Bonsoir Daniel, Bonsoir à tous,
Voilà les informations qui manquaient. C'est vraiment l'intérêt de ce forum qui permet de tirer au clair des "énigmes" grâce à la collaboration de chacun.
Ainsi le HOCHE était en remorque et la remorque a cassé dans le mauvais temps. Il est parti en dérive dans la tempête et s'est perdu. On a retrouvé quelques épaves sur la côte. Il y a fort a parier que ce fut une question de ripage de lest...
De toute évidence c'est bien une fortune de mer et Louis Lacroix s'est fourvoyé en impliquant un sous-marin.
Les voiliers étaient effectivement souvent remorqués pour de petites traversées. On le verra d'ailleurs avec le prochain que je vais mettre sur le forum...
Cdlt
Grands voiliers et guerre de 14
-
olivier 12
- Messages : 4143
- Inscription : ven. oct. 12, 2007 2:00 am
Re: Grands voiliers et guerre de 14
Bonsoir à tous,
Simple petite remarque concernant le La Rochefoucault et le Dupleix trois mâts français capturés et coulés par un autre trois mâts le Seeadler:
Le La Rochefoucault a été capturé le 27/02/17 au niveau de l'équateur et le Dupleix 6 jours après mais 2850 Km plus au Sud, si mes calculs son bons, une moyenne de 20 Km/heure.
C'est vrai que l'on avait rajouté un moteur diésel de 1000 cv au voilier allemand mais il ne s'en servait que pour courser ses proies... ou s'enfuir.
Pas mal quand même !
Bonne soirée,
Alain
Re: Grands voiliers et guerre de 14
Bonsoir Alain et tous,
Vous voulez dire 1540 milles à près de 11 noeuds à l'heure je suppose.
C'est en effet une belle moyenne sur 6 jours à la seule énergie du vent.
Amts
Yves
Vous voulez dire 1540 milles à près de 11 noeuds à l'heure je suppose.
C'est en effet une belle moyenne sur 6 jours à la seule énergie du vent.Amts
Yves
www.histomar.net
La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
et autres thèmes d'histoire maritime.
La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
et autres thèmes d'histoire maritime.
-
Terraillon Marc
- Messages : 3983
- Inscription : mer. oct. 20, 2004 2:00 am
Re: Grands voiliers et guerre de 14
Bonsoir
Cela ne semble pas déraisonnable
A bientot
Cela ne semble pas déraisonnable
A bientot
Cordialement
Marc TERRAILLON
A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
Marc TERRAILLON
A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
-
olivier 12
- Messages : 4143
- Inscription : ven. oct. 12, 2007 2:00 am
Re: Grands voiliers et guerre de 14
Bonjour à tous,
Avec ses voiles plus un moteur de 1000 cv dont il devait se servir pour s'éloigner au plus vite du point de ses captures, une vitesse de 11 noeuds est tout à fait dans les normes. Elle n'est pas spécialement élevée si l'on considère la consommation du SEE ADLER, 5 tonnes par jour, et sa capacité en combustible, 1200 tonnes.
Avec de bons alizés les voiliers fins marcheurs atteignaient cette vitesse sans moteurs.
Petite précision linguistique : le noeud étant à lui seul une unité de vitesse (1 mille/heure) on ne dit jamais 1 noeud à l'heure...
Cdlt
Avec ses voiles plus un moteur de 1000 cv dont il devait se servir pour s'éloigner au plus vite du point de ses captures, une vitesse de 11 noeuds est tout à fait dans les normes. Elle n'est pas spécialement élevée si l'on considère la consommation du SEE ADLER, 5 tonnes par jour, et sa capacité en combustible, 1200 tonnes.
Avec de bons alizés les voiliers fins marcheurs atteignaient cette vitesse sans moteurs.
Petite précision linguistique : le noeud étant à lui seul une unité de vitesse (1 mille/heure) on ne dit jamais 1 noeud à l'heure...
Cdlt
olivier
Re: Grands voiliers et guerre de 14
Et pan sur les doigts.
Bien remarqué Captain !
En relisant, ça me choquait bien un peu aussi alors que ça aurait du me choquer tout à fait !
Amts
Yves
Bien remarqué Captain !
En relisant, ça me choquait bien un peu aussi alors que ça aurait du me choquer tout à fait !
Amts
Yves
www.histomar.net
La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
et autres thèmes d'histoire maritime.
