Re: Danse

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Inouk44
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Re: Danse

Message par Inouk44 »

Bonjour ADline,
Concernant le théâtre et l'opéra, c'est un sujet complémentaire de la danse que je vous invite à explorer.
J'ai vu passer quelques photos en effet.
Des textes aussi, de soldats prisonniers en Allemagne qui faisaient des représentations théâtrale pour "tuer" le temps et oublier le quotidien.

Je vous remercie pour les liens que j'ai immédiatement été visiter et pour l'intérêt que vous portez à cette étude.
Cordialement.
Daniel
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CD9362
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Re: Danse

Message par CD9362 »

Bonjour Inouk
Allez-donc voir ce sujet :
pages1418/photos-14-18/divers/uniformes ... 2436_1.htm
avec la danse
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Inouk44
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Re: Danse

Message par Inouk44 »

Bonjour ADline,
Whaou! Géant!
Vous ouvrez un pan entier dans mon étude que j'avais complètement oublié!
Je ne sais comment trop les classer: Danses de corporations?
Ces danses sont présentes depuis toujours. Chaque corporation, chaque métier, chaque Grande école avait ses chants, ses danses, ses rituels qu'ils apprenaient depuis leur entrée ou le compagnonnage.
Comment ai-je pu passer à côté?? :whistle:
J'ouvre de ce pas une nouvelle section.
Merci encore!
PS: Puis-je utiliser les photos qui illustrent cet article?
Daniel
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Inouk44
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Re: Danse

Message par Inouk44 »

Danses régimentaires et corporatives

Danses régimentaires
  • Voici ce que nous en disent Catherine Augé et Yvonne Paire dans un mémoire intitulé "L’engagement corporel dans les danses traditionnelles de France métropolitaine - Une approche par l’analyse fonctionnelle du corps dans le mouvement dansé". (mars 2006)
Nous avons choisi le terme usité de "danse de tradition militaire". Toutefois, certains le trouvent inapproprié et revendiquent le terme de "danse de caractères" faisant référence à une tradition plus générale et plus ancienne.
A la fin du XVIIIe siècle, les maîtres de danse de la bourgeoisie, imprégnés des virtuosités du bas de jambe de l’époque, ont intégré les régiments. Durant toute la première moitié du XIXe siècle, la danse a eu sa place dans l’armée aux côtés du maniement des armes et de la lutte. Les danses, utilisant le même vocabulaire que la technique classique en ce qui concerne les sauts (ballonnés, coupés, brisés, assemblés...) demandaient force musculaire, adresse, endurance...
Des brevets de prévôts et de maîtres étaient attribués aux plus aguerris lors d’"assauts" de danse et servaient de promotion sociale lors du retour au pays. Il y a eu ainsi fugitivement des traditions de maîtres avec passages de grades lors d’"assauts" dans plusieurs régions. Deux régions surtout ont perpétué cette tradition avec des adaptations particulières : le Pays Basque et la Provence, mais on en a aussi retrouvé trace dans la Sarthe.
Image
Illustration: Brevet de danse remis à Justin Rouaix le 16 aout 1857.

À partir de la seconde moitié du XIXe siècle des maîtres formés à l’armée ou dans le civil ont commencé à enseigner les danses de caractères dans différentes régions. L’héritage de cette pratique a été étudié par Jean-Michel Guilcher en Soule (Pays Basque français), par Francine Lancelot dans le Gard et la Provence, puis par Yves Guillard dans l’Ouest de la France. Une autre implantation mériterait maintenant une étude de même ampleur : il s’agit de la région de Toulon et du Var...
Je vous renvoie vers la page http://ares-ethno.chez-alice.fr/danseetarmee.html qui contient toutes les références des auteurs dans ce domaine.

Le dernier brevet militaire signalé est celui du basque Martin Hegobürrü et aurait été attribué en 1889.
  • Parmi les danses traditionnelles qui ont hérité de la tradition des danses régimentaires, on peut citer:
- les différents pas d'été (Pas d'été de la Sarthe, pas d'été de Mesdoeux, ...)
- la danse souletine.
- les sauts basques, les sauts béarnais.
- les danses de provence.
Les récentes recherches effectuées par Maxime Chevrier et Jean-François Miniot sur les danses maraîchines (Vendée), laissent à penser qu'elles aussi ont subit l'influence de ces danses régimentaires.


