En attendant de trouver de nouvelles infos sur les brevetés de la Grande Guerre encore inconnus, je me suis amusé à mettre un peu d’ordre parmi les étrangers formés dans les écoles françaises.
Au 11/11 /1918, la France avait attribué 17 395 brevets de pilote militaire dont 1 299 à des étrangers.
Grosso modo on peut trier ces militaires non français en deux catégories principales:
- Les étrangers individuellement engagés volontaires dans Légion étrangère, incluant également quelques français qui, pour des raisons inconnues, ont choisi un engagement direct dans la LE ;
- Les militaires étrangers officiellement envoyés dans les écoles françaises de pilotage par leurs gouvernements ;
Avec bien sûr les habituelles exceptions.
En ce qui concerne la première catégorie, il faut se souvenir que les lois françaises interdisent aux non nationaux de servir dans les forces armées. Seuls étaient et sont toujours d’ailleurs autorisés, les engagements dans la Légion étrangère. Pendant la Grande guerre, devant l’afflux de volontaires étrangers désirant servir dans l’aéronautique militaire, un type spécial de contrat d’engagement avait été mis en place avec pour caractéristique principale de pouvoir être résilié en cas de non obtention du brevet de pilote.
Pour le moment j’ai dénombré 291 brevetés entrant dans cette catégorie et se répartissant de la manière suivante :
- Argentine : 5
- Australie : 2
- Bolivie : 1
- Brésil : 2
- Canada : 1
- Chili : 1
- Chine : 1
- Cochinchine : 1
- Cuba : 2
- Danemark : 4
- Espagne : 2
- États-Unis : 197
- France : 6
- Italie : 2
- Japon : 3
- Mexique : 1
- Monténégro : 2
- Palestine : 1
- Pays-Bas : 1
- Pérou : 1
- Perse (Iran) : 2
- Philippines : 1
- Pologne (Russie à l’époque) : 6
- Portugal : 2
- République dominicaine : 1
- Roumanie : 8
- Royaume Uni : 2
- Russie : 11
- Serbie : 1
- Suisse : 9
- Tchécoslovaquie (Bohème à l’époque) : 8
- Tonkin : 2
- Ukraine (Russie à l’époque) : 1
- Uruguay : 1
Avec tout de même quelques incertitudes concernant la nationalité réelle de ressortissants de certains pays de l’Europe de l’Est.
En ce qui concerne la seconde catégorie nous obtenons le nombre total de 1 008 brevets se répartissant de la manière suivante :
- Brésil : 3
- États-Unis : 626
- Grèce : 30
- Italie : 29
- Japon : 3
- Pays-Bas : 1
- Pologne (Russie à l’époque) : 8
- Portugal : 51
- Roumanie : 9
- Russie : 116
- Serbie : 51
- Siam (Thaïlande) : 81
Après la guerre, la France continua à former des pilotes étrangers mais uniquement à la demande de leur gouvernement. Parallèlement, on vit également un nombre relativement important de brevets attribués « honoris causa », dans la plupart des cas à des attachés militaires en poste dans les ambassades en France mais aussi lors de visites de délégations étrangères avec en général réciprocité et attribution de brevets étrangers à un nombre égal de militaires français.
Au 11/11 /1918, la France avait attribué 17 395 brevets de pilote militaire dont 1 299 à des étrangers.
Grosso modo on peut trier ces militaires non français en deux catégories principales:
- Les étrangers individuellement engagés volontaires dans Légion étrangère, incluant également quelques français qui, pour des raisons inconnues, ont choisi un engagement direct dans la LE ;
- Les militaires étrangers officiellement envoyés dans les écoles françaises de pilotage par leurs gouvernements ;
Avec bien sûr les habituelles exceptions.
En ce qui concerne la première catégorie, il faut se souvenir que les lois françaises interdisent aux non nationaux de servir dans les forces armées. Seuls étaient et sont toujours d’ailleurs autorisés, les engagements dans la Légion étrangère. Pendant la Grande guerre, devant l’afflux de volontaires étrangers désirant servir dans l’aéronautique militaire, un type spécial de contrat d’engagement avait été mis en place avec pour caractéristique principale de pouvoir être résilié en cas de non obtention du brevet de pilote.
Pour le moment j’ai dénombré 291 brevetés entrant dans cette catégorie et se répartissant de la manière suivante :
- Argentine : 5
- Australie : 2
- Bolivie : 1
- Brésil : 2
- Canada : 1
- Chili : 1
- Chine : 1
- Cochinchine : 1
- Cuba : 2
- Danemark : 4
- Espagne : 2
- États-Unis : 197
- France : 6
- Italie : 2
- Japon : 3
- Mexique : 1
- Monténégro : 2
- Palestine : 1
- Pays-Bas : 1
- Pérou : 1
- Perse (Iran) : 2
- Philippines : 1
- Pologne (Russie à l’époque) : 6
- Portugal : 2
- République dominicaine : 1
- Roumanie : 8
- Royaume Uni : 2
- Russie : 11
- Serbie : 1
- Suisse : 9
- Tchécoslovaquie (Bohème à l’époque) : 8
- Tonkin : 2
- Ukraine (Russie à l’époque) : 1
- Uruguay : 1
Avec tout de même quelques incertitudes concernant la nationalité réelle de ressortissants de certains pays de l’Europe de l’Est.
En ce qui concerne la seconde catégorie nous obtenons le nombre total de 1 008 brevets se répartissant de la manière suivante :
- Brésil : 3
- États-Unis : 626
- Grèce : 30
- Italie : 29
- Japon : 3
- Pays-Bas : 1
- Pologne (Russie à l’époque) : 8
- Portugal : 51
- Roumanie : 9
- Russie : 116
- Serbie : 51
- Siam (Thaïlande) : 81
Après la guerre, la France continua à former des pilotes étrangers mais uniquement à la demande de leur gouvernement. Parallèlement, on vit également un nombre relativement important de brevets attribués « honoris causa », dans la plupart des cas à des attachés militaires en poste dans les ambassades en France mais aussi lors de visites de délégations étrangères avec en général réciprocité et attribution de brevets étrangers à un nombre égal de militaires français.