Des Suissesses au service de la France

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Eric Mansuy
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Des Suissesses au service de la France

Message par Eric Mansuy »

Bonjour à tous,

Sauf erreur de ma part, le sujet a simplement été évoqué dans une discussion développée ici à propos de la "Mission Carrel", à savoir celui d'infirmières suisses ayant oeuvré dans des formations sanitaires françaises.

Les publications mensuelles de La Source, "Institut de gardes-malades de Lausanne", permettent de découvrir les noms de nombreuses gardes-malades et infirmières françaises et suisses, diplômées de cet institut, dont (cette liste n'est pas exhaustive) :
Infirmières françaises
Jeanne Picard, de Lure (infirmière à Belfort, Montbéliard, Dôle, Remiremont)
Andrée Fluhr, de Thann (infirmière à Thann, Moosch, Neuchâtel, Compiègne (ambulance Carrel))
Georgette Verly, de Saint-Dié (infirmière à Compiègne (ambulance Carrel))
Violette Stehelin, de Bitschwiller (infirmière à Paris)
Madeleine Thierry, de Vandoncourt (infirmière à Besançon)
Cécile Dugoujon (infirmière à Epinal, Amiens, Saint-Dié, Gien)

Infirmières suisses
Rosa Bornand (infirmière à Pontarlier, Besançon)
Germaine Delvecchio, de Bex (infirmière à Dôle)
Hortense Fillettaz, de Gimel (infirmière à Saint-Claude)
Marie Gavillet (infirmière à Saint-Claude)
Alice Gilliéron, de Servion (infirmière à Saint-Claude)
Jeanne Guisan (infirmière à Besançon)
Berthe de la Harpe, de Rolle (infirmière à Besançon)
Olga de la Harpe (infirmière à Saint-Claude)
Marguerite Légeret (infirmière à Dôle)

La nationalité des infirmières dont les noms suivent reste incertaine, la majeure partie d'entre elles - voire la totalité ? - étant vraisemblablement des Suissesses :

Méry Bourgeois (infirmière à Besançon)
Marie Burgère (infirmière à Besançon)
Germaine Cachin (infirmière à Besançon)
Rose Chapuis (infirmière à Pontarlier)
Eva Gentil (infirmière à Pontarlier)
Elisabeth Gross (infirmière à Dôle)
Aimée Hänni (infirmière à Dôle)
Ruth Margot (infirmière à Pontarlier, Besançon)
Jeanne Moore (infirmière à Dôle)
Juliette Pétermann (infirmière à Dôle)
Marie Ruffet (infirmière à Bar-le-Duc, Montbéliard)
Alice Schwitzguebel (infirmière à Belfort, Le Raincy)
Valérie Spenlé (infirmière à Lutterbach)
Yvonne Thierry (infirmière à Besançon)
Hélène Vallotton (infirmière à Dôle)
Marie Widmer (infirmière à Remiremont)
Bertha Zaugg (infirmière à Pontarlier)

Il est intéressant de voir comment certaines gardes-malades sont parties offrir leurs services en France, en Angleterre, en Belgique, mais pour d'autres, en Allemagne ou en Autriche. Etonnant sujet, passé sous les radars, dirait-on.

Bien cordialement,
Eric Mansuy
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loloastre
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Re: Des Suissesses au service de la France

Message par loloastre »

Bonjour Éric,
Eric Mansuy a écrit :certaines gardes-malades sont parties offrir leurs services en France, en Angleterre, en Belgique, mais pour d'autres, en Allemagne ou en Autriche
Un explication pourrait être les facilités liées à la langue : service dans les pays germaniques pour les germanophones, en France pour les francophones ?
(En supposant que l'institut ne formait pas que des germanophones.)

J'imagine que vous aimeriez en savoir un peu plus sur ces infirmières ?

