re,
bien oui...!
En fait, quand on connait "assez" bien le sujet 14 18, on en sourit, car on sait, que c est impossible, c'est tout...
sauvetage
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Re: sauvetage
Bonjour,
En fait, vous avez raison. Je n'ai pas réfléchi. Mais je ne regrette pas d'avoir commis cette bourde pour l'intérêt qu'elle a su réunir autour de mon gp, ce courageux et brave soldat de l'armée Française, cité a l'ordre du régiment et a l'ordre de l'armée. Il méritait bien d'avoir été sauvé. on l'aurait bien évacué par hélicoptère si cette dernière existait en ce temps là.
l'important que je voulais mettre en évidence était qu'on ne l'a pas laissé mourir même s'il le demandait avec insistance. En imaginant mon grand-père blessé insistant auprès des autres soldats pour qu'ils le laissent mourir pourvu qu'ils avancent et continuent le combat, j'ai mesuré combien grand était son dévouement et son sacrifice.............
cordialement a tous,
Fatty.
En fait, vous avez raison. Je n'ai pas réfléchi. Mais je ne regrette pas d'avoir commis cette bourde pour l'intérêt qu'elle a su réunir autour de mon gp, ce courageux et brave soldat de l'armée Française, cité a l'ordre du régiment et a l'ordre de l'armée. Il méritait bien d'avoir été sauvé. on l'aurait bien évacué par hélicoptère si cette dernière existait en ce temps là.
l'important que je voulais mettre en évidence était qu'on ne l'a pas laissé mourir même s'il le demandait avec insistance. En imaginant mon grand-père blessé insistant auprès des autres soldats pour qu'ils le laissent mourir pourvu qu'ils avancent et continuent le combat, j'ai mesuré combien grand était son dévouement et son sacrifice.............
cordialement a tous,
Fatty.
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Re: sauvetage
Bonsoir,
Je reviens encore sur " l'hélicoptère de 1917 ". il est vrai que je n'ai pas réfléchi avant d'écrire cette absurdité. Mais j'aurais préféré que les lecteurs le font remarquer sérieusement, pas en livrant des sous entendus et des moqueries entre les lignes.
Cependant, je suis déçue que ce soit uniquement çà qui a attiré leur attention. Grièvement blessé au cours d'une bataille, ce soldat, parcequ'il est d'origine arabe, il avait peur de voir une possible ingratitude de ses camarades français, il a alors préféré les prier de continuer le combat et de le laisser mourir. Mais ces soldats étaient a la hauteur et ils l'ont sauvé. C'est pour cela que mon GP n'arrêtait pas de louer ces bons soldats. Mon GP s'était donné a l'armée française corps et âme.
Bien a vous,
Fatty
Je reviens encore sur " l'hélicoptère de 1917 ". il est vrai que je n'ai pas réfléchi avant d'écrire cette absurdité. Mais j'aurais préféré que les lecteurs le font remarquer sérieusement, pas en livrant des sous entendus et des moqueries entre les lignes.
Cependant, je suis déçue que ce soit uniquement çà qui a attiré leur attention. Grièvement blessé au cours d'une bataille, ce soldat, parcequ'il est d'origine arabe, il avait peur de voir une possible ingratitude de ses camarades français, il a alors préféré les prier de continuer le combat et de le laisser mourir. Mais ces soldats étaient a la hauteur et ils l'ont sauvé. C'est pour cela que mon GP n'arrêtait pas de louer ces bons soldats. Mon GP s'était donné a l'armée française corps et âme.
Bien a vous,
Fatty
- IM Louis Jean
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Re: sauvetage
Bonsoir à toutes et à tous,
Bonsoir Fatty,
Et soyez la bienvenue au club! A mes débuts sur ce merveilleux forum j'ai ressenti la même chose que vous, même si dans mon cas c'est l'impatience qui suscita des sourires que je pris pour de l'ironie moqueuse et blessante. Il n'en était rien, et les "vieux cons", les anciens du forum, en fait, souriaient sans se moquer .... je suis devenu l'un d'entre eux puisque j'ai aussi souri à l'hélicoptère.
