LUCIEN — Dundee — S.A. d’armements à la grande pêche et au cabotage.

Rutilius
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LUCIEN — Dundee — S.A. d’armements à la grande pêche et au cabotage.

Message par Rutilius »

Bonjour à tous,

Lucien — Société anonyme d’armements à la grande pêche et au cabotage, Dunkerque — Capitaine Philibert Soonekindt.

Présumé perdu corps et biens depuis le 3 décembre 1917, dans la traversée de Swansea (Royaume-Uni) à Calais, avec un chargement de charbon. Six victimes, dont le capitaine, Philibert Jean Baptiste SOONE-KINDT, inscrit à Gravelines, n° 151.

Nota. – Un dundee du nom de Lucien, francisé le 6 septembre 1906, avait pour armateur un sieur Vincent, établi à Dunkerque (« Situation, au 1er janvier 1917, du tonnage admis à participer aux primes à la navigation et compensations d'armement. » : J.O. 10 janv. 1917, p. 379).


Les victimes

Journal officiel du 11 juillet 1918, p. 5.977.

Image
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Bien amicalement à vous,
Daniel.
dbu55
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Re: LUCIEN — Dundee — S.A. d’armements à la grande pêche et au cabotage.

Message par dbu55 »

Bonsoir à toutes et à tous,

Pour complément, quelques informations sur les disparus :

SOONEKINDT Philibert Jean Baptiste né le 01/12/1871 à Gravelines (Nord)

LANDY Jean Baptiste né le 30/07/1889 à Grand-Fort-Philippe (Nord)

TALLEUX Julien Alfred Pierre né le 13/07/1876 à Gravelines (Nord)

EVERRARD Pierre François Désiré né le 16/11/1877 à Fort-Mardyck (Nord)

MANIER Pierre Victor né le 07/07/1869 à Gravelines (Nord)

DUCROCQ Fernand Louis né le 29/01/1897 à Dunkerque (Nord)

Informations issues de la liste des victime 14/18 de l'association généalogique Généalogie Association Gravelines (GAG)

Cordialement
Dominique
Avec les Allemands, nous nous sommes tellement battus que nos sangs ne font plus qu'un [ Ferdinand Gilson, France, Figaro Magazine n°19053 du 05 nov. 2005 ]
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Yves D
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Re: LUCIEN — Dundee — S.A. d’armements à la grande pêche et au cabotage.

Message par Yves D »

Bonjour à tous
Suite aux recherches faites par Michael Lowrey, nous pensons avoir identifié les circonstances de la disparition du dundee Lucien.
A la date du 8 Décembre 1917, le sous-marin U 102, Kptlt Kurt Beitzen, signale dans son KTB avoir coulé au canon un voilier à 2 mats et gréement à corne qui faisait route au 030 à 27 milles dans l'est de Start Point. La description du navire et sa position font penser qu'il s'agit vraisemblablement de Lucien.
Cdlt
Yves
www.histomar.net
La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
et autres thèmes d'histoire maritime.
olivier 12
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Re: LUCIEN — Dundee — S.A. d’armements à la grande pêche et au cabotage.

Message par olivier 12 »

Bonjour à tous,

Voici le seul document que l'on trouve aux archives, daté de 1933, concernant ce dundee

Image

Cdlt
olivier
Memgam
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Re: LUCIEN — Dundee — S.A. d’armements à la grande pêche et au cabotage.

Message par Memgam »

Bonjour,


Lucien, dandy, construit en 1906 à Dunkerque,

110 tjb, 85 tjn, 25,00 x 6,96 x 3,40 m

En 1912, indicatif KBRD, armateur L. Vancauwenberghe, immatriculé à Dunkerque

Source : Registre n° 84, Bureau Veritas 1912.

Cordialement.
Memgam
Rutilius
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LUCIEN — Dundee — S.A. d’armements à la grande pêche et au cabotage.