J'ai cherché des infos pour Marie Widmer (infirmière à Remiremont).
J'ai trouvé quelques Widmer dans l'état-civil de deux communes assez proches de cette ville :
  • À Ramonchamp :
    – transcription du mariage, célébré le 1/01/1876 à Hausen-sur-Albis (canton de Zurich), d'Émile Stacoffe, veuf d'une femme de Ramonchamp, avec Élise Widmer, femme de ménage à Hausen : https://recherche-archives.vosges.fr/ar ... daogrp/0/1
    - à la vue suivante, transcription de la naissance de leur premier enfant
    (Ils auront d'autres enfants.)
    Certes, Hausen-sur-Albis n'est pas tout près de Lausanne, mais on ne sait-jamais. Élise avait peut-être une sœur ou une nièce qui pourrait correspondre ?
  • À Saint-Maurice-sur-Moselle : naissance de Lucien Joseph Widmer, le 16 mai 1881 : https://recherche-archives.vosges.fr/ar ... aogrp/0/10
    Marie pourrait être sa sœur ?
Cordialement.
loloastre
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thibval
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Re: Des Suissesses au service de la France

Message par thibval »

Bonjour Eric,

Mon fichier concernant les infirmières décédées entre 1914 et 1921 contient quelques Suissesses mais je n'ai pas d'information sur leur formation :

- BURKY Elise Elisabeth Elsie, née en Suisse (Lausanne?) vers 1883, infirmière SSBM. Décorée de la CG (citée à l'ordre de la Division coloniale en 1918 alors en poste à l'HM de Commercy), médaille des épidémies, médaille coloniale, médaille vermeil de la reconnaissance française, Nichan Iftikhar. Décédée de maladie à Tunis le 30/03/1920. Petite bio dans La Gazette de Lausanne du 31/03/1920 (je tente un lien p6) : https://www.letempsarchives.ch/page/GDL_1920_03_31/6

- CONVERT Yvonne Marie Louise Juliette, née à Genève le 16/05/1888, décédée le 14/08/1921 à ?. Infirmière SSBM. Inhumée au cimetière de Méximieux (01).

- HINDERER Muriel, née à Grandson vers 1895 et y est décédée le 12/10/1921. Infirmière UFF.

- MONTET Marguerite Charlotte née à Genève le 30/07/1881, décédée à Issy-les-Moulineaux (92) le 29/09/1918. Infirmière militaire à l'hôpital Saint Nicolas. Inhumée au cimetière militaire d'Issy-les-Moulineaux. Décorée posthume de la médaille des épidémies (vermeil).

- SCHMITT Marguerite Emilie née à Riesbach le 25/06/1866 et décédée à Lyon 3e le 01/12/1919. Infirmière SSBM.

- VALETTE Cécile Elisabeth, née à Bâle le 21/05/1873. Infirmière UFF à l'HT1 en Orient décorée de la CG en 1917 (citation à l'ordre de l'Armée). Décédée le 19/7/1917 à Salonique et inhumée au CM Zeïtenilik – Thessalonique – tombe 3897 viewtopic.php?p=570074#p570074 .Présente sur le MAM de Paris.

- GALEUCHET Maria, née le 03/11/1876 à Courtemaiche. Décédée le 12/07/1918 à Paris 13e.

- PACORET DE SAINT BON Albine née à Genève le 27/03/1868. Décédée le 12/08/1921 à Bourg-en-Bresse (01)

- NUSSLé Blanche, née aux Chaux-de-fond vers 1895. Décédée vers le 14/04/1916 alors qu'elle était infirmière à l’hôpital auxiliaire n°2 de Bordeaux. Présente sur le MAM de Saint-Avit-du-Moiron (33)

Bien à vous,

Thibaut
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Eric Mansuy
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Re: Des Suissesses au service de la France

Message par Eric Mansuy »

Bonsoir à tous deux,

Merci beaucoup pour ces éléments complémentaires. Dans un bulletin de "La Source" figure en outre le nom d'Elisabeth STEFFEN, née en 1896 à Lausanne, employée à l'H.A. 52, morte de la grippe le 30 octobre 1918.