Ce que je retiens de votre témoignage, ce n'est pas l'attitude des soldats qui ont aidé votre aïeul, c'est la sienne! << mon grand-père alors grièvement blessé, pressait ses camarades de continuer sans lui et de le laisser mourir >> La solidarité entre combattants était normale, pas cette abnégation héroïque.
Cordialement
IM Louis Jean
sesouvenir
Bonsoir Fatty,
Et soyez la bienvenue au club! A mes débuts sur ce merveilleux forum j'ai ressenti la même chose que vous, même si dans mon cas c'est l'impatience qui suscita des sourires que je pris pour de l'ironie moqueuse et blessante. Il n'en était rien, et les "vieux cons", les anciens du forum, en fait, souriaient sans se moquer .... je suis devenu l'un d'entre eux puisque j'ai aussi souri à l'hélicoptère.
Ce que je retiens de votre témoignage, ce n'est pas l'attitude des soldats qui ont aidé votre aïeul, c'est la sienne! << mon grand-père alors grièvement blessé, pressait ses camarades de continuer sans lui et de le laisser mourir >> La solidarité entre combattants était normale, pas cette abnégation héroïque.
Cordialement
IM Louis Jean
sesouvenir
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Re: sauvetage
Bonsoir,
mon grand-père n'avait pas cette abnégation héroïque. Non ce n'était pas çà. c'était un homme, célibataire, sans instruction et sans rien pour survivre qui a rejoint l'armée française. Dans l'armée il a apprit a lire, a écrire, a parler français, a nager, a manier les armes...etc.... Sa blessure avait eu lieu en 1917 c'est a dire après 17 ans dans l'armée. je crois qu'il pensait que sa vie finissait ainsi et il a accepté la mort avant qu'elle n'arrive car étant ce qu'il était, il pensait toujours que c'était insuffisant ce qu'il faisait pour prouver a lui même et aux autre qu'il était un soldat honnête et dévoué.
cordialement,
Fatty
mon grand-père n'avait pas cette abnégation héroïque. Non ce n'était pas çà. c'était un homme, célibataire, sans instruction et sans rien pour survivre qui a rejoint l'armée française. Dans l'armée il a apprit a lire, a écrire, a parler français, a nager, a manier les armes...etc.... Sa blessure avait eu lieu en 1917 c'est a dire après 17 ans dans l'armée. je crois qu'il pensait que sa vie finissait ainsi et il a accepté la mort avant qu'elle n'arrive car étant ce qu'il était, il pensait toujours que c'était insuffisant ce qu'il faisait pour prouver a lui même et aux autre qu'il était un soldat honnête et dévoué.
cordialement,
Fatty
Re: sauvetage
Bonjour, et avant toute chose, mes respects et merci aux combattants d'Afrique.
Un petit extrait des mémoires de mon père :
J'aperçois soudain l'adjudant Adam suivi du caporal Leroy et de quelques chasseurs, débouchant sur ma droite. Nous courons l'un vers l'autre et nous nous serrons la main. Le hasard qui nous a séparés hier soir au cours de l'attaque nous rapproche brusquement aujourd'hui, sans que nous cherchions à élucider ce mystère. Puis j'aperçois Blaizot qui surgit d'un autre côté, la tête emmitouflée de bandage, et quittant Adam je cours vers mon camarade. Un obus éclate à dix mètres de nous au même moment je sens un formidable coup de trique à la cuisse gauche. La douleur suraiguë est intolérable et je tombe sur le sol. Ma première pensée, comme un éclair, est la suivante: jambes brisées amputation, cependant sentant que je peux remuer les orteils sans trop de gêne je reprends espoir et je crie "À moi Adam!"
Celui-ci n'a pas attendu mon appel, il est déjà près de moi. Auguste Adam, le plus grave et le plus généreux des camarades de combat. Type parfait du guerrier gaulois, sans peur et sans reproche, tel que l'opinion populaire se l'imagine. Ossature large, puissante, longues moustaches au poil dur, mâchoire volontaire, regard d'un bleu intense. Pour animer ce corps, une âme trempée à l'égal du physique, n'ayant jamais connu la peur des éléments, des choses, ni des hommes. Mais un cœur d'une sensibilité extrême s'ouvrant aux malheureux, impitoyable pour les lâches.
