Bonjour
Il y avait semble t'il une section de Commis et ouvriers d'administration par corps d'armée. A qui étaient elles hiérarchiquement rattachées ? Aux Escadrons du train ou directement au Corps d'Armée ?
Merci
Cordialement
Jean-Claude
Section COA
Re: Section COA
Bonjour Jean-Claude,
Le sujet des SCOA est toujours complexe (pour moi en tout cas ).
L'historique de la 15e section, assez détaillé, me paraît intéressant. Je note qu'il n'y est pas fait mention de l'escadron du train.
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6346117h/f1
Cordialement,
Yves
Le sujet des SCOA est toujours complexe (pour moi en tout cas ).
L'historique de la 15e section, assez détaillé, me paraît intéressant. Je note qu'il n'y est pas fait mention de l'escadron du train.
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6346117h/f1
Cordialement,
Yves
- b sonneck
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Re: Section COA
Bonjour,
Les sections de COA, de même d'ailleurs que les sections d'infirmiers militaires, étaient des unités formant corps au plan administratif. Selon toute vraisemblance, elles relevaient hiérarchiquement du ministre, au travers du commandant de la région militaire sur le territoire de laquelle se trouvait leur dépôt et leurs services administratifs, dépôt et services à partir desquels elles alimentaient en effectifs et administraient le personnel armant les innombrables détachements qui leur étaient rattachés, tant sur le territoire de la région que sur les théâtres d'opérations.
L'historique de la 15e section est en effet particulièrement intéressant par le tableau qu'il offre de la multitude et de la diversité de ces détachements. Gérer tout cela devait représenter un beau casse-tête pour les services de la section ! Les régiments du génie étaient, toutes proportions gardées, dans la même situation. Le 8e RG administrait plus de 50.000 hommes à la fin de la guerre.
Cordialement
Bernard
Les sections de COA, de même d'ailleurs que les sections d'infirmiers militaires, étaient des unités formant corps au plan administratif. Selon toute vraisemblance, elles relevaient hiérarchiquement du ministre, au travers du commandant de la région militaire sur le territoire de laquelle se trouvait leur dépôt et leurs services administratifs, dépôt et services à partir desquels elles alimentaient en effectifs et administraient le personnel armant les innombrables détachements qui leur étaient rattachés, tant sur le territoire de la région que sur les théâtres d'opérations.
L'historique de la 15e section est en effet particulièrement intéressant par le tableau qu'il offre de la multitude et de la diversité de ces détachements. Gérer tout cela devait représenter un beau casse-tête pour les services de la section ! Les régiments du génie étaient, toutes proportions gardées, dans la même situation. Le 8e RG administrait plus de 50.000 hommes à la fin de la guerre.
Cordialement
Bernard
Re: Section COA
Bonjour
Merci Yves, merci Barnard pour vos réponses.
La logistique est un aspect méconnu de la guerre et avec cet historique on voit la complexité de la tache. Et ne boulangerie qui fournit 400000 rations de pain par jour pas facile à organiser ni même à imaginer.
Cordialement
Jean-Claude
Merci Yves, merci Barnard pour vos réponses.
La logistique est un aspect méconnu de la guerre et avec cet historique on voit la complexité de la tache. Et ne boulangerie qui fournit 400000 rations de pain par jour pas facile à organiser ni même à imaginer.
Cordialement
Jean-Claude
Re: Section COA
Bonjour
Si j'ai bien compris, les boulangeries avaient à la fois du personnel des SCOA et du personnel des ETEM.
Un tableau trouvé sur un autre post du forum :
Si j'ai bien compris, les boulangeries avaient à la fois du personnel des SCOA et du personnel des ETEM.
Un tableau trouvé sur un autre post du forum :
Cordialement
Jean
Jean
Re: Section COA
Bonjour,
Le service de l'intendance ne dépend-t-il pas des Services de l'arrière ? donc rattaché à la Direction de l'Arrière : D.A
ainsi que dans la zone des étapes d'une armée. il dépend donc du directeur des étapes.
Ce sont des services, ils déchargent les armées de la gestion de :
- d'amener aux armées tous les ravitaillements nécessaires
- ...
lire page 5 les attributions du service de l'arrière...
Bulletin officiel du ministère de la guerre. Edition méthodique. Mouvements et transports. Organisation générale aux armées, de 1908
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k ... texteImage
cette édition est instructive concernant la mécanique de l'approvisionnement des armées et la logistique. notamment page 29 : organisation du service dans la zone d'étapes.
et le titre VII ravitaillements et évacuations.
la difficulté est la rencontre entre les services de l'arrière et l'avant, à un moment donné :
Frédéric
Le service de l'intendance ne dépend-t-il pas des Services de l'arrière ? donc rattaché à la Direction de l'Arrière : D.A
ainsi que dans la zone des étapes d'une armée. il dépend donc du directeur des étapes.
Ce sont des services, ils déchargent les armées de la gestion de :
- d'amener aux armées tous les ravitaillements nécessaires
- ...
lire page 5 les attributions du service de l'arrière...
Bulletin officiel du ministère de la guerre. Edition méthodique. Mouvements et transports. Organisation générale aux armées, de 1908
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k ... texteImage
cette édition est instructive concernant la mécanique de l'approvisionnement des armées et la logistique. notamment page 29 : organisation du service dans la zone d'étapes.
et le titre VII ravitaillements et évacuations.
la difficulté est la rencontre entre les services de l'arrière et l'avant, à un moment donné :
Cordialement,les ordres du général commandant l'armée, indiquant les points et heures de contact entres les services de l'avant et ceux de l'arrière (en même temps qu'aux commandants des corps d'armée, aux élément d'armée, et au directeur d'étapes et des services)...
Frédéric
Modérateur technique
Les cadres 5e BILA années 1914 à 1918
1er R.A.L
rédacteur d'articles sur Généawiki sur la Grande Guerre
Les cadres 5e BILA années 1914 à 1918
1er R.A.L
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- b sonneck
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Re: Section COA
Bonjour,
Ne pas perdre de vue que l'Arrière ne désigne que la partie arrière de la zone des armées. Le général commandant en chef, par l'intermédiaire du général directeur de l'Arrière, a bien évidemment la haute main sur tous les services qui s'y trouvent, dont celui de l'intendance, mais son autorité ne s'exerce pas hors de sa zone. Les services implantés à l'Intérieur sont sous l'autorité directe du ministre de la guerre et des généraux commandant les régions militaires.
Ne pas perdre de vue que l'Arrière ne désigne que la partie arrière de la zone des armées. Le général commandant en chef, par l'intermédiaire du général directeur de l'Arrière, a bien évidemment la haute main sur tous les services qui s'y trouvent, dont celui de l'intendance, mais son autorité ne s'exerce pas hors de sa zone. Les services implantés à l'Intérieur sont sous l'autorité directe du ministre de la guerre et des généraux commandant les régions militaires.