CACIQUE - Compagnie Générale Transatlantique

Rutilius
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CACIQUE ― Cargo ― Compagnie générale transatlantique (1908~1917).

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Bonjour à tous,

Le dernier capitaine du cargo Cacique


— BODIER Georges Pierre François, né le 17 avril 1881 à Nantes (Loire-Inférieure ― aujourd’hui Loire-Atlantique), rue Bonne Louise (Registre des actes de naissance de la ville de Nantes, 6e canton, Année 1881, f° 27, acte n° 129), disparu le 20 février 1917 avec son bâtiment, torpillé le 20 février 1917 par le sous-marin allemand U-21 (Kapitänleutnant Otto HERSING), à environ 250 milles à l’Ouest de l’Île d’Yeu, par 46° 41’ N. et 8° 21’ W. Célibataire ; domicilié en dernier lieu à Paris, au 22, rue du Château d’eau (Xe Arr.). Décès déclaré constant par un jugement prononcé le 7 mai 1919 par le Tribunal civil de 1re instance de Bordeaux, transcrit le 23 juin 1919 à Bordeaux et le 30 décembre 1919 à Paris (Xe Arr.) (Registre des actes de décès du Xe arrondissement de la ville de Paris, Année 1919, f° 126, acte n° 6.341). [Judiciairement déclaré « Mort pour la France »]

Capitaine, capitaine au long-cours inscrit au quartier de Rouen, n° 92 [Brevet conféré par une décision ministérielle du 25 juillet 1905 (J.O. 18 août 1905, p. 5.034) à la suite d’une session d’examens ayant eu lieu la même année à Nantes]. (*) Classe 1901, n° 628 au recrutement de la Seine, 2e Bureau.

• Fils de Georges Alexandre BODIER, né le 23 novembre 1853 à Nantes, décédé le 15 mars 1907 à Paris (Xe Arr.), au 200, rue du Faubourg Saint-Denis (Registre des actes de décès du Xe arrondissement de la ville de Paris, Année 1907, f° 57, acte n° 1.489), « commis négociant » (1881) [« Chef de navigation » (1907)], et de Marguerite Alphonsine GLUER, née le 10 septembre 1854 à Nantes, décédée le 4 sep-tembre 1923 à Paris (Ier Arr.), au 24, rue Victoria (Registre des actes de décès du Ier arrondissement de la ville de Paris, Année 1923, f° 25, acte n° 231), sans profession [Factrice (1878)]. Époux ayant con-tracté mariage à Nantes, le 17 octobre 1878 (Registre des actes de mariage de la ville de Nantes, 6e canton, Année 1878, f° 51, acte n° 99).

• Petit-fils de Françoise BODIER, née vers 1827, « rentière » (1878), et de Marguerite GLUER, domes-tique, sans domicile connu en 1878.

Commandements exercés

— Cargo Cacique (Compagnie générale transatlantique) : 30 novembre 1914 ~ 25 janvier 1915.
— Paquebot mixte Louisiane (Compagnie générale transatlantique) : 30 janvier ~ 12 février 1915.
— Paquebot mixte Caravelle (Compagnie générale transatlantique) : 30 janvier ~ 12 février 1915.
— Cargo Cacique précité : 24 octobre 1915 ~ 20 février 1917, jour de la perte de ce bâtiment. (*)

Distinctions honorifiques

□ Par décision du Sous-secrétaire d’État à la Marine marchande en date du 21 avril 1915 (J.O. 25 avr. 1915, p. 2.574), félicité pour la bonne tenue des postes d’équipage et le bon entretien des machines du cargo Cacique.

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 9 décembre 1921 (J.O. 12 déc. 1921, p. 13.575), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier dans les termes suivants : « Disparu en mer le 20 février 1917 au cours d’une attaque de son bâtiment par l’ennemi. Croix de guerre avec étoile de bronze. »

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(*) Inscription maritime — Quartier de Rouen — Matricules des gens de mer (1865~1908) — Capitaines, f°ˢ 1 à 165 : Archives départementales de Seine-Maritime, Cote 7 P 4_160, f° et n° 92, p. num. 122.

Bien amicalement à vous,
Daniel.
Rutilius
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CACIQUE ― Cargo ― Compagnie générale transatlantique (1908~1917).

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Bonjour à tous,


Marins disparus le 20 février 1917 avec le cargo Cacique

[Jug. Trib. civ. 1re inst. Bordeaux, 7 mai 1919, transcrit le 23 juin 1919 à Bordeaux : Registre des actes de décès de la ville de Bordeaux, Année 1919, Section 1, f° 17, acte n° 51 bis]

Judiciairement déclarés « Morts pour la France »

[21]


État-major

— BODIER Georges Pierre François, né le 17 avril 1881 à Nantes (Loire-Inférieure ― aujourd’hui Loire-Atlantique), rue Bonne Louise (Registre des actes de naissance de la ville de Nantes, 6e canton, Année 1881, f° 27, acte n° 129), domicilié en dernier lieu à Paris, au 22, rue du Château d’Eau (Xe Arr.).

Capitaine, capitaine au long-cours inscrit au quartier de Rouen, n° 92 [Brevet conféré par une décision ministérielle du 25 juillet 1905 (J.O. 18 août 1905, p. 5.034) à la suite d’une session d’examens ayant eu lieu la même année à Nantes]. Classe 1901, n° 628 au recrutement de la Seine, 2e Bureau.