La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
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Re: Grands voiliers et guerre de 14
Bonjour,
Je n'avais pas osé traduire les distances en Km données par Google Earth. Je crois que j'ai bien fait...
En tout cas pour localiser un voilier comme celui-là, avec une autonomie quasiment illimitée, dans un grand océan, dur dur!
Cordialement,
Alain
Je n'avais pas osé traduire les distances en Km données par Google Earth. Je crois que j'ai bien fait...
En tout cas pour localiser un voilier comme celui-là, avec une autonomie quasiment illimitée, dans un grand océan, dur dur!
Cordialement,
Alain
Re: Grands voiliers et guerre de 14
Bonjour les amis,
J'ai pris la liberté de copier vos passionnants échanges sur le Hoche sous le sujet qui lui est dévolu, et récemment ouvert pour un meilleur suivi :
pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviati ... 1686_1.htm
Amicalement,
Franck
J'ai pris la liberté de copier vos passionnants échanges sur le Hoche sous le sujet qui lui est dévolu, et récemment ouvert pour un meilleur suivi :
pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviati ... 1686_1.htm
Amicalement,
Franck
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Re: Grands voiliers et guerre de 14
Bonjour,
A signaler sur le sujet une remarquable synthèse, largement illustrée :
Yvonnick et Brigitte Le Coat, Les cap-horniers français dans l'épreuve de la grande guerre, Neptunia n° 226, juin 2012, pages 6 à 19 (cf le site www.aamm.fr).
On doit déjà aux auteurs (dont l'un d'eux est petit-fils d'un capitaine cap-hornier), la monumentale étude : Cap-horniers français, 1. Mémoire des marins des voiliers de l'armement Bordes, Le chasse-marée, éditions ouest france, 2002, et l'ouvrage plus accessible : Cap-Horn, une vie, un mythe, Pascal Galodé éditions, 2008.
Irénée Le Coat, commandera Adolphe, trois-mâts Bordes pendant la grande guerre et décédera accidentellemnt en août 1919.
"On aura une idée du tribut payé à la guerre par les voiliers en consultant l'étude documentée que Henri Picard a publiée dans la Revue de la Marine de Commerce en 1934. La marine française à elle seule n'en a pas perdu moins de 447, dont 227 bateaux de pêche et 68 long-courriers apportant aux Alliés les blés d'Australie et d'Amérique ou le salpêtre du Chili. Parmi ces derniers, 13 furent détruits par des corsires ennemis, 49 par des sous-marins et 2 par des mines." Citation de Marcel Rondeleux (Capitaine de frégate qui commandat l'escadrille des patrouilles de la Loire en 1917-1918) dans : Ceux du cap Horn, Imprimerie de la Dépêche de Brest, 1939, page 27.
Cordialement.
A signaler sur le sujet une remarquable synthèse, largement illustrée :
Yvonnick et Brigitte Le Coat, Les cap-horniers français dans l'épreuve de la grande guerre, Neptunia n° 226, juin 2012, pages 6 à 19 (cf le site www.aamm.fr).
On doit déjà aux auteurs (dont l'un d'eux est petit-fils d'un capitaine cap-hornier), la monumentale étude : Cap-horniers français, 1. Mémoire des marins des voiliers de l'armement Bordes, Le chasse-marée, éditions ouest france, 2002, et l'ouvrage plus accessible : Cap-Horn, une vie, un mythe, Pascal Galodé éditions, 2008.
Irénée Le Coat, commandera Adolphe, trois-mâts Bordes pendant la grande guerre et décédera accidentellemnt en août 1919.
"On aura une idée du tribut payé à la guerre par les voiliers en consultant l'étude documentée que Henri Picard a publiée dans la Revue de la Marine de Commerce en 1934. La marine française à elle seule n'en a pas perdu moins de 447, dont 227 bateaux de pêche et 68 long-courriers apportant aux Alliés les blés d'Australie et d'Amérique ou le salpêtre du Chili. Parmi ces derniers, 13 furent détruits par des corsires ennemis, 49 par des sous-marins et 2 par des mines." Citation de Marcel Rondeleux (Capitaine de frégate qui commandat l'escadrille des patrouilles de la Loire en 1917-1918) dans : Ceux du cap Horn, Imprimerie de la Dépêche de Brest, 1939, page 27.
Cordialement.
Memgam