Bonsoir à tous,
Officiers de marine, officiers mariniers, quartiers-maîtres et matelots
du Centre d'aviation maritime de Venise ayant été déclarés « Morts pour la France »
— BERTONE Léon Marcel Émile, né le 29 août 1894 à La Londe-des-Maures (Var) et y domicilié, décédé le 31 octobre 1916 à Venise (Italie) des suites de blessures occasionnées par l’explosion accidentelle sur l’île de Sant’Andrea d’une bombe tombée de l’hydravion F.B.A. 150 ch n° 321. Matelot de 2e classe méca-nicien, matricule n° 59.471 – 5 ; classe 1914, n° 324 au recrutement de Toulon (Acte de décès transcrit le 9 janv. 1917 à La Londe-des-Maures).
□ Cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 1er déc. 1916, p. 10.415) :
« Bertone (Léon-Marcel-Émile), matelot mécanicien, mle 59.171-5 : très grièvement blessé à son poste par une explosion de bombe pendant la préparation d’une opération de guerre. S’est montré très courageux. Mort de ses blessures. »
□ Croix de guerre avec palme.
— BIAGINI Jean Antoine, né le 19 janvier 1884 à La Ciotat (Bouches-du-Rhône) et y domicilié, tué le 31 octobre 1916 à Venise (Italie) par l’explosion accidentelle sur l’île de Sant’Andrea d’une bombe tombée de l’hydravion F.B.A. 150 ch n° 321. Matelot de 2e classe charpen-tier, matricule n° 51.467 – 5 ; classe 1904, n° 408 au recrutement de Marseille (Acte de décès transcrit le 7 juin. 1917 à La Ciotat).
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 15 mars 1922 (art. 2 ; J.O. 18 mars 1922, p. 3.058 et 3.059), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire.
— CLERC François Auguste Pierre, né le 25 octobre 1889 à Meximieux (Ain), vraisemblablement domicilié à Belley (- d°-), tué le 31 octobre 1916 à Venise (Italie) par l’explosion accidentelle sur l’île de Sant’ Andrea d’une bombe tombée de l’hydravion F.B.A. 150 ch n° 321. Quartier-maître mécanicien, matricule n° 46.788 – 5 ; classe 1909, n° 1.060 au recrutement de Belley (Acte de décès transcrit le 9 janv. 1917 à Belley – Inhumé à Venise dans le carré militaire du cimetière de l'île San-Michele, Tombe n° 2).
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 15 mars 1922 (art. 2 ; J.O. 18 mars 1922, p. 3.058 et 3.059), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire.
— COSTE Maurice, né le 8 mai 1892 au Pouzin (Ardèche) et y domicilié, disparu le 17 avril 1917 en Adriatique lors d’une reconnaissance en hydravion. Quartier-maître mécanicien observateur, matricule n° 47.627 – 5 ; classe 1912, n° 375 au recrutement de Privas (Jug. Trib. civ. Toulon, 18 mars 1918, trans-crit le 2 mai 1918 à Pouzin).
□ Cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 14 févr. 1917, p. 1.204) :
« Coste (Maurice), quartier-maître mécanicien (titulaire d’une médaille d’argent de la valeur militaire) : a mitraillé avec précision des hydravions adversaires, les a obligés à amerrir ; s’est montré, à diverses re-prises, calme et hardi, même quand son appareil a été atteint. »
□ Conjointement avec le lieutenant de vaisseau André Philippe Adolphe WOLTZ, honoré par l’Italie de la Medaglie alla valore militare (Argent) dans les termes suivants : « Pendant que les unités ennemies appro-chaient de la place de Venise, malgré un très mauvais temps, n’ont pas hésité à attaquer audacieusement et chasser l’ennemi. Tous deux ont trouvé une mort glorieuse en luttant contre les éléments atmosphé-riques des plus défavorables. » (L’Ouest-Éclair — éd. de Caen — n° 6.514, Samedi 8 sept. 1917, p. 4, en rubrique « Nouvelles maritimes »).
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 31 janvier 1918 (J.O. 31 janv. 1918, p. 1.119), cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants :
« Coste (Maurice), quartier-maître mécanicien : à l’approche d’appareils ennemis, bravant le mauvais temps, a pris l'air pour les attaquer et a disparu en mer pendant la poursuite de l’ennemi. »
□ Croix de guerre avec deus palmes.