• Fils de Georges Alexandre BODIER, né le 23 novembre 1853 à Nantes, décédé le 15 mars 1907 à Paris (Xe Arr.), au 200, rue du Faubourg Saint-Denis (Registre des actes de décès du Xe arrondissement de la ville de Paris, Année 1907, f° 57, acte n° 1.489), « commis négociant » (1881) [« Chef de navigation » (1907)], et de Marguerite Alphonsine GLUER, née le 10 septembre 1854 à Nantes, décédée le 4 sep-tembre 1923 à Paris (Ier Arr.), au 24, rue Victoria (Registre des actes de décès du Ier arrondissement de la ville de Paris, Année 1923, f° 25, acte n° 231), sans profession [Factrice (1878)]. Époux ayant con-tracté mariage à Nantes, le 17 octobre 1878 (Registre des actes de mariage de la ville de Nantes, 6e canton, Année 1878, f° 51, acte n° 99).

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 9 décembre 1921 (J.O. 12 déc. 1921, p. 13.575), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier dans les termes suivants : « Disparu en mer le 20 février 1917 au cours d’une attaque de son bâtiment par l’ennemi. Croix de guerre avec étoile de bronze. »

— LANGLOIS Auguste Jacques, né le 19 octobre 1881 à Granville (Manche), rue du Roulage (Registre des actes de naissance de la ville de Granville, Année 1881, f° 55, acte n° 165), domicilié en dernier lieu dans ladite ville.

Lieutenant, capitaine au long-cours, inscrit au quartier de Granville, n° 213. Classe 1901, n° 373 au recrutement de Granville. № 10 sur le rôle de désarmement de bureau. (Gages mensuels : 180 + 20 fr.).

• Fils de Charles Auguste LANGLOIS, né le 19 octobre 1850 à Granville, négociant, et de Gabrielle Marie ALLAIN, née le 9 février 1856 à Granville, sans profession. Époux ayant contracté mariage à Bré-ville-sur-Mer (Manche), le 8 septembre 1875 (Registre des actes d’état civil de la commune de Bréville-sur-Mer, Année 1875, f° 5, acte n° 8). Célibataire.

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 9 décembre 1921 (J.O. 12 déc. 1921, p. 13.575), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier dans les termes suivants : « Disparu en mer le 20 février 1917 au cours d’une attaque de son bâtiment par l’ennemi. Croix de guerre avec étoile de bronze. »

— PERGELINE François Joseph, né le 14 juillet 1871 à Saint-Sébastien-sur-Loire (Loire-Inférieure — au-jourd’hui Loire-Atlantique) (Registre des actes de naissance de la commune de Saint-Sébastien-sur-Loire, Année 1871, f° 8, acte n° 30), domicilié en dernier lieu au Havre (Seine-Inférieure — aujourd’hui Seine-Maritime ), au 70, rue Augustin Normand. [Jugement déclaratif de décès transcrit le 25 juill. 1919 au Havre (Registre des actes de décès de la ville du Havre, Année 1919, f° 82, acte n° 2.513)].

Chef mécanicien, officier mécanicien de 1re classe breveté, inscrit le 20 septembre 1895 au quartier de Nantes, n° 16.098. Classe 1891, n° 255 au recrutement de Nantes. № 5 sur le rôle de désarmement de bureau. (Gages mensuels : 350 + 35 fr.).

• Fils de François PERGELINE, né le 25 octobre 1844 à Saint-Sébastien-sur-Loire, magasinier, et d’Au-gustine Léontine Françoise BERTINEAU, née le 4 décembre 1844 à Nantes, sans profession. Époux ayant contracté mariage à Saint-Sébastien-sur-Loire, le 2 août 1869 (Registre des actes de mariage de la commune de Saint-Sébastien-sur-Loire, Année 1869, f° 6, acte n° 9).

• Époux de Gabrielle Augustine DENAERDT, née le 17 juin 1868 à Dunkerque (Nord), sans profession, avec laquelle il avait contracté mariage au Havre, le 12 décembre 1905 (Registre des actes de mariage de la ville du Havre, Année 1905, Vol. II., f° 160, acte n° 1.217).

Fille de Pierre Augustin DENAERDT, né le 12 août 1818 à Dunkerque, décédé le 6 août 1894 à Rosen-daël (Nord), voilier, et d’Hélène Hubertine VAN LOO, née le 27 décembre 1836 à Maastricht (Pays-Bas), décédée le 21 février 1878 à Rosendaël, domestique. Époux ayant contracté mariage à Dunkerque, le 25 septembre 1865 (Registre des actes de mariage de la ville de Dunkerque, Année 1865, f° 124, acte n° 236).

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 9 décembre 1921 (J.O. 12 déc. 1921, p. 13.575), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier dans les termes suivants : « Disparu en mer le 20 février 1917 au cours d’une attaque de son bâtiment par l’ennemi. Croix de guerre avec étoile de bronze. »

— LEGUERN Marcel Émile, né le 30 septembre 1878 à Rennes (Ille-et-Vilaine), au 7, rue d’Estrées (Registre des actes de naissance de la ville de Rennes, Année 1878, f° 215, acte n° 1.281), domicilié en dernier lieu à Dinan (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor). [Jugement déclaratif de décès transcrit le 4 juill. 1919 à Dinan (Registre des actes de décès de la ville de Dinan, Année 1919, f° 87, acte n° 170)].