Message par Rutilius »

Bonsoir à tous,

Le dundee Lucien, présumé perdu corps et biens le 3 décembre 1917, était alors la propriété de la Société anonyme d’armement à la grande pêche et au cabotage, établie à Dunkerque.
Dernière modification par Rutilius le lun. juil. 02, 2018 11:07 pm, modifié 1 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Rutilius
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LUCIEN — Dundee — S.A. d’armements à la grande pêche et au cabotage.

Message par Rutilius »

Bonjour à tous,

Les suites contentieuses de la perte du dundee Lucien


• Tribunal de commerce de la Seine, 6e chambre, 7 mai 1919, Société d’armement a la grande pêche et au cabotage c/ l’État et compagnies La Sphère et La Foncière de France (Journal de jurisprudence commerciale et maritime 1920, II., p. 40 – Pandectes françaises périodiques 1920, II., p. 25, 2e esp. – Sirey 1920, II., p. 25, 2e esp.).

Attendu que le dundee Lucien, appartenant à la Société d’armement à la grande pêche et au cabotage, a quitté Swansea (Angleterre), le 3 décembre 1917, avec un chargement de charbon, à destination de Calais ; que jamais, depuis cette date, il n’a paru à ce dernier port ; qu’aucune nouvelle le concernant n’a pu être obtenue ; qu’il doit, en conséquence, être considéré comme définitivement perdu corps et biens, un canot portant le nom de Lucien étant la seule épave recueillie sur le rivage de Pontauval, près Morlaix ;
Attendu que ce voilier de petit tonnage (85 tonneaux de jauge nette, et 25 mètres de longueur), avait été assuré pour une somme globale de 77.500 francs, répartie entre diverses compagnies, parmi lesquelles la Foncière de France figurait pour 10.000 francs et la Sphère pour 6.000 francs ; qu’une seconde assurance, mais couvrant uniquement les risques de guerre, avait été contractée, suivant certificat n° 9.247, à l’État français, représenté par le Commissaire aux transports maritimes et à la marine marchande, pour une somme de 70.000 francs ; que, pour la première assurance, le taux de la prime était fixé à 5 fr. 50 %, et, pour la seconde, à 7 fr. 50 % ;
Attendu qu’à raison de la perte définitive de son bateau, la Société d’armement à la grande pêche et au cabotage demande à ce tribunal de lui donner acte de ce qu’elle a régulièrement fait délaissement du Lucien aux assureurs des risques ; qu’elle réclame, en outre : 1° – à l’État français, pour le cas où le sinistre serait considéré comme risque de guerre, paiement de l’indemnité de 70.000 francs prévue au contrat ; 2° – à la Foncière de France, l’un des assureurs ayant couvert les risques, pour le cas où le principe du sinistre de guerre serait écarté, paiement de la somme de 10.000 francs, représentant la quote-part dans le contrat collectif d’assurance ; 3° – à la Sphère, pour les mêmes causes et pour les mêmes raisons, paiement d'une somme de 6.000 francs ;
Attendu que la Société demanderesse s’est conformée, tant pour les délais à observer que pour la forme dans la déclaration du délaissement, aux prescriptions des articles 373 et 375 du Code de commerce, modifiés par la loi du 3 mai 1862 ; que ce délaissement est valable et que la Société demanderesse a, par suite, droit à être indemnisée de la perte subie ;
Attendu que les deux assurances rejettent éventuellement la cause du sinistre, l’une sur un accident courant de mer, l’autre sur un acte découlant de l’état de guerre ; qu’en leurs conclusions motivées, les assurances maritimes soutiennent qu'à raison des circonstances extraordinaires où se sont déroulées les hostilités navales et la puissance des moyens de destruction mis en œuvre, la perte sans nouvelles d’un bateau, alors qu’il naviguait dans une région particulièrement surveillée, doit être attribuée à un événement de guerre, tandis qu’au contraire, il n’existerait aucune présomption quant à un accident ou fortune de mer, le Lucien ayant la première cote au Bureau Veritas ; qu’aucun abordage n’a pu être signalé ; et qu’enfin, pendant tout le temps qu’avait duré la traversée, le temps était resté beau et la mer calme ;