"Mon pauvre vieux, je crois que j'ai la cuisse cassée" et lui d'ajouter en guise de réponse:
"Montez sur mon dos, je vous emporte."
Malgré mon refus le brave garçon me hisse sur ses robustes épaules et nous voilà partis vers l'arrière au milieu des obus. Le tout se déroule en l'espace de quelques secondes. Il est une heure de l'après-midi. La tête me tourne. Je glisse. Adam me remonte, mais au bout de 200 m il est exténué. Il me laisse couler doucement à terre et s'assied près de moi. Je lui donne un peu d'alcool de menthe. Je me frictionne les narines et les lèvres. Ma blessure ne me fait plus souffrir. J'aperçois ma culotte couverte de sang. Adam me reprend et nous voilà repartis. Il marche malgré la fatigue intense qui l'accable. Je le sens se raidir pour ne pas me laisser tomber. Je m'accroche à son cou désespérément.
"Sérez fort!" me dit-il de temps en temps.
"J'irai jusqu'au bout."
"Adam hier vous avez été un as. Ce que vous faites maintenant, je ne pourrais l'oublier. La Médaille militaire, vous l'aurez, je vous le promets."
Adam comme nous tous, à jeûner depuis trois jours et malgré toute sa vigueur je le sens faiblir. Il me dépose à nouveau sur le sol.
"On ne peut aller plus loin, me dit-il, les balles sifflent par ici et nous nous ferions tuer tous les deux."
Il m'étend dans le fond d'un fossé et se couche à mes côtés. Je lui serre la main avec effusion et nous reprenons de l'alcool menthe.
"Mon lieutenant, les paroles que vous venez de me dire, écrivez-les à ma mère, elles lui feront plaisir. Voici son adresse. Et sur une carte il écrit, "Madame Adam, à Boulzicourt, Ardenne. Seulement reprend-il avec un éclair dans les yeux, mon pays est envahi. Vous ne pourrez le faire qu'après la guerre."
Les yeux me piquent et je prends la carte.
À ce moment nous apercevons au loin un groupe de brancardiers, traversant la plaine. Nous faisons des signaux désespérés, mais il s'éloigne de nous, il ne nous voit pas. Je prends alors mon sifflet et de toutes mes forces je siffle. Ils se retournent. Ils nous ont vus. Adam agite son képi. Nous voyons deux brancardiers se détacher du groupe et venir vers nous avec un brancard.
Adam les reçoit et me remet en leurs mains, puis se tournant vers moi:
"Je vous laisse, je retourne là-bas."
Nous nous étreignons une dernière fois et je le vois faire demi-tour pour aller reprendre sa place à la bataille, me laissant au cœur un bel exemple de fraternité d'armes.
Me voici aux mains des brancardiers. Ceux-ci m'installent sur leur brancard, le hisse sur leurs épaules et nous voilà partis cahin-caha vers le poste de secours du 102 que nous avons du mal à découvrir. Les brancardiers étant du 402e d'infanterie. Le poste est installé dans d'anciens abris boches. J'aperçois les infirmiers de mon bataillon et la silhouette des trois docteurs Liébert, Paynel et Rançon. Un infirmier m'a reconnu de loin et je l'entends crier mon.
"C'est pas possible! "s’écrient en chœur nos bons toubibs. Ils se précipitent: "On nous avait dit que tu étais tué!"
Un petit extrait des mémoires de mon père :
J'aperçois soudain l'adjudant Adam suivi du caporal Leroy et de quelques chasseurs, débouchant sur ma droite. Nous courons l'un vers l'autre et nous nous serrons la main. Le hasard qui nous a séparés hier soir au cours de l'attaque nous rapproche brusquement aujourd'hui, sans que nous cherchions à élucider ce mystère. Puis j'aperçois Blaizot qui surgit d'un autre côté, la tête emmitouflée de bandage, et quittant Adam je cours vers mon camarade. Un obus éclate à dix mètres de nous au même moment je sens un formidable coup de trique à la cuisse gauche. La douleur suraiguë est intolérable et je tombe sur le sol. Ma première pensée, comme un éclair, est la suivante: jambes brisées amputation, cependant sentant que je peux remuer les orteils sans trop de gêne je reprends espoir et je crie "À moi Adam!"