Troisième mécanicien, officier mécanicien de 1re classe breveté, inscrit le 14 mai 1908 au quartier du Havre, n° 6.452. Classe 1898, n° 385 au recrutement de Vitré. № 6 sur le rôle de désarmement de bu-reau. (Gages mensuels : 220 + 22 fr.).

• Fils d’Ange Marie Joseph LEGUERN, né le 12 décembre 1839 à Calorguen (Côtes-du-Nord — aujour-d’hui Côtes-d’Armor), décédé le 18 février 1890 à Vitré (Ille-et-Vilaine), limonadier [Maître d’hôtel (1890)], et de Mathurine Françoise Jeanne COLLAS, née le 14 novembre 1841 à Dinan, décédée le 11 mai 1900 à Vitré, sans profession. Époux ayant contracté mariage à Dinan, le 14 juin 1870 (Registre des actes de mariage de la ville de Dinan, Année 1870, f° 30, acte n° 29).

• Époux de Lucie Henriette Émilie Jeanne LÉTANG, née le 26 juin 1884 à Dinan, sans profession, avec laquelle il avait contracté mariage dans ladite ville, le 8 janvier 1907 (Registre des actes de mariage de la ville de Dinan, Année 1907, f° 2, acte n° 3).

Fille de Jean-Baptiste Louis Constant LÉTANG, commerçant, et de Lucie Joséphine Marie DONDEL, née vers 1852 à Rennes, décédée le 10 décembre 1892 à Dinan (Registre des actes de décès de la ville de Dinan, Année 1892, f° 144, acte n° 283), sans profession [Commerçante (1892)].

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 9 décembre 1921 (J.O. 12 déc. 1921, p. 13.575 et 13.576), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants : « Disparu en mer, le 20 février 1917, au cours d’une attaque de son bâtiment par l’ennemi. Croix de guerre avec étoile de bronze. »
Marins du pont

— BERTHELÉ Pierre Marie, né le 26 décembre 1889 à Ouessant (Finistère) (Registre des actes de naissance de la commune d’Ouessant, Année 1889, f° 21, acte n° 81) et y domicilié. [Jugement décla-ratif de décès transcrit le 25 juin 1919 à Ouessant (Registre des actes de décès de la commune d’Oues-sant, Année 1919, f° 8, acte n° 26)]

Matelot, inscrit au quartier du Conquet, n° 2.431 [Initialement inscrit le 25 novembre 1908 audit quar-tier, n° 4.920]. Classe 1909, n°3.642 au recrutement de Brest. № 2 sur le rôle de désarmement de bureau. (Gages mensuels : 100 + 15 fr.).

• Fils de Martin BERTHELÉ, né le 1er mars 1853 à Ouessant, marin, inscrit au quartier du Conquet, f° 790, n° 385, décédé à Ouessant le 7 octobre 1901 (Registre des actes de décès de la commune d’Oues-sant, Année 1901, f° x, acte n° 54), et de Marie Françoise GOUÉRÉ, née le 19 novembre 1864 à Ouessant et y décédée, le 27 mai 1930, cultivatrice. Époux ayant contracté mariage dans ladite com-mune, le 5 juin 1887 (Registre des actes de mariage de la commune d’Ouessant, Année 1887, f° x, acte n° 7).

• Époux de Marie Pauline MALGORN, née le 7 juin 1890 à Ouessant et y décédée, le 15 novembre 1965 (Registre des actes de naissance de la commune d’Ouessant, Année 1890, f° 8, acte n° 29), avec laquelle il avait contracté mariage dans ladite commune, le 8 juin 1913 (Registre des actes de mariage de la commune d’Ouessant, Année 1913, f° 9, acte n° 14).

Fille de Martin MALGORN, né le 21 janvier 1860 à Ouessant, marin, et d’Anne Louise BERTHELÉ, née le 24 septembre 1865 à Ouessant, cultivatrice. Époux ayant contracté mariage dans ladite commune, le 13 octobre 1886 (Registre des actes de mariage de la com-mune d’Ouessant, Année 1886, f° 10, acte n° 18).

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 9 décembre 1921 (J.O. 12 déc. 1921, p. 13.575 et 13.576), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants : « Disparu en mer, le 20 février 1917, au cours d’une attaque de son bâtiment par l’ennemi. Croix de guerre avec étoile de bronze. »

— KERVELLEC Jean Yves, né le 5 octobre 1881 à Plouézoc’h (Finistère) (Registre des actes de naissance de la commune de Plouézoc’h, Année 1881, f° 6, acte n° 32) et y domicilié. [Jugement déclaratif de décès transcrit le 5 octobre 1919 à Plouézoc’h (Registre des actes de décès de la commune de Ploué-zoc’h, Année 1919, f° 5, acte n° 23)].

Matelot, inscrit au quartier de Morlaix, n° 16.095 [Initialement inscrit le 26 octobre 1899 audit quar-tier, n° 8.228]. № 6 sur le rôle de désarmement de bureau. (Gages mensuels : 100 + 15 fr.).

