CROISINE - Brick-Goélette à trois-mâts, F. Nicolardot

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Memgam
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CROISINE - Brick-Goélette à trois-mâts, F. Nicolardot

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Bonjour,

Croisine, brick-goélette à trois-mâts, construit en 1904 par la Société de constructions navales à Saint-Malo.
364 tjb, 311 tjn, 480 tpl, 40,84 x 8,96 x 4,00 m.

En 1912, indicatif HTMP, immatriculé à Saint-Malo, armateur F. Nicolardot de Boulogne sur Seine.

Le 1er octobre 1918, Croisine, de retour de pêche à la morue, capitaine Jules Le Hoerff, né le 26 septembre 1887 à Cancale, inscrit à Cancale, n° 258, registre des capitaines au cabotage, est abordé et coulé par 4°47'N et 48°50' O par le croiseur auxiliaire britannique Otranto, construit en 1909 par Workman Clark & Co, 12 124 t, 535.3 x 65 x 35.8, 12 000 hip, 18 noeuds, quatre canons de 4.7 in. appartenant à la Orient Steam Navigation Co.

Le 6 octobre 1918, en convoi, chargé de troupes américaines, Otranto est abordé par le cargo Kashmir (8 841 t). L'épave de l'Otranto dérive et s'échoue sur la côte nord de l'Islay, devenant perte totale.
431 personnes sont noyées dont 351 soldats américains. Il y a 367 survivants.
Parmi les disparus figurent 6 hommes de la Croisine, le capitaine Le Hoerff, les matelots Rousval Jean-Marie (8095 Saint-Malo), Pascal Jean (158 Saint-Brieuc), Ladéré Alfred (3458 Fécamp) et les novices Riou Ange (293 IP Cancale) et Galle Marcel (8412 IP Saint-Malo). Les survivants de la Croisine sont recueillis par le destroyer britannique Mounsey (1915-1921, classe M, 1250 pl) et débarqués à Belfast en Irlande.

N.B. La perte de Croisine a été considérée comme un événement de mer et non comme un fait de guerre, donc les hommes disparus n'ont pas été reconnus comme morts pour la France.

Source : Registre n° 84, Bureau Veritas 1912.
Conway's All the world's fighting ships 1906-1921, Naval Institute Press, 1985.
Charles Hocking, Dictionary of disasters at sea, 1824-1962, Lloyd's register, 1969.
René Richard et Jacques Roignant, Les navires des ports de la Bretagne provinciale coulés par faits de guerre, Association Bretagne 14-18, volume 2, 2012.
Madeleine Kérisit, 1914-1918, les marins pêcheurs sous le feu de l'ennemi, Editions SPE Barthélémy, 2018.

Cordialement.
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Memgam
Rutilius
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CROISINE — Trois-mâts brick-goélette terre-neuvier — Armement Félix Nicolardot, Saint-Malo.

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Bonjour à tous,


Croisine — Trois-mâts brick-goélette terre-neuvier — Armement Félix Nicolardot, Saint-Malo.

« Croisine » : Désignation familière de Gracieuse BIGOT, née le 3 mai 1831 à Bassussarry (Basses-Pyrénées — aujourd’hui Pyrénées-Atlantiques), mère de Saint-Martin LÉGASSE, né le 16 juillet 1855 à Bas-sussarry, fondateur de la société en commandite S.-M. Legasse neveu & Cie, dite « Société bayonnaise ».

Archives commerciales de la France, n° 25, Jeudi 26 mars 1885, p. 398.

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A.C.F. - 26 mars 1885 - .jpg (64.43 Kio) Consulté 1454 fois

□ Dans une « Situation au 1er janvier 1911 du tonnage admis à participer aux primes à la navigation et compensations d’armement, dans la limite de 150 millions prévue par l’article 23 de la loi du 7 avril 1902. » (J.O. 11 janv. 1911, p. 288), situation établie en application de l’article 31 du décret du 9 sep-tembre 1902 portant règlement d’administration publique pour l’application de la loi du 7 avril 1902 sur la marine marchande (J.O. 10 sept. 1902, p. 6.080), il est indiqué que le trois-mâts brick-goélette terre-neuvier Croisine fut construit pour le prix de 131.851,50 fr. (Date de rang pour solliciter le bénéfice de la prime : 10 avril 1903).
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Daniel.
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Re: CROISINE - Brick-Goélette à trois-mâts, F. Nicolardot

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Bonjour,

Trois autres marins de Croisine de Saint-Malo et Cancale, sont décédés à l'hopital de Belfast, Guillaume Denier, 32 ans, Louis Chalou, 16 ans et Jean-Marie Bougear, 16 ans.
Un monument a été érigé à leur mémoire, par les Irlandais.

