bonjour
un petit sujet sur le tournage. Le "front" faisait 1000 m sur 600. En allemand, sous titré anglais.
https://www.youtube.com/watch?v=j_tDmkQb7UU
Cordialement
"A l'ouest rien de nouveau" : une nouvelle mouture.
Re: "A l'ouest rien de nouveau" : une nouvelle mouture.
bonjour
j'ai vu le film et c'est vrai que cela n'a pas grand chose à voir avec le livre original. Cela reste un bon film.
Au début du film, il montre le "recyclage" des tenus des soldats morts au front en les nettoyant et en les reprisant. Est ce que cela a vraiment existé tant du côté Francais qu'Allemand ?
Bonne soirée
Dominique
j'ai vu le film et c'est vrai que cela n'a pas grand chose à voir avec le livre original. Cela reste un bon film.
Au début du film, il montre le "recyclage" des tenus des soldats morts au front en les nettoyant et en les reprisant. Est ce que cela a vraiment existé tant du côté Francais qu'Allemand ?
Bonne soirée
Dominique
Re: "A l'ouest rien de nouveau" : une nouvelle mouture.
Bonjour,bbl56 a écrit : ↑ven. nov. 04, 2022 3:20 pmun petit sujet sur le tournage. Le "front" faisait 1000 m sur 600. En allemand, sous titré anglais.
https://www.youtube.com/watch?v=j_tDmkQb7UU
Il y en a un autre ici :
https://www.youtube.com/watch?v=3qP0Z04UrJY
Les comparaisons avec les anciennes adaptations sont intéressantes aussi, elles mettent encore plus en valeur cette récente production :
https://www.youtube.com/watch?v=jNWkMZd13Fg
https://www.youtube.com/watch?v=JkJ3Cj-rYco
Dernière modification par Somewhat le jeu. déc. 22, 2022 11:07 am, modifié 2 fois.
Re: "A l'ouest rien de nouveau" : une nouvelle mouture.
Bonjour,
Le "recyclage" des effets des morts et surtout de ceux des blessés existe dans les Armées françaises et allemandes, surtout au début de la guerre pour les français et en permanence pour les allemands.
Dans les Armées "riches" comme l'Armée anglaise, les effets des blessés étaient jetés et remplacés par des effets neufs. Mon fils avait trouvé, il y a bien des années, sur un marché de brocante de Rouen, un carton à chaussures rempli d'insignes de Division en tissu, portés sur les manches des soldats anglais. Une infirmière d'un hôpital de Rouen les avait découpés sur les effets allant à la poubelle, il y avait même de rares insignes de divisions en formation et dissoutes avant même d'aller au front et dont des blessés ou malades avaient transité par des hôpitaux de Rouen!
Cordialement,
Guy François.
Le "recyclage" des effets des morts et surtout de ceux des blessés existe dans les Armées françaises et allemandes, surtout au début de la guerre pour les français et en permanence pour les allemands.
Dans les Armées "riches" comme l'Armée anglaise, les effets des blessés étaient jetés et remplacés par des effets neufs. Mon fils avait trouvé, il y a bien des années, sur un marché de brocante de Rouen, un carton à chaussures rempli d'insignes de Division en tissu, portés sur les manches des soldats anglais. Une infirmière d'un hôpital de Rouen les avait découpés sur les effets allant à la poubelle, il y avait même de rares insignes de divisions en formation et dissoutes avant même d'aller au front et dont des blessés ou malades avaient transité par des hôpitaux de Rouen!
Cordialement,
Guy François.
Re: "A l'ouest rien de nouveau" : une nouvelle mouture.
Bonjour,
Cette découverte mériterait un sujet !
Je plussoie pour l'Armée allemande, il n'est pas rare de voir des effets réutilisés, notamment au début de guerre où il y a pénurie de matériel pour équiper les nouvelles recrues.
Les bureaux d'habillement n'arrivent plus à suivre et c'est pourquoi nous rencontrons sur photographies d'époque des incohérences au niveau de l'équipement.
Cdlt.
Cette découverte mériterait un sujet !
Je plussoie pour l'Armée allemande, il n'est pas rare de voir des effets réutilisés, notamment au début de guerre où il y a pénurie de matériel pour équiper les nouvelles recrues.
Les bureaux d'habillement n'arrivent plus à suivre et c'est pourquoi nous rencontrons sur photographies d'époque des incohérences au niveau de l'équipement.
Cdlt.
Re: "A l'ouest rien de nouveau" : une nouvelle mouture.
