-des-Nids — (Mayenne), instituteur, et d’Armande Lucie FURON, née le 24 avril 1875 à Bais, sans profession. Époux ayant contracté mariage dans ladite commune, le 21 août 1899 (Registre des actes d’état civil de la commune de Bais, Année 1899, suppl. f° 4, acte n° 85).

Distinction honorifique

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 26 février 1920 (J.O. 28 févr. 1920, p. 3.273), inscrit au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier (Rang du 15 août 1919) dans les ter-mes suivants : « M. l’enseigne de vaisseau de 1re classe auxiliaire Le Calvez (Jean), Paimpol 40.934 : commandant le vapeur Moghrab, a fait preuve du plus grand dévouement dans les opérations dange-reuses et difficiles de déchargement du vapeur chargé d’essence Monastir, qui venait d’être torpillé. A été très grièvement blessé au moment de l’explosion de son bâtiment, le 17 août 1918. »
Bien amicalement à vous,
Daniel.
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Marin du transport auxiliaire Moghrab décédé antérieurement
à la perte de ce bâtiment

― ROUX Claude Antoine Marcel Célestin, né le 1er février 1892 à Saint-Étienne (Loire), au 21, rue Pail-lon (Registre des actes de naissance de la ville de Saint-Etienne, Année 1892, Vol. I., f° 25, acte n° 283), et domicilié dans ladite ville, décédé le 2 janvier 1917 en rade de Salonique (Grèce), s’étant noyé accidentellement, présumé être tombé à la mer pendant une faction de nuit (Corps retrouvé le 3 fé-vrier 1917) (Acte de décès transcrit le 23 mars 1917 à Saint-Étienne).

Matelot de 2e classe fourrier, Bâtiments de servitude de Salonique, inscrit le 16 décembre 1912 au quartier d’Antibes, n° 630. Classe 1912, n° 1.095 au recrutement de Saint-Étienne.

• Fils de Jean-Baptiste ROUX, né le 31 mars 1866 à Saint-Étienne, passementier, et de Jeanne CO-LOMBET, née le 9 février 1866 à Saint-Étienne, passementière. Époux ayant contracté mariage dans la-dite ville, le 24 décembre 1890 (Registre des actes de mariage de la ville de Saint-Etienne, Année 1890, suppl. f° 1, acte n° 1.246).
Bien amicalement à vous,
Daniel.
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