BALAGUIER - Cargo charbonnier

dbu55
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Re: BALAGUIER - Cargo charbonnier

Message par dbu55 »

Bonsoir à toutes et à tous,

deux marins disparu sur le BALAGUIER :

SOREL Pierre Nazaire Henri né le 03/02/1889 à Marseille (Bouches-du-Rhône), Maître Mécanicien - Décédé le 15/03/1917 (28 Ans) - Disparu en mer à bord du BALAGUIER

Sa fiche MDH est riche en renseignements on y apprend que :

le BALAGUIER faisait parti du Service des prises ?, qu'il à été torpillé, que le navire n'était pas militarisé mais que le Maître Pierre Nazaire Henri SOREL (peut-être mécanicien chef du navire) avait été signalé disparu comme marin de l'etat comme le Quartier Maître mécanicien LOMBARD (mat 40509-5), qu'il avait été mis en surcis sur le BALAGUIER en mars 1915 mais que le temps passé à bord lui était décompté comme au service de l'état

LOMBARD Joseph Gabriel Louis né le 04/04/1885 à Sisteron (Alpes-de-Haute-Provence (Basses-Alpes en 1914)), Quartier Maître Mécanicien - Décédé le 15/03/1917 (31 Ans) - Disparu en mer à bord du BALAGUIER

Cordialement
Dominique
Avec les Allemands, nous nous sommes tellement battus que nos sangs ne font plus qu'un [ Ferdinand Gilson, France, Figaro Magazine n°19053 du 05 nov. 2005 ]
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Terraillon Marc
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Re: BALAGUIER - Cargo charbonnier

Message par Terraillon Marc »

Bonjour

D'aprés la liste de JP Clochon

15/03 BALAGUIER VAPEUR 2274 Cargo armé, 150 milles S70W Bishop, torpillé par un sous-marin, armt Sté des Charbons Agglomérés du Littoral Méditerranéen.

A bientot :hello:
Cordialement
Marc TERRAILLON

A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
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Yves D
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Re: BALAGUIER - Cargo charbonnier

Message par Yves D »

Coulé par U 70, KL Otto Wunsche, vers le point 48.40N 09.30W
Cdlt
Yves
www.histomar.net
La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
et autres thèmes d'histoire maritime.
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Ar Brav
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Re: BALAGUIER - Cargo charbonnier

Message par Ar Brav »

Bonjour à tous,

BALAGUIER - Cargo charbonnier de la Société des Charbons Agglomérés du Littoral Méditerranéen (1914-1917)

BALAGUIER

Société des Charbons Agglomérés Littoral Méditerranéen.
1904
Ropner & Son
2 293 tons
300 x 43,1 x 19,5
233 n.h.p.
Triple-expansion engines.

The French steamship Balaguier was torpedoed and sunk by a German submarine off S. Ireland on March 15th, 1917.

Cordialement,
Franck
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
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Ar Brav
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Re: BALAGUIER - Cargo charbonnier

Message par Ar Brav »

Bonjour à tous,

BALAGUIER, la fiche Miramar :

IDNo: 1118632
Year: 1904
Name: WHINFIELD
Type: Cargo ship
Launch Date: 17.03.1904
Date of completion: 04.1904
Flag: GBR
Tons: 2293
Yard No: 405
LPP: 91.4
Beam: 13.1
Country of build: GBR
Builder: Ropner
Location of yard: Stockton
Number of
screws/Mchy/
Speed(kn): 1T-8.5
End: 1917

History:

1904 : WHINFIELD (E. J. Sutton & Co)
1913 : ELSA KOPPEN (R. Koppen)
1914 : BALAGUIER (Charbons A. L. M.)

Disposal Data:

sm/t 49.01N/9.11W 15.03.1917

http://www.miramarshipindex.org.nz/ship/show/182685

Cordialement,
Franck
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Ar Brav
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Re: BALAGUIER - Cargo charbonnier

Message par Ar Brav »

Bonjour à tous,

A rapprocher également de la perte, due au même sous-marin U-70 (KL Otto Wünsche) le même jour, du Circé, à voir ici :

pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviati ... _335_1.htm

Cordialement,
Franck
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Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
olivier 12
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Re: BALAGUIER - Cargo charbonnier

Message par olivier 12 »

Bonjour à tous,

BALAGUIER


A propos du BALAGUIER, dont je ne possède pas le récit du torpillage, une note fut envoyée par le chef d’Etat-Major au Ministre de la Marine, peu après le sinistre.