• Fils d’Yves KERVELLEC, né le 17 avril 1851 à Lanmeur (Finistère) (Registre des actes de naissance de la commune de Lanmeur, Année 1851, f° 6, acte n° 23), cultivateur, et d’Anne Marie PRISAC, née le 19 octobre 1854 à Plougasnou (– d° –), village de Kerhouin (Registre des actes de naissance de la commune de Plougasnou, Année 1854, f° 11, acte n° 67), cultivatrice. Époux ayant contracté mariage à Ploué-zoc’h, le 6 février 1876 (Registre des actes de mariage de la commune de Plouézoc’h, Année 1876, f° 3, acte n° 4). Célibataire.

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 9 décembre 1921 (J.O. 12 déc. 1921, p. 13.575 et 13.576), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants : « Disparu en mer, le 20 février 1917, au cours d’une attaque de son bâtiment par l’ennemi. Croix de guerre avec étoile de bronze. »

— LE CAM François Jean, né le 23 janvier 1898 à Hanvec (Finistère), au lieu-dit « Pors Nédelec » (Re-gistre des actes de naissance de la commune d’Hanvec, Année 1898, f° x, acte n° 13), et domicilié dans ladite commune. [Jugement déclaratif de décès transcrit le 27 juin 1919 à Hanvec (Registre des actes de décès de la commune d’Hanvec, Année 1919, f° x, acte n° 52)].

Matelot, inscrit le 16 mars 1916 au quartier de Saint-Nazaire, n° 3.909 [Initialement, inscrit provisoire le 17 mai 1913 audit quartier, n° 4.223]. Classe 1918, n° 3.811 au recrutement de Brest. № 38 sur le rôle de désarmement de bureau. (Gages mensuels : 100 + 15 fr.).

• Fils de Jean François LE CAM, né le 9 avril 1870 à Hanvec et y décédé, le 18 août 1913, cultivateur [Cantonnier (1913)] (Registre des actes de décès de la commune d’Hanvec, Année 1913, f° x, acte n° 40), et de Marie Marguerite LE GALL, née le 19 avril 1872 à Rumengol (Finistère), sans profession. Époux ayant contracté mariage à Hanvec, le 6 février 1896 (Registre des actes de mariage de la com-mune d’Hanvec, Année 1896, f° 2, acte n° 12). Célibataire.

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 9 décembre 1921 (J.O. 12 déc. 1921, p. 13.575 et 13.576), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants : « Disparu en mer, le 20 février 1917, au cours d’une attaque de son bâtiment par l’ennemi. Croix de guerre avec étoile de bronze. »

[Était précédemment embarqué sur le cargo La Rance, appartenant également à la flotte de la Compagnie générale transatlantique, d’abord comme mousse (18 mai 1913 ~ 31 mai 1914), ensuite comme novice (29 octobre 1914 ~ 10 décembre 1915), et enfin comme matelot (11 décembre 1915 ~ 5 août 1916).]


— OMNÈS Henri Marie, né le 3 mai 1880 à Pouldergat (Finistère), au lieu-dit « Trézent » (Registre des actes de naissance de la commune de Pouldergat, Année 1880, f° 7, acte n° 34), domicilié à Bordeaux (Gironde), au 2, rue du Couvent.

Matelot, inscrit au quartier de Douarnenez, n° 2.453. Classe 1900, n° 1.542 au recrutement de Quim-per. № 33 sur le rôle de désarmement de bureau. (Gages mensuels : 100 + 15 fr.).

• Fils de Gabriel Corentin OMNÈS, né le 3 janvier 1838 à Pouldergat et y décédé, le 26 mars 1881 (Registre des actes de décès de la commune de Pouldergat, Année 1881, f° 4, acte n° 15), cultivateur, et de Catherine Jeanne LE BRUSQ, née le 3 septembre 1840 à Pouldergat, décédée le 29 décembre 1890 à Douarnenez (Finistère) (Registre des actes de décès de la commune de Douarnenez, Année 1890, suppl. f° 8, acte n° 343), cultivatrice. Époux ayant contracté mariage dans ladite commune, le 4 janvier 1866 (Registre des actes de mariage de la commune de Pouldergat, Année 1866, f° 1, acte n° 1).

• Époux de Marie Françoise LE MOAN, née le 24 mai 1882 à Tréboul (Finistère), décédée le 21 novembre 1956 à Lacanau (Gironde) (Registre des actes de naissance de la commune de Tréboul, Année 1882, f° 10, acte n° 72), « fileuse » [Ouvrière employée à la fabrication de filets de pêche], avec la-quelle il avait contracté mariage à Tréboul, le 9 octobre 1905 (Registre des actes de mariage de la commune de Tréboul, Année 1905, f° 20, acte n° 39).

Fille d’Yves Marie LE MOAN, né le 4 avril 1845 à Poullan-sur-Mer (Finistère), décédé le 6 mai 1895 à Tréboul (Registre des actes de décès de la commune de Tréboul, Année 1895, f° 6, acte n° 35), marin, et de Marie Henriette KERVAREC, née le 30 juillet 1852 à Poullan-sur-Mer, décédée le 20 octobre 1902 à Tréboul (Registre des actes de décès de la commune de Tréboul, Année 1902, f° 9, acte n° 60), sans profession [Ramendeuse (1873)]. Époux ayant contracté mariage à Poullan-sur-Mer, le 6 janvier 1873 (Registre des actes de mariage de la commune de Poullan-sur-Mer, Année 1873, f° 1, acte n° 1).