********************

  • Sur la période qui nous intéresse, nous n'avons pas trouvé dans les documents, à proprement parler, de "Danses régimentaires" mais plutôt des "danses de tradition militaire" (Fantasia, danse aux fusils (baroud), danse des sabres, danse du Cheval-jupon,...).
  • La danse du cheval-jupon ou danse du Chevalet
Image
Carte postale représentant la danse du cheval-jupon ou danse du Chevalet - Béziers (début du XXème siècle)

Dans un film français muet de 8'09" intitulé "Tirailleurs Algériens" (voir les remarques concernant ce film => ici), apparaît une séquence dont la ressemblance avec la danse du cheval-jupon est troublante.
Vous pouvez visionner le film ici : => http://www.europeana1914-1918.eu/fr/eur ... tyPhoto/0/ (Source ECPAD -Copyrights: Free Access - Rights Reserved)
à 4'30" du film une séquence intitulée "Réjouissances en usage chez les tirailleurs" montre des danses symboliques et des danses d'adresse.

- l'homme-cheval (1'30"): un thème que l'on retrouve dans de nombreux pays, la confrontation dansée et symbolique entre un homme à pied et un autre déguisé en cheval ou un cavalier.

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  • Danse aux fusils / Baroud
- Dans le même documentaire qu'évoqué précédemment, une danse aux fusils (1'20"), à mi-chemin entre la danse et l'exercice d'adresse du maniement d'un fusil mais que j'ai quand même qualifié de "danse", vue la grande dextérité des danseurs et le caractère incontestablement artistique de l'exercice.
Cet "exercice" semble être une tradition dans les corps d'armée de l'Afrique du Nord.
Image
Source: Gallica Bnf - L'univers illustré.
Carte postale représentant cette danse vers 1880. Elle est appelée "Danse nuptiale chez les Effaiss".
Cette tradition semble encore exister et je ne résiste pas au plaisir de vous ajouter un lien vers de magnifiques photos actuelles, représentant cette danse :=> http://www.ennedi.fr/tazrouk/baroud/sli ... ml#picttop


********************
  • Danse des épées - Danse des sabres
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je vous renvoie directement au post qui leur est consacré.



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  • Danse de la guerre - Danses guerrières
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idem, je vous renvoie directement au post qui leur est consacré.


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  • Par ailleurs, reconnaissons au roi Louis XIV d'avoir redonné à la danse, ses lettres de Noblesse en fondant l'Académie royale de danse ( lettres patentes de mars 1661).
Il élève ainsi la danse au rang des Arts ( j'aurais volontiers apprécié que les administrateurs de ce site fîssent de même! :D )
édit du 25 février 2018 : Joël Huret a créé spécialement une sous-rubrique "danse" sur ce forum: qu'il en soit sincèrement remercié! :jap:



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Inouk44
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Re: Danse

Message par Inouk44 »

Danses régimentaires et corporatives

Danses corporatives

Nous avons classé dans cet item, les danses spécifiques :
  • à des groupes associatifs (Grande Loge des Francs-Maçons, ...)
Bien que les corporations aient été abolies à la Révolution, certaines traditions, chantées, dansées ou rituels d'initiation ont été conservés. Ces "rituels" servent de lien et ont pour objet, d'unir les membres de leur société.

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  • Écoles et Institutions
- Les Arts et Métiers
L'école est fondée en 1780, par la volonté du duc François de La Rochefoucauld-Liancourt pour éduquer les pupilles de son régiment de cavalerie, devenu plus tard le 11e dragons, avec le concours de Monge, Berthollet, Chaptal et Laplace. L'école connait de nombreux changements de dénominations (école royale, impériale puis nationale supérieure, ENSAM pour finir avec Arts et Métiers ParisTech) et de statuts (militaire puis civile) à travers les siècles principalement dus à la succession des régimes politiques. Les prérogatives de l'école évoluent vers une formation technique et scientifique. Le premier diplôme d'ingénieur Arts et Métiers est délivré en 1907.
Arts et Métiers ParisTech fait partie des rares établissements d'enseignement décorés, en particulier de la Légion d'honneur, à la suite de l'action de l'école et de ses anciens élèves au cours des deux guerres mondiales. Une délégation d'élèves et d'anciens élèves portant le drapeau de l'école participe chaque année, en principe au mois de novembre, à une cérémonie de ravivage de la flamme à l'Arc de triomphe de l'Étoile. Dans chaque campus d'Arts et Métiers ParisTech ainsi qu'à la ferme de Liancourt, des monuments aux morts perpétuent le souvenir des gadzarts morts pour la France.
La Croix de la Légion d'honneur a été remise aux écoles d'Arts et Métiers par Albert Lebrun, président de la République française, et André Mallarmé, ministre de l’Éducation nationale, le 8 décembre 1934.
La Croix de guerre 1914-1918 a été remise aux écoles d'Arts et Métiers par le maréchal Joffre le 28 mai 1927 en présence de Gaston Doumergue, président de la République française, accompagnée de la citation à l'ordre de l'armée suivante :
« Ont apporté, au front comme à l’arrière, une part glorieuse de services à la Défense nationale, en fournissant, d’une part, un important contingent d’officiers, sous-officiers et soldats pourvus d’une instruction spéciale, et en contribuant d’autre part à intensifier les fabrications de guerre par les initiatives de leurs anciens élèves. »
Source:Wikipédia
L’ingénieur de l’École des Arts et métiers est appelé « gadzarts » (dérivé de « gars des Arts »).

