"Les Coqs et les Vautours" d'Albert-Paul Granier

[saintchamond]

Bonjour à tous,

"L'œuvre d'Albert-Paul Granier, jeune auteur mort en 1917, était restée inconnue jusqu'à aujourd'hui. Par un incroyable concours de circonstances, Claude Duneton a retrouvé ses superbes poèmes de guerre."

La suite est à lire sur le site du Figaro : http://www.lefigaro.fr/livres/2008/10/2 ... ombat-.php

Bonne lecture,

Jérôme

[saintchamond]

"La mort, soûle et joyeuse, danse,/et gambille et se déhanche,/la mort muette se trémousse,/et joue et jongle avec des crânes,/comme avec des osselets."

J'extraits ces quelques vers de Granier cités ici dans le Figaro : http://www.lefigaro.fr/livres/2008/10/2 ... danse-.php

Bonne journée,

Jérôme

[Rutilius]

Bonsoir Jérôme,
Bonsoir à tous,

Albert-Paul GARNIER, né au Croisic le 3 septembre 1888, était sous-lieutenant au 116e régiment d'artillerie lourde, affecté en qualité d'observateur à l'escadrille F.50 ; il est mort en vol, le 17 août 1917, au nord des Bois-Bourrus, à proximité de Verdun. (*)

Il fit l'objet des deux citations suivantes, reproduites dans l'ultime numéro du Bulletin des écrivains (n° 49, Juillet 1919, p. 4) :

" Observateur remarquable de calme et de sang-froid ; à maintes reprises, a servi de liaison entre l'infanterie et l'artillerie, et s'est toujours acquitté de sa mission quelle que soit l'intensité du feu de l'ennemi. A été blessé légèrement ; a refusé de se faire évacuer. (Ordre du corps d'armée.) "

" Excellent officier qui, après avoir eu dans l'artillerie une brillante carrière, s'est distingué dans l'aviation comme observateur de première valeur. A trouvé une mort glorieuse, le 17 août 1917, en exécutant un réglage difficile pour la préparation d'une attaque importante. (Ordre du corps d'armée.) "

Dans le même Bulletin des écrivains, figure la brève notice biographique suivante, qui se rapporte à Louis GARNIER, autre poète mort à la guerre :

" LOUIS GARNIER, blessé le 8 septembre 1914, est mort le 13 du même mois, des suites de ses blessures, à l'hôpital Clermont de Besançon. Lieutenant de réserve au 275e régiment d'infanterie, il était entré au grand séminaire et venait d'être ordonné prêtre lorsque la guerre éclata. Il avait écrit des poémes que dans sa modestie il tenait pour " des exercices d'assouplissement ". Ces poèmes ont été réunis dans un numéro spécial des Essaims nouveaux." (op. cit., p. 3).

Bien amicalement à vous,
Daniel.


(*) Nos amis Aviateurs sont sans doute en mesure d'indiquer l'identité du pilote, vraisemblablement mort aux côtés de son observateur.

[jean luc Pamart]

Superbe recueil que j'ai dans la main ce soir, un bon week end avec Albert Paul Granier.
edition les équateurs 10€

"La tranchée est une vague pétrifiée
une vague attentive et silencieuse
bouillonnante et débordante de force..."

[CTP]

Bonsoir

Maréchal des Logis Oliver de Hogendorp

Bien cordialement
Claude
http://asoublies14-18.cosadgip.com

[JT34]

Bonjour à tous

Merci Claude pour votre réponse concernant le pilote de Paul Garnier.

Je ne trouve aucune info sur ce Maxime Léonce Olivier de Hogendorp, ni sur asoublies14-18, ni sur le site 'Mémoire des hommes' où, curieusement, le nom de Paul-Albert Garnier figure sur la liste des 'morts pour la France' mais pas celui d'OLIVIER de HOGENDORP.

Pouvez vous, SVP, nous dire où chercher ?

Merci encore
Cordialement
Jean

[CTP]

Bonjour Jean

Si le Maréchal des Logis Oliver de Hogendorp ne figure pas sur www.asoublies1418.fr c'est que je n'ai pas trouvé d'autres informations le concernant que l'annonce de son accident et de sa morts dans le Journal de Marche de l'escadrille 50
Voir à l'adresse ci-dessous à la date du 17 août 1917

http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... iewer.html

La base de données des personnels de Mémoire des hommes est incomplète, même pour les pilotes.
A moins que son nom ne soit pas orthographié correctement, auquel cas!!!!
Correction et ajout
Pour Paul Garnier Etant donné qu'il était prêtre, une piste possible est le ou les livres d'or du clergé, mais à ce jour je ne l'ai pas vu.

Pour Hogendorp la piste orthographe était la bonne
Il faut chercher Kogendorp
et sa fiche est ici
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... 1132488535
Arrivé à l'escadrille f50 le 24 juillet 1917 il est abattu le 17 août. Courte carrière

Pouvez-vous dire à quel titre vous vous intéressez à ce pilote et cet observateur?

Bien cordialement
Claude

[JT34]

Bonjour à tous
Merci Claude : toujours aussi rapide !

Plusieurs générations de mes ancêtres ont vécu à Witternesse (Pas-de-Calais) et c'est en faisant mes recherches généalogiques que je me suis pris de passion pour l'histoire de cette commune.

Charles Guillaume comte de Hogendorp baron Olivier (1826-1913) habitait le château Saint-André à Witternesse avec son épouse Camille Méchin (1828-1883). Tous deux sont inhumés à Witternesse.

Leur fils Charles André (1853-1924), marié en 1887 à Antoinette Delalleau (1857-1933), y a vécu aussi avec son épouse avant de s'installer dans un château à Hardinghen (62) (connu sous le nom de 'château du vicomte Hogendorp). Tous deux sont décédés à Hardinghen.

C'est leur fils Maxime Léonce Olivier de Hogendorp (1853-1917) qui était le pilote de l'avion abattu le 17 août 1917. Son nom figure sur le monument aux morts d'Hardinghen.

Cette branche de la famille Hogendorp s'éteint avec le décès de Maxime et, plus tard, avec celui de sa soeur morte sans postérité en 1974 .

Encore un grand merci Claude.
Cordialement.
Jean

[Ol2vier]

Fiche de renseignements

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Identité :Nom : DE HOGENDORP Mention: « Mort pour la France »
Prénom : Maxime Léonce
Grade :
Unité 4°Chasseurs à Cheval
Matricule :
Recrutement :
Classe
Date de décès : 17/08/1917
Lieu de décès :

Lieu d’inhumation :Pays : France
Département : Meuse
Commune : VADELAINCOURT
Lieu : Nécropole nationale "VADELAINCOURT"
Type de sépulture : Tombe individuelle
Carré :
Rang :
N° : 576

sur site des sépultures SGA

[JT34]

Bonjour tout le monde
vous êtes vraiment formidables tous et je vous remercie pour votre gentillesse et votre efficacité.
Je croyais 'mon' pilote enterré dans le Pas-de-Calais (et je craignais de ne jamais le localiser) et vous me le localisez à Vaudraincourt, près du terrain d'Osches où était basée son escadrille MF50 en août 1917.
Un grand merci à Claude et à Olivier.
Cordialement
Jean