BRIGNOGAN — Cargo charbonnier — Société maritime nationale, Paris.

Rutilius
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Re: BRIGNOGAN — Cargo charbonnier — Société maritime nationale, Paris.

Message par Rutilius »


Bonsoir à tous,


Brignogan – Cargo charbonnier – Société maritime nationale, 5, rue Boudreau, Paris (IXe Arr.).


■ Historique partiel.


— 30 juin 1918 : Gravement avarié dans le port de Caen – au quai du Nouveau bassin – par une explosion consécutive à un incendie ayant pris naissance dans la cambuse. Trois sapeurs-pompiers de la Compagnie des sapeurs-pompiers de Caen sont tués, alors qu’ils combattaient le sinistre, ainsi qu’un chauffeur du bâtiment et l’employé d’une entreprise locale qui se trouvait à son bord.


L’Ouest-Éclair – éd. de Caen –, n° 5.820, Mardi 2 juillet 1918, p. 4, en rubrique « Dernière heure ».


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L’Ouest-Éclair – éd. de Caen –, n° 5.822, Jeudi 4 juillet 1918, p. 3, en rubrique « Dans la région ~ Caen ».


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L’Ouest-Éclair – éd. de Caen –, n° 5.824, Samedi 6 juillet 1918, p. 3, en rubrique « Dans la région ~ Caen ».


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■ Les victimes.


• Sapeurs-pompiers de la Compagnie des sapeurs pompiers de Caen.

LE FÈVRE Auguste, 46 ans, menuisier, caporal fourrier.

THIBAULT Joseph, 61 ans, lieutenant, commandant la compagnie.

VOISIN Émile, 56 ans, plombier, sergent.

• Équipage.

TRÉMOUREUX Joseph, 28 ans, chauffeur (tué à bord).

• Autre victime.

LHÉRISSON Étienne, gardien d’usine, employé par l’entreprise Allainguillaume (tué à bord).



■ Récompenses.

Journal officiel du 30 avril 1920, p. 6.525.


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[...]

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Bien amicalement à vous,
Daniel.
Memgam
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Re: BRIGNOGAN — Cargo charbonnier — Société maritime nationale, Paris.

Message par Memgam »

Bonjour,

" L'histoire du Brignogan.

