272e régiment d'infanterie

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ae80
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Re: 272e régiment d'infanterie

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272e régiment d'infanterie

AVIS MORTUAIRE

Les obsèques de M. le chanoine RICHE, curé-doyen de Saint-Jacques, Médaille militaire, Croix de guerre 14-18, le vendredi 18 déc. (1942), à 10 heures 30, église Saint-Jacques. Réunion, 30, rue Cressent, à 10 heures 15. Ni fleurs, ni couronnes.

L'Union Nationale Combattants (section Amiens) et anciens (du) 272e R.I., invitent camarades à assister aux obsèques de l'abbé Charles RICHE, médaille militaire, Croix de guerre et Croix du combattant, aumônier bénévole au 272e R.I. pendant la guerre 14-18.

Le Progrès de la Somme, numéro 22845, jeudi 17 décembre 1942 259PER303 Archives de la Somme

RICHE Alphonse Charles Marie naquit le 26 avril 1887 à trois heures du soir, à Amiens au domicile de ses parents. Il était fils de Frédéric Désiré RICHE, ajusteur, demeurant au faubourg de Noyon, rue Daire n° 4, âgé de 29 ans, et de Sylvie Emmeline Palmyre Niquet, âgée de vingt huit ans, son épouse.
Déclaration le lendemain 27 avril 1887 en mairie d'Amiens
Acte 723 de l'année 1887 - Amiens : naissances 5MI_D1007 Archives de la Somme


Liste électorale 1914
RICHE Alphonse Charles Marie, étudiant ecclésiastique, , né en 1887, rue Daire n° 48
[3M511] - Amiens (Somme, France) - Listes électorales | 1914 - 1914 (Blamont - 3e section)


Liste électorale 1919
RICHE Alphonse Charles, étudiant ecclésiastique, âgé de 32 ans, né en 1887, rue Daire n° 48
[3M518] - Amiens (Somme, France) - Listes électorales | 1919 - 1919 (3e section)


Liste électorale 1938-1939
RICHE Alphonse Charles Marie, né en 1887, vicaire, rue Flamant * n° 18
Liste électorale : Amiens, 9ème Section (Saint-Roch) 3M534 Archives de la Somme

* Cette rue longe l'église Saint-Jacques d'Amiens dans sa partie septentrionale. Elle fut entièrement détruite lors des bombardements de mai-juin 1940.
Dernière modification par ae80 le mar. févr. 13, 2024 6:50 pm, modifié 1 fois.
Cordialement
Eric ABADIE
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ae80
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Re: 272e régiment d'infanterie

Message par ae80 »

272e régiment d'infanterie


18 janvier 1918

Le grand froid qui sévit est, en général, bien supporté. Les hommes ont reçu tous les vêtements d'hiver nécessaire. Peu de malades. Les tranchées et abris sont en bon état. Le cantonnement de repos à Jubécourt est bon. Le "Foyer du soldat" est un centre de réconfort matériel et moral très apprécié. Le soldat, bon sous une rude écorce, reconnaît et apprécie le dévouement et les attentions qu'ont pour lui les dames anglaises qui dirigent ce foyer.

272e régiment d'infanterie : J.M.O. 26 N 734/8
J.M.O. 19 septembre 1917-6 août 1918


"La Coopé"

Le 272e pourrait, à bon droit, revendiquer l'honneur d'avoir possédé une des premières coopératives régimentaires. Toujours attentif au bien-être de ses hommes, le Colonel Vermot méditait à leur procurer au meilleur prix tout ce qui pouvait intéresser le ravitaillement d'un soldat en campagne sauf l'alcool, bien entendu.
Du même coup, il nous affranchissait de l'odieuse tutelle des mercantis de tout poil, dont chaque cantonnement du front regorgeait.
La coopé fit ses débuts en 1916, à Sourdon...


Extrait de :

Commandant BALLAND-GENSE-LE MERER
1914-1918 UN BEAU REGIMENT PICARD LE 272e R.I. "QUI S'Y FROTTE S'Y BRULE"
1950, Edition Courrier Picard
Format : In-12 (13,5 x 20 cm), broché, 182 pages
Cordialement
Eric ABADIE
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markab
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ae80 a écrit : mar. févr. 13, 2024 3:20 pm 272e régiment d'infanterie


18 janvier 1918

Le grand froid qui sévit est, en général, bien supporté. Les hommes ont reçu tous les vêtements d'hiver nécessaire. Peu de malades. Les tranchées et abris sont en bon état. Le cantonnement de repos à Jubécourt est bon. Le "Foyer du soldat" est un centre de réconfort matériel et moral très apprécié. Le soldat, bon sous une rude écorce, reconnaît et apprécie le dévouement et les attentions qu'ont pour lui les dames anglaises qui dirigent ce foyer.

