Bonjour à tous,
Pas de médaille militaire au nom de CHAUVIN Francis dans le JO de 1934.
Pour ceux qui intéressent au cas des fusillés il y a dans le JO de du 16/03/1934 page 2732 une décision de la cour spéciale de justice militaire sur la réhabilitation d'un fusillé le soldat PILLET.
Cordialement
médaille militaire JO du 16 mars 1932
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b sonneck
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Re: médaille militaire JO du 16 mars 1932
Bonjour,
Pour répondre à la question initiale :
Légions d'honneur et médailles militaires ont, bien entendu, continué à être décernées, mais selon les procédures normales d'avant la guerre. Les titres acquis pendant la Grande Guerre avaient déjà été examinés par la commission et étaient censés avoir reçu leur juste récompense. Ils ne pouvaient donc plus, à eux seuls entraîner une décoration. Il fallait alors faire valoir des faits et/ou des services nouveaux, postérieurs aux travaux de la commission Fayolle.
Dans le cas du soldat Francis Chauvin, on observe qu'il n'avait pas été retenu par cette commission et était resté avec sa croix de guerre/ étoile de vermeil.
Comme fait nouveau ayant pu justifier une demande de médaille militaire, je ne vois que la décision de la commission de réforme de Nantes le 11 décembre 1923 de lui attribuer une pension d'invalidité permanente , certes modeste (10 %), mais qui a le mérite d'exister.
Qu'il ait fallu ensuite 8 ans pour aboutir n'a rien d'étonnant ; il fallait prendre place dans la file d'attente et laisser passer les demandes plus "étoffées", mieux placées dans le classement par ordre de mérite.
Cordialement
Bernard
Pour répondre à la question initiale :
La commission présidée par le (futur) maréchal Fayolle a mis un terme officiel aux décorations (LH et MM) attribuées au titre du tableau spécial créé le 13 août 1914 pour les besoins de la guerre. Les décorations attribuées par la commission ont été datées du 16 juin 1920.Était-ce courant de décerner la médaille militaire 10 ou 15 ans après la guerre?
Légions d'honneur et médailles militaires ont, bien entendu, continué à être décernées, mais selon les procédures normales d'avant la guerre. Les titres acquis pendant la Grande Guerre avaient déjà été examinés par la commission et étaient censés avoir reçu leur juste récompense. Ils ne pouvaient donc plus, à eux seuls entraîner une décoration. Il fallait alors faire valoir des faits et/ou des services nouveaux, postérieurs aux travaux de la commission Fayolle.
Dans le cas du soldat Francis Chauvin, on observe qu'il n'avait pas été retenu par cette commission et était resté avec sa croix de guerre/ étoile de vermeil.
Comme fait nouveau ayant pu justifier une demande de médaille militaire, je ne vois que la décision de la commission de réforme de Nantes le 11 décembre 1923 de lui attribuer une pension d'invalidité permanente , certes modeste (10 %), mais qui a le mérite d'exister.
Qu'il ait fallu ensuite 8 ans pour aboutir n'a rien d'étonnant ; il fallait prendre place dans la file d'attente et laisser passer les demandes plus "étoffées", mieux placées dans le classement par ordre de mérite.
Cordialement
Bernard