Attendu qu’en présence des déclarations contradictoires des défendeurs, il appartient aux juges de rechercher les circonstances dans lesquelles a pu se produire la disparition et d’en tirer, s’il y a lieu, d’après des précomptons précises et concordante, les conclusions de risques de guerre à l’exclusion des risques de mer ;
Attendu, en effet, qu’aux termes ide l’article 350 du Code de commerce, les assureurs sont responsables de toutes pertes ou dommages qui arrivent aux objets assurés par tempête, naufrage, abordage fortuit, et toutes les autres fortunes de mer ; que, dès lors, et pour que les clauses de l’assurance créée à titre exceptionnel par l’État français pour couvrir les sinistres nouveaux et nombreux, qui provenaient ou découlaient de l’état de guerre, puissent être rendues applicables et exonérer, par suite, de toute indemnité les assureurs maritimes,
il appartint à ces derniers d’établir et de prouver que la perte est due à un événement de guerre, ou que cette perte s’y trouve rattachée par un lien, tellement étroit que l’on puisse dire que, sans l’état de guerre, la perte ne se serait pas produite ;
Attendu qu’il convient, tout d’abord, d’écarter la perte résultant d’un vice propre du bateau, lequel avait la première cote au Bureau Veritas, et avait été reconnu en bon état de navigabilité ;
Attendu que les compagnies ne se basent, en réalité, que sur des déductions qui paraissent, à l’examen, trop fragiles pour en extraire les présomptions indispensables pour asseoir un jugement de responsabilité vis-à-vis de l’État français ; que le bateau, en quittant Swansea pour Cardiff, le 3 décembre 1917, devait normalement prendre le canal de Bristol, contourner la pointe de Penzance, et passer par la Hague sur Boulogne et Calais ; qu’il offrait, à raison de ses dimensions et de son tonnage réduit, peu de surface de contact aux mines et torpilles, et n’avait, comme prise ou destruction, que peu d’intérêt pour les sous-marins ;
Attendu que la situation de l’épave sur les rivages et dans la région de Morlaix, laisse supposer que le Lucien n’a jamais franchi le cap de la Hague ; que l’état de la mer, porté aux bulletins météorologiques produits par les compagnies défenderesses, ne donne cet état que pour les côtes de France ; qu'à cette époque de l’année, à l’entrée de la Manche, en quittant les côtes d’Angleterre, la mer est généralement très forte et le ciel couvert ; que le bateau, fortement chargé de charbon, était soumis à tous les risques et courait toutes les fortunes de mer ; qu’il a pu ne pas résister à une suite de gros temps ; que sa disparition n’a jamais été signalée par les autorités allemandes parmi celles résultant de torpillages ou d’explosions ; que, dans ces conditions, et à raison du doute sérieux qui subsiste, il y a, lieu de décider, en rejetant les conclusions de la Sphère et de la Foncière de France, que c’est à un risque de mer qu’est due la disparition du voilier Lucien ; qu'il échet, en conséquence, de mettre hors de cause l’État français, et de condamner la Foncière de France et la Sphère ;

Par ces motifs,

Le Tribunal dit que la perte totale du voilier Lucien doit être attribuée à un accident ou fortune de mer ; met en conséquence l’État français hors de cause ; dit que le délaissement signifié aux assureurs est régulier ; en prononce la validité ; condamne la Foncière de France à payer la somme de 10.000 francs, et la Sphère à payer la somme de 6.000 ; les condamne, en outre, aux dépens.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Rutilius
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LUCIEN — Dundee — S.A. d’armements à la grande pêche et au cabotage.