Note du chef d’Etat-Major


« A la suite du torpillage du BALAGUIER en Manche le 15 Mars 1917, une enquête a été faite à Brest où des chauffeurs arabes recueillis sur un radeau avaient été rapatriés, et au Havre où le reste de l’équipage (nota -retrouvé dans des embarcations-) avait été débarqué.

Il semblait résulter de cette enquête que le capitaine n’avait pas fait tout le nécessaire pour assurer le salut des chauffeurs arabes dont quatre étaient morts sur le radeau.
L’incident est considéré comme indépendant de l’attaque du sous-marin.

Les circonstances ont permis de confronter l’état-major du BALAGUIER et les chauffeurs arabes à Marseille où une nouvelle enquête a été menée.

Les conclusions sont favorables au capitaine Roger de Bellegarde qui ne paraît pas devoir être considéré comme responsable du décès des quatre chauffeurs arabes. "

Résumé de l’enquête

Huit marins français de l’équipage ont été questionnés par leur quartier.
Cinq marins rescapés arabes ont été questionnés par l’intermédiaire d’un soldat interprète auxiliaire ayant une parfaite connaissance de la langue arabe et qui a pu recueillir les dires des intéressés de manière très précise.

Les renseignements obtenus sont contradictoires.
Les premiers affirment que des vivres et de l’eau ont été remis aux chauffeurs arabes sur leur radeau.
Ceux-ci affirment n’avoir reçu que du pain.

Il résulte des dépositions :

- qu’au moment de l’abandon, les Arabes se réfugièrent, les uns sur le radeau, les autres dans une embarcation. Mais l’embarcation était si pleine qu’ils eurent peur de la voir couler et, sans y avoir été invités, la plupart la quittèrent pour se réfugier sur le radeau. Aucun d’eux n’y fut forcé.

- l’équipage européen retourna à bord après le torpillage, mais n’y fut pas suivi par les Arabes. Ne parlant pas un mot de français, ils firent force gestes qui ne furent pas compris. En fait, il n’y eut de la part des gens du BALAGUIER à l’égard des Arabes ni inhumanité, ni indifférence, mais une complète incompréhension.

- Alors qu’ils étaient dépourvus de vêtements chauds, on ne leur apporta qu’une veste. On gratifia le radeau de deux pains de 5 kg, mais les naufragés, complètement démoralisés, laissèrent ces pains être enlevés par la mer peu de temps après.

- Pendant trois mortelles journées passées à l’abandon, il n’ont pas eu faim et à peine soif. En revanche, ils ont cruellement souffert du froid étant perpétuellement couverts par les embruns.

- Eussent-ils disposé d’autres vêtements, il leur eût été impossible de se sécher et de résister aux atteintes d’une mer continuellement déchaînée. Quatre d’entre eux sont morts de froid. Les autres gardent un souvenir épouvanté du froid dont ils ont souffert.

- Le capitaine du BALAGUIER ne peut être tenu pour responsable des souffrances de ces malheureux qui tous s’accordent à dire qu’il les avait toujours traités avec humanité.

Conclusion

Bien qu’il n’y ait pas eu, de toute évidence, de sélection effectuée parmi ces naufragés en fonction de leur origine, l’affaire laissa quand même un fort sentiment de malaise qui conduisit à cette seconde enquête. Il semblerait que chacun ait surtout cherché à sauver sa peau, sans trop se soucier des malheureux chauffeurs embarqués sur le radeau.
Il faut quand même beaucoup d’aplomb à la commission d’enquête pour assurer qu’ils ont eu « à peine soif » pendant trois jours passés sur le radeau sans une goutte d’eau douce… !

Cdlt
olivier
Rutilius
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Re: BALAGUIER - Cargo charbonnier

Message par Rutilius »


Bonjour à tous,


■ Les circonstances du sauvetage des chauffeurs arabes du cargo charbonnier Balaguier par le contre-torpilleur Fanion.


I. – Compte rendu hebdomadaire du lieutenant de vaisseau Auguste de Solminihac, commandant le contre-torpilleur Fanion (22 mars 1917).

(Contre-torpilleur Fanion, Registre historique de la correspondance intéressant le personnel et le matériel du bâtiment – 1er janv. 1916 / Août 1917 –, note n° 91 : S.G.A. « Mémoire des hommes », Journaux des unités, Cote SS Y 214, p. num. 379 et 380).


« n° 91 –
Compte rendu hebdomadaire
du Jeudi 15 mars au Jeudi 22 mars 1917.


........................................

