Bonsoir à tous,
Le commandant du dragueur Herse de 1915 à 1917
BOISSARIE Jacques Lucien
Né le 20 décembre 1870 à Sarlat-la-Canéda (Dordogne) et décédé le 8 mars 1918 au Bouscat (Gironde).
• Fils de Prosper Gustave BOISSARIE, né le 1er août 1836 à Sarlat-la-Canéda, docteur en médecine, et d’Anne LAFON de FONGAUFFIER, née le 15 décembre 1846 à Montplaisant (Dordogne), sans profession ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 16 avril 1866 (Registre des actes de mariage de la commune de Montplaisant, Année 1866, f° 3, acte n° 2 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Sarlat-la-Canéda, Année 1870, f° 45, acte n° 172).
• Frère de :
— Jean Joseph BOISSARIE, né le 24 avril 1869 à Sarlat-la-Canéda (Registre des actes de naissance de la commune de Sarlat-la-Canéda, Année 1869, f° 13, acte n° 49) et décédé le ... 1943 à Nice (Alpes-Maritimes). Commissaire de la Marine, entré au service le 1er février 1892 (Annuaire de la Marine 1893, p. 467).
— Jean Baptiste BOISSARIE, né le 30 août 1875 à Sarlat-la-Canéda et décédé le 22 juin 1972 à Talence (Gironde) (Registre des actes de naissance de la commune de Sarlat-la-Canéda, Année 1875, f° 30, acte n° 111). Officier de marine, admis à l’École navale le 30 septembre 1893 à la suite du concours ouvert la même année ; classé 26e sur une liste de 75 élèves [Déc. min. 14 sept. 1893 (J.O. 17 sept. 1893, p. 4.750)].
• Époux de Léonie Françoise Élisabeth PICHON, née le 24 septembre 1878 à Roaillan (Gironde) (Registre des actes de naissance de la commune de Roaillan, Année 1878, f° 6, acte n° 12), avec laquelle il avait contracté mariage à Mareuil-sur-Belle (Dordogne), le 11 août 1903 (Ibid. — mention marginale).
Fille de François PICHON, né le 5 août 1842 à Limoges (Haute-Vienne), licencié en droit, et de Jeanne Eugénie LAMOTHE, née le 19 janvier 1856 à Bordeaux (Gironde) ; époux ayant contracté mariage dans cette ville, le 28 juillet 1873 (Registre des actes de mariage de la ville de Bordeaux, 2e section, Année 1873, suppl. f° 12, acte n° 388).
• Décédé sans postérité.
Carrière
Classe 1890, n° 1.286 au recrutement de Bergerac.
Engagé volontaire pour trois ans le 20 octobre 1891 à la mairie du Ve arrondissement de la ville de Paris.
Admis à l’École polytechnique le 22 octobre 1891 à la suite du concours ouvert la même année, étant classé 138e sur une liste de 266 élèves (J.O. 1er oct. 1891, p. 4.735) ; № d’admission 138. Demi-boursier avec demi-trousseau (J.O. 15 nov. 1891, p. 5.519).
Passé en première division en 1892, étant classé 253e sur une liste de 269 élèves.
Déclaré admissible dans les services publics en 1893, étant classé 174e sur une liste de 202 élèves. Admis la même année dans le service de la Marine, étant classé 4e sur une liste de 5 élèves.
Par décret du Président de la République en date du 26 août 1893 (J.O. 28 août 1893, p. 4.457), nommé au grade d’aspirant de 1re classe dans le corps des officiers de marine à compter du 1er octobre 1893. Affecté au port de Toulon.
Au 1er janvier 1894, embarqué sur le croiseur de 1re classe Tage (Capitaine de vaisseau Charles Alfred MALLARMÉ, commandant), dans l’Escadre de la Méditerranée (Annuaire de la Marine 1894, p. 852).
Au 1er janvier 1895, embarqué sur le croiseur de 2e classe Naïade (Capitaine de vaisseau Charles François Joseph ANTOINE, commandant), de la Division navale volante et d’instruction (Annuaire de la Marine 1895, p. 876).
Par décret du 2 octobre 1895 (J.O. 4 oct. 1895, p. 5.822), promu au grade d’enseigne de vaisseau à compter du 1er octobre 1895.
Au 1er janvier 1897, embarqué sur le cuirassé d’escadre Friedland (Capitaine de vaisseau Marie Louis Adolphe TERNET, commandant), dans l’Escadre de réserve de la Méditerranée (Annuaire de la Marine 1897, p. 915).
Au 1er janvier 1898, embarqué comme officier-élève sur l’Algésiras (Capitaine de vaisseau Marie Louis Adolphe FERRAND, commandant), de l’École des torpilles (Annuaire de la Marine 1898, p. 907).
Par décision ministérielle du 25 juin 1898 (J.O. 26 juin 1898, p. 3.936), lui fut conféré le brevet d’officier torpilleur.
En Octobre 1898, désigné pour embarquer en qualité d’officier torpilleur sur le croiseur de 1re classe Dupuy-de-Lôme (Capitaine de vaisseau Léon VALÉRY, commandant), dans l’Escadre du Nord (J.O. 19 oct. 1898, p. 6.439).
