Bonsoir à tous,
Phœbé – Cargo armé de 3.956 t, lancé en 1912 à Dunkerque par les Ateliers et chantiers de France pour le compte de l’armement A. C. Le Quellec et Fils, de Bordeaux (Miramar Ship Index, Id n° 5603383).
Alors qu’il se rendait de Port-Talbot (Royaume-Uni) à Saint-Nazaire, torpillé le 15 août 1917 par l’UC-21 (Oberleutnant zur See Werner von Zerboni di Sposetti) (uboat.net), à 6 milles dans le S. 18 W. de Penmarc’h (Journal de navigation du patrouilleur auxiliaire Taureau).
Lors de sa perte, bâtiment propriété de la Société maritime auxiliaire de transport, mais affrété par la Compagnie française des chemins de fer de Paris-Orléans.
● Le Journal des Transports, n° 22, Samedi 3 novembre 1917, p. 262, en rubrique « Informations » :
« TÉMOIGNAGES OFFICIELS DE SATISFACTION A DES NAVIRES DE COMMERCE
Extrait du Journal officiel du 14 octobre :
" Un témoignage officiel de satisfaction est accordé au vapeur Phœbé (Compagnie des Chemins de fer d’Orléans) pour la bonne attitude et le dévouement dont son équipage a fait preuve lors du torpillage de son bâtiment, le 15 août 1917." »
__________________________
Bien amicalement à vous,
Daniel.
PHŒBÉ ― Cargo ― Cie française des chemins de fer de Paris-Orléans.
- Terraillon Marc
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- Inscription : mer. oct. 20, 2004 2:00 am
Re: PHŒBÉ ― Cargo ― Cie française des chemins de fer de Paris-Orléans.
Bonjour
Selon la liste de JP Clochon :
"15/08 PHOEBE VAPEUR 3956 Armé, TSF, 6 milles ½ S78W de Penmarc’h, torpillé par un sous-marin A le Quellec et fils, Bordeaux. "
A bientot
Selon la liste de JP Clochon :
"15/08 PHOEBE VAPEUR 3956 Armé, TSF, 6 milles ½ S78W de Penmarc’h, torpillé par un sous-marin A le Quellec et fils, Bordeaux. "
A bientot
Cordialement
Marc TERRAILLON
A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
Marc TERRAILLON
A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
- Terraillon Marc
- Messages : 3983
- Inscription : mer. oct. 20, 2004 2:00 am
Re: PHŒBÉ ― Cargo ― Cie française des chemins de fer de Paris-Orléans.
Bonjour,
La fiche du navire selon Miramar
Single Ship Report for "5603383"
IDNo: 5603383 Year: 1912
Name: PHOEBE Launch Date:
Type: Cargo ship Date of completion: 2.12
Flag: FRA Keel:
--------------------------------------------------------------------------------
Tons: 3956 Link: 1726
DWT: Yard No: 82
Length overall: Ship Design:
LPP: 106.7 Country of build: FRA
Beam: 14.9 Builder: France
Material of build: Location of yard: Dunkirk
Number of
screws/Mchy/
Speed(kn): 1T-
--------------------------------------------------------------------------------
Naval or paramilitary marking :
A: *
End: 1917
--------------------------------------------------------------------------------
Subsequent History:
Disposal Data:
sm/t 6nm SW Penmarc'h 15.8.17
A bientot
La fiche du navire selon Miramar
Single Ship Report for "5603383"
IDNo: 5603383 Year: 1912
Name: PHOEBE Launch Date:
Type: Cargo ship Date of completion: 2.12
Flag: FRA Keel:
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Tons: 3956 Link: 1726
DWT: Yard No: 82
Length overall: Ship Design:
LPP: 106.7 Country of build: FRA
Beam: 14.9 Builder: France
Material of build: Location of yard: Dunkirk
Number of
screws/Mchy/
Speed(kn): 1T-
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Naval or paramilitary marking :
A: *
End: 1917
--------------------------------------------------------------------------------
Subsequent History:
Disposal Data:
sm/t 6nm SW Penmarc'h 15.8.17
A bientot
Cordialement
Marc TERRAILLON
A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
Marc TERRAILLON
A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
Re: PHŒBÉ ― Cargo ― Cie française des chemins de fer de Paris-Orléans.