Rebonjour,
Déjà pour moi qui ne regarde les films qu'en vo, je me suis réjoui qu'il y ait enfin une adaptation en allemand (aussi avec de vrais Français, pas des acteurs qui font comme si avec un accent étranger). Et puis ils se sont donnés les moyens (ou plutôt Netflix l'a fait, quoi qu'on en pense), avec des décors naturels, des centaines de figurants, de vraies explosions... La reconstitution est impressionnante, et j'ai même trouvé que l'horreur de la guerre allait très loin par moments ; pas question de mettre en valeur l'action, ici cela reste cru et sale tout du long.
Mais si l'ensemble est techniquement maîtrisé, permettant une immersion totale, ce n'est pas aux dépends de l'émotion à travers l'amitié chez ce groupe de jeunes hommes incarnés pas de bons acteurs, notamment les personnages principaux Paul (Felix Kammerer, dont c'est le premier rôle au cinéma !) et Kat (plus jeune ici). Il y a de plus quelques plans de nature qui donnent un petit côté Terence Malick à l'ensemble, comme dans La Ligne rouge.
On retrouve les moments-clés du livre (dont évidemment le tête-à-tête marquant avec un soldat ennemi en train d'agoniser), mais c'est moins fidèle au matériel d'origine que ne l'étaient les adaptations précédentes (US en 1930 et UK en 1979). L'histoire se déroule sur une période plus courte, et il y a des libertés prises avec des choses qui ont été retirées (l'entraînement des jeunes recrues, la permission de Paul...) mais aussi ajoutées comme l'armistice ou le combat final.
Il faut dire aussi que le point de vue n'est plus le même qu'à l'époque de la sortie du livre - l'entre-deux-guerres -, et cela permet de représenter la rancoeur qui conduira à la montée du nazisme et à la Seconde Guerre Mondiale.
Ayant été marqué par le livre, je n'ai pas été déçu par cette version, loin de là même car je trouve que cela rend enfin justice à Erich Maria Remarque (dont il faut lire aussi le recueil de nouvelles L'Ennemi).
Déjà pour moi qui ne regarde les films qu'en vo, je me suis réjoui qu'il y ait enfin une adaptation en allemand (aussi avec de vrais Français, pas des acteurs qui font comme si avec un accent étranger). Et puis ils se sont donnés les moyens (ou plutôt Netflix l'a fait, quoi qu'on en pense), avec des décors naturels, des centaines de figurants, de vraies explosions... La reconstitution est impressionnante, et j'ai même trouvé que l'horreur de la guerre allait très loin par moments ; pas question de mettre en valeur l'action, ici cela reste cru et sale tout du long.
Mais si l'ensemble est techniquement maîtrisé, permettant une immersion totale, ce n'est pas aux dépends de l'émotion à travers l'amitié chez ce groupe de jeunes hommes incarnés pas de bons acteurs, notamment les personnages principaux Paul (Felix Kammerer, dont c'est le premier rôle au cinéma !) et Kat (plus jeune ici). Il y a de plus quelques plans de nature qui donnent un petit côté Terence Malick à l'ensemble, comme dans La Ligne rouge.
On retrouve les moments-clés du livre (dont évidemment le tête-à-tête marquant avec un soldat ennemi en train d'agoniser), mais c'est moins fidèle au matériel d'origine que ne l'étaient les adaptations précédentes (US en 1930 et UK en 1979). L'histoire se déroule sur une période plus courte, et il y a des libertés prises avec des choses qui ont été retirées (l'entraînement des jeunes recrues, la permission de Paul...) mais aussi ajoutées comme l'armistice ou le combat final.
Il faut dire aussi que le point de vue n'est plus le même qu'à l'époque de la sortie du livre - l'entre-deux-guerres -, et cela permet de représenter la rancoeur qui conduira à la montée du nazisme et à la Seconde Guerre Mondiale.
Ayant été marqué par le livre, je n'ai pas été déçu par cette version, loin de là même car je trouve que cela rend enfin justice à Erich Maria Remarque (dont il faut lire aussi le recueil de nouvelles L'Ennemi).
-
Ungernkhan
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Re: "A l'ouest rien de nouveau" : une nouvelle mouture.
Bonjour,
Experience vraiment mitigé pour moi. Trop de choses m'ont sorti du film. Mais je suis sincèrement content qu'un film sur 14-18 puisse encore être fait en 2022.
Au niveau des scènes au front je n'ai pas été impressionné niveau réalisme. En vrac :
- Les tenues semblent correctes, rien à dire dans l'ensemble.
- Dès le début, jeter son fusil pour sortir sa pelle.... pendant un instant, j'ai cru qu'il allait se retrancher sur place afin de s'établir une position de tir convenable mais non, attaque kamikaze à la pelle... pourquoi pas... c'est Netflix.
- Les résultats du bombardement français sur la tranchée allemande semblent très exagérés avec des morts répartis de manière uniforme absolument partout mais aucun blessés.
