Sachez Frédéric, tout comme Michel, que je ne m'attendais pas à recevoir une explication complète et "certifiée conforme" du parcours de mon grand-père quand il était à Monastir. J'ai déjà eu pas mal de soucis, comme je l'ai dit, avec le parcours "français" de mon GP après Verdun.
Si vous avez la patience de relire tout ce que j'ai écrit sur le site depuis trois ans maintenant, vous verrez tout d'abord que je me suis trompé de GP (je croyais au départ que la photo que je possède était celle de mon GP belge ; c'est vrai que les deux hommes se ressemblaient beaucoup), je me suis trompé de lieu (j'ai longtemps cherché pourquoi HUG pouvait avoir été convalescent dans l'Oise - problème lié au texte écrit au dos de la photo que je possède -, alors qu'il n'a pas quitté la région de Bourges, à première vue, après avoir été soigné)...
Alors, avoir trouvé autant de pistes "possibles" en Grèce-Macédoine ne peut que me satisfaire. Même si mon GP n'a pas travaillé à la voirie, cette éventualité colle avec le fait qu'il "disparait" des faits militaires "officiels", sa fiche récapitulative ne donnant aucune précision entre novembre 1917 et juillet 1918. Ce travail de voirie semble coller aussi avec les faits historiques dont vous me parlez, pour la période qui débute en décembre 1917.
Le 9e bataillon incluait des soldats venant d'un dépôt d'éclopés - ce qui peut correspondre au cas de mon aïeul (il pourrait être passé par Avord - dès le 24/10/1916 - : ce fut un dépôt de convalescents, puis un HC, annexe de l'hôpital de Bourges, de juillet 1916 à avril 1919) :
Si vous avez la patience de relire tout ce que j'ai écrit sur le site depuis trois ans maintenant, vous verrez tout d'abord que je me suis trompé de GP (je croyais au départ que la photo que je possède était celle de mon GP belge ; c'est vrai que les deux hommes se ressemblaient beaucoup), je me suis trompé de lieu (j'ai longtemps cherché pourquoi HUG pouvait avoir été convalescent dans l'Oise - problème lié au texte écrit au dos de la photo que je possède -, alors qu'il n'a pas quitté la région de Bourges, à première vue, après avoir été soigné)...
Alors, avoir trouvé autant de pistes "possibles" en Grèce-Macédoine ne peut que me satisfaire. Même si mon GP n'a pas travaillé à la voirie, cette éventualité colle avec le fait qu'il "disparait" des faits militaires "officiels", sa fiche récapitulative ne donnant aucune précision entre novembre 1917 et juillet 1918. Ce travail de voirie semble coller aussi avec les faits historiques dont vous me parlez, pour la période qui débute en décembre 1917.
Le 9e bataillon incluait des soldats venant d'un dépôt d'éclopés - ce qui peut correspondre au cas de mon aïeul (il pourrait être passé par Avord - dès le 24/10/1916 - : ce fut un dépôt de convalescents, puis un HC, annexe de l'hôpital de Bourges, de juillet 1916 à avril 1919) :
Bon, ensuite, on a du mal à suivre sa trace entre Monastir et Florina, d'autant plus siDans les années 1900, le régiment (le 95e d'infanterie) est en casernement à Bourges (deux bataillons) et au camp d'Avord (un bataillon)
Mais re-bon, il ne devait pas en être bien loin. Après, tout redevient à peu près normal en juillet 1918 quand il rejoint "réellement" son régiment. Ensuite, je possède toutes les explications (dans les pièces du dossier de sa condamnation), montrant son parcours entre le 22 et le 26 septembre 1918 : Archinard, Le Crime, le ravin des peupliers... Donc, c'est surtout le moment où sa division et/ou son régiment se trouvent "en réserve" de l'armée d'Orient, quelques mois plus tôt, qui pose le plus de problème : quelques mois dans une vie, ce n'est pas beaucoup. Votre phraseLe positionnement du 9e bataillon en arrière du front, peut être différent géographiquement du régiment auquel il est rattaché.
est une éventualité intéressante. Je m'en contenterai.J'en viens même à me demander, s'il n'était pas rattaché comme permanent au CID, pas forcément instructeur, mais pour les travaux du camp...
Encore une fois, un très grand merci pour votre aide. Ma formation de biologiste ne m'a jamais permis de faire des études d'histoire. Ce n'est que depuis le centenaire de la guerre de 14-18 et le décès de ma mère en 2015, que je me suis mis à chercher les parcours de mes deux grands-pères et que j'ai découvert l'existence de ce soldat HUG dont ma mère ne m'avait pas parlé (il est mort quand elle avait 8 ans).
Je vous transmets tous mes vœux pour une années 2022 "décovidée" le plus rapidement possible, je l'espère.
Amitiés.Patrick