Société Henri Véron et Cie
Siège social : La Rochelle, 27, rue Réaumur.
Siège social : La Rochelle, 27, rue Réaumur.
La Société Henri Véron et Cie, société en commandite simple, fut formée par acte reçu les 9 et 13 mars 1911 par maître Poissonnet, notaire à la résidence de La Rochelle (L’Écho rochelais, n° 26, Samedi 1er avril 1911, p. 3).
Cette personne morale, dont la durée était de 30 années à compter du 10 mars 1911, avait pour objet social « la pêche, la vente, la conservation du poisson, l’achat de navires à vapeur ou autres, l’armement ordinaire au besoin et toutes opérations généralement quelconques se rattachant à ces objets et jugées utiles ou nécessaires dans l’intérêt de la société. »
Son siège social était établi à La Rochelle, au 27, rue Réaumur. Primitivement fixé à 143.000 fr., son capital social fut augmenté de 145.000 fr. à compter du 12 juillet 1912, somme qui fut souscrite par Henri Véron, seul gérant responsable de ladite société, à concurrence de 20.000 fr.
Henri Véron fut l’un des armateurs indépendants rochelais fondateurs de l’Association rochelaise de pêche à vapeur (A.R.P.V.). Cette société en nom collectif et à capital variable, formée par un acte sous seings privés en date du 2 octobre 1913 (Le Courrier de La Rochelle, n° 123, Mardi 28 octobre 1913, p. 3 — An-nonces légales), avait pour objet social la vente des produits issus de l’industrie de ses associés. Son siège social était établi à La Rochelle, quartier de la Ville-en-Bois. Sa durée fut initialement fixée à un an à compter du 1er octobre 1913, étant prolongeable par tacite reconduction à la fin de chaque année.
Henri Véron adhéra à l'A.R.P.V. à raison des chalutiers à vapeur Aunis et Poitou qu’armait alors à la pêche sa société. Durant la Grande guerre, ces deux bâtiments furent réquisitionnés puis incorporés comme patrouilleurs auxiliaires à la flotte de l’État. Le 8 décembre 1917, par brume intense et forte houle d’Ouest, le Poitou s’échoua sur le rocher Pérus, sur la côte de Tanchet, près des Sables-d’Olonne, et fut déclararé perte totale.
En compensation, le 5 mai 1919, l’État attribua à la société le Sapajou, ex-chalutier islandais April acquis par la Marine et armé en patrouilleur à Lorient à compter du second semestre 1917. Ce bâtiment fut alors renommé Poitou, étant immatriculé au quartier de La Rochelle L.R. 2345.
Cette personne morale, dont la durée était de 30 années à compter du 10 mars 1911, avait pour objet social « la pêche, la vente, la conservation du poisson, l’achat de navires à vapeur ou autres, l’armement ordinaire au besoin et toutes opérations généralement quelconques se rattachant à ces objets et jugées utiles ou nécessaires dans l’intérêt de la société. »
Son siège social était établi à La Rochelle, au 27, rue Réaumur. Primitivement fixé à 143.000 fr., son capital social fut augmenté de 145.000 fr. à compter du 12 juillet 1912, somme qui fut souscrite par Henri Véron, seul gérant responsable de ladite société, à concurrence de 20.000 fr.
Henri Véron fut l’un des armateurs indépendants rochelais fondateurs de l’Association rochelaise de pêche à vapeur (A.R.P.V.). Cette société en nom collectif et à capital variable, formée par un acte sous seings privés en date du 2 octobre 1913 (Le Courrier de La Rochelle, n° 123, Mardi 28 octobre 1913, p. 3 — An-nonces légales), avait pour objet social la vente des produits issus de l’industrie de ses associés. Son siège social était établi à La Rochelle, quartier de la Ville-en-Bois. Sa durée fut initialement fixée à un an à compter du 1er octobre 1913, étant prolongeable par tacite reconduction à la fin de chaque année.
Henri Véron adhéra à l'A.R.P.V. à raison des chalutiers à vapeur Aunis et Poitou qu’armait alors à la pêche sa société. Durant la Grande guerre, ces deux bâtiments furent réquisitionnés puis incorporés comme patrouilleurs auxiliaires à la flotte de l’État. Le 8 décembre 1917, par brume intense et forte houle d’Ouest, le Poitou s’échoua sur le rocher Pérus, sur la côte de Tanchet, près des Sables-d’Olonne, et fut déclararé perte totale.
En compensation, le 5 mai 1919, l’État attribua à la société le Sapajou, ex-chalutier islandais April acquis par la Marine et armé en patrouilleur à Lorient à compter du second semestre 1917. Ce bâtiment fut alors renommé Poitou, étant immatriculé au quartier de La Rochelle L.R. 2345.
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La Société Henri Véron et Cie fut placée en liquidation judiciaire en 1936. Sa flotte fut alors prise en gérance par la Société d’importation charbonnière et maritime (S.I.C.M.), société anonyme au capital social de 2.000.000 fr. formée le 31 janvier 1928 à Paris (Archives commerciales de la France, n° 13, Mercredi 14 février 1928, p. 581), dont l’administrateur délégué, un sieur Menu, avait non seulement qualité de principal créancier de la société défaillante, mais également d’actionnaire. L’exploitation des unités qui composaient ladite flotte, dont celle du chalutier Poitou, fut alors confiée à l’Association rochelaise de pêche à vapeur (A.R.P.V.), dont ledit sieur Menu était par ailleurs devenu propriétaire.
Lors d’une assemblée générale extraordinaire de la société en voie de liquidation, tenue le 19 février 1938, fut :
— constaté le règlement intégral de tous les créanciers ;
— ratifiée la vente des chalutiers Gascogne et Poitou, consentie au sieur Menu par le conseil lors de sa séance du 17 décembre 1937 (Acte reçu par M. B., courtier maritime à La Rochelle).
Lors d’une assemblée générale extraordinaire de la société en voie de liquidation, tenue le 19 février 1938, fut :
— constaté le règlement intégral de tous les créanciers ;
— ratifiée la vente des chalutiers Gascogne et Poitou, consentie au sieur Menu par le conseil lors de sa séance du 17 décembre 1937 (Acte reçu par M. B., courtier maritime à La Rochelle).
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• L’Écho rochelais, n° 26, Samedi 1er avril 1911, p. 3 — Annonces légales.
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