Celui-ci n'a pas attendu mon appel, il est déjà près de moi. Auguste Adam, le plus grave et le plus généreux des camarades de combat. Type parfait du guerrier gaulois, sans peur et sans reproche, tel que l'opinion populaire se l'imagine. Ossature large, puissante, longues moustaches au poil dur, mâchoire volontaire, regard d'un bleu intense. Pour animer ce corps, une âme trempée à l'égal du physique, n'ayant jamais connu la peur des éléments, des choses, ni des hommes. Mais un cœur d'une sensibilité extrême s'ouvrant aux malheureux, impitoyable pour les lâches.
"Mon pauvre vieux, je crois que j'ai la cuisse cassée" et lui d'ajouter en guise de réponse:
"Montez sur mon dos, je vous emporte."
Malgré mon refus le brave garçon me hisse sur ses robustes épaules et nous voilà partis vers l'arrière au milieu des obus. Le tout se déroule en l'espace de quelques secondes. Il est une heure de l'après-midi. La tête me tourne. Je glisse. Adam me remonte, mais au bout de 200 m il est exténué. Il me laisse couler doucement à terre et s'assied près de moi. Je lui donne un peu d'alcool de menthe. Je me frictionne les narines et les lèvres. Ma blessure ne me fait plus souffrir. J'aperçois ma culotte couverte de sang. Adam me reprend et nous voilà repartis. Il marche malgré la fatigue intense qui l'accable. Je le sens se raidir pour ne pas me laisser tomber. Je m'accroche à son cou désespérément.
"Sérez fort!" me dit-il de temps en temps.
"J'irai jusqu'au bout."
"Adam hier vous avez été un as. Ce que vous faites maintenant, je ne pourrais l'oublier. La Médaille militaire, vous l'aurez, je vous le promets."
Adam comme nous tous, à jeûner depuis trois jours et malgré toute sa vigueur je le sens faiblir. Il me dépose à nouveau sur le sol.
"On ne peut aller plus loin, me dit-il, les balles sifflent par ici et nous nous ferions tuer tous les deux."
Il m'étend dans le fond d'un fossé et se couche à mes côtés. Je lui serre la main avec effusion et nous reprenons de l'alcool menthe.
"Mon lieutenant, les paroles que vous venez de me dire, écrivez-les à ma mère, elles lui feront plaisir. Voici son adresse. Et sur une carte il écrit, "Madame Adam, à Boulzicourt, Ardenne. Seulement reprend-il avec un éclair dans les yeux, mon pays est envahi. Vous ne pourrez le faire qu'après la guerre."
Les yeux me piquent et je prends la carte.
À ce moment nous apercevons au loin un groupe de brancardiers, traversant la plaine. Nous faisons des signaux désespérés, mais il s'éloigne de nous, il ne nous voit pas. Je prends alors mon sifflet et de toutes mes forces je siffle. Ils se retournent. Ils nous ont vus. Adam agite son képi. Nous voyons deux brancardiers se détacher du groupe et venir vers nous avec un brancard.
Adam les reçoit et me remet en leurs mains, puis se tournant vers moi:
"Je vous laisse, je retourne là-bas."
Nous nous étreignons une dernière fois et je le vois faire demi-tour pour aller reprendre sa place à la bataille, me laissant au cœur un bel exemple de fraternité d'armes.
Me voici aux mains des brancardiers. Ceux-ci m'installent sur leur brancard, le hisse sur leurs épaules et nous voilà partis cahin-caha vers le poste de secours du 102 que nous avons du mal à découvrir. Les brancardiers étant du 402e d'infanterie. Le poste est installé dans d'anciens abris boches. J'aperçois les infirmiers de mon bataillon et la silhouette des trois docteurs Liébert, Paynel et Rançon. Un infirmier m'a reconnu de loin et je l'entends crier mon.
"C'est pas possible! "s’écrient en chœur nos bons toubibs. Ils se précipitent: "On nous avait dit que tu étais tué!"
Re: sauvetage
Bonjour, vous pouvez lire la suite ou la totalité du récit sur mon site :
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