502e RCC?

[Antonio]

Bonjour,

A qu'elle date, peut-on situer cette photo? Plutôt années 20?

img20221211_13291662 - Copie.jpg (252.84 Kio) Consulté 954 fois

502RCC.jpg (69.6 Kio) Consulté 954 fois

Antonio

[michelstl]

Bonjour
le 5 juin 1918, création du 502e régiment d’artillerie spéciale (502e RAS)
Historique: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6443331s/f9.item
Autre: https://www.chars-francais.net/2015/ind ... -18-502ras
Un spécialiste viendra peut-être préciser une date possible.

[Carcharo]

Bonjour

A mon avis, on est au début ou au milieu des années 20.
Le chardassin à gauche semble porter un veston de cuir non règlementaire.
Lorsqu'on regarde les photos de cette période, on s'aperçoit que, à la fin des années 20 et dans les années 30, on ne voit plus apparaître le poignard.

[Ungernkhan]

Le chardassin à gauche semble porter un veston de cuir non règlementaire.

Bonjour,

Je suis très interessé par cet ce mot-valise "Chardassin" Char-Fantassin. J'imagine que le terme chardassin n'est pas règlementaire. Quel est la periode d'emploi?

Cordialement

Zachary

[Carcharo]

Il parait que le général Estienne, directeur de l'« artillerie spéciale », ne voulait pas entendre parler de Tankistes. Il préférait Charistes ou Chardassins.
Au point de vue règlementaire, un soldat d'une unité d'Artillerie Spéciale est un Canonnier et celui d'une formation de Chars de Combat, un Chasseur.

En ce qui concerne les poignards, voici une photo de 1927 trouvée sur un site de vente (je suppose que le poignard sur la porte de la tourelle, c'est uniquement pour la photo...) :

1927 Camp d'Auvours.jpg (222.31 Kio) Consulté 818 fois

[Mercadal P]

Bonjour.
Porté à la ceinture un poignard est particulièrement mal placé lorsqu'il s'agit d'être assis comme c'est le plus souvent le cas dans un char , qu'il soit moderne ou ancien. C'est aussi, exprérience vécue, le cas avec un pistolet automatique ou un étui genre holster d'épaule ou de poitrine est beaucoup plus commode à bord qu'un étui porté au ceinturon ; il m'est arrivé plus d'une fois de déposer mon arme dans un recoin de tourelle, à portée de main, pour ne pas être emm...par cette celle-ci car contrairement à ce qu'on peut croire, en tourelle on s'agite...
Au revoir.
PML

[Antonio]

Bonjour,

Merci pour les réponses.

Antonio

[Tanker]

Bonsoir,

502, oui puisque le numéro du régiment est porté sur un des deux bérets, mais pourquoi RCC ?

L'emploi de cette appellation, pour les régiments de chars légers, c'est au printemps 1920, quand la décision a été prise de placer les chars dans l'infanterie.
Jusqu'en Décembre 1918 les régiments étaient des RAS et de Décembre 1918 à début 1920, l'appellation usitée était Régiment de Chars Blindés et les soldat n'étaient effectivement plus des Canonniers mais des Chasseurs..

Plusieurs points militent pour une photo de la toute fin de guerre ou du début 1919.

L'absence de tout insigne sur un des bérets et ce 502 sur l'autre béret, vont plutôt dans ce sens.
L'insigne métallique des chars est devenu réglementaire et obligatoire sur les bérets après guerre et, si encore en 1919, en particulier en zone d'occupation sur le Rhin, il est courant de voir encore des bérets sans insigne métallique, ce n'est, par la suite, plus le cas
L'absence de numéro de régiment sur les cols de veste, comme les modèles différents de veste de cuir vont aussi dans ce sens..

Le 24 Décembre 1918, un détachement du 5° BCL du 502° RAS et la SRR AS 101 sont envoyés à Gemersheim et Spire pour des travaux d'infra jusqu'en Mars 1919. L'AS 101 est alors affecté à Spire en zone d'occupation.

Etaient-ils membres de ce détachement de 32 officiers, Sous-Officiers et chasseurs affectés temporairement en Allemagne ? Mais aussi, l'hiver a aussi pu être sérieux à Sompuis ? . .
En Décembre 1918, le 502° est en garnison autour de Sompuis. Il rejoint Béziers, à partir du 12 Août 1919. Là moins de risque sérieux de neige . . . .

Concernant, le mot tank (et ses dérivés), il ne s'agit pas d'un "on-dit", mais bien d'ordres écrits, rédigés et signés par le Général Estienne.

A ce sujet, d'ailleurs, le 11 Juin 1918, près de Belloy durant la bataille de Méry, un lieutenant d'infanterie, rendant compte, vers son cdt de compagnie, dans un message manuscrit de sa situation (Il aurait du attaquer, appuyé par des Saint Chamond du Groupement AS n° XII, et a atteint son premier objectif sans avoir vu un seul char).
Il écrit, entre autre " où sont les tanks ? "et, son message, gardé au SHD, dans les archives de la Division, comporte une rature intéressante. Le mot tanks a été rayé etremplacé par " char d'assaut " . . . . .

L'interdiction du mot tank, dans les armées n'était réellement pas un on dit, pour qu'un officier, dans un fond de tranchée de première ligne et sous les feux de l'ennemi, prenne le temps de rectifier un mot, pensant probablement : Ho là, je vais encore me faire pourrir par mon chef . . . .

De nos jours, nos militaires sur informatique, ont probablement cette même réaction, quant ils s'aperçoivent qu'ils ont totalement oublié de respecter la charte graphique, imposée par le commandement pour les rapports t Mais là, ça siffle moins . . . . .

A plus - Michel

[Mercadal P]

Bonjour.
Le Vignal ou la Bible, avant l'informatique ...

Le Vignal.jpg (17.38 Kio) Consulté 477 fois

Au revoir.
PML

[Tanker]

Le 26 Novembre 1918, la guerre est finie, mais le combat du général Estienne, commandant de l'Artillerie Spéciale, contre le "Tank" ne l'était pas . . . . .

181126 - Historique de l'Artillerie d'Assaut - 16N2165 (01a1).jpg (439.17 Kio) Consulté 398 fois