— COSTEROUSSE Auguste Henri, né le 26 novembre 1894 à Lamastre (Ardèche) et domicilié à Lyon (IIIe Arr., Rhône), au 205, rue Garibaldi, disparu en mer le 15 août 1916 devant Trieste (Autriche-Hongrie) lors d’un raid effectué à par l’hydravion l'hydravion F.B.A. 150 cv n° 384, piloté par l’enseigne de vaisseau de 1re classe Jean Jules Henri ROULIER. Matelot mécanicien mitrailleur, matricule n° 60.517 – 5 ; classe 1914, n° 2.179 au recrutement de Lyon-Central [Jug. Trib. civ. Lyon, 20 déc. 1917, transcrit le 2 janv. 1918 à Lyon (IIIe Arr.) : Registre des actes de décès du IIIe arrondissement de la ville de Lyon, Année 1918, f° 2, acte n° 9 bis].
□ Cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 3 sept. 1916, p. 7.926) :
« M. Costerousse (Auguste-Henri), matelot mécanicien mitrailleur, 60.517-5 : a montré une grande bra-voure dans plusieurs opérations de guerre, tué à l’ennemi au cours d’un combat
aérien. »
□ Croix de guerre avec palme.
— CRENN Jean François Marie, né le 12 mars 1892 à Lopérec (Finistère) et domicilié à Quimerch (– d° –), tué le 31 octobre 1916 à Venise (Italie) par l’explosion accidentelle sur l’île de Sant’Andrea d’une bombe tombée de l’hydravion F.B.A. 150 ch n° 321. Matelot de 2e classe charpentier, matricule n° 104.861 – 2 ; classe 1912, n° 419 au recrutement de Brest~Châteaulin (Acte de décès transcrit le 11 janv. 1917 à Lopérec — Inhumé à Venise dans le carré militaire du cimetière de l'île San-Michele, Tombe n° 3).
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 15 mars 1922 (art. 2 ; J.O. 18 mars 1922, p. 3.058 et 3.059), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire.
— CRUCCIANI Étienne, né le 7 septembre 1887 à Sorio (Corse) et y domicilié, tué le 31 octobre 1916 à Venise (Italie) par l’explosion accidentelle sur l’île de Sant’Andrea d’une bombe tombée de l’hydravion F.B.A. 150 ch n° 321. Quartier-maître mécanicien, matricule n° 42.324-5 ; classe 1907, n° ... au recrute-ment de ... (Acte de décès établi le 30 déc. 1916 à Venise et trans-crit le 2 mars 1917 à La Seyne-sur-Mer).
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 15 mars 1922 (art. 2 ; J.O. 18 mars 1922, p. 3.058 et 3.059), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire.
— FAVANT Charles Victor, né le 3 août 1890 à Saint-Hippolyte-du-Fort (Gard) et y domicilié, tué le 19 août 1916 lors du remorquage d’un hydravion. Quartier-maître mécanicien, matricule n° 46.284 – 5 ; classe 1910, n° 2.154 au recrutement de Nîmes (Acte de décès transcrit le 9 janv. 1917 à Saint-Hippolyte-du-Fort — Inhumé à Venise dans le carré militaire du cimetière de l'île San-Michele, Tombe n° 1).
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 15 mars 1922 (art. 2 ; J.O. 18 mars 1922, p. 3.058 et 3.059), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire.
— FIGOLI, dit SORRISO, Egide Paul Ulysse, né le 21 juin 1894 à Ameglia (Italie) et domicilié à Marseille (Bouches-du-Rhône), tué le 31 octobre 1916 à Venise (Italie) par l’explosion accidentelle sur l’île de Sant’Andrea d’une bombe tombée de l’hydravion F.B.A. 150 ch n° 321. Matelot de 3e classe sans spécia-lité, inscrit au quartier de Marseille, n° 7.634 ; classe 1914, n° 2.630 au recrutement de Marseille (Acte de décès transcrit à Marseille, le 8 févr. 1917).
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 15 mars 1922 (art. 2 ; J.O. 18 mars 1922, p. 3.058 et 3.059), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire.