Pour aller plus avant, concernant l'une ou l'autre des infirmières quant auxquelles subsistent des zones d'ombre, rien ne vaudrait l'existence d'un fichier, rêvé par plus d'un (dont moi) depuis longtemps, qui puisse nous informer sur ces femmes des différents organismes de secours aux blessés... Où serait-il détenu ? La question reste entière.

Bien cordialement,
Eric Mansuy
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thibval
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Re: Des Suissesses au service de la France

Message par thibval »

Bonjour Eric,

Nous avions démarré un recensement des infirmières décédées avec Christophe il y a quelques temps en essayant de croiser de multiples sources. Le fichier compte 631 noms à ce jour et est bien entendu encore bien lacunaire...

Merci pour Melle STEFFEN que j'ajoute donc au fichier. Pour compléter sur elle, elle est décédée à Paris VIII et était infirmière SSBM à l’hôpital franco-uruguayen de la rue de l'Alma (fondation Thomson). Inhumée au cimetière de Saint-Ouen. Décorée de la médaille de vermeil des épidémies.

Bien à vous,

Thibaut
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Eric Mansuy
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Re: Des Suissesses au service de la France

Message par Eric Mansuy »

Bonjour à tous,
Bonjour Thibaut,

Merci pour ces éléments. J'y ajoute ce qui figure dans le numéro du 1er décembre 1918 du bulletin de La Source :

"Née le 16 juillet 1896 à Lausanne, bourgeoise de Durrenmatt, Berne, entrée à La Source le 1" mai 1915, Elisabeth Steffen passa de fort bons examens en décembre, obtint son livret avec les notes presque maximales 5, 5,4 et reçut son diplôme de gardemalade deux ans plus tard, en 1918. Après un stage privé de quelques mois à Lausanne, elle fut engagée à Paris, à l’Hôpital auxiliaire 52, fondé, dirigé et animé par Madame Thomson. Ce qui vient de se passer, une correspondance touchante va nous le dire :

Société Française de Secours aux Blessés Militaires,
Gouvernement Militaire de Paris
HOPITAL AUXILIAIRE N° 52
Fondation de Madame Gaston THOMSON
15, Avenue de l’Alma

Paris, le 29 octobre 1918.

Cher Docteur.
Je suis inquiète d’une de nos chères infirmières. Elisabeth Steffen a été prise hier de grippe à forme grave.
Notre médecin-chef le Dr Beusaude ne me cache pas ses préoccupations.
La forme de la maladie est surtout intestinale, température atteignant ce soir 41°. On fait tout le nécessaire et cette charmante petite est soignée comme le serait ma fille. Je vous écrirai demain encore et souhaite ne jamais rien avoir de très grave à vous communiquer, mais je suis très inquiète.

Bien cordialement.
Henriette-Gaston Thomson.

Paris, le 30 octobre 1918.

Mon cher Docteur,
Hélas, tout est fini ! Ce matin notre chère petite Elisabeth Steffen s’est éteinte.
Cette montée folle de grippe intestinale a fauché cette jolie fleur de 22 ans en moins de 48 heures. C'est un
grand deuil pour notre maison. Elisabeth était chez nous depuis presque deux ans, avec Mlle Piguet, elles étaient inséparables. Leur attitude au moment des bombardements avait été si simple et si dévouée que j’avais obtenu de M. l’Inspecteur général Février une jolie attestation sur leur livret ... Ce matin j’ai rapporté la médaille d’argent des épidémies décernée à cette enfant de 22 ans morte pour la France !
Pauvre chère petite. Je n’ai pas besoin de m’appesantir sur notre chagrin et sur les regrets de tous. Nous ferons de belles funérailles dignes de l’infirmière tombée sur son champ de bataille et nous vous prions, mon cher Docteur, de bien vouloir exprimer à la famille Steffen, toute la détresse où nous sommes de n’avoir pu,
avec les conseils du Dr Beusaude et du Professeur Fernand Widal, enrayer ce fléau qui ravage la jeunesse
dans tous les pays !