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 9 décembre 1921 (J.O. 12 déc. 1921, p. 13.575 et 13.576), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants : « Disparu en mer, le 20 février 1917, au cours d’une attaque de son bâtiment par l’ennemi. Croix de guerre avec étoile de bronze. »

— YVINEC Pierre Marie, né le 30 juin 1879 à Port-Launay (Finistère) (Registre des actes de naissance de la commune de Port-Launay, Année 1879, f° 5, acte n° 23) et y domicilié. [Jugement déclaratif de décès transcrit le 30 septembre 1919 à Port-Launay (Registre des actes de décès de la commune de Port-Launay, Année 1919, f° 5, acte n° 21)].

Matelot, inscrit au quartier de Brest, f° 3.339, n° 177. Classe 1893, n° 2.806 au recrutement de Brest ~ Châteaulin. № 45 sur le rôle de désarmement de bureau. (Gages mensuels : 100 + 15 fr.).

• Fils de Pierre YVINEC, né le 28 juin 1852 à Irvillac (Finistère), décédé le 18 janvier 1921 à Port-Lau-nay (Registre des actes de décès de la commune de Port-Launay, Année 1921, f° 2, acte n° 4), marin, et de Marie Louise L’HONORÉ, née le 15 octobre 1849 à Châteaulin (Finistère) (Registre des actes de naissance de la commune de Châteaulin, Année 1849, f° 13, acte n° 72), décédée le 28 décembre 1902 à Port-Launay (Registre des actes de décès de la commune de Port-Launay, Année 1902, f° 5, acte n° 23), « débitante » [Commerçante (1902)]. Époux ayant contracté mariage à ..., le ...

• Époux de Marie Anne PENNEC, née le 19 novembre 1878 à Châteaulin, décédée le 27 juin 1968 à Port-Launay (Registre des actes de naissance de la commune de Châteaulin, Année 1878, f° 16, acte n° 89), cultivatrice, avec laquelle il avait contracté mariage à Châteaulin, le 17 juin 1903 (Registre des actes de mariage de la commune de Châteaulin, Année 1903, f° 13, acte n° 23).

Fille de Joseph Marie PENNEC, né le 7 avril 1836 à Loc-Éguiner (Finistère), cultivateur, et de Marie Jeanne BLOUET, née le 21 octobre 1839 à Lothey (– d° –), cultivatrice ; époux ayant contracté mariage à Châteaulin, le 28 février 1868 (Registre des actes de mariage de la commune de Châteaulin, Année 1868, f° 6, acte n° 10).

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 9 décembre 1921 (J.O. 12 déc. 1921, p. 13.575 et 13.576), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants : « Disparu en mer, le 20 février 1917, au cours d’une attaque de son bâtiment par l’ennemi. Croix de guerre avec étoile de bronze. »

— LACOSTE François Joseph Gustave, né le 25 juillet 1900 à Bordeaux (Gironde), au 59, cours Saint-Louis (Registre des actes de naissance de la ville de Bordeaux, Année 1900, Section 3, f° 75, acte n° 841), et domicilié dans ladite ville.

Novice, inscrit provisoire au quartier de Bordeaux, n° 15.207. № 49 sur le rôle de désarmement de bureau. (Gages mensuels : 60 + 6 fr.).

• Fils légitimé de François Joseph LACOSTE, né vers 1870, cocher, et de Zélida MÉTÉREAU, née le 3 décembre 1869 à L’Éguille (Charente-Inférieure — aujourd’hui Charente-Maritime) (Registre des actes de naissance de la commune de L’Éguille, Année 1869, f° 5, acte n° 15), sans profession [Couturière (1917)]. Déclaré par son père ; reconnu par sa mère le 12 juin 1917 (Registre des actes de naissance de la ville de Bordeaux, Année 1917, Section 2, suppl. f° 15, acte n° 560 ter). Célibataire.

• Petit-fils de Léon MÉTÉREAU, né le 26 mars 1846 à Saint-Georges-d’Oléron (Charente-Inférieure — aujourd’hui Charente-Maritime), marin, et de Rosa Amélie JOCTEAU, née le 22 août 1848 à L’Éguille, sans profession. Époux ayant contracté mariage dans ladite commune, le 30 décembre 1868 (Registre des actes de mariage de la commune de L’Éguille, Année 1868, f° 5, acte n° 8).

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 9 décembre 1921 (J.O. 12 déc. 1921, p. 13.575 et 13.576), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants : « Disparu en mer, le 20 février 1917, au cours d’une attaque de son bâtiment par l’ennemi. Croix de guerre avec étoile de bronze. »

[Embarqué le 29 novembre 1916 à Bordeaux.]

Marins de la machine

— LECHANGEUR Pierre Élie, né le 25 juin 1883 au Havre (Seine-Inférieure — aujourd’hui Seine-Mari-time), au 6, rue du Frère Constance (Registre des actes de naissance de la ville du Havre, Année 1883, Vol. I., f° 81, acte n° 1.894) et y domicilié, au 5, rue Marie Thérèse [Jugement déclaratif de décès transcrit le 23 juill. 1919 au Havre (Registre des actes de décès de la ville du Havre, Année 1919, f° 68, acte n° 2.497)].

Graisseur, inscrit au quartier du Havre, f° et n° 5.031. Classe 1903, n° 172 au recrutement du Havre. № 10 sur le rôle de désarmement de bureau. (Gages mensuels : 152 + 15 fr.).