— GALUDEC Jean Marie, né le 31 octobre 1882 à La Trinité-sur-Mer (Morbihan) et y domicilié, décédé le 16 janvier 1917 à l’Hôpital de Venise d’une fièvre typhoïde. Second maître, inscrit le 6 août 1909 au quartier d’Auray, f° 2.337, n° 4.674 ; classe 1902, n° 3.077 au recrutement de Lorient (Acte de décès transcrit le 24 févr. 1917 à La Trinité-sur-Mer — Inhumé à Venise dans le carré militaire du cimetière de l'île San-Michele, Tombe n° 11).
— HARIAT Émile Ernest, né le 13 mars 1884 à Angers (Maine-et-Loire) et y domicilié, au 11, rue Belfort, tué le 31 octobre 1916 à Venise (Italie) par l’explosion accidentelle sur l’île de Sant’Andrea d’une bombe tombée de l’hydravion F.B.A. 150 ch n° 321. Enseigne de vaisseau de 1re classe auxiliaire pilote aviateur, capitaine au long-cours, inscrit au quartier de Nantes, n° 501 (Brevet supérieur conféré le 13 mars 1911) ; classe 1904, n° 231 au recrutement d’Angers Nord-Est (Acte de décès transcrit le 23 nov. 1916 à Angers — Inhumé à Venise dans le carré militaire du cimetière de l'île San-Michele, Tombe n° 5 ).
□ Cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 1er déc. 1916, p. 10.415) :
« Hariat (E.-H.), enseigne de vaisseau de 1re classe auxiliaire, pilote aviateur : a servi comme officier pilote dans un centre d'aviation maritime des plus actifs. Mort d’une explosion de bombe, victime de son devoir. »
□ Croix de guerre avec palme.
— LABORIE Victor Firmin, né le 20 novembre 1893 à Saint-Vincent-du-Pendit (Lot) et domicilié à Viazac (– d° –), tué le 31 octobre 1916 à Venise (Italie) par l’explosion accidentelle sur l’île de Sant’Andrea d’une bombe tombée de l’hydravion F.B.A. 150 ch n° 321. Matelot de 2e classe mécanicien, matricule n° 57.815 – 5 ; classe 1913, n° 743 au recrutement de Cahors (Acte de décès transcrit le 10 janv. 1917 à Viazac — Inhumé à Venise dans le carré militaire du cimetière de l'île San-Michele, Tombe n° 6).
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 15 mars 1922 (art. 2 ; J.O. 18 mars 1922, p. 3.058 et 3.059), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire.
— LARRIEU Mathieu Michel Raymond, né le 23 janvier 1887 à Moliets-et-Maa (Landes) et y domicilié, décédé le 1er novembre 1916 à Venise (Italie) des suites de blessures occasionnées par l’explosion accidentelle sur l’île de Sant’Andrea d’une bombe tombée de l’hydravion F.B.A. 150 ch n° 321. Quartier-maître charpentier, matricule n° 55.030-5 ; classe 1907, n° 335 au recrutement de Mont-de-Marsan ~ Bay-onne (Acte de décès transcrit le 10 janv. 1917 à Moliets-et-Maa).
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 15 mars 1922 (art. 2 ; J.O. 18 mars 1922, p. 3.058 et 3.059), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire.
— LAUGÉ Gustave Lucien, né le 17 juin 1887 à Brusque (Aveyron) et domicilié à Saint-Affrique (– d° –), tué le 31 octobre 1916 à Venise (Italie) par l’explosion accidentelle sur l’île de Sant’Andrea d’une bombe tombée de l’hydravion F.B.A. 150 ch n° 321. Quartier-maître charpentier, matricule n° 45.578 – 5 ; classe 1907, n° 427 au recrutement de Rodez-Montpellier (Acte de décès transcrit le 17 janv. 1917 à Saint-Affrique).
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 15 mars 1922 (art. 2 ; J.O. 18 mars 1922, p. 3.058 et 3.059), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire.
— LOUVEL André Henri, né le 30 novembre 1894 à Paris et domicilié à Paris (IIIe Arr.), tué le 31 octobre 1916 à Venise (Italie) par l’explosion accidentelle sur l’île de Sant’Andrea d’une bombe tombée de l’hydravion F.B.A. 150 ch n° 321. Matelot de 3e classe sans spécialité, matricule n° 34.044 – 1 ; classe 1904, n° 3.581 au recrutement de la Seine, 3e Bureau [Acte de décès transcrit le 1er mars 1917 à Paris (XIIIe Arr.) — Inhumé à Venise dans le carré militaire du cimetière de l'île San-Michele, Tombe n° 7].