Croyez à tous mes meilleurs sentiments.
Henriette Gaston Thomson.

Mais les lettres sont lentes à venir en temps de guerre ; les lignes que nous venons de lire nous sont parvenues après la mort d’Elisabeth Steffen et cependant nous fûmes informés à temps, grâce à l’obligeance bien française de Monsieur Pichon, ministre des affaires étrangères à Paris, et de Monsieur Laporte, Consul général de France à Lausanne. En effet, le jour même du décès, nous recevions deux télégrammes :

Paris, 30 octobre 1918.
« Consul français, Lausanne. Urgent.
« Veuillez remettre au docteur Krafft à La Source : ai douleur vous faire savoir que notre parfaite infirmière
Elisabeth Steffen est atteinte depuis hier d’une grippe intestinale à forme particulièrement rapide. J’ignore
adresse de sa famille et compte sur votre amitié pour la faire prévenir. Nous luttons avec le concours des meilleurs docteurs, mais peu d’espoir. Thomson-Pichon.

Et quelques heures après :
« J'ai la grande douleur de vous faire savoir que Mademoiselle Elisabeth Steffen s’est éteinte ce matin à 11 heures. Sommes profondément désolés et vous prions transmettre nos condoléances émues à sa famille. Les obsèques auront lieu vendredi après-midi. » (1" nov. 1918.)
(Signé) : Thomson - Pichon.

Nous nous garderons d’ajouter quoi que ce soit à ces communications dictées par de grands cœurs qui ont su
trouver le temps dans la tourmente, pour s'intéresser si amicalement à notre infirmière et à sa famille. Trois jours plus tard, Madame Thomson nous écrivait :

Paris, le 2 novembre 1918.

Cher Docteur,
Notre Toussaint fut d’une grande tristesse puisque nous avons conduit Elisabeth Steffen au cimetière parisien de St-Ouen.
Je voudrais vous faire sentir les choses douces et apaisantes qui sont sorties de ces heures si cruelles. Le cercueil, devant une panoplie de drapeaux, ayant au centre votre secourable croix rouge, était entouré de
tout le personnel de l’Hôpital. Les blessés montaient la garde d’honneur autour de celle qu’ils pleuraient.
D’immenses gerbes blanches, des feuilles d’automne, de grandes couronnes barrées du ruban tricolore aux
inscriptions les plus touchantes formaient le catafalque. Le cercueil recouvert du drapeau de la France, disparaissait sous les fleurs. Votre couronne, avec le ruban rouge et blanc, portait l’inscription :
Adieu de La Source
Croix-Rouge Suisse
Elle faisait le plan arrière du char au-dessus de nos couronnes !
A Elisabeth Steffen :
L’Hôpital 52 ;
L’Administration ;
Les Infirmiers ;
Les Infirmières ;
Les Blessés ;
Les Collègues de La Source.

