Bonjour,
Le soldat Antoine BERGER a été tué le 8 juin 1917 à Aizy (Aisne). Sa fiche matricule précise qu'il a été inhumé au cimetière militaire d'Aizy, tombe n°7.
Or, aujourd'hui, il repose à la Nécropole Nationale de La Doua à Villeurbanne, tombe individuelle H/17/14.
La Nécropole de La Doua a été inaugurée en 1954.
Comment ont été choisis les soldats qui sont aujourd'hui à La Doua? Antoine était lyonnais, c'est un motif suffisant? Son frère Hippolyte, tué en 15 est toujours inhumé à la Nécropole "Chêne Millet" de Metzeral.
Merci de votre aide.
Cordialement Daniel
Critères d'inhumation dans telle ou telle Nécropole.
Re: Critères d'inhumation dans telle ou telle Nécropole.
Bonjour Daniel,
Peut-être la famille a-t-elle demandé un retour de corps mais, sans concession à l'époque, il s'est vu inhumé à La Doua. C'était sans doute un rapprochement qui a satisfait la famille qui pouvait le visiter.
Peut-être est-ce la raison pour laquelle le frère est resté sur place.
Cordialement
Alain
Peut-être la famille a-t-elle demandé un retour de corps mais, sans concession à l'époque, il s'est vu inhumé à La Doua. C'était sans doute un rapprochement qui a satisfait la famille qui pouvait le visiter.
Peut-être est-ce la raison pour laquelle le frère est resté sur place.
Cordialement
Alain
Alain
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Eric Mansuy
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Re: Critères d'inhumation dans telle ou telle Nécropole.
Bonsoir à tous,
Les regroupements en nécropoles ont été dictés par des critères géographiques, voire topographiques, essentiellement entre 1920 et 1926, avant qu'une seconde phase n'ait lieu, concernant surtout les tombes des cimetières communaux, durant les années 1930. Les lieux originels des cimetières figurent sur les registres des nécropoles, reprenant les éléments qui se trouvaient déjà dans le Recueil Officiel des sépultures militaires de 1929. A titre d'exemple, pour le Chêne Millet, ce sont 54 sites, et des tombes éparses, qui y ont été regroupés entre août 1920 et septembre 1925.
Le cas que vous mentionnez, s'il est rare, n'est pas forcément isolé. Le corps d'un officier, lequel a été tué lors de l'offensive de la Fecht en juin 1915, et qui reposait dans un cimetière communal, a été restitué à sa famille à titre onéreux en octobre 1970. Fait intéressant, l'accord de cette restitution fait référence à un "décret du 22 février 1940 concernant les sépultures militaires". Peut-être à fouiller de ce côté.
Bien cordialement,
Eric Mansuy
Les regroupements en nécropoles ont été dictés par des critères géographiques, voire topographiques, essentiellement entre 1920 et 1926, avant qu'une seconde phase n'ait lieu, concernant surtout les tombes des cimetières communaux, durant les années 1930. Les lieux originels des cimetières figurent sur les registres des nécropoles, reprenant les éléments qui se trouvaient déjà dans le Recueil Officiel des sépultures militaires de 1929. A titre d'exemple, pour le Chêne Millet, ce sont 54 sites, et des tombes éparses, qui y ont été regroupés entre août 1920 et septembre 1925.
Le cas que vous mentionnez, s'il est rare, n'est pas forcément isolé. Le corps d'un officier, lequel a été tué lors de l'offensive de la Fecht en juin 1915, et qui reposait dans un cimetière communal, a été restitué à sa famille à titre onéreux en octobre 1970. Fait intéressant, l'accord de cette restitution fait référence à un "décret du 22 février 1940 concernant les sépultures militaires". Peut-être à fouiller de ce côté.
Bien cordialement,
Eric Mansuy
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.
Re: Critères d'inhumation dans telle ou telle Nécropole.
Merci à tous de vos réponses. Elles apportent des pistes de recherche.
Cordialement
Daniel
Cordialement
Daniel