Bonjour à tous
...et dans le Starke-Schelle Register de 1912
PHOEBE FR 1T
3,956 A. C. Le Quellec & fils, Algiers 350.0 x 48.9
C Atel. & Chant. de France, Dunkerque (2) #82
17 - Cie. Française des Chemins de Fer de Paris-Orléans (Soc. Marit. Aux. de Transports), Algiers
Torp. and sunk by UC 21, 15 Aug 1917, 6 miles SW of Penmarch, voy. Port Talbot - St. Nazaire
Cdlt
Yves
...et dans le Starke-Schelle Register de 1912
PHOEBE FR 1T
3,956 A. C. Le Quellec & fils, Algiers 350.0 x 48.9
C Atel. & Chant. de France, Dunkerque (2) #82
17 - Cie. Française des Chemins de Fer de Paris-Orléans (Soc. Marit. Aux. de Transports), Algiers
Torp. and sunk by UC 21, 15 Aug 1917, 6 miles SW of Penmarch, voy. Port Talbot - St. Nazaire
Cdlt
Yves
www.histomar.net
La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
et autres thèmes d'histoire maritime.
La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
et autres thèmes d'histoire maritime.
Re: PHŒBÉ ― Cargo ― Cie française des chemins de fer de Paris-Orléans.
Bonjour à tous
...et tant que nous y sommes, dans Charles Hocking, Dictionary of disasters at sea :
PHOEBE
Compagnie Française des Chemins de Fer de Paris-Orléans
1912
Ateliers & Chantiers de France
3 956 tons
350 x 48,9 x 22,5
332 n.h.p.
Triple-expansion engines.
The French steamship Phoebe was sunk by a German submarine off Ushant on August 15th, 1917.
The ship had previously been sunk after striking a mine on January 20th, 1917, near Brest, raised and repaired.
Amicalement,
Franck
...et tant que nous y sommes, dans Charles Hocking, Dictionary of disasters at sea :
PHOEBE
Compagnie Française des Chemins de Fer de Paris-Orléans
1912
Ateliers & Chantiers de France
3 956 tons
350 x 48,9 x 22,5
332 n.h.p.
Triple-expansion engines.
The French steamship Phoebe was sunk by a German submarine off Ushant on August 15th, 1917.
The ship had previously been sunk after striking a mine on January 20th, 1917, near Brest, raised and repaired.
Amicalement,
Franck
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Re: PHŒBÉ ― Cargo ― Cie française des chemins de fer de Paris-Orléans.
Bonjour FranckThe ship had previously been sunk after striking a mine on January 20th, 1917, near Brest, raised and repaired
Je pense pouvoir sous peu confirmer que c'est UC 18 qui a mouillé la mine responsable de ce dommage.
Cdlt
Yves
Bonsoir à tous
Je reprends ce fil plus tard dans la soirée. Après vérification, il s'agit bien de l'UC 18 qui est le seul à avoir procédé à 5 minages devant Brest avant la fin de janvier 1917. Si on pouvait avoir plus de précisions sur le lieu de l'explosion de cette mine, on pourrait même préciser le n° du barrage.
Cdlt
Yves
www.histomar.net
La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
et autres thèmes d'histoire maritime.
La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
et autres thèmes d'histoire maritime.
Re: PHŒBÉ ― Cargo ― Cie française des chemins de fer de Paris-Orléans.
Bonsoir à tous
Voir en lien un document d'époque relatant la perte du PHOEBE.
Bien amicalement.
http://www.wreck.fr/images/phoebe/arch01.pdf
Voir en lien un document d'époque relatant la perte du PHOEBE.
Bien amicalement.
http://www.wreck.fr/images/phoebe/arch01.pdf
-
- Messages : 4143
- Inscription : ven. oct. 12, 2007 2:00 am
Re: PHŒBÉ ― Cargo ― Cie française des chemins de fer de Paris-Orléans.
Bonjour à tous,
Un petit complément sur le PHOEBE
La perte de PHOEBE
Ce cargo charbonnier de 3956 t JB appartient à la Société Maritime Auxiliaire de Transport. Il est affrété par la Compagnie des Chemins de fer d’Orléans.
Il effectue une traversée Port Talbot – Saint Nazaire avec un complet chargement de charbon et vingt wagons arrimés sur le pont.