- Les jeunes soldats ne semblent pas avoir été formé au combat, ne sont pas mélés à des vétérans et encadrés par des sous-officiers. Hormis quelques infirmiers, il n'y a aucune spécialiste, juste des fusiliers en masse desordonnée.
- Les réseaux de barbelés n'ont aucune cohérence. Des réseaux placés sur le parados, des obstacles espacés et des brèches partout.
- Les officiers généraux sont une fois de plus présentés comme des buveurs de sangs alors que la plupart avaient perdus des amis, des neveux et des enfants dans cette guerre.
- Les masses de lance-flamme français ça c'était n'importe quoi...
- Les soldats semblent livrés à eux-mêmes au combat. Mon humble expérience du combat : j'avais toujours un oeil sur mon sergent guettant un regard ou un geste de sa part pour savoir quoi faire et ou aller. Les soldats obéissent à une hiérarchie et font parti d'une famille, que ce soit leur groupe, section ou compagnie. À ce niveau là, La ligne rouge, Les croix de bois, Platoon, Das boot, L'ennemi intime ou même On a perdu la 7e compagnie sont bien meilleurs.
- Dans À l'ouest rien de nouveau édition Netflix, les soldats ne semblent pas très interessés par l'abri que procure leurs retranchements et se pressent dans les découverts sans espacement entre eux à plusieurs reprise.
Après c'est du Netflix. C'est le specatcle. Ils ne sont pas la pour éduquer. Même si c'est Hollywood, je prefère la version 1930.
Mais je reste content qu'un film sur 14-18 puisse être fait de nos jours, sans que des problèmatiques moderne y soit inséré, sur un média de masse.
Cordialement
Zachary
Experience vraiment mitigé pour moi. Trop de choses m'ont sorti du film. Mais je suis sincèrement content qu'un film sur 14-18 puisse encore être fait en 2022.
Au niveau des scènes au front je n'ai pas été impressionné niveau réalisme. En vrac :
- Les tenues semblent correctes, rien à dire dans l'ensemble.
- Dès le début, jeter son fusil pour sortir sa pelle.... pendant un instant, j'ai cru qu'il allait se retrancher sur place afin de s'établir une position de tir convenable mais non, attaque kamikaze à la pelle... pourquoi pas... c'est Netflix.
- Les résultats du bombardement français sur la tranchée allemande semblent très exagérés avec des morts répartis de manière uniforme absolument partout mais aucun blessés.
- Les jeunes soldats ne semblent pas avoir été formé au combat, ne sont pas mélés à des vétérans et encadrés par des sous-officiers. Hormis quelques infirmiers, il n'y a aucune spécialiste, juste des fusiliers en masse desordonnée.
- Les réseaux de barbelés n'ont aucune cohérence. Des réseaux placés sur le parados, des obstacles espacés et des brèches partout.
- Les officiers généraux sont une fois de plus présentés comme des buveurs de sangs alors que la plupart avaient perdus des amis, des neveux et des enfants dans cette guerre.
- Les masses de lance-flamme français ça c'était n'importe quoi...
- Les soldats semblent livrés à eux-mêmes au combat. Mon humble expérience du combat : j'avais toujours un oeil sur mon sergent guettant un regard ou un geste de sa part pour savoir quoi faire et ou aller. Les soldats obéissent à une hiérarchie et font parti d'une famille, que ce soit leur groupe, section ou compagnie. À ce niveau là, La ligne rouge, Les croix de bois, Platoon, Das boot, L'ennemi intime ou même On a perdu la 7e compagnie sont bien meilleurs.
- Dans À l'ouest rien de nouveau édition Netflix, les soldats ne semblent pas très interessés par l'abri que procure leurs retranchements et se pressent dans les découverts sans espacement entre eux à plusieurs reprise.
Après c'est du Netflix. C'est le specatcle. Ils ne sont pas la pour éduquer. Même si c'est Hollywood, je prefère la version 1930.
Mais je reste content qu'un film sur 14-18 puisse être fait de nos jours, sans que des problèmatiques moderne y soit inséré, sur un média de masse.
Cordialement
Zachary
Recherche et propose informations sur la 124e DI, le 101e, 124e, 130e, 53e, 142e RI, 44e RAC, 14e RH, compagnie du génie 17/1T, 17/51T, 21/25
La cent-vingt-quatrième allègrement s'avance...
Elle passe avec une admirable cadence.
La cent-vingt-quatrième allègrement s'avance...
Elle passe avec une admirable cadence.
Re: "A l'ouest rien de nouveau" : une nouvelle mouture.
Bonjour Arnaud,
Visiblement Edward Berger et ses conseillers historiques n'étaient pas du tout lecteur de "Pages 14-18".!
Si j'ai bien suivi, la séquence avec les chars se passe en Octobre 1918 et en Champagne.
Dans ce secteur, fin Septembre début Octobre n'ont été engagés que des Renault FT et des Schneider !
