J'ai trouvé dans le livre de A.Gougaud "L'aube de la gloire", édité en 1987 par l'Association des Amis du Musée des Blindés de Saumur (préface de Jacques Chirac) et consacré à l'histoire des auto-mitrailleuses, auto-canons et chars de 1914-1918, la mention suivante:
En 1914 "Chaque régiment de cavalerie était doté en propre d'un matériel de pont ultra-léger, le pont VEYRY, dont les deux bateaux démontables étaient portés par un seul haquet.Ce matériel était mis en oeuvre par les Sapeurs de la Cavalerie".
Plus loin, il est indiqué "Le modèle de pont, spécial aux Divisions de Cavalerie, dit pont DELACROIX modèle 1914, pouvait livrer passage aux cavaliers tenant leurs chevaux en main, aux canons et caissons de 75 attelés, aux voitures attelées d'un poids total de 2200 kg dont 1200 sur l'essieu le plus chargé".
J'en déduis que les Sapeurs de la Cavalerie étaient surtout destinés à mettre en oeuvre ces ponts.
Il y a dans le livre en face du texte précité une photo de franchissement par une AM servie par des marins en début de guerre, les photographies ne sont malheureusement pas légendées, je ne sais donc pas si la photo jointe montre un pont Veyry ou un élément de pont Delacroix?
Cordialement,
Guy François.
Ainsi, je vous propose un petit exercice qui aurait pu être donné au Certificat d'étude, et qui était peut-être demandé lors de l'instruction des cavaliers. 
Sur le radeau ci-dessus indiqué, calculez le nombre de cavaliers et de chevaux qui peuvent être embarqués en toute sécurité, en tenant compte des exigences physiques (taille et donc poids moyen) requises pour les cavaliers de chaque catégorie de régiment (Cuirassiers, Dragons, ... ) ainsi que du poids moyen de chaque race de chevaux spécifiquement attribués à chaque régiment. 
Dans quel cas, certains cavaliers passeront la rivière à la nage. 
"Pince-mi et pince-moi sont sur un bateau, Pince-mi tombe à l'eau, qui reste-t-il ? ..." 
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