Les Gadzarts ont une danse nommée "La Cannib's".
Cette danse de type "cosaque" consiste, en position accroupie, les poings fermés tendus vers l'avant, à passer alternativement d'une jambe sur l'autre.
:hello: Merci de me fournir des détails ou des précisions si vous en avez!
Image
Image

Cette danse est accompagné d'un chant spécifique, extrait du Livre d'Or du Bicentenaire des Arts et Métiers (1980)
Image
En voici les paroles:
"Zim, ba da boum, Java
Calcutenza, Québoum, Québec
Zim, ba da boum, Java
Calcutenza, Québoum, Queba
Thérézi, Théréza
Thérézi, Thérézina
Oh! Oh! O! Oh!

ou la variante

Zim, balaboum, Java, Calcutta za Boum Québec
zim, balaboum, Java, Calcutta za Kéboum, Blida
que Héboum, Blida et Baïonnette
Et baïonnette et zim, voca
Magosi, Magosa, Canditi Cuneska.

et pour prolonger la danse on peut rajouter:

Conscrit t'en auras, conscrit t'en auras
Du suif et d'la chandelle
Conscrit t'en auras, conscrit t'en auras
Et plus que t'en voudras!
Oui! t'en auras
Du suif et d'la chandelle
Oui! t'en auras
Et plus que t'en voudras... "


:hello: Si vous trouvez une démo sur Youtube je suis preneur!

  • Les Gadzarts en 14-18
Image

Je vous invite à visiter une page qui leur est consacrée sur ce site => pages1418/photos-14-18/divers/uniformes ... 2436_1.htm

:love: Merci à ADline, Jacqueline pour toutes les informations sur ce sujet!


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:hello: Appel à tous ceux qui sont concernés par ce sujet (élèves de grandes écoles, artisans, ...)
Si vous aussi, vous avez connaissance de pratiques dansées spécifiques à votre corps de métier, d'études ou d'enseignement, avec des documents faisant état de ces pratiques durant la première guerre mondiale, n'hésitez pas à vous signaler pour enrichir cette page.
S'il y a vraiment beaucoup de documents, je réaliserai plusieurs sections spécifiques.
Merci.
Cordialement.
Inouk44

*****************************


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Inouk44
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Re: Danse

Message par Inouk44 »

Danses régimentaires et corporatives
  • Danses de marins
Plusieurs types de danses sont supposées avoir été inventées par des marins. Les conditions particulières de vie sur les navires - promiscuité, univers exclusivement masculin, encombrement des ponts du bateau, manœuvres de groupe pour diriger le navire- sont autant de prétextes pour attribuer l'origine de telle ou telle danse à des marins à l'époque de la marine à voile. Même si ce ne sont que des hypothèses, les marins ont-ils du moins participé à leur diffusion de port en port au fil de leurs escales. En voici quelques-unes souvent citées:

Le hornpipe (Iles britanniques)
Cette danse est commune à beaucoup de parties des îles britanniques. Son nom est dérivé du fait qu'habituellement l'accompagnement musical est joué au hornpipe plutôt qu'à la cornemuse. Cette danse mentionnée dès le XIVème siècle et popularisée au XVIIème siècle.
Il [le horpipe] devient véritablement une danse de marin à la fin du XVIIIème siècle, enseignée à tous les aspirants dès le début du XIXème siècle : l'un des plus célèbres exemple du répertoire, le célèbre College Hornpipe (ou The Sailor's Hornpipe) fondé sur la chanson traditionnelle irlandaise "Jack's the Lad", est encore joué lors de la dernière soirée des Prom's (Promenade concert, festival créé au XIXème siècle) ; il est chorégraphié en tant que step-dance pour un seul danseur (un marin sans partenaire, la place pour danser sur un bateau étant réduite).
Source: "Guide des genres de la musique occidentale" par Eugène de Montalembert, Claude Abromont ou visiter la page le concernant ici.