Source : Ouest-Eclair, Edition de Caen, n° 7293 du 19 novembre 1921.

Cordialement.
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CROISINE — Trois-mâts brick-goélette terre-neuvier — Armement Félix Nicolardot, Saint-Malo.

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Bonjour à tous,

Le trois-mâts brick-goélette terre-neuvier Croisine avait été lancé en 1904 par la société anonyme dite « Société des chantiers et constructions navales de Saint-Malo » [Siège social : 12, rue de Milan, Paris (IXe Arr.)], société qui fut dissoute le 9 avril de la même année.

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Daniel.
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Bonjour,

Le terre-neuvier Croisine, pour cause de tempête, fait relâche au Palais à Belle-Ile. Un doris chargé de conduire à terre les effets d'un rescapé, revient de nuit à bord et disparait avec les canotiers Chauvel de Carloguen, inscrit à Saint-Malo et Allain, de Dinan, inscrit à Dinan. L'Ouest Eclair, édition de Caen, n° 4660 du 27 octobre 1911.

"La mutinerie de l'équipage de la Croisine.
L'administrateur de la marine de Saint-Malo chargé d'instruire l'affaire des marins révoltés du terre-neuvier Croisine, rentré à Saint-Malo a reçu les dépositions de tout l'équipage. Les mutins, à l'exception de deux étaient rentrés à bord après le retour du navire à Saint-Pierre. Ils ont été laissés en liberté provisoire. Ils seront présentés prochainement devant le Tribunal maritime". La Dépêche de Brest n° 9578 du jeudi 25 mars 1911.

"L'affaire de la Croisine.
Les cinq marins du terre-neuvier Croisine, armateur Mr Nicolardot de Saint-Malo qui sont prévenus de mutinerie légère, comparaîtront samedi prochain 13 janvier à dix heures du matin devant le tribunal maritime de Saint-Malo. L'affaire, pense-t-on, prendra deux jours". La Dépêche de Brest du mardi 10 janvier 1912.

Une seconde affaire de la Croisine.
Le capitaine Eugène Galopé, né à Plouer en 1870, considéré comme violent, emballé, impulsif, est condamné à six jours de prisons, pour sévices à l'égard du cuisinier, des deux novices et du mousse. Ouest-Eclair des 19, 23 et 24 janvier 1913.

Cordialement.
Memgam
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CROISINE — Trois-mâts brick-goélette terre-neuvier — Armement Félix Nicolardot, Saint-Malo.

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Bonjour à tous,

Le trois-mâts brick-goélette terre-neuvier Croisine sombra dans l’Atlantique-Nord le 1er octobre 1918, par 4° 47’ N. et 48° 50’ W., après avoir été abordé par le H.M.S. Otranto (Captain Ernest George William DAVIDSON), alors qu’il allait en convoi de Terre-Neuve à Bordeaux pour y livrer le produit de sa pêche. Son équipage fut recueilli par l’abordeur, mais, le 6 octobre suivant, ce dernier fit côte près de l’Isle of Islay (Écosse, Royaume-Uni), après être entré en collision avec le H.M.S. Kashmir lors d’une très violente tempête.

Le H.M.S. Otranto et le H.M.S. Kashmir transportaient des troupes américaines à destination de Glasgow et de Liverpool. Ces deux transports faisaient partie d’un convoi de 13 navires, escorté par les croiseurs U.S.S. Louisiana et U.S.S. St Louis, et le destroyer U.S.S. Dorsey. Le naufrage du H.M.S. Otranto fit plus de 430 victimes — dont 336 soldats et 11 officiers américains, et 85 hommes d’équipage. Les survivants furent secourus dans des conditions particulièrement difficiles par le H.M.S. Mounsey (Lieutenant-commander Francis Worthington CRAVEN) qui les débarqua à Belfast (Ulster, Royaume-Uni).

Parmi les membres de l’équipage du Croisine qui avaient été recueillis par le H.M.S. Otranto, six disparurent avec ce bâtiment — dont le capitaine Jules Marie LEHOËRFF — et trois autres, recueillis le 6 octobre 1918 par le H.M.S. Mounsey, décédèrent ultérieurement à l’hôpital de Belfast.

