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[jef52]

Bonjour tout l' monde

Pas inutile la piqure de rappel, avec ma petite tête de" pré alzheimer " j' avais oublié de réintégrer le régiment de l' Aisne et de Laon plus particulièrement. Voila qui est fait, Merci Francine

Amicalement,

Jef

[Francine Laude]

Bonjour à toutes et tous,

un petit coup de pouce à ce sujet pour faire découvrir cet outil très sympa

[:francine laude:2] Profitez-en pour l'utiliser !

Dans les réponses au-dessus, il y a comment y accéder
et quand vous y serez, tant qu'à faire participez ! [:francine laude:9]


Amicalement
Francine

[Skellbraz .]

hello à tutti, une suite pour le p'tit coup de pouce
C'est facile, dans le 74 il y a 74 inscrits
Pour ma part, quoique bretonne "pur jus", là où j'habite, je peux avoir un pied en France, l'autre en Suisse, pure vérité. Comme j'ai la double nationalité, je dois juste être attentive au pied dans lequel je mets tel ou tel passeport.
Annemasse, fut, sauf erreur, une destination pour les populations qui ont dû quitter les territoires occupés par les Allemands.
bien à vous
Brigitte

[Alain Dubois-Choulik]

Annemasse, fut, sauf erreur, une destination pour les populations qui ont dû quitter les territoires occupés par les Allemands.

Bonjour,
En effet, c'était une porte d'entrée, (en fait c'est surtout qui ont pu !) voir ICI et LA
Cordialement
Alain

[Skellbraz .]

Bonjour,
oups, en effet Alain : tout un pan des misères de cette guerre dont j'ignorais l'ampleur ( j'avais davantage entendu parler de l'exode pendant la 2è GG). En Bretagne, concernant cette période, j'ai toujours entendu parler des "réfugiés" (ce n'était pas péjoratif). Le terme "d'évacués" n'était pas utilisé dans mon entourage.

bien à vous
Brigitte

[Alain Dubois-Choulik]

Bonsoir,
Difficile de trouver le mot juste, à Dijon on parlait d'émigrés qui avaient décidé de quitté une région exposée pour se mettre au calme. Les évacués ayant été déplacés d'autorité ( civiles ou militaire); les rapatriés venaient plutôt de l'autre coté du front via la Suisse au bon vouloir de l'occupant.....
Après ( tout de suite après) en 40, la Bretagne était un des points de chute de ceux qui descendaient vers le sud, orientés par les préfectures, notamment ceux de mon coin et ma famille .....
Cordialement
Alain

[stcypre]

Bonjour,
A Annemasse passèrent des déportés... c'est à dire beaucoup de gens renvoyés par les allemands en France. Les allemands appelaient ces personnes les "bouches inutiles"... C'est à dire des personnes qui ne pouvaient pas travailler (handicapés, femmes enceintes, enfants, vieillards, etc).
Ces pauvres gens ont subi une double peine... en effet en plus d'avoir tout quitté, ils furent surnommés les "boches du Nord", par les habitants des zones d'accueil, semble t il à cause de leur accent....
Pour avoir travaillé ce sujet, je peux dire que les témoignages recueillis démontrent que ce surnom fait encore mal aujourd'hui aux nordistes...
J. Claude

[Alain Dubois-Choulik]

A Annemasse passèrent des déportés... c'est à dire beaucoup de gens renvoyés par les allemands en France.

Bonjour,
Ce n'est pas le terme utilisé, ils étaient rapatriés et n'avaient pas connu la déportation - en camp de prisonniers civils - Il y eut aussi des gens qui avaient le moyen de payer le voyage !
Il faut aussi être honnête sur l'accueil en zone libre dont l'enthousiasme, a diminué - au fil des arrivées - et aussi de par le comportement (d'une partie ?) des accueillis qui touchaient une allocation, ce qui suscitait déjà des jalousies, et ne participaient pas aux travaux. Le terme de BdN serait surement pris aujourd'hui pour une plaisanterie ancienne, s'il n'y avait pas eu en 1940 l'occasion de le réutiliser !
Cordialement
Alain

[Skellbraz .]

A Annemasse passèrent des déportés...

merci Jean Claude
Suite à l'intervention d'Alain, j'ai fait de petites recherches. Quelques archives d'époque ont été conservées à la mairie d'Annemasse. J'ai découvert la longueur inconcevable du périple qui était imposé à ces pauvres gens (concernant Annemasse, il s'agissait essentiellement de personnes qui n'avaient pas choisi de partir). Très peu de bagages autorisés : femmes, enfants, vieillards, civils malades, arriérés mentaux extirpés des asiles, prostituées malades voire contagieuses... tous étaient transportés en convois ferroviaires (wagons immondes, promiscuité indécente, hygiène déplorable, jeunes enfants parfois répartis dans des convois différents de ceux de leurs mères etc etc) + un trajet aberrant : Nord de la France / Belgique / Allemagne (jusqu'à Cologne) puis, direction la Suisse, entièrement traversée jusqu'à Schaffhouse (ville de Suisse alémanique, frontière avec l'Allemagne). Ensuite direction la Suisse romande pour arriver, toujours en convois, à Genève où des trams étaient affectés deux fois par jour vers Annemasse, ville frontière française. Le trajet n'était pas terminé, la mairie d'Annemasse "ouvrait" pour leur arrivée : toujours en convoi ferroviaire (il y avait 2 convois par jour) direction Evian, hébergement de courte durée dans les hôtels ou chez l'habitant avant d'être à nouveau triés, répartis et dirigés vers d'autres villes comme Lyon, Dijon...D'après les témoignages que j'ai pu lire, ces personnes déplacées furent bien accueillies en Suisse comme en zone frontalière française (mais elles n'y étaient qu'en transit).
bien à vous
Brigitte

[stcypre]

Bonjour Brigitte,
Oui mais aussi une quarantaine dans un camp allemand... afin d'éviter que ces "gens là parlent" (sic) c'est à dire racontent ce qu'ils avaient vu dans leur zone...
J. Claude