Vendredi 16 mars.

Dans l’arsenal de Brest.
Embarqué 57 tonnes de charbon.
19 h 30 – Reçu l’ordre d’appareiller demain matin à 8 h 00 pour aller chercher l’épave du vapeur français Circé, signalée à 97 milles dans le S. 70 O. de Bishop-Rock.

Samedi 17 mars.

........................................

9 h – Rencontré deux chalutiers armés anglais (1) qui recherchent comme nous l’épave du Circé.
10 h – L’Atlas nous signale qu’en passant au point indiqué pour le Circé, il a rencontré de nombreuses épaves.
14 h 30 – Par L. = 49° 39’ N. / 8° 34’ W. Gr., rencontré une embarcation crevée et abandonnée et un grand nombre d’épaves.
16 h 07 – Aperçu un radeau avec des naufragés par L. = 49° 31’ N. / G. = 8° 53’ W. Gr.
16 h 15 – Recueilli sur un radeau neuf chauffeurs arabes du vapeur français Balaguier. L’un d’eux est sans connaissance.
Ces hommes nous déclarent que leur bâtiment a été torpillé Jeudi dernier, à 16 h, que le capitaine et l’équipage blanc sont partis dans deux embarcations et qu’eux ont été abandonnés sur ce radeau, sans eau et sans vivres. Ils ajoutent que le bâtiment ayant mis plusieurs heures à couler, le capitaine a pu retourner à bord prendre ce qui était nécessaire pour lui et ses hommes, mais qu’il a refusé de leur prêter aucune assistance, leur disant seulement qu’aussitôt arrivé à terre, il les enverrait chercher.
J’estime qu’il y a lieu de vérifier les dires des chauffeurs arabes et qu’une enquête s’impose sur la conduite du capitaine du Balaguier.

........................................

Lundi 19 mars.

........................................

13 h 15 – L’état d’un des naufragés ayant subitement empiré, je demande à l’Atlas liberté de manœuvre pour rallier Brest.
Fait route à 14 nœuds.
17 h 20 – Décès d’un des naufragés.
20 h 30 – Atterri à Ouessant.
Minuit – Mouillé à Morgat.

Mardi 20 mars.

Vent de N.-O. fort ; mer grosse.
6 h 30 – Appareillé pour Brest.
8 h 50 – Amarré à l’avant-port de guerre. (2)
Dans la matinée, une voiture ambulance vient prendre le corps du chauffeur arabe décédé et emmener les autres naufragés à l’hôpital.

........................................

Bord, Brest, le 22 mars 1917.

Le lieutenant de vaisseau, commandant,

Signé : de Solminihac.


Remarques :

1° – Je dois de signaler que pendant la journée du 17 mars, Land’s End a signalé en clair la position de l’épave du Circé ; comme il y avait un sous-marin ennemi qui opérait dans la région, il est possible qu’il ait coulé cette épave avant notre arrivée sur les lieux.
2° – Les épaves rencontrées le 18 à 14 h 30 devaient provenir d’un bâtiment français ; tout au moins, une plaisanterie écrite sur une armoire à pavillons que nous avons ramassée doit le faire supposer, et l’embarcation crevée et chavirée fait penser qu’il s’agit du vapeur Balaguier. »

________________________________________________________________________________________________________________

(1) L’un des deux chalutiers britanniques armés partis à la recherche de l’épave du Circé était le F.D. 243 (Journal de bord du Fanion n° 3/1917 – 4 mars / 2 avr. 1917 –: S.G.A. « Mémoire des hommes », Journaux des unités, Cote SS Y 211, p. num. 94).

(2) Amarré sur le contre-torpilleur Gabion (Ibid., p. num. 97).


II. – Rapport de mer du lieutenant de vaisseau Auguste de Solminihac, commandant le contre-torpilleur Fanion (22 mars 1917).

(Contre-torpilleur Fanion, Registre historique de la correspondance intéressant le personnel et le matériel du bâtiment, – 1er janv. 1916 / Août 1917 –, note n° 91 : S.G.A. « Mémoire des hommes », Journaux des unités, Cote SS Y 214, p. num. 380 et 381).


« n° 92 –

Le Lieutenant de vaisseau de Solminihac, commandant le torpilleur d’escadre Fanion,
à Monsieur le Capitaine de Vaisseau, Chef de division
des Escadrilles de Patrouilles de l’Océan.