- Pour ceux qui auraient oublié la musique "Jack's the Lad", c'est ici.
- ainsi qu'une petite démonstration du Sailor's Hornpipe Dance exécutée par le Britannia Royal Naval College, à voir ici - le son n'est pas terrible mais vous reconnaîtrez l'air ci-dessus.

- Enfin un article intéressant (en anglais) retraçant l'histoire de cette danse.




La scottish (Allemagne centrale)
L'origine de cette danse est aussi obscure que son histoire est curieuse. Cette danse issue de la famille des "Rheinländers", dont elle est un des éléments, aurait été diffusée par les bateliers dans tout le sud de l'actuelle Allemagne. A partir de 1848, elle se répand en Europe et devient très populaire dans les bals. On la connait en Angleterre sous le nom de "German Dance", ce qui ne peut cacher son origine. A partir de 1914, elle perd son nom de "schöttisch" (prononcer [cheutich']) pour prendre celui de "scottish" ( prononcer [skotich']) qui fait bien sûr penser d'avantage à nos alliés écossais. Elle est encore très populaire durant le conflit, car on la retrouve souvent citée au même titre que la polka, la valse ou la mazurka.



La ronde aux trois pas (France)
La répartition géographique de cette danse très simple dans sa structure - sur le cercle, trois pas à gauche, trois pas à droite -,le long des côtes françaises, de l'Atlantique jusqu'à la Manche, laisse à penser qu'il s'agit d'une danse transportée par les marins. Toutefois aucun document ne permet de l'attester; il s'agit d'une simple hypothèse de travail.


************************
La recherche de documents pour cette étude, nous a fait apparaître de nombreux clichés où, quel que soit le pays, les danses de marins frappent tout d'abord par le fait qu'elles sont toujours exécutées entre hommes, ce qui leur confère un aspect singulier.

  • Sur ce film muet d' 1mn25s, des actualités British Pathé ( FILM ID:2380.31), intitulé Naval Dance On Board (1910-1920), on voit des marins (britanniques? américains?) dansant sur le pont d'un navire. Mis à part les officiers dansant avec leurs épouses, tous les autres marins dansent en couples d'hommes.
Image
Carte postale: La vie du marin. Récréations à bord - La danse"


Image
Carte postale humoristique: Nos mathurins - 1915


Le constat général des danses de marins de cette époque : les documents ne font apparaître QUE des danses de couples. Pas de hornpipe solitaire comme évoqué en haut de post, ni de danses collectives (en ronds). Il est difficile de déterminer, au vu des photos, quelle(s) danse(s) de couple est ou sont exécutée(s).


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Re: Danse

Message par Inouk44 »

Danses modernes

Le Peabody - Peabody Dance
Image

Il a peu d'écrits concernant le Peabody. Le Peabody est nommé ainsi du nom de son inventeur William Frank Peabody, lieutenant de police ou sapeur-pompier de NY (?) qui aimait à danser dans les années autour de 1915, peu de temps après l'invention du Fox-Trot. Le Peabody était fondamentalement un type décontracté et rapide de fox-trot composé sur une musique ragtime. Sa particularité consiste sur le positionnement du danseur par rapport à sa partenaire. de par sa corpulence, William Frank Peabody devait tenir sa partenaire sur son côté droit. Il s'agit d'avantage d'une façon de danser, d'un style de danse que d'une nouvelle danse.

Tous les détails sur le Peabody sur cette page (en anglais) ici : => http://www.streetswing.com/histmain/z3pbody.htm

ainsi qu'une vidéo de démonstration , ici =>https://www.youtube.com/watch?v=CQOLTU00-QY


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Re: Danse

Message par Inouk44 »

Danses traditionnelles


Arméniennes

Unique document photographique trouvé, représentant des arméniens dansant durant cette période.
Image
Volontaires Américains Kessabtsi en formation de danse, 1916, NewYork.
Il s'agit d'un cliché pris aux États-Unis en 1916 et trouvé sur le site => http://www.keghart.com/Apelian-Gamavors


:hello: Si vous avez des informations concernant le nom de cette danse, la traduction de la légende ou tout autre renseignement capable d'enrichir cette page, n'hésitez pas à les communiquer. Merci.

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Re: Danse

Message par Inouk44 »

Danses modernes
  • la Maxixe (prononcer [matchich'])
Image
Carte postale: la Maxixe brésilienne par Faliano.

