Bonjour à tous,
Je cherche à retracer le parcours d’un officier.
HURAULT Philippe Ludovic Recrutement de la Seine 3ème Bureau Classe 1888
Rappelé à l’activité par ordre de mobilisation générale (Décret du 1er août 1914). Affecté à la 12ème Bie R.A.T. du 22ème régiment d’artillerie. Nommé sous-lieutenant de territoriale à T.T. par décret du 15 août 1914 (J.O. du 20 août 1914), p. p. rang du 4 août 1914.
Un document dans son dossier individuel mentionne : « Sous-lieutenant à l’école d’instruction des chemins de fer 12ème Bie R.A.T. »
Mort pour la France le 6 octobre 1915 à l’hôpital auxiliaire 183 à Versailles
Par contre rien n’indique dans son dossier et sa fiche matricule A.D.75 où a été blessé cet officier. L’historique du 22ème R.A. ne mentionne pas son nom dans la liste des pertes.
Ma question est : où puis-je trouver des renseignements sur cette 12ème Bie R.A.T et dans quel secteur aurait-été blessé HURAULT ?
Merci d’avance pour vos renseignements.
Cordialement
Thierry Cornet
12ème Bie R.A.T ?
Re: 12ème Bie R.A.T ?
Qu'est-ce qui vous porte à supposer qu'il serait mort de blessures de guerre ? Vu son âge et sa fonction d'instructeur, il n'est pas du tout assuré qu'il soit monté au Front. Il peut aussi s'agit d'un accident, d'une maladie contractée en service, d'une mort subite sous les drapeaux... Son dossier d'officier au SHD pourrait peut-être en dire plus ?
Re: 12ème Bie R.A.T ?
Bonjour
Cote du dossier SHD Vincennes : 5 Ye 113893 HURAULT Philippe Ludovic sous-lieutenant territorial d'artillerie 06/10/1915
Cote du dossier SHD Vincennes : 5 Ye 113893 HURAULT Philippe Ludovic sous-lieutenant territorial d'artillerie 06/10/1915
Cordialement
Jean
Jean
Re: 12ème Bie R.A.T ?
Bonsoir,
Ses deux fiches de MPLF disent qu'il est mort de maladie.
Sur sa fiche matricule, pas plus de renseignement sur la cause du décès. Je relève comme dernière affectation « Place de Paris Art. Batt G »
http://archives.paris.fr/arkotheque/vis ... m_zoom=145
Cordialement,
Yves
Ses deux fiches de MPLF disent qu'il est mort de maladie.
Sur sa fiche matricule, pas plus de renseignement sur la cause du décès. Je relève comme dernière affectation « Place de Paris Art. Batt G »
http://archives.paris.fr/arkotheque/vis ... m_zoom=145
Cordialement,
Yves
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Re: 12ème Bie R.A.T ?
Bonsoir à tous et merci pour vos réponses,
J'ai consulté son dossier individuel et rien n'indique effectivement une montée au front.
Pas de feuillet individuel de campagne dans ce dossier qui aurait donné (peut-être) un renseignement sur une éventuelle blessure et décès des suites maladie dans un hôpital ou même directement une maladie contractée sur le front.
Merci Yves, l'information concernant sa dernière affectation - sur la fiche matricule - m'avait échappé. Il faut donc sans doute tenir compte de cette mention et se dire que le sous-lieutenant Hurault était instructeur à l’école d’instruction des chemins de fer 12ème Bie R.A.T.
Si quelqu’un a des infos sur cette unité 12ème Bie R.A.T du 22ème R.A.
Cordialement
Thierry Cornet
J'ai consulté son dossier individuel et rien n'indique effectivement une montée au front.
Pas de feuillet individuel de campagne dans ce dossier qui aurait donné (peut-être) un renseignement sur une éventuelle blessure et décès des suites maladie dans un hôpital ou même directement une maladie contractée sur le front.
Merci Yves, l'information concernant sa dernière affectation - sur la fiche matricule - m'avait échappé. Il faut donc sans doute tenir compte de cette mention et se dire que le sous-lieutenant Hurault était instructeur à l’école d’instruction des chemins de fer 12ème Bie R.A.T.
Si quelqu’un a des infos sur cette unité 12ème Bie R.A.T du 22ème R.A.
Cordialement
Thierry Cornet
Re: 12ème Bie R.A.T ?
Je pense qu'il y a un lien avec le Camp Retranché de Paris :
viewtopic.php?f=18&t=23635
Cordialement,
Yves
viewtopic.php?f=18&t=23635
Cordialement,
Yves
12e Bie R.A.T ?
Bonsoir,
• Registre des actes de décès de la ville de Versailles, Année 1915, f° 236, acte n° 1.406.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: 12ème Bie R.A.T ?