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Bonjour à tous,


Marins disparus avec le dundée Lucien, présumé perdu corps et biens le 3 décembre 1917

[Jug. Trib. civ. Dunkerque, 27 février 1919, transcrit à Gravelines, le 10 mars 1919]

(Registre des actes de décès de la commune de Gravelines, Année 1919, acte n° 33)


« Le trois décembre mil neuf cent dix sept, le dundée Lucien, du port de Dunkerque, appareillait de Swansea (Grande-Bretagne) pour le port de Calais. Depuis ce jour, ce navire n’a été signalé en aucun port ni dans aucun parage. Cependant, un canot du bord a été recueilli en mer, vide et désemparé à la pointe de Pontusval (Finistère).

Il y a tout lieu de croire que ce navire est perdu corps et biens, soit qu’il ait été coulé par une mine, soit qu’il ait été victime d’un fort coup de vent de Nord-Est qui a sévi dans la Manche dans les premiers jours de décembre mil neuf cent dix sept ; d’ailleurs, aucun membre de l’équipage n’a donné de ses nouvelles, soit à sa famille, soit aux armateurs.

Il est donc malheureusement certain que tous ont péri. »

Capitaine

— SOONEKINDT Philibert Jean-Baptiste, né le 1er décembre 1871 à Gravelines (Nord). Capitaine au cabotage, inscrit au quartier de Gravelines, n° 151 [Initialement inscrit f° 563, n° 1.126] ; classe 1891, n° 1.778 au recrutement de Dunkerque.

Fils de Louis SOONEKINDT, né le 15 novembre 1846 à Gravelines, hameau de Huttes, marin, et de Marie Louise ZOONEKINDT, née le 17 mai 1849 à Gravelines, hameau de Huttes, pêcheuse ; époux ayant con-tracté mariage dans cette commune, le 23 septembre 1869 (Registre des actes de mariage de la commune de Gravelines, Année 1869, f° 27, acte n° 41 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Gravelines, Année 1871, f° 60, acte n° 236). Célibataire.

Était en sursis d’appel depuis le 25 juin 1917.

Maître d’équipage

— LANDY Jean-Baptiste, né le 30 juillet 1889 à Grand-Fort-Philippe (Nord). Inscrit au quartier de Grave-lines, n° 2.056 ; classe 1909, n° 2.198 au recrutement de Dunkerque. Domicilié à Grand-Fort-Philippe.

Fils de Pierre Antoine LANDY, né le 25 août 1866 à Grand-Fort-Philippe, marin, et de Stéphanie Julienne LEPRÊTRE, née le 13 février 1867 à Gravelines (Nord), « ménagère » [Pêcheuse en 1886] ; époux ayant contracté mariage à Grand-Fort-Philippe, le 17 novembre 1886 (Registre des actes de mariage de la commune de Grand-Fort-Philippe, Année 1886, f° 16, acte n° 21 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Grand-Fort-Philippe, Année 1889, f° 18, acte n° 68).

Époux d’Elsa Marie Louise DUBUIS, née le 25 juillet 1890 à Grand-Fort-Philippe, pêcheuse, avec laquelle il avait contracté mariage dans cette commune, le 10 août 1913 (Registre des actes de mariage de la com-mune de Grand-Fort-Philippe, Année 1913, f° 18, acte n° 22).

Matelots

— DUCROCQ Fernand Louis, né le 29 janvier 1897 à Dunkerque (Nord). Inscrit provisoire au quartier de Gravelines, n° 884 ; classe 1917, n° 2.269 au recrutement de Dunkerque. Domicilié à Dunkerque. [Déclaré « Mort pour la France »]

Fils naturel de Juliette Jeanne FRANSOIS, née le 10 mai 1878 à Dunkerque, journalière (Registre des actes de naissance de la ville de Dunkerque, Année 1897, f° 24, acte n° 184). Légitimé par le mariage de sa mère avec Fernand Louis Paul DUCROCQ, né le 18 mars 1876 à Dunkerque, journalier, union célébrée dans cette ville, le 11 novembre 1899 (Registre des actes de mariage de la ville de Dunkerque, Année 1899, f° 169, acte n° 293). Célibataire.

