Bjr à tous
Par hasard, quelqu'un possèderait-il la liste des soldats MPLF inhumés dans la Nécroplole des Tiges à ST-DIE DES VOSGES. En effet, un homonyme d'un de mes ancêtres semble y figurer Tombe 171 B après consultation de mémorial Genweb mais son unité d'appartenance n'est pas précisée.
De plus, cette Nécropole abrite t-elle des combattants du Linge ?
Comment avoir plus de renseignements sur cette sépulture ?
Merci pour votre aide
Nécropole des Tiges
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Eric Mansuy
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- Inscription : mer. oct. 27, 2004 2:00 am
Re: Nécropole des Tiges
Bonjour,
La liste des tombes de la nécropole des Tiges est celle que vous avez consultée sur Mémorial Genweb, si l'unité d'un tué n'y figure pas, c'est vraisemblablement parce que cette donnée fait défaut sur place.
Il ne devrait logiquement pas y avoir de corps de combattants du Linge dans cette nécropole, si l'on considère le circuit des évacuations établi avant l'offensive. Je vous redonne le texte d'un message que j'ai posté ici même en août dernier :
C’est le 12 juillet 1915 que les évacuations ont été mises au point entre le colonel Messimy et le médecin d’Armée Hassler :
« Les grands blessés recueillis dans la région de WETTSTEIN seront évacués sur le secteur de la 47e Division par la route de SULZERN – BOLMESMISS – LA SCHLUCHT – LE COLLET, par les autos sanitaires qui pourront facilement circuler la nuit de WETTSTEIN à BOLMESMISS et tout le jour entre BOLMESMISS et LE COLLET.
Les autres blessés transportables resteront dans le secteur de la 129e et passeront par le LAC NOIR, le LAC BLANC, LUSPACH, LE RUDLIN, pour aboutir aux formations arrières de la 129e Division et de l’HôE de BRUYERES. La route LAC NOIR – LE RUDLIN sera en grande partie réservée aux autos sanitaires.
Du RUDLIN, éventuellement en cas de saturation de BRUYERES, les blessés graves pourront être dérivés sur la 47e également par la route du VALTIN, qui actuellement est bonne sur tout son parcours. »
En d'autres termes, les blessés du Linge étaient a priori évacués sur Gérardmer ou Bruyères. Dans la pratique, rien ne pousse à être aussi catégorique, et à exclure tout traitement d'un blessé du Linge à Saint-Dié.
En outre, le regroupement des corps de tués amène souvent bien des surprises. L'exemple le plus connu est celui de la présence en la nécropole de Moosch du corps de Jean Belmont, tué près de Saint-Dié, aux côtés de la dépouille de son frère Ferdinand.
Pour en savoir plus sur cette sépulture, si personne ne peut vous éclairer sur place, et que la fiche MDH du mort ne vous a pas donné la solution, armez-vous de patience et contactez le Service des Sépultures de Metz.
Bien cordialement,
Eric Mansuy
La liste des tombes de la nécropole des Tiges est celle que vous avez consultée sur Mémorial Genweb, si l'unité d'un tué n'y figure pas, c'est vraisemblablement parce que cette donnée fait défaut sur place.
Il ne devrait logiquement pas y avoir de corps de combattants du Linge dans cette nécropole, si l'on considère le circuit des évacuations établi avant l'offensive. Je vous redonne le texte d'un message que j'ai posté ici même en août dernier :
C’est le 12 juillet 1915 que les évacuations ont été mises au point entre le colonel Messimy et le médecin d’Armée Hassler :
« Les grands blessés recueillis dans la région de WETTSTEIN seront évacués sur le secteur de la 47e Division par la route de SULZERN – BOLMESMISS – LA SCHLUCHT – LE COLLET, par les autos sanitaires qui pourront facilement circuler la nuit de WETTSTEIN à BOLMESMISS et tout le jour entre BOLMESMISS et LE COLLET.
Les autres blessés transportables resteront dans le secteur de la 129e et passeront par le LAC NOIR, le LAC BLANC, LUSPACH, LE RUDLIN, pour aboutir aux formations arrières de la 129e Division et de l’HôE de BRUYERES. La route LAC NOIR – LE RUDLIN sera en grande partie réservée aux autos sanitaires.
Du RUDLIN, éventuellement en cas de saturation de BRUYERES, les blessés graves pourront être dérivés sur la 47e également par la route du VALTIN, qui actuellement est bonne sur tout son parcours. »
En d'autres termes, les blessés du Linge étaient a priori évacués sur Gérardmer ou Bruyères. Dans la pratique, rien ne pousse à être aussi catégorique, et à exclure tout traitement d'un blessé du Linge à Saint-Dié.
En outre, le regroupement des corps de tués amène souvent bien des surprises. L'exemple le plus connu est celui de la présence en la nécropole de Moosch du corps de Jean Belmont, tué près de Saint-Dié, aux côtés de la dépouille de son frère Ferdinand.
Pour en savoir plus sur cette sépulture, si personne ne peut vous éclairer sur place, et que la fiche MDH du mort ne vous a pas donné la solution, armez-vous de patience et contactez le Service des Sépultures de Metz.
Bien cordialement,
Eric Mansuy
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.