MANGINI - Contre-torpilleur

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Ar Brav
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Re: MANGINI - Contre-torpilleur

Message par Ar Brav »

Bonjour à tous,

MANGINI Contre-torpilleur de 800 t type Bisson (1914-1933)

Chantier :

Schneider, Chalons sur Saône
Commencé : 1911
Mis à flot : 31.03.1913
Terminé : 1914
En service : 1914
Retiré : 15.02.1933
Caractéristiques : 850 t ; 15 500 cv ; 78,1 x 8,6 x 3,1 m ; 4 cheminées : 4 chaudières Indret ; turbines Zoelly ; 2 hélices ; 30 nds ; 83 h.
Symbole de coque : MG ; 92 (1928) ; 122 (01.10.1930).
Armement : II de 100 + IV de 65 + IV TLT.

Observations :

14.03.1913 : désigné torpilleur d’escadre
01.1914 : fin de montage à Saint Louis du Rhône ; essais retardés par un incendie
Affecté et carrière en Méditerranée
Au 15.04.1916 : 1ère escadrille de la Ière flottille de l’Armée navale détachée à Brindisi (CV Cdt de flottille sur le Bouclier)
02.1917 : escorte le Coulomb et le Circé de Toulon à Brindisi, coule une mine près de San Castaldo. Soutien aux opérations en Adriatique
31.05.1917 : M. Jonnart, sénateur, désigné comme haut commissaire et représentant de toutes les nations alliées, quitte la France avec les pleins pouvoirs pour obtenir l’abdication du roi Constantin de Grèce
07.06.1917 : M. Jonnart arrive à Salamine à bord du Mangini, escorté par le Protet, et s’installe sur la Justice pour commencer les négociations
Au 01.07.1918 : 1ère escadrille de contre-torpilleurs à Moudros, (CF Cdt d’escadrille sur le Casque)
10.11.1918 : conduit le général Brémont à Constantinople
01.10.1931 : mis en réserve normale
1932 : mis en réserve spéciale
15.02.1933 : rayé
1934 : condamné
1934 (à vérifier) : vendu pour démolition à Toulon.

Cordialement,
Franck
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
dbu55
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Re: MANGINI - Contre-torpilleur

Message par dbu55 »

Bonsoir à toutes et à tous,

Un marin du MANGINI :

ASTIER Joseph Marius Louis né le 16/09/1893 à Toulon (Var), Matelot Sans Spécialité - Décédé le 13/08/1918 (24 Ans) à bord du MANGINI tué dans la nuit du 13 au 14 août 1918 lors de l'explosion d'un chaland de munitions

Cordialement
Dominique
Avec les Allemands, nous nous sommes tellement battus que nos sangs ne font plus qu'un [ Ferdinand Gilson, France, Figaro Magazine n°19053 du 05 nov. 2005 ]
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Terraillon Marc
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Re: MANGINI - Contre-torpilleur

Message par Terraillon Marc »

Bonsoir

Une image du MANGINI

http://www.navires-14-18.com/photos/M/MANGINI_MN_1w.jpg

A bientot
Cordialement
Marc TERRAILLON

A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
Rutilius
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MANGINI ― Torpilleur d’escadre de type Bisson (1914~1933).

Message par Rutilius »

Bonjour à tous,


L’explosion d’un chaland de munition à proximité du torpilleur d'escadre Mangini,
survenue le 13 août 1918 dans le port de Livourne


I. — « Rapport au sujet de l’accident survenu à la suite de l’explosion d’un chaland de munitions dans le voisinage du Mangini », copie conforme effectuée en Décembre 1922.

[Torpilleur d’escadre Mangini, Pochette de correspondance : Service historique de la Défense, Cote SS Y 339, p. num. 940 à 942, pièce n° 5.].