La Maxixe aussi connue comme le "Tango Brésilien" ou Mattchiche est arrivée de Rio de Janeiro au Brésil à la fin 1860 ou au début 1870 sous le nom de "the Gherkin'' (le cornichon). La danse était considérée comme mineure. Pour tenter d'en soulever la stature, elle a été présentée comme le " Tango brésilien" , ce dernier ayant gagné en popularité à l'époque.
Dérivée de la batuque, c'est une danse afro-brésilienne développée par les esclaves noirs de l'ethnie Chopi originaire du Mozambique, où il y a une ville nommée Maxixe qui, visiblement, donna son nom à la danse. Comme le tango, la matchiche s'est exportée en Europe et aux États-Unis au début du XXe siècle.
La Maxixe prend ses sources dans la polka, le Lundu et l'Habanera. DeliRio et Luis ont dansé une Maxixe nommée d'après eux "Rio brésilien" aux États-Unis en 1910 et l'ont présentée à Paris en 1912. Maurice Mouvet a présenté la "Maxixe Brésilienne" à New York au printemps de 1913.

  • Un article du N°311 du magazine Fémina du 01 janvier 1914, consacré à cette danse. (avec partition et description des pas pour apprendre à la danser)
  • Enfin je vous recommande particulièrement cette vidéo d'une grand qualité, réalisée par la compagnie "Révérences" pour vous rendre compte de ce qu'était cette danse => https://www.youtube.com/watch?v=keFiENu-NQU
  • Dans la période qui précède la guerre, de nombreuses cartes postales mettent en scène, dans différentes danses, les représentants des pays qui allaient bientôt mener le "Bal".
Image
Carte postale satirique: La mattchiche internationale.
De gauche à droite, on y voit le président du conseil français Maurice Rouvier dansant avec Charles Ier (Portugal), Alphonse XIII (Espagne) dansant avec Émile Loubet (France), le dernier couple est constitué par l'Empereur Guillaume II (Allemagne) dansant avec Théophile Delcassé, Ministre des Affaires étrangères de l'époque.

La présence de Maurice Rouvier , Émile Loubet et Théophile Delcassé laisse à penser que cette carte date de 1905 au moment de la crise de Tanger, où l'Espagne, l'Allemagne et la France se disputent le Maroc.

  • Durant la guerre, sortira une version pastichée des paroles de la chanson accompagnant cette danse. Pour l'occasion la Maxixe devient la "Poiluette".
ImageImage
Extrait du journal de tranchée "La chéchia - Journal boyautant du 1er Zouaves reliés avec tout le front par fils barbelés" n°15 du 10 octobre 1915.
Source: Gallica/Bnf

Merci à IM Louis Jean pour cette trouvaille qu'il a posté ici.


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Re: Danse

Message par Inouk44 »

Les écrits

Il existe plusieurs catégories d'écrits pouvant servir de support à cette recherche:


  • - Les lettres
Le courrier était le moyen de communication le plus utilisé à l'époque. Le téléphone, au front, était réservé aux transmissions militaires.
Les soldats écrivaient plus ou moins régulièrement à leurs proches. Quand ils n'en avaient pas, des "marraines de guerre" faisaient office de confidente. La lettre était le rare moyen de signaler que l'on était encore en vie. L'arrêt de correspondance plongeait souvent les familles dans l'inquiétude. Le courrier était soumis à la censure. Il n'était pas permis de donner de position précise, ni de décrire l'armement des forces en présence et encore moins de diffuser d'opinions défaitistes. De tels délits pouvaient valoir à leurs auteurs de gros problèmes et servir de preuve devant les tribunaux de guerre. Nombre de soldats se contentaient donc de dire que tout allait bien et donnaient de vagues indications sur la teneur des combats.
Les récits de bals figurent donc dans les courriers comme des anecdotes anodines, pourtant celui qui est au loin peut l'interpréter d'une façon différente. Dans le film "les croix de bois" (1931), tiré du roman de Rolland Dorgelès (1919), il y a une scène où un soldat lit que sa femme "a ri et dansé toute la nuit jusqu'à casser son talon". Chacun comprend alors, à cette remarque, qu'elle le trompe, chose que semble refuser de comprendre le destinataire de la lettre.
Lire le post "Interdit de danser?"



