Le fait est incontestable et attesté : les plans transmis sont maintenant à l'IWM (Imperial War Museum) de Londres, et les deux jeunes filles ont été citées à l'ordre de l'Armée Britannique. L'information a été reprise par les britanniques et diffusée dans la presse du Commonwealth jusqu'en Australie et Nouvelle Zélande.
Les deux jeunes files (une de mes tantes et une petite-cousine) avaient profité de la promiscuité entre les occupants et les habitants prisonniers de la ville occupée pour observer et noter tout ce qu'elles avaient pu voir. Pour la petite histoire, ces plans furent tracés sur des mouchoirs, emportés avec le maigre bagage lorsque les Allemands décidèrent d'évacuer les civils, après 6 mois d'enfer. Ayant retrouvé la sécurité en France après un passage par la Suisse, elles envoyèrent le précieux document qui fut remis à l'armée Britannique, chargée de ce secteur du front. Ils en firent bon usage si on en juge d'après cette citation à l'ordre de l'Armée Britannique, peu courante s'agissant de deux jeunes filles civiles et étrangères.
Voici les documents (cote Q35732 et Q35735 à l'IWM)


Article de l'Eclaireur de Nice (la famille était réfugiée à Nice)

Sidney Morning Herald (Australie)
