La Compagnie Orano-Marocaine Michel Mazzella & Cie
La Compagnie Orano-Marocaine Michel Mazzella & Cie fut fondée en 1904 à Tanger (Maroc) par MM. Michel Mazzella et Gaëtan Ortéga (L’Afrique du Nord illustrée, n° 56, 22 mai 1922, p. 8 ) ; son siège social fut ultérieurement transféré à Oran. Son adhésion au Comité central des armateurs de France [Siège : Paris, 16, rue Chauveau-Lagarde (VIIIe Arr.)] fut enregistrée par le conseil de direction de cet organisme le 15 octobre 1909 (Navigazette, n° 1.069, Jeudi 21 oct. 1909, p. 8). Elle eut pour premier navire le Notre-Dame-de-Lourdes.
Michel MAZZELLA
(L’Afrique du Nord illustrée, n° 83, 1er janvier 1921, p. 8 )
(L’Afrique du Nord illustrée, n° 83, 1er janvier 1921, p. 8 )
A la suite des événements de Casablanca de 1907, la compagnie fut retenue par l’Intendance militaire pour assurer le transport des nombreuses fournitures nécessaires au corps de débarquement : vivres, fourrages, munitions et matériels divers. Se qualifiant alors d’ « entreprise des transports de la guerre », elle dépêcha dans cette ville Nicolas Mazzella, frère aîné du fondateur, afin de l’y représenter (L’Afrique du Nord illustrée, n° 56, 27 mai 1922, p. 8 ).
La flotte de la compagnie, qui arborait un pavillon rouge frappé d’une étoile noire et d’une ancre blanche, compta notamment à cette époque les navires suivants — ordre alphabétique — (ibid. et sources diverses, dont Le Sémaphore Algérien) :
— Artois ;
— Faraman (350 t de portée, acquis en 1913) ;
— France ;
— Hispania ;
— L’Oranais (Voilier) ;
— Louis-C. (En 1912) ;
— Michel-Scotto (Bâtiment espagnol acquis en 1912) ;
— Notre-Dame-des-Victoires ;
— Tunisie ;
— Ramirez ;
— Renée-Achaque ;
— Riff ;
— Saint-Pierre-et-Miquelon (500 t de portée ; 40 passagers en 1re classe, 20 en 2e ; acquis en 1913 de MM. Arditi et Bigard) ;
— Stella-Maris.
Durant la guerre, une partie de la flotte de la compagnie continua à assurer les relations par mer entre l’Algérie et le Maroc, notamment avec la Tunisie ; l'autre partie transporta en France les produits des hauts-fourneaux de Malaga (L’Afrique du Nord illustrée, n° 56, 27 mai 1922, p. 9).
A la mort de Michel Mazzella, survenue en 1917 à l’âge de 39 ans, la compagnie fut reprise par son asso-cié, Gaétan Ortéga, ainsi que par son frère, Nicolas Mazzella, et ses deux beaux-frères, Scotto et Cacciuttolo ; elle poursuivit son activité d’armement sous la raison sociale MM. Mazzella et Cie. En 1921, elle fit l’aquisition d’un navire de 250 t de portée en lourd auquel elle donna le nom de son fondateur, Michel-Mazzella ; ce bâtiment fut affecté à un service postal régulier entre Oran et Casablanca. Elle fit ensuite l'acquisition d'une autre unité, le Port-de-Dieppe, tous deux pouvant entrer à Kenitra et Rabat (op. cit., p. 9).
La flotte de la compagnie, qui arborait un pavillon rouge frappé d’une étoile noire et d’une ancre blanche, compta notamment à cette époque les navires suivants — ordre alphabétique — (ibid. et sources diverses, dont Le Sémaphore Algérien) :
— Artois ;
— Faraman (350 t de portée, acquis en 1913) ;
— France ;
— Hispania ;
— L’Oranais (Voilier) ;
— Louis-C. (En 1912) ;
— Michel-Scotto (Bâtiment espagnol acquis en 1912) ;
— Notre-Dame-des-Victoires ;
— Tunisie ;
— Ramirez ;
— Renée-Achaque ;
— Riff ;
— Saint-Pierre-et-Miquelon (500 t de portée ; 40 passagers en 1re classe, 20 en 2e ; acquis en 1913 de MM. Arditi et Bigard) ;
— Stella-Maris.
Durant la guerre, une partie de la flotte de la compagnie continua à assurer les relations par mer entre l’Algérie et le Maroc, notamment avec la Tunisie ; l'autre partie transporta en France les produits des hauts-fourneaux de Malaga (L’Afrique du Nord illustrée, n° 56, 27 mai 1922, p. 9).
A la mort de Michel Mazzella, survenue en 1917 à l’âge de 39 ans, la compagnie fut reprise par son asso-cié, Gaétan Ortéga, ainsi que par son frère, Nicolas Mazzella, et ses deux beaux-frères, Scotto et Cacciuttolo ; elle poursuivit son activité d’armement sous la raison sociale MM. Mazzella et Cie. En 1921, elle fit l’aquisition d’un navire de 250 t de portée en lourd auquel elle donna le nom de son fondateur, Michel-Mazzella ; ce bâtiment fut affecté à un service postal régulier entre Oran et Casablanca. Elle fit ensuite l'acquisition d'une autre unité, le Port-de-Dieppe, tous deux pouvant entrer à Kenitra et Rabat (op. cit., p. 9).
En 1923, la compagnie MM. Mazzella et Cie, toujours dénommée par commodité Compagnie Orano-Marocaine, et Édouard Graffigna, armateur à Oran, formèrent une société en nom collectif sous la raison sociale Sauveur Scotto, Graffigna & Cie (Le Sémaphore Algérien, n° 1.379, Mercredi 7 et Vendredi 9 mars 1923, p. 1, en rubrique « Informations maritimes »). Dotée d’un capital social de 300.000 F., celle-ci avait pour objet, d’une part, « toutes les entreprises quelconques aconage et d’agence d’assurances maritimes et toutes affaires commerciales et industrielles, tant en France qu’en Algérie, en Tunisie, au Maroc et à l’étranger, sans exception », et, d’autre part, « toutes les opérations d’aconage des lignes " MM. Mazzella et Cie " » (ibid.).
Pour une raison indéterminée, la Compagnie Orano-Marocaine fut mise en liquidation en Avril 1924, le liqui-dateur étant M. Pierre Valette, d’Oran (Le Sémaphore Algérien, n° 1.431, Samedi 14 avril 1924, p. 1, en rubrique « Faillites et liquidations judiciaires »).
Pour une raison indéterminée, la Compagnie Orano-Marocaine fut mise en liquidation en Avril 1924, le liqui-dateur étant M. Pierre Valette, d’Oran (Le Sémaphore Algérien, n° 1.431, Samedi 14 avril 1924, p. 1, en rubrique « Faillites et liquidations judiciaires »).