Carte postale d'Allemagne aide et conseils.

[gorgel]

Bonjour.
Merci Yves pour la rectification (ministériel pour matricule).
Effectivement il est dommage de ne pas connaitre la date de l'envoi.
Bernard, bonjour, Je suis allé sur Google Earth repérer les villages évoqués, je continue....
ADline, je vais aller sur le site.
Merci de votre aimable et efficace collaboration à tous.
Cordialement.
Patrick

[gorgel]

Bonjour à tous.
 
Je relance mes recherches sur mon grand père.
Courant juin, je me rends sur place dans le secteur de Stuttgart,  pour visiter des lieux où il a séjourné pendant sa captivité.
La demande que je vous avais envoyée précédemment était aussi en rapport avec cet emprisonnement et, dans ce qui suit, le sujet est abordé sous un angle différent.
Ce que j’aimerais, c’est que vous puissiez me fournir des pistes ou des infos qui me permettraient d’optimiser mon séjour.
 
 
Je compte visiter, entre autres, les villages de Munsingen, Emmingen et Liptingen et engager une relation avec les locaux.
Pour Stuttgart, vu la taille de la ville, je pense ne pas avoir le choix et je ne vois pas comment je pourrais procéder.
 
En résumé, des 2 cartes postales que nous possédons, il est écrit ce qui suit, de la main de mon GP :
 
Pour la première: « Buddern le 18 Septembre 1915 », c’est cette carte qui me posait le plus de problèmes. 
Grâce à Jean- Claude, j’ai appris que Buddern correspondait à un nom de commando et non à un village. 
Un village s’appelant Buddern se situe en Pologne, région Prusse orientale à l’époque. 
Pour ce qui est d’un village, non loin de Stuttgart et portant ce nom, je n’en trouve aucune trace.
Sur l’autre face de la carte, la photo représente, semble-t-il, une ferme, c’est à partir de cette photo que je compte démarrer mes recherches, cela nous servira de déclencheur pour engager la conversation et, qui sait, tomber sur la façade représentée sur la carte .
Pour la barrière de la langue, j’ai la chance d’avoir un ami lorrain, Bertrand, qui m’accompagnera et servira d’interprète.
 
 
La seconde carte :
 « Emmingen le 10 février 1918 », a été tamponnée à Munsingen le 23 Février, à une distance de 100 km et 13 jours plus tard.
Comment cela a-t-il pu se faire ?
Le courrier mis à l’envoi à Emmingen, passait- il par Munsingen, lieu où était centralisé le personnel chargé de la censure ?
 
C’est dans ce village d’Emmingen que je vais commencer mes recherches puisque 1918 est la dernière année de captivité pour tous ceux de cette guerre.

Sur une fiche du H.C.R., c’est le 3 février 1917, que Louis Henri Labbé arrive au Lager, à Munsingen, en provenance du Lager 1 de Stuttgart. 
 
A quel moment est- il allé a Emmingen? Je l'ignore !...
Peut- être que les deux camps n’en faisaient qu’un et étaient gérés en commun ?

Si vous avez une recherche à réaliser dans ce secteur, vous pouvez me contacter.

Je vous remercie pour vos prochaines réponses.
 
Bien cordialement.
Patrick

[stcypre]

Bonjour,
Non, Stuttgart et Munsingen sont 2 camps différents...
Dès que je pourrai je vous enverrez des infos.
J. Claude

[Uschen]

bonjour Patrick

Je vous suggère de vous mettre en relation avec" Hasugrit" de ce forum (voir armée étrangère). Il habite la région et peut être pourra t-il vous aider dans la démarche.

slts

[gorgel]

Bonjour à tous.

Merci Jean Claude bon rétablissement et à bientôt.
Uschen, je contacte Hasugrit, merci pour l'info.
Cordialement
Patrick.

[stcypre]

Bonjour,
Ces deux camps étaient des camps secondaires.
Pour Stuttgart voilà ce que j'ai publié dans mon dernier livre "Les oubliés de la mémoire".

STUTTGART
Le camp I avait été créé dans un lycée neuf, le camp II dans une ancienne fabrique de machines. De nombreux civils étaient parqués dans une aile du camp avec une majorité d’infirmiers.
4 500 prisonniers.
Kommandant : Oberst Huber, major von Braudenstein, puis Hauptman von Bälz (en 1918).
Lazarett: Reserve Lazarett Rollschutbahn.
Anecdote: les ¾ des détenus étaient des convalescents sortant des hôpitaux de la région. Louis Clémenceau, frère de Joseph, du 79 RI sera prisonnier dans ce camp.
Livre :
Baraude H : Enfers d’Allemagne, 1921.

[gorgel]

Bonjour Jean Claude.
Merci pour les précisions.
Bien cordialement
Patrick

[gorgel]

Bonjour,

Je n’ai pas abandonné mes recherches, mais j’ai remis mon voyage du coté de Stuttgart, je pensais glaner d’autres éléments, mais j’en conviens, ce cas est difficile.

J’ai bien un contact Hasugrit qui me dit d’être patient, je m’y accroche, j’espère bien avoir d’autres éléments. Je me laisse encore un délai, on ne sait jamais.

Ma tante Pierrette fille de Louis Henri Labbé, m’envoie ce poème sur Morhange que j’ai tenu à partager avec vous. Elle sort de la lecture « Echec à Morhange » de Jacques Didier.
Pierrette a obtenu un 1er prix de poésie en 1994 organisé par FR3 « Champagne Ardenne».

LE CHAMP DE COQUELICOTS DE MORHANGE .

Dans un grand champ de blé ,
Les épis prometteurs d'une riche moisson ,
Dorés par un soleil ardent ,
Ondulent sous la vague d'un régiment d'infanterie ,
Jeunes gens sacrifiés, au nom de la Patrie ,
Rampant dans les chaumes émaillés
De coquelicots et de bleuets .

Brusquement, un tir meurtrier
Couche, en un même instant ,
Les rouges coquelicots
Et les rouges képis, que l'on n'a pas encore pourvus
De leurs manchons bleu horizon .
Tout ce rouge ,
Sous le ciel bleu ,
Dans le vacarme des obus ,
Tant de rouge
Qu'on ne sait plus ,
Où sont les pétales des fleurs ,
Où est le sang versé ,
Pour la gloire et pour l'honneur .

Dans les blonds épis mûrs ,
La faucheuse n'est pas
Celle que l'on attendait
Et le vent chaud qui passe
Est le vent des boulets .

Heureux ceux qui, ce jour-là ,
Vaincus, mais vivants ,
Traversèrent l'orage ,
Prisonniers, assez tôt ,
Avant le grand carnage ,
N'éclaboussèrent pas de leur sang ,
A Morhange, les champs de blé
Où se mouraient les coquelicots .


Pierrette H.
8 Juillet 2016

Cordialement.
Patrick

[gorgel]

Bonjour.
Merci à vous tous pour votre travail.
Grâce à vous j’ai de nouvelles pistes.
Bien cordialement.
Patrick