Appartenait au 173e Régiment d’infanterie, matricule n° 12.991 au corps. Vraisemblablement mis à la disposition du Ministère de la Marine par le Ministère de la Guerre, puis détaché.

Par arrêté du Ministre de la Guerre en date du 14 mars 1923 (J.O. – Cahier spécial – 15 avr. 1923, p. 359), inscrit au tableau spécial de la Légion d’honneur dans les termes suivants :

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DUCROCQ Fernand Louis - M.M. - .jpg (21.9 Kio) Consulté 1463 fois

— EVERRARD Pierre François Désiré, né le 6 novembre 1877 à Fort-Mardyck (Nord), section B. Inscrit au quartier de Dunkerque, n° 2.987 ; classe 1897, n° 1.152 au recrutement de Dunkerque. Domicilié à Fort-Mardyck.

Fils de Louis Joseph Désiré EVERRARD, né le 17 juin 1852 à Grande-Synthe (Nord) et décédé le 14 août 1911 à Fort-Mardyck (Registre d’état civil de la commune de Fort-Mardyck, Année 1911, f° 36, acte n° 105), marin, et de Mathilde Élisabeth HARS, née le 12 décembre 1851 à Grande-Synthe, pêcheuse ; époux ayant contracté mariage à Fort-Mardyck, le 7 mars 1877 (Registre d’état civil de la commune de Fort-Mardyck, Année 1877, f° 4, acte n° 8 ~ Ibid. f° 27, acte n° 71).

Époux de Marie Louise Joséphine BOUCHART, née le 5 juillet 1880 à Fort-Mardyck, avec laquelle il avait contracté mariage dans cette commune, le 8 mars 1916 (Registre d’état civil de la commune de Fort-Mardyck, Année 1916, acte n° 32).

— MANIER Pierre Victor, né le 7 juillet 1869 à Gravelines (Nord), hameau de Petit-Fort-Philippe. Inscrit au quartier de Gravelines, n° 1.368 [Initialement inscrit f° 507, n° 1.014] ; classe 1889, n° 1.976 au recru-tement de Dunkerque. Domicilié à Gravelines.

Fils de Liévin Amand Victor MANIER, né le 13 novembre 1839 à Gravelines, hameau de Petit-Fort-Philippe, marin, et de Marie Céline MASSON, née le 28 octobre 1840 à Gravelines, hameau des Huttes, pêcheuse ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 22 février 1868 (Registre des actes de mariage de la commune de Gravelines, Année 1868, f° 11, acte n° 16 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Gravelines, Année 1869, f° 32, acte n° 123).

Époux de Marie Angélina WADOUX, née le 23 novembre 1867 à Gravelines, avec laquelle il avait contracté mariage dans cette commune, le 31 octobre 1894 (Registre des actes de mariage de la commune de Gravelines, Année 1894, f° 30, acte n° 41).

— TALLEUX Julien Alfred Pierre, né le 13 juillet 1876 à Gravelines (Nord). Inscrit au quartier de Gravelines, n° 1.014 [Initialement inscrit f° et n° 1.368] ; classe 1896, n° 1.548 au recrutement de Dun-kerque. Domicilié à Grand-Fort-Philippe.

Fils de Pierre Joseph TALLEUX, né le 22 août 1849 à Gravelines, hameau du Grand-Fort-Philippe, marin, et de Céline Rosalie LEMAIRE, née le 7 février 1851 à Gravelines, hameau du Grand-Fort-Philippe, pêcheuse ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 21 décembre 1872 (Registre des actes de mariage de la commune de Gravelines, Année 1872, suppl. f° 4, acte n° 103 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Gravelines, Année 1876, f° 43, acte n° 164).

Époux de Julie Estelle Éléonore HANNEQUIN, née le 18 décembre 1883 à Gravelines, avec laquelle il avait contracté mariage dans cette commune, le 2 décembre 1905 (Registre des actes de mariage de la commune de Gravelines, Année 1905, f° 22, acte n° 27).
Bien amicalement à vous,
Daniel.
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