Il est armé de deux canons de 90 mm matricule 77 avec étoupille à friction, approvisionnés à 25 coups. La hausse est réglée à 1500 m.
Le 15 Août 1917, il navigue en convoi avec sept autres navires entre Berteaume et Quiberon. Il se trouve en 6e position du convoi, avec derrière lui le yacht norvégien TEREGRINE.
A 23h20, il se trouve à 6,5 milles dans le S 18 W de Penmarch.
Ciel très sombre, mer très houleuse.
L’officier de quart, ainsi que les militaires Thomas (sur la passerelle) et Colas (pièce avant), aperçoivent le sillage d’une torpille à petite distance. L’explosion se produit presque immédiatement, ouvrant une large brèche dans la coque du bâtiment qui apique aussitôt de l’avant.
Les canonniers courent à leurs pièces, mais le temps est très sombre et on ne voit rien, sauf lorsque le pinceau du phare d’Eckmülh passe sur le navire. Le capitaine fait stopper les machine et envoyer le signal de détresse par TSF tout en actionnant la sirène en continu.
Le poste d’équipage a été bouleversé par l’explosion et 4 ou 5 hommes ont été précipités dans le puits aux chaînes et légèrement blessés. Un autre est enseveli sous les couchettes démolies.
Malgré cela, il n’y a pas de désordre et, au commandement du capitaine, les embarcations sont amenées dans le calme. Le bâtiment continuant à s’enfoncer de l’avant, le capitaine ordonne l’évacuation. Il fait le tour du bord, fait faire l’appel dans les embarcations et, sur la réponse « complet » quitte à son tour le navire.
Le chalutier convoyeur TAUREAU, qui au moment du torpillage se trouvait à 500 m par le travers tribord du PHOEBE, en fait le tour pour rechercher le sous-marin. Mais celui-ci n’est vu à aucun moment. Le TAUREAU recueille alors les naufragés et un nouvel appel est fait à son bord. On constate qu’il manque un marin. Le capitaine, le second et quelques hommes de bonne volonté retournent alors sur le PHOEBE. Ils accostent difficilement le bâtiment dont l’avant est déjà sous l’eau, en se plaçant sous le vent. Ils retrouvent alors le marin qui s’était réfugié sur l’arrière. C’était l’homme qui avait été enseveli sous les couchettes, qui n’avait pu se dégager à temps et dont on n’avait pas entendu les appels.
Le pont du PHOEBE est envahi par l’eau et les wagons, désarrimés, se heurtent avec fracas, défoncent le panneau de cale, ce qui accélère la perte du navire. A la demande du capitaine qui espère que le PHOEBE ne va pas couler, le TAUREAU reste sur les lieux. Mais les embarcations de sauvetage amarrées sur l’arrière ayant cassé leurs bosses sous les coups de tangage et le PHOEBE ayant été perdu de vue, le TAUREAU fait alors route sur Quiberon où les naufragés sont débarqués, à Port Haliguen, vers 16h00.
Conclusion de la Commission d’enquête
Le capitaine du PHOEBE s’est bien conformé aux instructions de l’Etat-Major Général et des Autorités Maritimes. Il n’a pas de responsabilité dans la perte de son bâtiment.
Capitaine, officiers et équipage ont montré, comme ils l’avaient fait précédemment, par leur calme et leur discipline qu’ils étaient à la hauteur de leur devoir.
Les militaires ont fait leur devoir et n’ont quitté le navire que sur ordre du capitaine. Ils sont restés jusqu’au bout à leur poste, mais auraient du penser à armer leurs pièces.
Récompenses
L’évacuation s’est faite en bon ordre grâce au chalutier d’escorte et malgré une forte houle. Le capitaine, s’apercevant qu’il manquait un chauffeur, a fait l’appel des hommes de bonne volonté de son équipage et est retourné sur le PHOEBE. Il fut assez heureux pour retrouver le manquant.
Citation à l’ordre du Régiment
BOCHER Eugène Capitaine au Long Cours Paimpol n° 153
« Pour l’énergie et le dévouement dont il a fait preuve lors du torpillage de son bâtiment. Déjà cité à l’ordre de la Division le 15 Mai 1917. »
TOS du Ministre
Vapeur PHOEBE pour la bonne attitude et le dévouement dont son équipage a fait preuve lors du torpillage de son bâtiment le 15 Août 1917
Le sous-marin attaquant
C’était l’UC 21 de l’OL Werner von ZERBONI DI SPOSETTI.