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  • - Les cartes postales.
On peut distinguer deux sortes de cartes postales: les cartes postales dessinées et les cartes postales photographiées. Certaines procèdent à un montage photographique. A l'époque, la retouche photographique fait partie du traitement de la photo. Il permet de coloriser, d'accentuer certains traits ou de faire disparaître des irrégularités du cliché.
Les thèmes sont patriotiques, érotiques, humoristiques ou montrent les ravages de la guerre. Dans ce dernier cas, seuls les dégâts matériels sont présentés (ponts écroulés, matériel ou bâtiments détruits, ...). Les cadavres n'y figurent que très rarement.
Dans le sujet qui nous intéresse, le thème de la danse apparaît de façon humoristique.

-Exemple de carte postale dessinée
Image


-Exemple de carte postale photographiée
Image
Carte intitulée: "A un poste frontière russe"

Comme les lettres, les cartes postales servent de lien entre le soldat et ses proches. Elle est plus transparente pour la censure, car elle ne comporte pas d'enveloppe. On nous rapporte tout de même le fait que sous le timbre se cachait quelquefois quelque information que son auteur voulait soustraire aux autorités.



- Le 26 janvier 1914, Louis Joseph Porcher (1891-1916) effectue son service militaire au 77e RI à Cholet (49).
Il écrit une carte postale à sa sœur qui dit ceci:
"...Voilà l'année commencé je me demande ci c'est cette année que je vai aller au noces car vraiment je crois qu'il doit y en avoir a la Besnerie qui doivent y songer serieusement car il est grand temps. Tu sais que je suis pas lassé maintenant pour danser j'ai la gigue et le jarret(sic)"
"(...) maintenant pour danser, j'ai la gigue et le jarret", on reconnait bien sûr, les paroles de "La fille de la meunière" un air très célèbre utilisé pour accompagner la gigue ou gigouillette.

Cette correspondance témoigne du fait qu'à la veille de la grande guerre, la gigue est encore bien connue.
Malheureusement, Louis Joseph Porcher (1891-1916) sergent au 135e RI, disparaîtra près de Verdun à Esnes, côte 304, le 7 mai 1916 sans avoir pu danser la gigue aux noces de sa sœur.

Le parcours et la vie de Louis Joseph Porcher sont consultables à cette adresse sur le site www.europeana1914-1918.eu

Merci à Elise49 qui a bien voulu me laisser publier cette histoire familiale et qui nous apporte là un témoignage tout simple mais très précieux! :jap:



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  • - Les carnets de route
De nombreux soldats ont consigné au jour le jour, leurs activités durant le conflit. Ces carnets de route constituent, à leurs yeux, une sorte de passeport contre l'oubli, destiné à être envoyé à la famille, en cas de malheur. Ils ont parfois constitués pour ceux de leurs auteurs qui en ont réchappé, les bases de souvenirs qu'ils ont publiés après la guerre. Ces carnets de route, contiennent parfois des indications plus ou moins précises sur les occasions de danse qu'ils ont pu rencontrées. Ils font état également du vocabulaire relatif à la danse, en cours à cette époque.

-Dans ses mémoires, Georges Goutte (1893-1958), sergent mitrailleur au 122ème R.I. écrit le 29 juillet 1916:
« Nous partons demain en auto pour Verdun. Nous allons enfin dans la danse » ![/i]
-Georges Curien du 43ème RIT relate la journée du 24 juin 1915 sur le combat à Ban de Sapt (Vosges) dans son carnet de route
"L’instant fut court car, tout aussitôt, les canons français commencent la danse. Ah, quel enfer ! Tout crache à la fois, c’est une pluie de mitraille, un roulement continu, tout se mêle : coups de départ et éclatements, tout se confond. C’est à croire que la terre et le ciel vont disparaître dans la tourmente."
-Ambroise Harel ,dans "Les mémoires d'un poilu breton",nous décrit son 14 juillet 1915:
"Le 14 juillet arriva et, comme l'année précédente, me trouva dans la Somme. Bien qu'étant dans la zone dangereuse, nous organisâmes, pour marquer le fête, de nombreux jeux, concours de chants et un bal avec un piano automatique dans la salle d'une maison abandonnée. Presque tous les amateurs étaient déguisés (...)
Dans la soirée, les boches firent concert à leur tour avec des marmites de 210, nous obligeant à fuir, pour leur faire de la place, dans des boyaux protecteurs en dehors de la ville. Après cette séance, nous revînmes et l'animation reparut, mais moins brillante à cause de la nuit qui tombait. Deux obus étaient venus choir devant mon cantonnement."
Source: "Les mémoires d'un poilu breton" - Editions Ouest-France-Imprimerie Floch à Mayenne avril 2009 -