S'il ne voulait pas de Renault FT, sans doute trop commun, c'est du Schneider qu'il aurait du faire construire !
Dans cette période de fin de guerre; des Saint Chamond sont engagés plus à l'Est à Saint Mihiel et en Argonnes, avec des Américains, puis en Belgique.
Et tant qu'à mettre des Saint Chamond, en Ociobre 1918 il aurait été plus cohérent de mettre du Saint Chamond M2 . . .
Plutôt que d'attaquer le char à la grenade à manche, le faire exploser sur une mine antichar de circonstance du type obus du 150 cm enterré verticalement dans une caisse en bois avec plateau à pression, aurait permis de belles séquences.
En Champagne, dans les phases d'approche, les chars des Groupes Schneider engagés progressaient en suivant des tresses blanches, déroulées par des sapeurs qui détectaient les mines sur l'itinéraire des chars . . . . .
Pas d'attaque de chars français sans infanterie et, au moins les fantassins d'élite du 262°RI.
En Champagne en 1918, pas d'incohérence non plus pour les tranchées.
Dans le secteur Souain/Somme-Py, il y avait 8 km de tranchées à franchir. . . . . .
Il y a eu deux BVP-1 tchèques modifiés (le BMP 1 russe)
Ce sont de simples coquilles fixées sur un cadre. L'un des deux a été conservé en musée par les Tchèques.
Ils auraient du demandé le Saint Chamond de Mémoire de Poilus, il y avait des séquences prises de l'intérieur qui auraient sympa à Faire. . . . .
La séquence char n'apparaît pas sur les versions espagnols et anglaises de youtube.
Elle est probablement assez courte et cela explique sans doute le choix de faire au plus simple et au moins chère.
Bonne après-midi - Michel
Visiblement Edward Berger et ses conseillers historiques n'étaient pas du tout lecteur de "Pages 14-18".!
Si j'ai bien suivi, la séquence avec les chars se passe en Octobre 1918 et en Champagne.
Dans ce secteur, fin Septembre début Octobre n'ont été engagés que des Renault FT et des Schneider !
S'il ne voulait pas de Renault FT, sans doute trop commun, c'est du Schneider qu'il aurait du faire construire !
Dans cette période de fin de guerre; des Saint Chamond sont engagés plus à l'Est à Saint Mihiel et en Argonnes, avec des Américains, puis en Belgique.
Et tant qu'à mettre des Saint Chamond, en Ociobre 1918 il aurait été plus cohérent de mettre du Saint Chamond M2 . . .
Plutôt que d'attaquer le char à la grenade à manche, le faire exploser sur une mine antichar de circonstance du type obus du 150 cm enterré verticalement dans une caisse en bois avec plateau à pression, aurait permis de belles séquences.
En Champagne, dans les phases d'approche, les chars des Groupes Schneider engagés progressaient en suivant des tresses blanches, déroulées par des sapeurs qui détectaient les mines sur l'itinéraire des chars . . . . .
Pas d'attaque de chars français sans infanterie et, au moins les fantassins d'élite du 262°RI.
En Champagne en 1918, pas d'incohérence non plus pour les tranchées.
Dans le secteur Souain/Somme-Py, il y avait 8 km de tranchées à franchir. . . . . .
Il y a eu deux BVP-1 tchèques modifiés (le BMP 1 russe)
Ce sont de simples coquilles fixées sur un cadre. L'un des deux a été conservé en musée par les Tchèques.
Ils auraient du demandé le Saint Chamond de Mémoire de Poilus, il y avait des séquences prises de l'intérieur qui auraient sympa à Faire. . . . .
La séquence char n'apparaît pas sur les versions espagnols et anglaises de youtube.
Elle est probablement assez courte et cela explique sans doute le choix de faire au plus simple et au moins chère.
Bonne après-midi - Michel
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Re: "A l'ouest rien de nouveau" : une nouvelle mouture.
C'est tout à fait ça . . . . .
- Renault FT détruits par mine (01a).jpg (853.1 Kio) Consulté 1352 fois
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Mercadal P
- Messages : 2967
- Inscription : mar. juil. 24, 2007 2:00 am
Re: "A l'ouest rien de nouveau" : une nouvelle mouture.
Bonjour.
A noter la remarque d'un des producteurs ( A la fois haute autorité morale et historien incontestable, du moins à ce qui me semble ) en ce qui concerne la pertinence de ce film :
https://www.lemonde.fr/culture/article/ ... _3246.html
Au revoir.
PML
A noter la remarque d'un des producteurs ( A la fois haute autorité morale et historien incontestable, du moins à ce qui me semble ) en ce qui concerne la pertinence de ce film :
https://www.lemonde.fr/culture/article/ ... _3246.html
Au revoir.
PML