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 15 mars 1922 (art. 2 ; J.O. 18 mars 1922, p. 3.058 et 3.059), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire.
— MASSIOT André Edmond, né le 21 avril 1890 à Bressuires (Deux-Sèvres) et domicilié à Bordeaux (Gironde), décédé le 1er novembre 1916 à Venise (Italie) des suites de blessures occasionnées par l’explosion accidentelle sur l’île de Sant’Andrea d’une bombe tombée de l’hydravion F.B.A. 150 ch n° 321. Quartier-maître mécanicien, matricule n° 47.221 – 5 ; classe 1910, n° 3.065 au recrutement de Bordeaux (Acte de décès transcrit le 20 janv. 1917 à Bordeaux — Inhumé à Venise dans le carré militaire du cimetière de l'île San-Michele, Tombe n° 8).
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 15 mars 1922 (art. 2 ; J.O. 18 mars 1922, p. 3.058 et 3.059), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire.
— REYNAUD Antoine Lucien, né le 1er octobre 1879 à Toulon (Var) et y domicilié, tué le 31 octobre 1916 à Venise (Italie) par l’explosion accidentelle sur l’île de Sant’Andrea d’une bombe tombée de l’hydravion F.B.A. 150 ch n° 321. Lieutenant de vaisseau pilote-aviateur, du port de Brest, f° 1.005, n° 11 de la matricule (École navale, promotion 1897), chef du Centre d’aviation maritime de Venise ; classe 1899, n° 1.955 au recrutement de Toulon (Acte de décès établi par le Consul de France à Venise, transcrit au Ministère de la Marine).
□ Cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 1er déc. 1916, p. 10.414) :
« Reynaud (A.-L.), lieutenant de vaisseau pilote aviateur : a déployé les plus belles qualités de courage et de volonté dans la création et le commandement d’un centre d’aviation maritime, prenant part à des opérations de guerre très actives, mort à la suite d’une explosion de bombe, victime de son devoir. »
□ Croix de guerre avec palme.
— RIVIÈRE Auguste Charles Ludovic, né le 14 décembre 1885 à Avignon (Vaucluse), tué le 31 octobre 1916 à Venise (Italie) par l’explosion accidentelle sur l’île de Sant’Andrea d’une bombe tombée de l’hydravion F.B.A. 150 ch n° 321. Second maître mécanicien, matricule n° 40.099 – 5 ; classe 1905, n° 404 au recrutement de Marseille (Acte de décès transcrit le 9 janv. 1917 à Avi-gnon — Inhumé à Venise dans le carré militaire du cimetière de l'île San-Michele, Tombe n° 9).
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 15 mars 1922 (art. 2 ; J.O. 18 mars 1922, p. 3.058 et 3.059), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire.
— ROULIER Jean Jules Henri, né le 11 août 1891 à Paris, au 23, rue de Lille (VIIe Arr.), et domicilié à Paris (VIe Arr.), tué à l’ennemi le 15 août 1916 devant Trieste (Autriche-Hongrie) lors d’un raid qu’il effectuait avec l’hydravion F.B.A. 150 cv n° 384. Enseigne de vaisseau de 1re classe pilote-aviateur, du port de Toulon (École navale, promotion 1908) ; classe 1911, n° 1.794 au recrutement de la Seine, 3e Bureau [Acte de décès établi le 16 août 1916 à Venise et transcrit le 12 oct. 1916 à Paris (VIe Arr.) : Registre de transcription des actes de décès du VIe arrondissement de la ville de Paris, Année 1916, f° 68, acte n° 315]
□ Cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 18 août 1915, p. 5.780) :
« Roulier (J.-J.-H.), enseigne de vaisseau de 1re classe : pilote habile et courageux, a réussi au cours d'un vol récent à lancer deux bombes sur un sous-marin ennemi. »
□ Cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 3 sept. 1916, p. 7.926) :
« M. Roulier (Jean-Jules-Henri), enseigne de vaisseau : pilote-aviateur, hardi et courageux, qui s’est signalé dans de nombreuses opérations. Tué à l’ennemi au cours d'un combat aérien ; déjà cité à l’ordre de l'armée. »
□ Croix de guerre avec deux palmes.