• Fils d’Eugène Ernest Désiré LECHANGEUR, né le 15 novembre 1852 à Saint-Germain-la-Campagne (Eure), « débitant » [Domestique (1876)], et d’Élise Joséphine ROUSSELIN, née le 13 mai 1851 à Gout-tières (– d° –), domestique. Époux ayant contracté mariage à Serquigny (– d° –), le 14 septembre 1876 (Registre des actes d’état civil de la commune de Serquigny, Année 1876, f° 28, acte n° 67). Céli-bataire.

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 9 décembre 1921 (J.O. 12 déc. 1921, p. 13.575 et 13.576), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants : « Disparu en mer, le 20 février 1917, au cours d’une attaque de son bâtiment par l’ennemi. Croix de guerre avec étoile de bronze. »

— COSQUER Yves Marie, né le 24 décembre 1882 à Plouhinec (Finistère), village de Kervélec (Registre des actes de naissance de la commune de Plouhinec, Année 1882, suppl. f° 3, acte n° 202), et domicilié dans ladite commune. [Jugement déclaratif de décès transcrit le 31 juillet 1919 à Plouhinec (Registre des actes de décès de la commune de Plouhinec, Année 1919, f° 18, acte n° 84)]

Chauffeur, inscrit au quartier d’Audierne, n° 4.806. Classe 1902, n° 1.352 au recrutement de Quimper. № 41 sur le rôle de désarmement de bureau. (Gages mensuels : 130 + 15 fr.).

• Fils d’Yves Marie COSQUER, né le 25 octobre 1856 à Plouhinec (Registre des actes de naissance de la commune de Plouhinec, Année 1856, f° x, acte n° 103), marin, inscrit au quartier d’Audierne, n° 1.480, et de Jeanne Catherine MOURRAIN, née le 14 mars 1857 à Plouhinec (Registre des actes de naissance de la commune de Plouhinec, Année 1857, f° x, acte n° 33) et y décédée, le 8 juillet 1907 (Registre des actes de décès de la commune de Plouhinec, Année 1907, f° x, acte n° 73), couturière. Époux ayant contracté mariage dans ladite commune, le 2 juillet 1880 (Registre des actes de mariage de la com-mune de Plouhinec, Année 1880, f° 8, acte n° 23).

• Époux de Marie Hélène STRULLU, née le 3 juin 1886 à Plouhinec, décédée le 2 septembre 1964 à Nantes, section de Chantenay (Registre des actes de naissance de la commune de Plouhinec, Année 1907, f° x, acte n° 73), « fille de friture », avec laquelle il avait contracté mariage dans ladite com-mune, le 10 juillet 1908 (Registre des actes de mariage de la commune de Plouhinec, Année 1880, f° 8, acte n° 23).

Fille de Maurice STRULLU, né vers 1860, marin, et d’Anne Marie CASTEL, née vers 1850, sans pro-fession.

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 9 décembre 1921 (J.O. 12 déc. 1921, p. 13.575 et 13.576), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants : « Disparu en mer, le 20 février 1917, au cours d’une attaque de son bâtiment par l’ennemi. Croix de guerre avec étoile de bronze. »

— MAURICE François Auguste Marie, né le 14 août 1872 à Saint-Nazaire (Loire-Inférieure — aujourd’hui Loire-Atlantique), rue de la Paix (Registre des actes de naissance de la ville de Saint-Nazaire, Année 1872, f° 40, acte n° 308), domicilié en dernier lieu à ... [Non domicilié à Bordeaux selon un avis du maire de la ville ].

Chauffeur, inscrit le 7 mai 1902 au quartier de Saint Nazaire, f° et n° 2.951. Classe 1892, n° 2.951. № 11 sur le rôle de désarmement de bureau. (Gages mensuels : 130 + 15 fr.).

• Fils de François Marie MAURICE, né le 16 septembre 1833 à Herbignac (Loire-Inférieure — aujour-d’hui Loire-Atlantique), décédé le 21 février 1888 à Saint-Nazaire (Registre des actes de décès de la ville de Saint-Nazaire, Année 1888, f° 17, acte n° 126), chauffeur [Manœuvre (1888)], et de Marie Augustine LEFLOC, née le 28 août 1833 à Saint-André-des-Eaux (– d° –), « débitante de boissons ». Époux ayant contracté mariage à Saint-Nazaire, le 31 décembre 1867 (Registre des actes de mariage de la ville de Saint-Nazaire, Année 1867, f° x, acte n° 155).

• Époux de Joséphine Louise BOISTUAUD, née le 22 juin 1873 à Saint-Nazaire (Registre des actes de naissance de la ville de Saint-Nazaire, Année 1873, f° 31, acte n° 232), sans profession, avec laquelle il avait contracté mariage dans ladite ville, le 18 janvier 1896 (Registre des actes de mariage de la ville de Saint-Nazaire, Année 1896, f° 6, acte n° 9).

Fille de Jean Louis BOISTUAUD, né le 20 novembre 1836 à Malville (Loire-Inférieure — aujourd’hui Loire-Atlantique), décédé le 17 juillet 1909 à Saint-Nazaire (Registre des actes de décès de la ville de Saint-Nazaire, Année 1909, f° 57, acte n° 440), manœuvre, et de Perrine BONNET, née le 3 août 1831 à Campbon (– d° –), sans profession. Époux ayant contracté mariage dans ladite commune, le 21 juin 1864 (Registre des actes de mariage de la commune de Campbon, Année 1864, f° 5, acte n° 12).