« Le 13 août [1918], le Mangini était amarré dans le port de Livourne, l’ancre tribord mouillée, l’arrière vers le quai. Parallèlement à lui, environ à 40 mètres à tribord, se trouvait le croiseur italien Etruria, avec le long de son bord, à bâbord, un chaland contenant les munitions d’un torpilleur anglais. Entre le Mangini et l’Etruria, se logeait un torpilleur italien.
A 13 h. 19, l’équipage réuni à tribord arrière, on procédait à une distribution d’habillement. A ce moment, les douilles contenues dans un chaland prirent feu. Le Commandant du Mangini donna l’ordre de mettre le dynamoteur en marche, puis de virer la chaîne. A peine ces ordres avaient été donnés qu’une explosion se produisit dans le chaland, puis une deuxième d’une extrême violence.
Le Mangini fut entouré de fumée, puis submergé par une vague et violemment secoué, en même temps que des éclats d’obus tombaient à bord. La fumée dissipée, on s’aperçut que de nombreux hommes avaient été blessés. En parcourant le pont, on découvrit le corps du matelot Astier, le visage défiguré par un éclat d’obus ; le second maître Jouan, horriblement blessé à la cuisse, était couché près du 65 tribord arrière. Entre temps, l’Etruria avait coulé, et le remorqueur italien, penché sur son tribord, achevait de disparaître. Le Mangini s’était déplacé vers bâbord par suite de la rupture de son amarre tribord. Aucun incendie ne s’était déclaré à bord du Mangini. Le bâtiment, après s’être légèrement enfoncé de l’arrière par suite de l’embarquement d’eau, avait repris sa stabilité. On évacua les blessés à l’aide des embar-cations du bord, qui eurent l’occasion de repêcher des marins italiens de l’Etruria et du remorqueur.
Le dynamoteur n’ayant pu être mis en marche, le commandant donna l’ordre de mettre une chaudière en pression pour épuiser l’eau embarquée. Le commandant, puis quelque temps après l’officier en second, blessés, furent évacués sur l’hôpital français.
Après une inspection détaillée, on s’est rendu compte que le Mangini n’avait pas de voie d’eau. Les superstructures ont souffert, notamment la passerelle et le roof arrière et la passerelle avant.
Les appartements de l’arrière ont été endommagés à la fois par le souffle de l’explosion et par l’eau. Certains hublots ne ferment plus. Les aménagements de l’avant sont à peu près intacts.
Les grenades n’ont pas été touchées par les éclats d’obus. Les tubes lance-torpilles ont été avariés (transmissions de mise à feu détruites). On ne peut rien dire sur les machines, à part la constatation d’avaries de détail (rupture de tuyautages secondaires ou de caisses à huile).
Les canons n’ont pas d’avaries évidentes, mais on peut faire des restrictions quant à leur emploi. Les douilles n’ont pas été mouillées. Seuls trois projectiles de la soute de 10 arrière ont reçu de l’eau.
Après l’accident, le Consul de France s’est rendu à bord, ainsi que le commandant Perigot du gîte d’étapes français de Livourne, l’aumônier de l’hôpital français et le capitaine de frégate Tonta, envoyé par le contre-amiral commandant l’Académie navale.
Je joins au présent rapport la liste des blessés évacués sur un hôpital.
(*)
Le contre-amiral commandant l’École navale a fait savoir récemment que l’Académie navale se refusait à recevoir des munitions en dépôt.

P.C.C.
20 décembre 1922

Le Capitaine de corvette Diaz de Soria,
Commandant le Mangini


Mention manuscrite précédant la signature : « Ni adresse, ni date, ni signature. D’après sa place se rapporte à 1917 [Apostille : « Non, à 1918 »]. Paraît avoir été rédigé par l’enseigne de vaisseau de 1re classe Marchat. Le commandant était le capitaine de corvette de Moysan. »

Signé : Diaz de Soria»
___________________________________________________________________________________________

(*) Liste non jointe à la transcription du rapport.
___________________________________________________________________________________________


II. — « Rapport à M. le Capitaine de frégate Touta, de l’École navale », copie conforme effectuée en Décembre 1922.

[Torpilleur d’escadre Mangini, Pochette de correspondance : Service historique de la Défense, Cote SS Y 339, p. num. 943 et 944, pièce n° 6].

« Le 13 août [1918], vers 13 h. 19, le feu a pris dans un chaland de munitions amarré à bâbord de l’Etruria. Le feu débuta à l’extrémité du chaland tournée vers le quai, par une combustion de la poudre. Le vent poussait le feu vers le quai.
Un homme de l’Etruria, un officier marinier, prit l’amarre venant de l’avant du chaland et commença à la larguer. A ce moment survint la première explosion, environ 2 minutes après le début de l’incendie, puis aussitôt après une explosion d’une extrême violence. Le torpilleur Mangini fut recouvert par une lame, puis fortement secoué. La fumée ayant disparu, on a constaté que l’Etruria coulait, le remorqueur italien placé entre le Mangini et l’Etruria penchait à tribord, puis coula à son tour.
Sur le Mangini, les superstructures ont beaucoup souffert. L’eau rentrée par les sabords avait envahi les appartements. Sur le pont, un matelot était étendu décapité, un second maître blessé à la jambe était couché près du canon de 65 arrière.
Un médecin militaire italien monta à bord et l’on procéda à l’embarquement des blessés et leur évacuation sur les hôpitaux de la ville. Le commandant du Mangini et l’officier en second, blessés. Un appel établit qu’un homme du Mangini avait été tué, un autre très gravement blessé et une quinzaine, soit atteints par des éclats, soit éprouvés par des chutes ou par le souffle de l’explosion.
Les secours nous sont arrivés rapidement en la personne d’un médecin militaire italien, dont le concours, ainsi que celui des hommes armant les embarcations, nous a été des plus précieux.