Les amies suivaient et même le pauvre jeune fiancé de cette enfant qui voyait ses espérances anéanties. Elisabeth Steffen s’était fiancée à un brave garçon, comptable très intelligent, sérieux et travailleur, un de ses anciens blessés.
A l’Hôpital à 3 h. le Pasteur Bach a dit les prières et prononcé un discours d’une haute portée morale et politique. Je vous enverrai dans quelques jours cette belle page ainsi que le très émouvant discours de notre chirurgien-chef le Dr Blanco Acevedo, le discours très éloquent de M. Boutiron, délégué régional de la Société de secours, celui bref et émouvant d’un blessé de la salle de Mlle Steffen. Mon mari a terminé en exprimant nos sentiments d’affection reconnaissante envers la République sœur que nous avons toujours trouvée avec nous dans toutes les belles actions historiques de solidarité.
Au cimetière, Jean Naville, mon administrateur-adjoint a dit l'adieu des compatriotes et moi l’adieu à
ma chère petite Elisabeth Steffen, ma fille de guerre !!
Je me sens la maman de toutes ces petites et mon cœur déchiré ne m’a permis de prononcer que quelques
paroles.
Nous sommes rentrées dans la nuit sombre, comme nos pensées, cherchant dans l’apaisement des heures et
dans la lecture des communiqués le réconfort nécessaire pour continuer l’effort, dont le terme se rapproche de splendide façon !
Cher Docteur Krafft, je veux terminer cette lettre, écrite en hâte avant de reprendre mon travail, par des
sentiments de grande gratitude envers la République Helvétique et les chers Suisses amis, si près de nos cœurs et vous prier de recevoir l’expression de toute mon amitié.
Henriette Gaston Thomson.

Le gouvernement de la République a décerné à Elisabeth Steffen la médaille de vermeil des épidémies.
J’ai obtenu la médaille d’argent pour Mlles Piguet, Mottier et Martin."

Bien cordialement,
Eric Mansuy
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Des Suissesses au service de la France.

Message par Rutilius »

Bonjour à tous,

Journal officiel du 18 février 1919, p. 1.822 et 1.823.

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_________________________________________________________________________________________


Croix Rouge française : « L’Œuvre hospitalière de la Société française de secours aux blessés mili-taires. 1914~1917 », Tome I. « Paris et banlieue », Publications Gorce, Paris, sans date, 124 p. — Spé-cialement p. 94 et 95.

□ Paris — Hôpital auxiliaire n° 52 — Fondation de Madame Gaston Thomson,
Hôtel Wagram, 15, avenue George V, Paris VIIIe.

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Dernière modification par Rutilius le dim. mars 26, 2023 9:11 am, modifié 2 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
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Eric Mansuy
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Re: Des Suissesses au service de la France

Message par Eric Mansuy »

Bonjour Daniel,

Mille mercis pour cet apport, beau travail d'équipe !
Bien sympathique référence que "L’Œuvre hospitalière de la Société française de secours aux blessés militaires. 1914-1917". D'autres volumes que celui consacré à Paris et sa banlieue ont-ils été publiés ? Je n'en trouve pas d'autres, a priori.

Bien cordialement,
Eric Mansuy
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Des Suissesses au service de la France.

Message par Rutilius »

Bonsoir Éric,
Eric Mansuy a écrit : ven. mars 24, 2023 2:25 pm
« D'autres volumes que celui consacré à Paris et sa banlieue ont-ils été publiés ? Je n'en trouve pas d'autres, a priori. »
Malheureusement, seul le Tome I. de cet ouvrage a été mis en ligne par la Bibliothèque nationale de France. Mais il s'agit là néanmoins d'une source inestimable.

Bien amicalement à vous,
Daniel.
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Des Suissesses au service de la France.

Message par Rutilius »

Bonjour Éric,
Bonjour à tous,

— STEFFEN Élisabeth, née vers 1896 à Lausanne (Canton de Vaud, Suisse), décédée le 30 octobre 1918, à 11 h. 30, à l’Hôpital auxiliaire n° 52 (Fondation de Madame Gaston Thomson), établi dans les locaux de l’Hôtel Wagram, sis à Paris, au 15, avenue George V (VIIIe Arr.).

• Fille de Jean STEFFEN, domicilié au lieu-dit « Mont Joli », commune de Belvaux (Canton de Vaud, Suisse) — aujourd’hui quartier de Lausanne —, et d’Anna MAYER, décédée avant 1918.


• Registre des actes de décès du VIIIe arrondissement de la ville de Paris,
Année 1918, f° 81, acte n° 2.724

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Le Temps, n° 20.938, Dimanche 3 novembre 1918, p. 3.

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Bien amicalement à vous,
Daniel.
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