-Paul Duchatelle (1885-1917) sergent puis sous-lieuteneant au 303ème régiment d'infanterie, 21ème compagnie note ceci sans ses carnets :
"13 mai 1915 - Watronville
Jour de l'Ascension.
Très beau et chaud soleil. Je vais à la messe.
Calme complet, pas un coup de canon. Lebrun est plus que gai et me rappelle les souvenirs d'Auvours dont voici déjà une année de passée. Il organise un petit bal que les gendarmes font cesser car il est 9 heures du soir.
Nuit sombre, les projecteurs des forts fouillent l'horizon."
- André Meyer du 43ème RI, dans son carnet de route note ceci à la date du 30 novembre 1917:
Image
Source: www.chtimiste.com

- Sur cette page, quelques exemples de carnets de route :=> http://hist-geo.ac-montpellier.fr/v1/IM ... ique10.pdf




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  • -Les carnets de bord ou livres de bord
Un livre de bord est un ensemble de registres (journal passerelle / journal machine / journal radio) dans lesquels le capitaine ou les officiers d'un navire, consignent chronologiquement les différents évènements, manœuvres, caps, observations et paramètres concernant la navigation, la conduite des machines, la réception et l'émission de messages radios. Dans les documents trouvés, les deux termes "carnet de route" et "carnet de bord" se chevauchent parfois.

- Dans son carnet de bord, Charles De Gaulle, alors jeune officier, écrit concernant son entrée en Belgique le 13 août 1914:
« Accueil enthousiaste des Belges. On nous reçoit comme des libérateurs. »
Le surlendemain, c’est l’épreuve du feu : « À six heures du matin, boum ! Boum ! La danse commence, l’ennemi bombarde Dinant avec fureur. "




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  • - La presse
La presse de guerre est florissante. Les lecteurs veulent avoir des informations concernant le front et la vie des soldats. De nombreux articles relateront avec beaucoup de précision, des scènes de danse. Les lecteurs attendent des nouvelles à "sensation". Les reportages concernant les danses sont souvent "exotiques".
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Danse guerrière du corps des travailleurs zoulous sur la plage de Dannes (80) le 27 juin 1917.

* Quelques titres
-Le miroir
-L'illustration
-La guerre



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  • - Les magazines de lecture
La lecture est l'une des rares distractions de l'époque. Les magazines, destinés aux amateurs de lecture, présentent des articles de plusieurs pages, relatant des faits d'armes, des histoires vécues. Certains d'entre eux, relatent des histoires comportant des scènes de danse.
-Lecture pour tous



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  • - Les journaux de tranchée
Écrits et réalisés par des soldats, avec des moyens réduits, leur tirage est souvent très limité en nombre d'exemplaires. En revanche ils sont très nombreux, on en dénombre près de 400 ! Ils sont destinés à être lus sur le front et à maintenir le moral des troupes. Les nouvelles officielles y sont souvent commentées avec humour et ironie. Ils sont souvent malmenés par la censure. L'un d'entre eux parmi les plus connus est devenu aujourd'hui le "Canard enchainé". Les termes "danse" ou "bal" (le combat) y figurent fréquemment.
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* Voici quelques titres :
- Le Gafouiller
- Le Petit Colonial
- L'écho de l'Argonne
- Le Bochofage
- Le Cri des Boyaux
- Le Poilu sans poil
- Le Cri de guerre
- Face aux Boches
- Jusqu'au bout
- On les aura
- On progresse
- Le Vide-Boches
- Le Clairon territorial
- Le Crapouillot
- Le Périscope
- L'Argonnaute
- Le canard poilu
- Le biniou à poils
etc.


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  • - Les journaux de camps de prisonniers
L'écriture et l'édition de journaux dans les camps de prisonnier, fait partie des passe-temps autorisés. Le tirage se limite à quelques centaines d'exemplaires. Le ton y est souvent mélancolique et emprunt de nostalgie. Les propos sont contrôlés par les autorités ennemies. Certains de leurs articles, traitent des spectacles donnés par les prisonniers à l'intérieur du camp et font état des danses que l'on y pratique.