P.C.C.
20 décembre 1922

Le Capitaine de corvette Diaz de Soria,
Commandant le Mangini


Mention manuscrite précédant la signature : « Ni adresse, ni date, ni signature. D’après sa place se rapporte à 1917 [Apostille : « Non, à 1918 »]. Paraît avoir été rédigé par l’enseigne de vaisseau de 1re classe Marchat. Le commandant était le capitaine de corvette de Moysan. »

Signé : Diaz de Soria »

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III. — « Note pour le Contre-amiral commandant l’École navale », copie conforme effectuée en Dé-cembre 1922.

[Torpilleur d’escadre Mangini, Pochette de correspondance : Service historique de la Défense, Cote SS Y 339, p. num. 945, pièce n° 7.]

« A la suite de l’explosion d’un chaland de munitions amarré le long de l’Etruria, le torpilleur d’escadre Mangini a eut à bord de nombreux blessés, dont le commandant, l’officier en second, un maître d’équipage et douze hommes ont été évacués aussitôt sur les hôpitaux, et une quinzaine environ sont restés à bord, leurs blessures étant légères.
Un matelot a été tué.
Le bateau a souffert dans ses superstructures et dans ses appartements.

P.C.C.
20 décembre 1922

Le Capitaine de corvette Diaz de Soria,
Commandant le Mangini


Mention manuscrite précédant la signature : « Ni adresse, ni date, ni signature. D’après sa place se rapporte à 1917 [Apostille : « Non, à 1918 »]. Paraît avoir été rédigé par l’enseigne de vaisseau de 1re classe Marchat. Le commandant était le capitaine de corvette de Moysan. »

Signé : Diaz de Soria »

____________________________________________________________________________________________


IV. — Journal de bord du torpilleur d’escadre Mangini, alors commandé par le capitaine de corvette Eugène Charles Joseph MOYSAN.

[Torpilleur d’escadre Mangini, Journal de bord n° 22 — 13 août ~ 11 oct. 1918 — : Service historique de la Défense, Cote SS Y 338, p. num. 638.]

« Mardi 13 aout 1918 ― Port de Livourne.

5 h. 00 ― Branlebas. Déjeuner. Lavage corporel.

6 h. 15 ― Appel. Propreté du bâtiment.

11 h. 15 ― Dîner et repos de l’équipage.

12 h. 30 ― Délivrance des effets d’habillement.

13 h. 19 ― Inflammation de douilles dans un chaland de munitions amarré à bâbord du croiseur italien Etruria. Le Commandant donne l’ordre de mettre en marche le dynamoteur et de virer la chaîne.

13 h. 21 ― Première et deuxième explosion d’une extrême violence, causant des avaries aux super-structures et occasionnant la mort d’un matelot et plusieurs blessés.

13 h. 25 ― Dynamoteur en marche.

13 h. 30 ― Assèchement des compartiments de l’arrière par la maille du puisard arrière. Le Mangini ayant été couvert d’une lame, l’eau pénètre par les hublots et les claires-voies. Le transport des blessés s’est effectué aussitôt sur les hôpitaux de la ville.

14 h. 00 ― Mis de l’ordre sur le pont, dégagé le matériel brisé encombrant le pont.
[…] »

__________________________________________________________________________________________


Mention marginale

« + Tué : le matelot sans spécialité Astier.

Grièvement blessé : le second maître Jouan, qui a été transporté à l’hôpital civil italien.