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 9 décembre 1921 (J.O. 12 déc. 1921, p. 13.575 et 13.576), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants : « Disparu en mer, le 20 février 1917, au cours d’une attaque de son bâtiment par l’ennemi. Croix de guerre avec étoile de bronze. »

[Était embarqué en qualité de chauffeur sur le cargo Cacique depuis le 30 septembre 1914.]


— MENDY Iba, né en 1890 à Adéane (Alors Cercle de Ziguinchor, Casamance, Sénégal), sans domicile connu.

Chauffeur, « indigène sujet français », identifié à Dakar, n° 790. № 34 sur le rôle de désarmement de bureau. (Gages mensuels : 130 + 15 fr.).

• Fils de Pierre MENDY et de Marie GOMÈS. Célibataire.

□ Non distingué à titre posthume.

— GOMÈS Fara, né vers 1891 à Adéane (Alors Cercle de Ziguinchor, Casamance, Sénégal), sans domicile connu.

Soutier, « indigène sujet français », identifié à Dakar, n° 574. № 42 sur le rôle de désarmement de bureau. (Gages mensuels : 130 + 15 fr.).

• Fils d’Antoine GOMÈS et de Marie GORÉA. Célibataire.

□ Non distingué à titre posthume.

— MENDY Joseph, né vers 1892 à Diembéring (Alors Cercle de Ziguinchor, Casamance, Sénégal), sans domicile connu.

Soutier, « indigène sujet français », identifié à Dakar, n° 818. № 52 sur le rôle de désar-mement de bureau. (Gages mensuels : 100 + 15 fr.).

• Fils de Lorez MENDY et de Diminga DIADAO. Célibataire.

□ Non distingué à titre posthume.

Agents du service général

— MANN Henri Pierre, né le 2 juin 1873 à Paris, au 1, rue de l’Évangile (XVIIIe Arr.) (Registre des actes de naissance du XVIIIe arrondissement de la ville de Paris, Année 1873, f° 118, acte n° 1.872), sans domicile connu. [Jugement déclaratif de décès transcrit le 7 janvier 1920 à Paris (XVIIIe Arr.) (Registre des transcriptions d’actes de décès du XVIIIe arrondissement de la ville de Paris , Année 1920, f° 1, acte n° 4)]

Cuisinier, puis restaurateur, inscrit au quartier du Havre, n° 658 A.S.G. [Agents des services généraux]. Classe 1893, n° 3.362 au recrutement de la Seine, 2e Bureau. № 22 sur le rôle de désarmement de bureau. (Gages mensuels : 150 fr.).

• Fils de Jean Louis Pierre MANN, né le 19 février 1827 à Burkhardsfelden (Alors Grand duché de Hesse, Allemagne), autorisé par décret du 30 janvier 1873 à établir son domicile en France, « pour y jouir des droits civils tant qu’il continuera d’y résider » (Bull. des Lois 1873, n° 628, Partie supplémentaire, p. 1.155), ouvrier facteur de pianos dans la maison Herrburger, Schwander & Fils, à Paris, et de Catherine SCHMIDT, née vers 1839, sans profession. Époux ayant contracté mariage à Paris (XIe Arr. ancien), le 4 juin 1859 (État civil reconstitué de la ville de Paris). Célibataire.

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 9 décembre 1921 (J.O. 12 déc. 1921, p. 13.575 et 13.576), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants : « Disparu en mer, le 20 février 1917, au cours d’une attaque de son bâtiment par l’ennemi. Croix de guerre avec étoile de bronze. »

— GUÉRIN Robert Marcel, né le 17 novembre 1899 à Étaules (Charente-Inférieure — aujourd’hui Charente-Maritime) (Registre des actes de naissance de la commune d’Étaules, Année 1899, suppl. f° 1, acte n° 23), domicilié en dernier lieu à Royan (– d° –).

Garçon de carré, inscrit provisoire au quartier de Royan, n° 6 A.S.G. [Agents des services généraux]. Classe 1919, n° 314 au recrutement de Saintes. № 56 sur le rôle de désarmement de bureau. (Gages mensuels : 60 fr.).

• Fils de Marcelin GUÉRIN, né le 6 juin 1865 au Chay (Charente-Inférieure — aujourd’hui Charente-Maritime), hôtelier [Cuisinier (1892)], et de Rosa TOURNEUR, née le 29 avril 1874 à L’Éguille (– d° –), sans profession. Époux ayant contracté mariage à Saujon (– d° –), le 18 juin 1892 (Registre des actes de mariage de la commune de Saujon, Année 1892, f° 8, acte n° 12). Célibataire.

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 9 décembre 1921 (J.O. 12 déc. 1921, p. 13.575 et 13.576), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants : « Disparu en mer, le 20 février 1917, au cours d’une attaque de son bâtiment par l’ennemi. Croix de guerre avec étoile de bronze. »

— LAMOURE François, né le 12 septembre 1900 à Cier-de-Rivière (Haute-Garonne) (Registre des actes d’état civil de la commune de Cier-de-Rivière, Année 1900, f° 5, acte n° 13), domicilié en dernier lieu à Bordeaux (Gironde), rue Maucoudinat.

