OH LA LA LA LA LA LA !!!!!
Alors ça c'est LA pièce de maître ! Incroyable de trouver ça ! Vous avez une machine à voyager dans le temps, vous l'avez pris en 1900 dans une caponnière ?
Extraordinaire, je vous félicite vraiment pour votre trouvaille.
Bien sûr qu'il faut le faire fonctionner, il faudra du tuyau souple (j'ai, mais ne suis pas le seul), des becs (j'ai, mais ne suis pas le seul), du carbure (j'ai, plusieurs kilos à la maison, et encore 10 qui m'attendent en Belgique, mais ne suis pas le seul). Pour les joints, avant tout les vérifier. (J'ai de la feuille de caoutchouc pour en refaire, mais insuffisamment car les quelques dizaines de lampes à acéto que je détiens sont d'assez petit diamètre, sauf un générateur Scharlach.) Vérifier aussi l'état des cuves. Comme elles sont en cuivre, la corrosion n'est pas trop à craindre. Par parenthèse, je suis surpris que ce soit en cuivre, parce que l'acétylure de cuivre, c'est pas d'une stabilité légendaire (voir Louis Médard, les
Explosifs occasionnels)...
Comme Florian a la notice (mais que n'a pas Florian ?

), ça peut faciliter les opérations. Il sera sans doute nécessaire de veiller au calibre des cailloux pour éviter des dégagements trop rapides. Encore que dans ce système à contact d'eau par baisse de pression il y a très peu de danger, les générateurs les plus inquiétants étant ceux à chute de carbure dont le calibre du CaC2 doit être exempt de tolérances.
Ce système de contact est en fait plutôt efficace et simple, j'ai quelques luminaires qui l'utilisent, des grosses lampes de chantier ou même une toute petite Albert Butin. Les Ponzevera du service de santé aussi. Ces trucs-là non plus, par exemple, c'est pas fréquent.
Allez, mille-z-amitiés à ceux qui s'intéressent à ces beaux objets,
JPD