Eh bien, je commence bien mal !
Je ne sais pas où je suis allé chercher cette date de la perte de FRANCE II. Il s'agit bien de la nuit du 12 au 13 juillet 1922 !
Avec toutes mes excuses pour cette erreur… Ai-je confondu le 12 avec le 22 de 1922 ?
Pour me faire pardonner, je vous livre une photo du KØBENHAVN.
machin 34
FRANCE II — Cinq-mâts barque — Cie française de marine et de commerce.
Re: FRANCE II — Cinq-mâts barque — Cie française de marine et de commerce.
Les sept cinq-mâts barque ou carré ayant existé entre 1890 et 1928 : FRANCE I ou 1890), FRANCE II (ou FRANCE 1911), Preussen, Potosi, Maria Rickmers, R. C. Rickmers et KØBENHAVN.
Re: FRANCE II — Cinq-mâts barque — Cie française de marine et de commerce.
Bonjour,
A l'attention de Machin 34,
En 1914, l'Ostasiatiske Kompangne de Copenhague (Danemark a chargé Messieurs Ramage & Ferguson Ltd de Leith (Grand-Bretagne) un cargo moderne à voile transportant également des cadets.
Cela a aboutit à un cinq-mâts barque en acier à moteurs auxiliaire, le Kobenhaven. Les plans approuvés, la construction a été entreprise et au début 1916, le navire a été baptisé, lancé. Avant qu'il ne soit gréé, le Gouvernement britannique l'a saisi au titre de ses pouvoirs conférés par la guerre. Après un long délai, la coque a été convertie en réservoir de stockage de carburant. Baptisé Black Dragon, la coque a été remorquée à Gibraltar. Le projet danois a été repris après la guerre et a donné naissance au Kobenhaven et, sans certitude, il a été indiqué que le gréement construit pour la première coque, avait été utilisé pour la seconde.
Source : Harold A. Underhill, Sail training and cadet ships, Brown, Son & Ferguson, 1956, 2ème édition 1973.
Cordialement.
A l'attention de Machin 34,
En 1914, l'Ostasiatiske Kompangne de Copenhague (Danemark a chargé Messieurs Ramage & Ferguson Ltd de Leith (Grand-Bretagne) un cargo moderne à voile transportant également des cadets.
Cela a aboutit à un cinq-mâts barque en acier à moteurs auxiliaire, le Kobenhaven. Les plans approuvés, la construction a été entreprise et au début 1916, le navire a été baptisé, lancé. Avant qu'il ne soit gréé, le Gouvernement britannique l'a saisi au titre de ses pouvoirs conférés par la guerre. Après un long délai, la coque a été convertie en réservoir de stockage de carburant. Baptisé Black Dragon, la coque a été remorquée à Gibraltar. Le projet danois a été repris après la guerre et a donné naissance au Kobenhaven et, sans certitude, il a été indiqué que le gréement construit pour la première coque, avait été utilisé pour la seconde.
Source : Harold A. Underhill, Sail training and cadet ships, Brown, Son & Ferguson, 1956, 2ème édition 1973.
Cordialement.
Memgam
Re: FRANCE II — Cinq-mâts barque — Cie française de marine et de commerce.
Bonsoir,
Merci pour ces précisions qui affinent ce que je pouvais savoir du premier København.
Cordialement.
machin 34
Merci pour ces précisions qui affinent ce que je pouvais savoir du premier København.
Cordialement.
machin 34
Les sept cinq-mâts barque ou carré ayant existé entre 1890 et 1928 : FRANCE I ou 1890), FRANCE II (ou FRANCE 1911), Preussen, Potosi, Maria Rickmers, R. C. Rickmers et KØBENHAVN.
Re: FRANCE II — Cinq-mâts barque — Cie française de marine et de commerce.
Bonjour à tous,
■ Officier mort en mer au cours du 4e voyage du cinq-mâts France-II.
— LEQUIMENER Martin François Marie, né le 25 novembre 1869 à Piriac (Loire-Inférieure – aujourd’hui Loire-Atlantique –), mort en mer le 3 août 1917 – circonstances indéterminées. Lieutenant, inscrit au Croisic, f° et n° 173 (Maîtres au cabotage). Embarqué à Rouen, le 7 février 1917. Domicilié à Piriac.
Fils de Joseph François LEQUIMENER et de Marie Catherine FRÉCIGNÉ. Époux de Marie Louise MAHÉ, avec laquelle il avait contracté mariage le 20 janvier 1893.
Le 22 mai 1914, à Hambourg, embarqué comme lieutenant sur le trois-mâts barque La Banche (Capitaine Lorant), de l’armement Jean-Baptiste Étienne, de Nantes.
Débarqué le 25 août 1916 à Liverpool, très probablement par un autre trois-mâts nantais, le Général-de-Sonis (Capitaine J.-M. Bénard), de la Société nouvelle d’armement, qui, peu de temps auparavant, avait recueilli les 24 hommes d’équipage de La Banche, abandonnée au large à la suite d’un incendie dans sa cale alors qu’elle allait de Durban (Afrique du Sud) à Montevideo (Uruguay) avec un chargement de charbon (cf. Louis LACROIX : « Les derniers grands voiliers », J. Peyronnet & Cie, éd., Paris, 1937, p. 406).
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: FRANCE II — Cinq-mâts barque — Cie française de marine et de commerce.
Bonjour,
L'ouvrage de Roger et Christian Bernadat, France (II), le plus grand voilier du monde, Les Editions de l'Entre-Deux-Mers, 2008, cité à plusieurs reprises dans des messages ci-dessus, vient de faire l'objet d'une nouvelle édition, revue et augmentée, notamment par des plans et des photos supplémentaires, passant de 85 à 93 pages.
Cordialement.
L'ouvrage de Roger et Christian Bernadat, France (II), le plus grand voilier du monde, Les Editions de l'Entre-Deux-Mers, 2008, cité à plusieurs reprises dans des messages ci-dessus, vient de faire l'objet d'une nouvelle édition, revue et augmentée, notamment par des plans et des photos supplémentaires, passant de 85 à 93 pages.
Cordialement.
Memgam