Le second capitaine et 29 marins survivants furent rapatriés au Havre vers la mi-octobre.

____________________________________________________________________________________________


L’Ouest-Éclair — éd. de Rennes —, n° 2.915, Samedi 12 octobre 1918, p. 2.

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Le Temps, n° 20.918, Lundi 14 octobre 1918, p. 2, en rubrique « Sur mer ».

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Bonsoir à tous,


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CROISINE — Trois-mâts brick-goélette terre-neuvier — Armement Félix Nicolardot, Saint-Malo.

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Bonsoir à tous,


The London Gazette, Supplement 31256, Friday, the 14th of March 1919, p. 3.592.

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Bonjour à tous,


Marins du trois-mâts brick-goélette Croisine disparus le 6 octobre 1918
avec le H.M.S. Otranto


[Jug. Trib. civ. Saint-Malo, 23 avril 1920]

[6]


— LEHOËRFF Jules Marie, né le 26 septembre 1887 à Cancale (Ille-et-Vilaine), port de La Houle. Capi-taine. Capitaine au cabotage inscrit au quartier de Cancale, n° 258 ; classe 1907, n° 335 au recrutement de Saint-Malo.

• Fils de Jules Marie LEHOËRFF, né le 6 janvier 1855 à Cancale, marin, et de Marie Augustine RAOULT, née le 25 janvier 1861 à Cancale, sans profession ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 7 janvier 1886 (Registre des actes de mariage de la commune de Cancale, Année 1886, f° 2, acte n° 1 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Cancale, Année 1887, f° 23, acte n° 123).

• Époux de Marie Louise Désirée ROUSSEL, née le 17 novembre 1887 à Cancale, sans profession, avec laquelle il avait contracté mariage dans cette commune, le 30 mars 1916 (Registre des actes de mariage de la commune de Cancale, Année 1916, f° 9, acte n° 16).

[Lors de son mariage, était mobilisé à Toulon en qualité de second maître de manœuvre.]


**********

— GALLE Marcel Joseph Jean-Marie, né le 5 octobre 1900 à Saint-Servan (Ille-et-Vilaine), au lieu-dit « La Chaussée ». Novice, inscrit provisoire au quartier de Saint-Malo, n° 8.412 ; classe 1920, n° 698 au recrutement de Saint-Malo.

• Fils de Jean-Marie GALLE, né le 10 février 1861 à Combourg (Ille-et-Vilaine), marin, et de Joséphine DELISLE, née le 28 janvier 1865 à Combourg, tailleuse ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 26 septembre 1887 (Registre des actes de mariage de la commune de Combourg, Année 1887, f° 15, acte n° 27 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Saint-Servan, Année 1900, f° 36, acte n° 220).


— LADIRÉ Alfred Auguste, né le 3 août 1875 à Saint-Valéry-en-Caux (Seine-Inférieure — aujourd’hui Seine-Maritime). Matelot, inscrit au quartier de Fécamp, f° 3.458, n° 458 ; classe 1895, n° 1.531 au recrutement du Havre.

• Fils naturel de Rose Reine PIERRE, née le 16 novembre 1850 à Saint-Valéry-en-Caux, couturière (Registre des actes d’état civil de la commune de Saint-Valéry-en-Caux, Année 1875, f° 61, acte n° 167) ; légitimé par le mariage de sa mère avec Alfred François LADIRÉ, né le 9 avril 1848 à Saint-Valéry-en-Caux, marin, union célébrée le 17 janvier 1876 à Saint-Valéry-en-Caux (Registre des actes d’état civil de la commune de Saint-Valéry-en-Caux, Année 1876, f° 9, acte n° 15).

• Petit-fils de Pierre François PIERRE, né vers 1821 à Saint-Valéry-en-Caux, péri en mer le 20 avril 1853 sur le Grand Banc de Terre-Neuve à la suite du chavirement sous voile d’un canot dans lequel il revenait à bord après avoir tendu des lignes ; alors matelot embarqué sur le trois-mâts terre-neuvier Virgile, du port de Fécamp, capitaine Jules Arthur ARGENTIN, capitaine au cabotage (Registre des actes d’état civil de la commune de Saint-Valéry-en-Caux, Année 1853, f° 139, acte n° 296).