Le Brignogan est construit à Détroit (Etats-Unis) en 1903 par le chantier de Wyandotte. Alors baptisé Albert M. Marshall, il navigua sous le pavillon américain de la Great Lakes and Saint Lawrence Transportation. De 75,28 m de long, 12,55 m de large, il fait 2 200 t de port en lourd. Comme tous les cargos de cette époque, il possède une machine à vapeur à triple expansion de 800 cv environ et sa vitesse en service est de 8 à 9 noeuds. Après avoir traversé l'Atlantique Nord, il est livré en France, où il commence une carrière classique de charbonnier en temps de guerre, qui, comme on vient de le voir, n'est pas de tout repos. Le 4 septembre 1917, il s'échoue sans gravité dans le Pas de Calais avec une cargaison de charbon et arrive en remorque au port de Boulogne sur Mer. Il poursuit ensuite ses rotations entre les ports anglais et ceux du nord de la France, notamment Caen, car il approvisione les dépôts de charbon de la Compagnie des Chemins de Fer de l'Ouest. Ces navires d'un type particulier et inconnu en France jusque là, possèdent les caractéristiques des Lakers américains, c'est à dire un château à l'extrême avant et un château à l'extrême arrière ; ils sont complètement différents des charbonniers classiques dits "à trois îles", avec un gaillard, un château central et une dunette. Le Brignogan est commandé par le capitaine Le Guennec, le chef mécanicien est l'officier mécanicien de première classe Cardon. Nous sommes en juin 1918 dans le port de Swansea au Pays de Galles, où le Brignogan charge une pleine cargaison de charbon destinée au port de Caen. le temps est plutôt médiocre, ce qui promet une fois de plus une traversée mouvementée, car ces petis navires roulent beaucoup. Le cargo appareille de Swansea sans escorte et commença sa traversée qui le ménera à Ouistreham. La veille est attentive mais le Brignogan est armé d'un canon situé sur la plage arrière, afin de pouvoir repousser les éventuelles attaques d'U-Boote. Il arrive sur rade de Ouistreham, prend son pilote et passe le sas qui va lui permettre de remonter jusqu'au nouveau bassin de Caen en parcourant les treize kilomètres de canal reliant cette ville à la mer. Le 24 juin 1918, le navire est à quai et commence à décharger le charbon. Auparavant, l'équipage a procédé à l'ouverture des cales en manutentionnant less lourdes planches de bois qui les ferment. C'est le soir et le temps n'est pas trop mauvais dans la capitale normande. La vie continue à l'arrière et une partie de l'équipage décide de se rendre au cinéma, nouvelle attraction. D'autres marins préfèrent aller se désaltérer dans les cafés caennais. Il semble que les uns et les autres se livrent à de joyeuses libations et ne regagnent le bord que tard dans la nuit. Vers deux heures du matin, le dimanche 26 juin 1918, une effroyable explosion se fait entendre à plusieurs kilomètres à la ronde. la population croit d'abord à un début de bombardement par la célèbre Grosse Bertha et attend dans l'angoisse, la chute de projectiles sur la ville, mais rien ne se passe. C'est dans le port que l'explosion s'est produite : le Brignogan vient de sauter. Quand l'équipage regagne le bord, comme on le sait après de joyeuses libations (d'après la presse de l'époque - nous sommes en 1918 -,la censure se deserrant un peu) et certains en agréable compagnie, il ne s'aperçoit pas qu'un incendie à pris naissance dans la cambuse. L'électricité n'existe pas à bord et la lampe à pétrole éclaire les cabines et les coursives du navire. C'est le mousse qui donne l'alerte après avoir constaté le premier le début d'incendie. Ce dernier prend de l'ampleur et les pompiers de Caen alertés par un douanier qui se trouve de garde non loin du navire, accourent en quelques minutes et commencent à lutter contre les flammes.
Mais l'incendie se propage de plus en plus rapidement dans la partie arrière du navire. Le capitaine, resté à bord, est surpris par la rapidité de l'extension du sinistre. L'équipage entame également la lutte contre le feu et fait tout son possible pour maintenir les flammes dur l'arrière. Sur le quai, juste à côté, M. L'Hérisson, concierge passeur à la maison Lamy, s'occupe de larguer les amarres du vapeur Circé, appartenant à la Société Navale Caennaise, afin de le soustraire au danger de l'incendie. Grâce à cette présence d'esprit, le Circé échappe à une destruction certaine.
Pendant ce temps, à bord du Brignogan, on commence à se rappeller un détail ou en tout cas à prendre conscience que l'incendie peut se terminer en catastrophe. A Swansea, le navire n'a pas chargé que du charbon, mais également des munitions, dont trois cent obus (cent cinquante à l'avant et cent cinquante à l'arrière en pontée). Ces munitions sont destinées au front. A deux heures du matin, une très violente explosion secoue le navire. Les dégâts sont importants dans un rayon de deux kilomètres. Le bilan est de cinq mort et et neuf blessés graves dont deux pompiers, un officier du Brignogan et M. L'Hérisson. Parmi les blessés graves figure le commandant du Brignogan et son second ainsi que le deuxième mécanicien et un nettoyeur. L'arrière du navire est complétement détruit, mais le navire ne coule pas. Il sera plus tard réparé et reprendra sa navigation pour son armateur, avec le même capitaine et le même chef mécanicien. Lorsque la guerre se termine, ce navire est revendu. Le Brignogan garde même son nom jusqu'en 1929 chez ses armateurs canadiens. Après quoi il est vendu à une société américaine qui le nomme Fellowcraft et l'arme sur les Grands Lacs. Ce navire, qui échappa de peu à la destruction, aura une carrière exceptionnellement longue, jusqu'en 1959, date à laquelle son armateur finit par le vendre à la démolition. Pour la petite histoire, il est intéressant de savoir que le chef mécanicien du Brignogan, le soir de l'explosion, était auprès de sa fiancée, à Blainville, ce qui lui sauva la vie. Plus tard, il devint armateur à la pêche et arma un chalutier, le Cérès qui fut lui aussi victime d'un accident dramatique : en 1948, il sauta sur une mine en rade de Caen, emportant avec lui tout son équipage, soit cinq personnes. Quant au Circé dont on a parlé plus haut, on sait juste qu'il fut attaqué par un submersible allemand, mais sans conséquence notable, puisqu'un armateur belge en prendra livraison à Anvers le 17 mars 1925."

La photo du haut est prise le 30 juin 1918.

Source : Jérôme Billard, La Mar Mar, la marine marchande française de 1914 à nos jours, ETAI, 1999.

Cordialement.

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Memgam
kgvm
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Re: BRIGNOGAN — Cargo charbonnier — Société maritime nationale, Paris.

Message par kgvm »

Voici une autre photo, trés probablement comme "Albert M. Marshall":
http://ul.bgsu.edu/vsl/img/00/46/004681a.jpg
Rutilius
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Re: BRIGNOGAN — Cargo charbonnier — Société maritime nationale, Paris.

Message par Rutilius »


Bonjour Klaus,
Bonjour à tous,


A priori donc, le Brignogan avait des caractéristiques identiques à celle du cargo charbonnier Trégastel, ex-Robert-Wallace modifié, acquis en 1916 par la Société maritime nationale.

—> pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviati ... 1340_1.htm

Et vraisemblablement à celles du cargo charbonnier Veulettes, ex-S.N.-Parent, acquis la même année par la Compagnie des chemins de fer de l’État.

—> pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviati ... 3075_1.htm
Bien amicalement à vous,
Daniel.
kgvm
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Re: BRIGNOGAN — Cargo charbonnier — Société maritime nationale, Paris.

Message par kgvm »

Oui, Daniel, tous ces navires avaient des dimensions permettant de traverser les vieux écluses entre les Grands Lacs et le Rivière de St. Lawrence.
Rutilius
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Re: BRIGNOGAN — Cargo charbonnier — Société maritime nationale, Paris.

Message par Rutilius »


Bonsoir Klaus;

Merci pour cette confirmation.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Memgam
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Re: BRIGNOGAN — Cargo charbonnier — Société maritime nationale, Paris.

Message par Memgam »

Bonjour,

L'Albert M. Marshall, tout comme le Robert Wallace et le S.N. Parent, rappellés par Rutilius dans son message ci-dessus sont des navires conçus pour naviguer dans les Grands Lacs Américains. Il s'agit bien de lacs d'eau douce, ce qui explique la longévité des ces trois navires, 56 ans, car ils ne connaissent pas la corrosion due à l'eau de mer.

Cordialement
Memgam
montaine
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Re: BRIGNOGAN — Cargo charbonnier — Société maritime nationale, Paris.

Message par montaine »

Bonjour,

" L'histoire du Brignogan.

Le Brignogan est construit à Détroit (Etats-Unis) en 1903 par le chantier de Wyandotte. Alors baptisé Albert M. Marshall, il navigua sous le pavillon américain de la Great Lakes and Saint Lawrence Transportation. De 75,28 m de long, 12,55 m de large, il fait 2 200 t de port en lourd. Comme tous les cargos de cette époque, il possède une machine à vapeur à triple expansion de 800 cv environ et sa vitesse en service est de 8 à 9 noeuds. Après avoir traversé l'Atlantique Nord, il est livré en France, où il commence une carrière classique de charbonnier en temps de guerre, qui, comme on vient de le voir, n'est pas de tout repos. Le 4 septembre 1917, il s'échoue sans gravité dans le Pas de Calais avec une cargaison de charbon et arrive en remorque au port de Boulogne sur Mer. Il poursuit ensuite ses rotations entre les ports anglais et ceux du nord de la France, notamment Caen, car il approvisione les dépôts de charbon de la Compagnie des Chemins de Fer de l'Ouest. Ces navires d'un type particulier et inconnu en France jusque là, possèdent les caractéristiques des Lakers américains, c'est à dire un château à l'extrême avant et un château à l'extrême arrière ; ils sont complètement différents des charbonniers classiques dits "à trois îles", avec un gaillard, un château central et une dunette. Le Brignogan est commandé par le capitaine Le Guennec, le chef mécanicien est l'officier mécanicien de première classe Cardon. Nous sommes en juin 1918 dans le port de Swansea au Pays de Galles, où le Brignogan charge une pleine cargaison de charbon destinée au port de Caen. le temps est plutôt médiocre, ce qui promet une fois de plus une traversée mouvementée, car ces petis navires roulent beaucoup. Le cargo appareille de Swansea sans escorte et commença sa traversée qui le ménera à Ouistreham. La veille est attentive mais le Brignogan est armé d'un canon situé sur la plage arrière, afin de pouvoir repousser les éventuelles attaques d'U-Boote. Il arrive sur rade de Ouistreham, prend son pilote et passe le sas qui va lui permettre de remonter jusqu'au nouveau bassin de Caen en parcourant les treize kilomètres de canal reliant cette ville à la mer. Le 24 juin 1918, le navire est à quai et commence à décharger le charbon. Auparavant, l'équipage a procédé à l'ouverture des cales en manutentionnant less lourdes planches de bois qui les ferment. C'est le soir et le temps n'est pas trop mauvais dans la capitale normande. La vie continue à l'arrière et une partie de l'équipage décide de se rendre au cinéma, nouvelle attraction. D'autres marins préfèrent aller se désaltérer dans les cafés caennais. Il semble que les uns et les autres se livrent à de joyeuses libations et ne regagnent le bord que tard dans la nuit. Vers deux heures du matin, le dimanche 26 juin 1918, une effroyable explosion se fait entendre à plusieurs kilomètres à la ronde. la population croit d'abord à un début de bombardement par la célèbre Grosse Bertha et attend dans l'angoisse, la chute de projectiles sur la ville, mais rien ne se passe. C'est dans le port que l'explosion s'est produite : le Brignogan vient de sauter. Quand l'équipage regagne le bord, comme on le sait après de joyeuses libations (d'après la presse de l'époque - nous sommes en 1918 -,la censure se deserrant un peu) et certains en agréable compagnie, il ne s'aperçoit pas qu'un incendie à pris naissance dans la cambuse. L'électricité n'existe pas à bord et la lampe à pétrole éclaire les cabines et les coursives du navire. C'est le mousse qui donne l'alerte après avoir constaté le premier le début d'incendie. Ce dernier prend de l'ampleur et les pompiers de Caen alertés par un douanier qui se trouve de garde non loin du navire, accourent en quelques minutes et commencent à lutter contre les flammes.
Mais l'incendie se propage de plus en plus rapidement dans la partie arrière du navire. Le capitaine, resté à bord, est surpris par la rapidité de l'extension du sinistre. L'équipage entame également la lutte contre le feu et fait tout son possible pour maintenir les flammes dur l'arrière. Sur le quai, juste à côté, M. L'Hérisson, concierge passeur à la maison Lamy, s'occupe de larguer les amarres du vapeur Circé, appartenant à la Société Navale Caennaise, afin de le soustraire au danger de l'incendie. Grâce à cette présence d'esprit, le Circé échappe à une destruction certaine.
Pendant ce temps, à bord du Brignogan, on commence à se rappeller un détail ou en tout cas à prendre conscience que l'incendie peut se terminer en catastrophe. A Swansea, le navire n'a pas chargé que du charbon, mais également des munitions, dont trois cent obus (cent cinquante à l'avant et cent cinquante à l'arrière en pontée). Ces munitions sont destinées au front. A deux heures du matin, une très violente explosion secoue le navire. Les dégâts sont importants dans un rayon de deux kilomètres. Le bilan est de cinq mort et et neuf blessés graves dont deux pompiers, un officier du Brignogan et M. L'Hérisson. Parmi les blessés graves figure le commandant du Brignogan et son second ainsi que le deuxième mécanicien et un nettoyeur. L'arrière du navire est complétement détruit, mais le navire ne coule pas. Il sera plus tard réparé et reprendra sa navigation pour son armateur, avec le même capitaine et le même chef mécanicien. Lorsque la guerre se termine, ce navire est revendu. Le Brignogan garde même son nom jusqu'en 1929 chez ses armateurs canadiens. Après quoi il est vendu à une société américaine qui le nomme Fellowcraft et l'arme sur les Grands Lacs. Ce navire, qui échappa de peu à la destruction, aura une carrière exceptionnellement longue, jusqu'en 1959, date à laquelle son armateur finit par le vendre à la démolition. Pour la petite histoire, il est intéressant de savoir que le chef mécanicien du Brignogan, le soir de l'explosion, était auprès de sa fiancée, à Blainville, ce qui lui sauva la vie. Plus tard, il devint armateur à la pêche et arma un chalutier, le Cérès qui fut lui aussi victime d'un accident dramatique : en 1948, il sauta sur une mine en rade de Caen, emportant avec lui tout son équipage, soit cinq personnes. Quant au Circé dont on a parlé plus haut, on sait juste qu'il fut attaqué par un submersible allemand, mais sans conséquence notable, puisqu'un armateur belge en prendra livraison à Anvers le 17 mars 1925."