Aide de cuisine, inscrit provisoire au quartier de Bordeaux, n° 2.514 A.S.G. [Agents des services géné-raux]. № 51 sur le rôle de désarmement de bureau. (Gages mensuels : 50 fr.).

• Fils de Jean-Marie Hilarion LAMOURE, né le 20 septembre 1867 à Cier-de-Rivière, meunier, et de Jeanne Louise VERDIER, née le 12 avril 1873 à Cier-de-Rivière, sans profession [Cultivatrice (1893)]. Époux ayant contracté mariage dans ladite commune, le 17 novembre 1893 (Registre des actes d’état civil de la commune de Cier-de-Rivière, Année 1893, f° 7, acte n° 17). Célibataire.

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 9 décembre 1921 (J.O. 12 déc. 1921, p. 13.575 et 13.576), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants : « Disparu en mer, le 20 février 1917, au cours d’une attaque de son bâtiment par l’ennemi. Croix de guerre avec étoile de bronze. »
Marins de l’État

— BROUTÉ Joseph François, né le 24 septembre 1895 à Erquy (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor) (Registre des actes de naissance de la commune d’Erquy, Année 1895, f° 34, acte n° 65) et y domicilié [Jugement déclaratif de décès transcrit le 28 juin 1919 à Erquy (Registre des actes de décès, Année 1919, f° 23, acte n° 44)].

Matelot de ... classe mécanicien, étant embarqué en qualité de télégraphiste, matricule n° 24.878 – 3 au 3e Dépôt des équipages de la flotte. Classe 1915, n° 1.397 au recrutement de Saint-Brieuc.

• Fils de François Jean Marie BROUTÉ, né le 17 février 1862 à Saint-Brieuc (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor), marin, et de Marie Françoise CARFANTAN, née le 6 août 1870 à Erquy, sans profession ; époux ayant contracté mariage dans ladite commune, le 31 janvier 1891 (Registre des actes de mariage de la commune d’Erquy, Année 1891, f° 6, acte n° 5). Célibataire.

• Frère d’Henri Louis Marie BROUTÉ, né le 24 août 1898 à Erquy, décédé des suites de ses blessures le 24 octobre 1918 à l’Ambulance 3/18 alors établie à Laon (Aisne). Soldat de 2e classe, 34e Régiment d’infanterie, matricule n° 17.459 au corps, classe 1918, n° 1.510 au recrutement de Saint-Brieuc. [Acte de décès transcrit le 19 avril 1919 à Erquy (Registre des actes de décès, Année 1919, f° 13, acte n° 23)]. Par arrêté du Ministre de la Marine en date du ... 1920 (J.O. 6 nov. 1920, p. 17.662 et 17.679), inscrit au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants : « BROUTÉ (Henri-Louis-Marie), mle 17.459, soldat : agent de liaison aussi brave que dévoué, mortellement blessé, le 23 octobre 1918, à Froimont au cours de la progression sous un violent bombardement. Croix de guerre avec étoile d’ar-gent. »

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 7 mars 1922 (art. 2 ; J.O. 15 mars 1922, p. 2.952 et 2.958), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants : « Glorieusement disparu en mer lors de la perte du vapeur Cacique, coulé le 20 février 1917. Croix de guerre avec étoile de bronze. »

— PAUPIN Joseph, né le 16 avril 1889 à Margaux (Gironde), village des Gondats (Registre des actes de naissance de la commune de Margaux, Année 1889, f° 6, acte n° 12), domicilié en dernier lieu à Soussans (– d° –).

Quartier-maître canonnier, inscrit au quartier de Pauillac, n° 1.554. Classe 1909, n° 755 au recrute-ment de Bordeaux. № 27 sur le rôle de désarmement de bureau.

• Fils d’Armand PAUPIN, né vers 1856, cultivateur, et de Jeanne DUPOUY, née vers 1863, sans profes-sion, son épouse.

• Époux de Marie Octavie BRÉAU, née le 26 septembre 1895 à Soussans, village de Marsan (Registre des actes de naissance de la commune de Soussans, Année 1895, f° 12, acte n° 20), avec laquelle il avait contracté mariage dans ladite commune, le 30 novembre 1912 (Registre des actes de mariage de la commune de Soussans, Année 1912, suppl. f° 2, acte n° 10).

Fille de Jean BRÉAU, né le 27 septembre 1870 à Pessac (Gironde), décédé le 20 juin 1948 à Soussans (Registre des actes de naissance de la commune de Soussans, Année 1870, f° 20, acte n° 39), vigneron, et de Catherine DÉJEAN, née vers 1874, sans profession, son épouse.

Épouse en secondes noces d’Antoine SOULALIOUX, né le 12 juin 1879 à Blesle (Haute-Loire), méca-nicien, avec lequel elle avait contracté mariage à Bordeaux (Gironde), le 8 octobre 1921 (Registre des actes de mariage de la ville de Bordeaux, Année 1921, 3e section, f° 56, acte n° 894).

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 7 mars 1922 (art. 2 ; J.O. 15 mars 1922, p. 2.952 et 2.958), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants : « Glorieusement disparu en mer lors de la perte du vapeur Cacique, coulé le 20 février 1917. Croix de guerre avec étoile de bronze. »

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Bien amicalement à vous,
Daniel.
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