La position donnée par le KTB semble être 6 milles dans le S78W de Penmarch. Mais dans les documents français elle figure à deux reprises, bien lisible, comme étant dans le S18W.
Sa précédente victime avait été le 11 Juillet 1917 le grand voilier COQUIMBO qui avait sauté sur l’une de ses mines.
Cdlt
Un petit complément sur le PHOEBE
La perte de PHOEBE
Ce cargo charbonnier de 3956 t JB appartient à la Société Maritime Auxiliaire de Transport. Il est affrété par la Compagnie des Chemins de fer d’Orléans.
Il effectue une traversée Port Talbot – Saint Nazaire avec un complet chargement de charbon et vingt wagons arrimés sur le pont.
Il est armé de deux canons de 90 mm matricule 77 avec étoupille à friction, approvisionnés à 25 coups. La hausse est réglée à 1500 m.
Le 15 Août 1917, il navigue en convoi avec sept autres navires entre Berteaume et Quiberon. Il se trouve en 6e position du convoi, avec derrière lui le yacht norvégien TEREGRINE.
A 23h20, il se trouve à 6,5 milles dans le S 18 W de Penmarch.
Ciel très sombre, mer très houleuse.
L’officier de quart, ainsi que les militaires Thomas (sur la passerelle) et Colas (pièce avant), aperçoivent le sillage d’une torpille à petite distance. L’explosion se produit presque immédiatement, ouvrant une large brèche dans la coque du bâtiment qui apique aussitôt de l’avant.
Les canonniers courent à leurs pièces, mais le temps est très sombre et on ne voit rien, sauf lorsque le pinceau du phare d’Eckmülh passe sur le navire. Le capitaine fait stopper les machine et envoyer le signal de détresse par TSF tout en actionnant la sirène en continu.
Le poste d’équipage a été bouleversé par l’explosion et 4 ou 5 hommes ont été précipités dans le puits aux chaînes et légèrement blessés. Un autre est enseveli sous les couchettes démolies.
Malgré cela, il n’y a pas de désordre et, au commandement du capitaine, les embarcations sont amenées dans le calme. Le bâtiment continuant à s’enfoncer de l’avant, le capitaine ordonne l’évacuation. Il fait le tour du bord, fait faire l’appel dans les embarcations et, sur la réponse « complet » quitte à son tour le navire.
Le chalutier convoyeur TAUREAU, qui au moment du torpillage se trouvait à 500 m par le travers tribord du PHOEBE, en fait le tour pour rechercher le sous-marin. Mais celui-ci n’est vu à aucun moment. Le TAUREAU recueille alors les naufragés et un nouvel appel est fait à son bord. On constate qu’il manque un marin. Le capitaine, le second et quelques hommes de bonne volonté retournent alors sur le PHOEBE. Ils accostent difficilement le bâtiment dont l’avant est déjà sous l’eau, en se plaçant sous le vent. Ils retrouvent alors le marin qui s’était réfugié sur l’arrière. C’était l’homme qui avait été enseveli sous les couchettes, qui n’avait pu se dégager à temps et dont on n’avait pas entendu les appels.
Le pont du PHOEBE est envahi par l’eau et les wagons, désarrimés, se heurtent avec fracas, défoncent le panneau de cale, ce qui accélère la perte du navire. A la demande du capitaine qui espère que le PHOEBE ne va pas couler, le TAUREAU reste sur les lieux. Mais les embarcations de sauvetage amarrées sur l’arrière ayant cassé leurs bosses sous les coups de tangage et le PHOEBE ayant été perdu de vue, le TAUREAU fait alors route sur Quiberon où les naufragés sont débarqués, à Port Haliguen, vers 16h00.
Conclusion de la Commission d’enquête
Le capitaine du PHOEBE s’est bien conformé aux instructions de l’Etat-Major Général et des Autorités Maritimes. Il n’a pas de responsabilité dans la perte de son bâtiment.
Capitaine, officiers et équipage ont montré, comme ils l’avaient fait précédemment, par leur calme et leur discipline qu’ils étaient à la hauteur de leur devoir.