272e régiment d'infanterie : J.M.O. 26 N 734/8
J.M.O. 19 septembre 1917-6 août 1918


"La Coopé"

Le 272e pourrait, à bon droit, revendiquer l'honneur d'avoir possédé une des premières coopératives régimentaires. Toujours attentif au bien-être de ses hommes, le Colonel Vermot méditait à leur procurer au meilleur prix tout ce qui pouvait intéresser le ravitaillement d'un soldat en campagne sauf l'alcool, bien entendu.
Du même coup, il nous affranchissait de l'odieuse tutelle des mercantis de tout poil, dont chaque cantonnement du front regorgeait.
La coopé fit ses débuts en 1916, à Sourdon...


Extrait de :

Commandant BALLAND-GENSE-LE MERER
1914-1918 UN BEAU REGIMENT PICARD LE 272e R.I. "QUI S'Y FROTTE S'Y BRULE"
1950, Edition Courrier Picard
Format : In-12 (13,5 x 20 cm), broché, 182 pages

Bonjour,

Est-ce que le sujet des coopératives régimentaires (et leur organisation) a été développé sur le forum ? (je n'en ai pas trouvé trace pour le moment)

A bientôt.
Cordialement / Best regards
Marc.

A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
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ae80
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Message par ae80 »

272e régiment d'infanterie

Coopérative régimentaire.


La circulaire qui réglemente le fonctionnement des coopératives date du 2 novembre 1916 (circulaire N° 9389/DA.). Celle-ci prescrit qu'à l'avenir toute division soit pourvue d'une coopérative. Ces coopératives sont censées contrecarrer les agissements peu scrupuleux de mercantis installés dans les villages d'arrière-front qui vendent des marchandises aux poilus à des prix parfois prohibitifs. Ces coopératives entendent instaurer des justes prix, permettant aux combattants de se procurer toutes sortes de denrées ou d'objets du quotidien sans exagération.


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Pourtant cette mesure ne faisait jusqu'alors pas forcément l'unanimité si l'on en juge cette intervention d'un député qui interpelle le ministre de la guerre en février 1916. Le ministre de la guerre juge alors cette proposition gênante et lourde, pouvant à son avis entraver le bon fonctionnement de l'armée.


8700. - M. Pierre Perreau-Pradier, député, demande à M. le ministre de la guerre d'examiner si, pour remédier à la vie chère sur le front, il n'y aurait pas intérêt à rétablir les cantines ou à encourager la création de coopératives. (Question du 29 février 1916.)

2e réponse.

Le rétablissement des cantines et des coopératives présenterait, entre autres inconvénients, celui d'accroître, dans de notables proportions, les impédiments de toute sorte, déjà trop considérables, que possèdent les corps de troupe.
Une coopérative dont on a fait l'expérience dans une armée n'a d'ailleurs pas donné satisfaction.
Les mesures prises pour remédier à la vie chère sur le front ont été exposées dans les réponses aux questions écrites n° 5525 (Journal officiel du 30 novembre 1915, page 8720) et n° 7610 (Journal officiel du 15 février 1916, page 1291).

J.O. du 23 mars 1916 page 2307


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En 1917, le problème des coopératives militaires reste récurant et prégnant, si l'on en croit cet échange entre un député et le ministre de la guerre.


15965. — M. Defontaine, député, expose à M. le ministre de la guerre que des coopératives divisionnaires doivent fournir aux soldats tout ce qui leur est nécessaire et qu'ils peuvent acheter (tabac, vin, conserves), et lui demande pourquoi on répond qu'il est impossible de se ravitailler pour ces articles, que possèdent en grand nombre les mercantis qui pullulent sur le front et qui les vendent à des prix exorbitants. (Question du 24 juin 1917.)
2e réponse. — Les coopératives militaires de la zone des armées ont toute liberté pour se procurer, sur l'ensemble du territoire, au mieux de leurs intérêts, les marchandises qui leur sont nécessaires. Elles conservent, d'ailleurs, la faculté de faire des commandes aux magasins spéciaux d'approvisionnement en denrées d'ordinaires créés à Paris et à Lyon. D'autre part, des facilités de transport, équivalant à des ordres de priorité, sont accordées aux coopératives pour leurs expéditions comportant le chargement d'un ou plusieurs wagons complets. Toutes facilités ont donc été données aux coopératives pour assurer leur réapprovisionnement dans les meilleures conditions possibles ; si ce réapprovisionnement présente parfois des difficultés, celles-ci ne peuvent résulter que des conditions du marché inhérentes a l'état de guerre (élévation des prix, raréfaction des denrées).

J.O. du 11 juillet 1917 page 5332
Cordialement
Eric ABADIE
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markab
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Re: 272e régiment d'infanterie

Message par markab »

Merci !!!
Cordialement / Best regards
Marc.

A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
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