La photo du haut est prise le 30 juin 1918.

Source : Jérôme Billard, La Mar Mar, la marine marchande française de 1914 à nos jours, ETAI, 1999.

Cordialement.

mesimages/6368/Numeriser 388.jpg

Bonjour,
J'ai lu avec grand intérêt votre article relatant l'histoire du Brignogan. Je suis en train de rédiger une thèse sur l'histoire du port de Caen. Je serais heureux si vous pouviez également m'indiquer la page de l'ouvrage La Mar Mar où cette histoire est relatée. Elle présente l'intérêt d'expliquer que le Brignogan ne transportait pas que du charbon.
En outre où avez vous pu trouver les 2 photos jointes à votre message ? Sont-elles aussi dans l'ouvrage cité en référence ?
Je suis tout à fait prêt à expliquer dans ma thèse que j'ai trouvé cette information sur votre site internet.
Merci d'avance
Cordialement
François Biquet
Memgam
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Re: BRIGNOGAN — Cargo charbonnier — Société maritime nationale, Paris.

Message par Memgam »

Bonjour,

A l'attention de Montaine,

Comme indiqué par les "…" et la mention de la source, la totalité de mon message provient de l'ouvrage de Jérôme Billard cité, en pages 23 à 28 et les photos sont en page 24.

Il y a une autre photo page 17 reproduite ci-dessous. Crédit photographique : collection Jérôme Billard, photo A. Cardon pour les trois photos.

Les autorisations de citation et de reproduction sont à demander auprès de l'éditeur et de l'auteur : E.T.A.I., 20 rue de la Saussière, 92100 Boulogne, tél : 01 46 99 24 24.

Cordialement.

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Memgam
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