Bonjour,
Ce sous-lieutenant de "l'Ecole d'Instruction des Chemins de Fer" appartenant à la 12e batterie R.A.T du 22e R.A.C servait probablement à Jouy-en-Josas ou Boissy-Saint-Léger où ont été implantés dès la fin de l'année 1914 des centres d'instruction pour la construction et l'exploitation de la voie de 0,60 m militaire.
Le colonel Péchot, créateur à la fin des années 1880 de la voie de 0,60 m militaire, dirige l'instruction technique de nombreuses batteries d'Artillerie à Pied spécialisées au service de la voie de 0,60 m.
La voie de 0,60 m a pris une très grande extension au sein du Camp Retranché de Paris dès l'été 1914 avant de gagner le front devenu statique. Les premières voies de 0,60 m du front sont construites en Champagne puis un peu partout tandis que le réseau du C.R.P est progressivement démonté, la menace sur la capitale n'étant plus d'actualité.
Les batteries R.A.T du C.R.P sont avant tout des batteries de travailleurs à très fort effectifs (plus de 500 hommes) faiblement encadrées par deux voire un seul officier.
La 1ère batterie R.A.T du 12e R.A.C a servi sur le front à l'exploitation de la voie de 0,60 m conjointement avec de très nombreuses batteries d'Artillerie à Pied. Les autres batteries R.A.T ont surtout été employées au sein du C.R.P.
Reste à trouver les circonstances de la mort de cet officier. Les accidents sont nombreux sur la voie de 0,60 m, déraillements sur des voies faiblement armées, manoeuvres de force très dangereuses (hisser et débarquer des pièces lourdes d'artillerie ou des poids très importants), etc...J'ai déjà trouvé quelques accidents mortels au sein du C.R.P de militaires imprudents sur des wagons de voie de 0,60 m mais pas la trace de la blessure grave ou de la mort d'un officier dans ce service particulier.
Cordialement,
Guy François.
Ce sous-lieutenant de "l'Ecole d'Instruction des Chemins de Fer" appartenant à la 12e batterie R.A.T du 22e R.A.C servait probablement à Jouy-en-Josas ou Boissy-Saint-Léger où ont été implantés dès la fin de l'année 1914 des centres d'instruction pour la construction et l'exploitation de la voie de 0,60 m militaire.
Le colonel Péchot, créateur à la fin des années 1880 de la voie de 0,60 m militaire, dirige l'instruction technique de nombreuses batteries d'Artillerie à Pied spécialisées au service de la voie de 0,60 m.
La voie de 0,60 m a pris une très grande extension au sein du Camp Retranché de Paris dès l'été 1914 avant de gagner le front devenu statique. Les premières voies de 0,60 m du front sont construites en Champagne puis un peu partout tandis que le réseau du C.R.P est progressivement démonté, la menace sur la capitale n'étant plus d'actualité.
Les batteries R.A.T du C.R.P sont avant tout des batteries de travailleurs à très fort effectifs (plus de 500 hommes) faiblement encadrées par deux voire un seul officier.
La 1ère batterie R.A.T du 12e R.A.C a servi sur le front à l'exploitation de la voie de 0,60 m conjointement avec de très nombreuses batteries d'Artillerie à Pied. Les autres batteries R.A.T ont surtout été employées au sein du C.R.P.
Reste à trouver les circonstances de la mort de cet officier. Les accidents sont nombreux sur la voie de 0,60 m, déraillements sur des voies faiblement armées, manoeuvres de force très dangereuses (hisser et débarquer des pièces lourdes d'artillerie ou des poids très importants), etc...J'ai déjà trouvé quelques accidents mortels au sein du C.R.P de militaires imprudents sur des wagons de voie de 0,60 m mais pas la trace de la blessure grave ou de la mort d'un officier dans ce service particulier.
Cordialement,
Guy François.
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- Inscription : jeu. mars 23, 2006 1:00 am
Re: 12ème Bie R.A.T ?
Bonsoir à tous et merci pour vos réponses,
J'avais d'abord pensé que le sous-lieutenant Hurault avait été blessé en Artois (ou même contracté une maladie dans ce secteur) et qu'il était décédé à Versailles.
Des éléments du 22ème R.A. étant en ligne à cette période sur ce front.
Il semble qu'il n'en est rien d'après vos réponses.
Cet officier repose aujourd'hui à Montrouge (92) cimetière communal.
Bien cordialement
Thierry Cornet
J'avais d'abord pensé que le sous-lieutenant Hurault avait été blessé en Artois (ou même contracté une maladie dans ce secteur) et qu'il était décédé à Versailles.
Des éléments du 22ème R.A. étant en ligne à cette période sur ce front.
Il semble qu'il n'en est rien d'après vos réponses.
Cet officier repose aujourd'hui à Montrouge (92) cimetière communal.
Bien cordialement
Thierry Cornet