— TESSEYRE Élie Germain, né le 4 août 1893 à Revel (Haute-Garonne) et y domicilié, tué le 31 octobre 1916 à Venise (Italie) par l’explosion accidentelle sur l’île de Sant’Andrea d’une bombe tombée de l’hydravion F.B.A. 150 ch n° 321. Matelot de 1re classe tailleur, matricule n° 50.747 – 5 ; classe 1913, n° 484 au recrutement de Toulouse (Acte de décès transcrit le 8 déc. 1916 à Revel — Inhumé à Venise dans le carré militaire du cimetière de l'île San-Michele, Tombe n° 10).
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 15 mars 1922 (art. 2 ; J.O. 18 mars 1922, p. 3.058 et 3.059), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire.
— WOLTZ André Philippe Adolphe, né le 31 décembre 1885 à Lunéville (Meurthe-et-Moselle) et y domicilié, disparu dans l’Adriatique le 17 avril 1917 lors d’une reconnaissance avec l’hydravion qu’il pilo-tait. Lieutenant de vaisseau, du port de ... (École polytechnique, promotion 1906), chef du Centre d’avia-tion maritime de Venise ; classe 1905, n° ... au recrutement de ... (Trib. civ. Toulon, 18 mars 1918, transcrit le 26 avr. 1918 à Lunéville).
□ Cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 14 févr. 1917, p. 1.204) :
« WOLTZ (André-Philippe-Adolphe), enseigne de vaisseau de 1re classe (déjà cité à l’ordre de l’armée et titulaire de la Médaille d’argent de la valeur militaire) : au cours d’une mission aérienne offensive, pilotant un hydravion, malgré des conditions atmosphériques défavorables, a réussi à se porter sur les localités désignées et a attaqué efficacement les ouvrages et édifices militaires et à se soustraire à la poursuite d’avions ennemis (Octobre 1916). Après avoir effectué le bombardement d’un objectif militaire, a engagé avec calme et hardiesse un combat aérien avec un hydravion ennemi, soutenant le duel, malgré les coups reçus, jusqu’à ce que l’adversaire fut obligé d’amerrir (Novembre 1916). »
□ Honoré par l'Italie de la Medaglie alla valore militare (Argent) (L’Ouest-Éclair — éd. de Caen —, n° 6.354, Dimanche 25 mars 1917, p. 3, en rubrique « Nouvelles maritimes ») pour avoir, « en plein jour, avec son hydravion, bombardé un objectif militaire ennemi, échappant au tir de l’artillerie anti-aérienne et à l’attaque d’un appareil de chasse. »
□ Cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 17 avr. 1917, p. 3.042) :
« Woltz (André-Philippe-Adolphe), enseigne de vaisseau de 1re classe : de jour, a bombardé avec son hydro-plane un objectif militaire ennemi, échappant par une habile manœuvre au tir de nombreuses pièces anti-aériennes et à l’attaque d'un appareil de chasse (Haute Adriatique). »
□ Conjointement avec le quartier-maître Maurice COSTE, à nouveau honoré par l’Italie de la Medaglie alla valore militare (Argent) dans les termes suivants : « Pendant que les unités ennemies approchaient de la place de Venise, malgré un très mauvais temps, n’ont pas hésité à attaquer audacieusement et chasser l’ennemi. Tous deux ont trouvé une mort glorieuse en luttant contre les éléments atmosphériques des plus défavorables. » (L’Ouest-Éclair — éd. de Caen —, n° 6.514, Samedi 8 sept. 1917, p. 4, en rubrique « Nouvelles maritimes »).
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 31 janvier 1918 (J.O. 31 janv. 1918, p. 1.119), cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants :
« Woltz (A.-P.-A), lieutenant de vaisseau : officier de la plus haute valeur morale a été, pour l’escadrille qu’il commandait un exemple constant des plus belles qualités de dévouement et de valeur militaire. A conduit dans des conditions difficiles, plusieurs opérations de bombardement. A livré combat au cours d’une de ces opérations à un hydravion ennemi, obligeant son adversaire à amerrir. A disparu en mer dans une poursuite d’appareils ennemis. »
□ Croix de guerre avec trois palmes.
________________________________________________________________________________________