Fin Octobre 1900, lui est accordé un congé de deux mois, à deux tiers de solde, pour affaires personnelles, à compter de son débarquement du croiseur Dupuy-de-Lôme (J.O. 23 oct. 1900, p. 6.976).
Au 1er janvier 1901, embarqué sur le transport de 3e classe Isère (Lieutenant de vaisseau Maurice François Marcelin MARTIN, commandant), affecté au Service du littoral (Annuaire de la Marine 1901, p. 725).
Au 1er janvier 1902, chargé de la Défense mobile de Saïgon (Lieutenant de vaisseau Charles Louis Marie Joseph LINKENHELD, commandant) (Annuaire de la Marine 1902, p. 756).
Par décret du 1er janvier 1903 (J.O. 4 janv. 1903, p. 41), promu au grade de lieutenant de vaisseau (1er tour ; ancienneté).
Par décision ministérielle du 30 mars 1903 (J.O. 3 avr. 1903, p. 2.130), lui est accordé une prolongation de congé de convalescence de deux mois, à solde entière, à compter du 10 mars 1903.
Au 1er janvier 1904, professeur à l’École à terre des officiers torpilleurs, à Toulon (Annuaire de la Marine 1904, p. 858).
Par décision présidentielle du 21 décembre 1905 (J.O. 23 déc. 1905, p. 7.521), nommé au commandement d’un torpilleur de la 3e Flottille de torpilleurs de l’Océan. Commandement pris le 5 janvier 1906 (Ibid.).
Fin septembre 1907, autoriser à servir temporairement au port de Rochefort à sa rentrée d’un nouveau congé de convalescence (J.O. 21 sept. 1907, p. 6.777).
En Octobre 1907, désigné pour embarquer sur le croiseur de 1re classe D’Entrecasteaux (Capitaine de vaisseau Paul Philippe Marc THIBAULT, commandant), dans la Division navale de l’Extrême-Orient (J.O. 13 oct. 1907, p. 7.140). A rejoint sa destination par un paquebot parti de Marseille le 10 novembre 1907.
A compter du 1er avril 1908, placé en stage à la Flottille de torpilleurs des mers de Chine en vue d’être appelé à exercer ultérieurement le commandement du sous-marin Esturgeon, à Saïgon (J.O. 5 févr. 1908, p. 951).
Par décision présidentielle du 19 mai 1908 (J.O. 21 mai 1908, p. 3.558), nommé au commandement du sous-marin Esturgeon, dans la Flottille de torpilleurs des mers de Chine, à Saïgon. Commandement pris le 30 mai 1908 (Annuaire de la Marine 1909, p. 782).
Par décision ministérielle du 3 novembre 1909 (J.O. 5 nov. 1909, p. 10.772), lui est accordé une prolon-gation de congé de convalescence de deux mois, à solde entière, à compter du 6octobre 1909.
A compter du 1er février 1909, placé en stage sur le sous-marin Dorade, à Toulon, en vue d’être appelé à exercer ultérieurement le commandement de ce bâtiment (J.O. 21 nov. 1909, p. 11.202).
Le 1er mars 1910, prend le commandement du sous-marin Dorade, à Toulon.
En Septembre 1911, nommé professeur à l’École à terre des officiers torpilleurs, à Toulon ; fonctions prises le 1er octobre 1911 (J.O. 14 sept. 1911, p. 7.482 — Liste de destinations).
En Septembre 1913, maintenu pour une nouvelle année dans ses fonctions de professeur à l’École des officiers torpilleurs (J.O. 3 sept. 1913, p. 7.906 — Liste de destinations).
De 1915 à 1917, exerce le commandement du dragueur de mines Herse, appartenant à la 2e Escadrille de la Flottille de dragueurs des Dardanelles (Capitaine de frégate Pierre Ferdinand Maxime de COURTOIS de LANGLADE, commandant).
Par décret du ... 1917 (J.O. ... 1917, p. ...), promu au grade de capitaine de corvette à compter du 1er juillet 1917.
Par décision ministérielle du 26 janvier 1918 (J.O. 27 janv. 1918, p. 1.005), admis à faire valoir ses droits à la retraite, à titre d’ancienneté de services, sur sa demande et pour raisons de santé.
Rayé des contrôles de l’activité à compter du 1er février 1918.
Par décret du 2 juillet 1918 (J.O. 14 juill. 1918, p. 6.132), lui fut accordée une pension de 3.704 fr., avec jouissance au 1er février 1918.
Distinctions honorifiques
□ Par décret du Président de la République en date du 11 juillet 1909 (J.O. 13 juill. 1909, p. 7.573), nommé au grade de chevalier dans l’Ordre de la Légion d’honneur dans les termes suivants : « Boissarie (Jacques-Lucien), lieutenant de vaisseau ; 19 ans 9 mois, dont 13 ans 9 mois à la mer. »
□ Objet d’un témoignage officiel de satisfaction avec inscription au calepin (Arr. 12 mai 1915 attribuant des récompenses au personnel qui s’est plus particulièrement distingué aux combats des Dardanelles : J.O. 13 mai 1915, p. 3.061 et 3.063).
□ Par décision ministérielle du 9 juillet 1915 (J.O. 10 juill. 1915, p. 4.681 et 4.684), cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants :
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