• Époux de Madeleine Louise HOULLIER, née le 18 septembre 1882 à Fécamp (Seine-Inférieure — aujourd’hui Seine-Maritime) et y décédée, le 20 février 1915 (Registre des actes de décès de la commune de Fécamp, Année 1915, f° 19, acte n° 68), avec laquelle il avait contracté mariage à Fécamp, le 7 décembre 1901 (Registre des actes de mariage de la commune de Fécamp, Année 1901, suppl. f° 11, acte n° 154).


— PASCAL Jean, né le ... à ... (...). Matelot, inscrit au quartier de Saint-Brieuc, n° 158.


— RIOU Ange Louis, né le 3 décembre 1900 à Cancale (Ille-et-Vilaine), village de La Verrie. Novice, inscrit provisoire au quartier de Saint-Malo, n° 293 ; classe 1920, n° 642 au recrutement de Saint-Malo.

• Fils d’Ange Marie Pierre RIOU, né le 7 janvier 1870 à Saint-Malo, marin, inscrit au quartier de Saint-Malo, n° 1.491, et de Françoise Louise LECOSSOIS, née le 10 juin 1863 à Cancale, sans profession ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 15 janvier 1896 (Registre des actes de mariage de la commune de Cancale, Année 1896, f° 7, acte n° 9 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Cancale, Année 1900, f° 34, acte n° 146).


— ROUSVAL Jean-Marie, né le 30 octobre 1887 à Saint-Méloir-des-Ondes (Ille-et-Vilaine), au domaine Robin, domicilié à Saint-Malo (Jugement déclaratif de décès transcrit le 19 mai 1920 à Saint-Malo : Re-gistre des actes de décès de la ville de Saint-Malo, Année 1920, f° 24, acte n° 92 J.). Matelot, inscrit au quartier de Saint-Malo, n° 8.095 ; classe 1907, n° 783 au recrutement de Saint-Malo.

• Fils d’Yves Marie ROUSVAL, né le 24 février 1859 à Loguivy-Plougras (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor) et décédé le 15 septembre 1897 à Saint-Malo, « domestique laboureur », et de Joséphine Mélanie ETIENNOUL, née le 10 juin 1870 à Cherrueix (Ille-et-Vilaine), « ménagère » ; époux ayant con-tracté mariage à Saint-Méloir-des-Ondes, le 23 août 1887 (Registre des actes de mariage de la commune de Saint-Méloir-des-Ondes, Année 1887, f° 9, acte n° 14 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Saint-Méloir-des-Ondes, Année 1887, f° 15, acte n° 74).

• Époux d’Adèle Marie Célestine NICOLAS, née le 2 février 1894 à Paramé (Ille-et-Vilaine), « ménagère », avec laquelle il avait contracté mariage à Saint-Malo, le 20 novembre 1912 (Registre des actes de mariage de la ville de Saint-Malo, Année 1912, acte n° 129).
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Marins du trois-mâts brick-goélette Croisine décédés à l’Hôpital de Belfast
après avoir été débarqués dans ce port par le H.M.S. Mounsey


— BOUGEARD Jean-Marie, né vers 1902 à ... (...).

— CHOLOU Louis, né vers 1902 à ... (...).

— DENIER Guillaume Joseph, né le 4 août 1884 à Ploubalay (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor) et domicilié à Plouër-sur-Rance (– d°–), décédé le 13 octobre 1918 à l’Hôpital de Belfast (Ulster, Royaume-Uni) des suites d’une broncho-pneumonie (Acte de décès transcrit à Plouër-sur-Rance, le 19 avr. 1919). Quartier-maître canonnier, Direction des mouvements du port de Brest, inscrit au quartier de Dinan, n° 2.274 ; classe 1904, n° 469 au recrutement de Saint-Brieuc~Dinan. [Déclaré « Mort pour la France »]

• Fils de Joseph DENIER, né vers 1851, laboureur, et de Virginie HÉRY, née vers 1850, « ménagère », son épouse (Registre des actes de naissance de la commune de Ploubalay, Année 1884, f° 21, n° 40).

• Époux de Marie Joseph HULAUD, avec laquelle il avait contracté mariage à Plouër-sur-Rance, le 14 janvier 1911 (Ibid.).


L’Ouest-Éclair — éd. de Caen —, n° 7.293, Samedi 19 novembre 1919, p. 1.


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