Commandant,

Le Dimanche 18 mars, à 16 h 15, par L. = 49° 31’ N. / G. = 8° 53’ W. Gr., nous avons recueilli sur un radeau neuf matelots chauffeurs arabes du vapeur français Balaguier, torpillé dans l’après-midi du Jeudi 15 mars par un sous-marin allemand.
L’un des naufragés avait déjà perdu connaissance ; il est mort au bout de 24 heures passées sur le Fanion. Les huit autres se plaignaient surtout de la soif ; ils avaient tous les pieds enflés et l’un d’eux souffrait d’une profonde brûlure au poignet, reçue au moment de l’explosion de la chaudière du Balaguier. Tous ces hommes ont été transportés à l’hôpital maritime de Brest dès la rentrée du Fanion dans la matinée du 20 mars.
Leur état d’affaiblissement, joint à leur très médiocre connaissance de la langue française, rendait très difficile d’obtenir d’eux des renseignements complets précis. Voici, néanmoins, ce que nous avons compris de leurs explications :
Le Balaguier, parti d’Angleterre depuis trente heures, avait été torpillé le Jeudi 15 mars à 16 h. L’explosion, qui s’était produite dans la chaufferie, avait tué un chauffeur arabe.
Aussitôt après, on avait mis deux embarcations et un radeau à la mer ; une des embarcations s’était crevée ; le capitaine et l’équipage blanc avaient pris place dans l’embarcation qui restait à flot, et les 13 chauffeurs arabes sur le radeau, ou plutôt sur deux radeaux amarrés ensemble.
Puis, comme le Balaguier continuait à flotter (il n’avait coulé que le Vendredi matin), le capitaine était retourné à bord et avait pris pour lui et ses hommes des vivres et des vêtements ; puis il avait fait mettre à la mer une embarcation plus petite que les deux autres.
Quand les Arabes demandèrent à leur capitaine de leur donner les moyens d’aller prendre à leur tour des vivres, de l’eau et des vêtements, il leur opposa une fin de non recevoir absolue. A cette demande
: " Donnez-nous au moins un peu d’eau.", il avait même répondu : " Vous n’avez qu’à boire de l’eau de la mer." Puis, il leur dit : " Nous allons aller à terre et, dès que nous seront arrivés, je vous enverrai chercher."
Quatre des naufragés étaient morts dans la journée du Samedi ; le mauvais temps survenu dans la nuit du Dimanche au Lundi aurait certainement amené la perte des survivants si nous ne les avions pas recueillis. D’ailleurs, ils étaient légèrement vêtus, absolument dénués de tout, et n’avaient, comme moyen de navigation, qu’un aviron, un petit mât et un bout de voile.
Si les dires des naufragés sont exacts, le capitaine du Balaguier a manqué à ses devoirs les plus élémentaires ; dans tous les cas, une enquête sur sa conduite me paraît s’imposer. Et il serait également nécessaire de savoir combien d’embarcations disposait le Balaguier, s’il était possible de les mettre toutes à la mer, et, enfin, combien d’hommes pouvaient contenir les deux canots qui ont atterri en Angleterre avec l’équipage blanc.
Le 18 mars, à 18 h 34, nous avons intercepté la fin d’un télégramme de Land’s End, dont le début avait été brouillé
: " ... men are survivors of french steamer Balaguier."

Bord, Brest, le 22 mars 1917. »
______________________________

Bien amicalement à vous,
Daniel.
Rutilius
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Re: BALAGUIER - Cargo charbonnier

Message par Rutilius »


Bonjour à tous,


■ Récompenses posthumes.


Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 9 décembre 1921 (J.O., 12 déc. 1921, p. 13.575), fut inscrit à titre posthume au tableau spécial pour le grade de chevalier de la Légion d’honneur :


Image


Par arrêté en date du 4 janvier 1922 (art. 2 ; J.O., 12 janv. 1922, p. 602), furent inscrits à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire :


Image

(p. 604)


Journal officiel du 11 mai 1923, p. 4.600.

« Erratum au Journal officiel du 12 janvier 1922, tableau spécial de la médaille militaire, à titre posthume : page 604, 1re colonne, 64e ligne, supprimer Sorel (Pierre-Nazaire), maître mécanicien, Marseille 7.068 (déjà décoré). »
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Joe R
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Re: BALAGUIER - Cargo charbonnier

Message par Joe R »

Hello Everyone,

The German ship ELSA KOPPEN was seized at Nice in 1914. Miramar
is not always 100 % precise.

http://www.teesbuiltships.co.uk/ropner/ ... ld1904.htm

Respectfully

Joe R
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