Les militaires ont fait leur devoir et n’ont quitté le navire que sur ordre du capitaine. Ils sont restés jusqu’au bout à leur poste, mais auraient du penser à armer leurs pièces.
Récompenses
L’évacuation s’est faite en bon ordre grâce au chalutier d’escorte et malgré une forte houle. Le capitaine, s’apercevant qu’il manquait un chauffeur, a fait l’appel des hommes de bonne volonté de son équipage et est retourné sur le PHOEBE. Il fut assez heureux pour retrouver le manquant.
Citation à l’ordre du Régiment
BOCHER Eugène Capitaine au Long Cours Paimpol n° 153
« Pour l’énergie et le dévouement dont il a fait preuve lors du torpillage de son bâtiment. Déjà cité à l’ordre de la Division le 15 Mai 1917. »
TOS du Ministre
Vapeur PHOEBE pour la bonne attitude et le dévouement dont son équipage a fait preuve lors du torpillage de son bâtiment le 15 Août 1917
Le sous-marin attaquant
C’était l’UC 21 de l’OL Werner von ZERBONI DI SPOSETTI.
La position donnée par le KTB semble être 6 milles dans le S78W de Penmarch. Mais dans les documents français elle figure à deux reprises, bien lisible, comme étant dans le S18W.
Sa précédente victime avait été le 11 Juillet 1917 le grand voilier COQUIMBO qui avait sauté sur l’une de ses mines.
Cdlt
olivier
Re: PHŒBÉ ― Cargo ― Cie française des chemins de fer de Paris-Orléans.
Bonjour à tous,
Le sauvetage de l’équipage du Phœbé par le patrouilleur auxiliaire Taureau (15 août 1917)
● Patrouilleur auxiliaire Taureau – alors commandé par le premier maître de timonerie Evanno –, Journal de navigation – 25 juill. / 18 mai 1918 – : S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 482, p. num. 445 et 446.
« 14 août 1917
....................................................................................................................................................
18 h 00 – Appareillé [de Berteaume] avec le convoi de Wolf Rock.
19 h 00 – Fait le chenal de La Helle.
19 h 55 – Par le travers des Platerre.
15 août 1917
1 h 00 – Quitté le convoi pour venir croiser dans le N. d’Ouessant.
5 h 40 – Aperçu le convoi.
6 h 45 – Pris poste à droite du convoi.
11 h 20 – Mouillé à Bertheaume.
17 h 00 – Appareillé avec le convoi du Sud.
18 h 00 – Par le travers des Parquettes.
22 h 10 – Par le travers de Penmarc’h.
23 h 15 – Vapeur français Phœbé de Nantes a été torpillé à 6 milles dans le S. 18 O. de Penmarc’h. L’équipage a été sauvé par le Taureau.
16 août 1917
Resté sur les lieux du torpillage jusqu’au jour, le bâtiment ayant coulé à 2 h 30.
7 h 00 – Route sur Quiberon.
14 h 30 – Mouillé à Quiberon. Débarqué l’équipage du Phœbé.
18 h 00 – Appareillé avec le convoi pour Bertheaume.
21 h 45 – Par le travers de Penmarc’h. »
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Bien amicalement à vous,
Daniel.
Re: PHŒBÉ ― Cargo ― Cie française des chemins de fer de Paris-Orléans.
Bonsoir à tous,
■ En Avril 1915, le cargo charbonnier Phœbé avait pour commandant Eugène BOCHER, capitaine au long-cours inscrit à Paimpol, n° 155 (*), et pour chef mécanicien Modeste Bermont MALARD, inscrit à Bordeaux, n° 3.710 (Déc. du 21 avr. 1915 établissant la liste des armateurs, des capitaines ou patrons de navires de commerce ou de pêche qui ont fait l'objet de félicitations pour bonne tenue des postes d'équipage, ainsi que des chefs mécaniciens pour le bon entretien des machines, chaudières, etc. : J.O., 25 avr. 1915, p. 2.574).
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(*) BOCHER Eugène Marie, né le 22 septembre 1876 à l’Île de Bréhat (Côtes-d’Armor) et décédé le ... à ... (...). Chevalier de la Légion d’honneur au titre du Ministère de la Marine (D. 19 juin 1921) (Base Léonore, Dossier 19800035/1410/63026).
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Bien amicalement à vous,
Daniel.