- Dans la revue "L'intermède" n°37 éditée par les prisonniers français du camp en date du 21 janvier 1917, on peut lire dans un article intitulé "Souvenir sombre" :
"Aujourd"hui, le pauvre fou est mort et le Revier - abréviation de l'allemand Krankenrevier, le quartier des malades dans un bâtiment militaire - est tout au bout du camp. Son ancienne baraque abrite la sixième compagnie. On y parle un français sonore, coloré des compatriotes du midi, des Corses gais, loquaces, vifs, et noirs y causent dans leur patois aux inflexions rauques et douces. Presque chaque soir, quand la soupe est mangée, nos amis s'assemblent. Une voix tremblante, plaintive, une voix qui semble devoir sangloter en complainte surannée l'air le plus vif, la voix d'un accordéon se fait entendre. Sous les doigts de l'artiste habile, le fruste instrument s'anime et dit un air simple, aérien, un air dont les notes grêles semblent s'espacer pour mieux s'accrocher aux rameaux des buissons et aux herbes folles du maquis. Par couples aux gestes vifs, aux esprits joyeux, on danse, on danse....
Et n'est-ce pas notre part, danser sur nos souffrances, par dessus les tombes?
Je vois toujours, menant la ronde, la grande ombre du fou extatique, visionnaire, brandissant sa baguette à contre-temps de la cadence gaie: un mécanisme humain, cassé par la réalité brute.
Article signé Claude.

Source Bnf/ Gallica

* Quelques titres
- L'intermède
- Le camp de Göttingen



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  • - Les romans
A moins qu'ils n'aient été écrits à partir de carnets de route ou de souvenirs vécus, les romans, si leurs auteurs n'ont pas participé activement aux combats, ont peu de chance de transcrire la réalité des faits. Les scènes de danses qui y figurent sont à prendre avec toute la réserve, quant à la réalité historique, que peut avoir celle d'un roman...

- Lily Braun (1865 -1916), née Amalie von Kretschmann, est une écrivain féministe allemande, née à Halberstadt (Saxe-Anhalt). Elles est, par sa grand-mère, Jenny von Pappenheim (de) (1811-1890), fille illégitime du plus jeune frère de Napoléon Ier, l'arrière-petite fille de Jérôme Bonaparte (1784-1860). Son père est le général prussien Hans von Kretschmann (1832-1899).
Lily Braun rejoint très tôt le SPD et devient une des dirigeantes du mouvement féministe en Allemagne. Elle entre dans l'opposition révisionniste du SPD. Profondément influencée par les travaux de Friedrich Nietzsche, elle cherche à ce que le SPD se concentre sur le développement de la personne et sur l'individualisme à la place de l'égalitarisme de tous.
Les femmes doivent avoir leur propre personnalité et ne doivent pas être considérées comme filles, mères ou épouses de. Elle souhaite la liberté économique pour les femmes et l'abolition du mariage juridique. Elle meurt des suites d'une longue maladie le 8 août 1916 au cours de la guerre.

Elle écrit dans "Lebenssucher" (Chercheurs de vie), Münich - 1915
"(...) Und über verendete Leiber springt die stürmende Truppe wider die Menschenmauer , die ihren Weg versperrt . Das ganze Orchester der Hölle spielt dem satanischen Tanze auf : Kugeln , Granaten , Schrapnells - ein Pfeifen und Knattern , Heulen und Sausen . Die lebendige Mauer zerreißt - fällt auseinander - bricht in sich zusammen ."
Source : "Deutsche Literatur von Frauen" (Littérature allemande des femmes), Berlin: Directmedia Publ. 2001

Traduction:
(...) Les troupes d'assaut sautent sur les corps morts, contre le mur humain qui leur barre le chemin. Tout l'orchestre de l'enfer joue la danse satanique: des balles, des grenades, des éclats d'obus - sifflements et cliquetis, hurlant et rugissant. Le mur vivant se déchire - tombe en morceaux - s'écroule sur lui-même..


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  • - Les affiches
Les affiches annonçant les spectacles de danse de l'époque, sont toujours des sources très instructives. Elles mentionnent souvent les noms des danses, le type d'orchestre, les lieux, les tarifs et toutes sortes de détails intéressants.

- Australie
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Affiche australienne pour un bal à Auckland- Fond de collecte pour les soldats blessés.

- Allemagne
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Affiche allemande: Fête printanière des soldats - Mercredi 2 juin 1915



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  • - Les carnets de bal
A l'époque, les jeunes filles qui dansaient dans la Société, se devaient d'avoir été dûment invitées. Elles remplissaient à l'avance un "carnet de bal" où était noté pour chaque danse qui devait être produite, le nom du jeune homme avec lequel elle danserait.
Ces carnets de bal sont très intéressant car on y trouve dans le détail, les danses pratiquées à l'époque.
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Carnet de bal de Miss Helen - Credit photo : Michael J.Tuttle
On y voit que le Fox-trot et le One-step y sont particulièrement bien représentés.




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Dernière modification par Inouk44 le mer. févr. 28, 2018 8:56 pm, modifié 2 fois.
C'est agréable d'être important. C'est important d'être agréable.
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