Blessés :

Mr. Moysan, capitaine de corvette, commandant ;
Griffet, quartier-maître fourrier ;
Bayle, quartier-maître torpilleur ;
Mithiaux, matelot sans spécialité ;
Presle, matelot chauffeur ;
Liotardo, matelot mécanicien ;
Castéra, quartier-maître fusilier ;
Chabot, quartier-maître mécanicien ;
Renard, matelot mécanicien ;
Kerrien, matelot timonier ;
Louis, quartier-maître mécanicien ;
Bringuier, quartier-maître canonnier ;
Briand, quartier-maître canonnier ;
Mr. Bruneaud, enseigne de vaisseau, officier en second, en traitement à l’Hôpital français de San- Marco.
»
____________________________________________________________________________________________
Dernière modification par Rutilius le ven. janv. 15, 2021 6:20 pm, modifié 3 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
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GENEAMAR
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Re: MANGINI - Contre-torpilleur

Message par GENEAMAR »

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The Who's who... Louis Léon Lazare André MANGINI

Né le 1er novembre 1864 à LYON (Rhône), Élève l'École polytechnique en novembre 1883, il opte pour le Génie maritime. Élève le 1er octobre 1885 à PARIS. Sous-Ingénieur de 3ème classe le 8 novembre 1887. Il est d'abord affecté à l'Arsenal de TOULON, puis le 10 janvier 1889 aux diverses sections de la Direction des constructions navales du 4ème arrondissement maritime à ROCHEFORT. Sous-Ingénieur de 2ème classe le 2 février 1891. Le 14 janvier 1894, dirigeant les essais du torpilleur "SARRASIN", il est tué dans l'explosion d'une chaudière au large de ROCHEFORT.

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Photo : École polytechnique
Cordialement. Malou
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GENEAMAR
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Re: MANGINI - Contre-torpilleur

Message par GENEAMAR »

Bonjour à tous...

GLORIEUX Jules Isaïe Gaston

Né le 19 avril 1871 - Décédé.
Entre dans la Marine en 1889, Aspirant le 5 octobre 1892; port TOULON. Au 1er janvier 1894, sur le croiseur "FORFAIT", Division navale d'Extrême-Orient (Cdt Auguste RECULOUX). Enseigne de vaisseau le 5 octobre 1894. Au 1er janvier 1896, sur le cuirassé "TRIDENT", Escadre de réserve de Méditerranée (Cdt Eugène GADAUD). Au 1er janvier 1897, sur le cuirassé "FRIEDLAND", Escadre de réserve de Méditerranée (Cdt Émile TERNET). Officier breveté Torpilleur. Au 1er janvier 1899, sur le cuirassé "AMIRAL-DUPERRÉ", Escadre du Nord (Cdt Frédéric PISSÈRE). Aux 1er janvier 1901, 1902, en service à terre à l'École des Mécaniciens Torpilleurs à TOULON. Lieutenant de vaisseau le 1er avril 1902. Aux 1er janvier 1903, 1904, Commandant le sous-marin "PROTÉE", Station des sous-marins de CHERBOURG. Au 1er janvier 1906, port TOULON. Chevalier de la Légion d'Honneur. Le 10 juin 1908, à PARIS, affecté à la 2ème section de l'État-Major général. Officier breveté de l'École Supérieure de la Marine à PARIS, promotion 1911. Au 1er janvier 1912, port TOULON. En juin 1913, chargé de suivre les travaux d'achèvement du torpilleur MANGINI en construction à CHALON-sur-SAÔNE. Idem au 1er janvier 1914. Il commande ce bâtiment jusqu'en novembre 1915. Capitaine de corvette le 1er juillet 1917. Au 1er janvier 1918, port TOULON, inscrit au tableau d'avancement.
:jap:
Cordialement. Malou
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GENEAMAR
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Re: MANGINI - Contre-torpilleur

Message par GENEAMAR »

Bonjour à tous...

MAGNIER Marie Louis

Né le 5 ou le 15 septembre 1872 à CLERMONT-FERRAND (Puy-de-Dôme) - Décédé.
Entre dans la Marine en 1890, Aspirant le 5 octobre 1893; port BREST. Au 1er janvier 1894, sur le cuirassé "DÉVASTATION", Escadre de Méditerranée (Cdt Frédéric PISSÈRE). Enseigne de vaisseau le 31 mars 1896. Au 1er janvier 1897, Second sur le torpilleur "AVENTURIER", Escadre de réserve de Méditerranée (Cdt André SAUVAIRE-JOURDAN). Aux 1er janvier 1899, 1901, port BREST. Au 1er janvier 1902, sur le cuirassé "MASSÉNA", Escadre du Nord (Cdt Eugène Le LÉON). Au 1er janvier 1903, en service à terre à l'École des Mécaniciens Torpilleurs. Officier breveté Torpilleur. Lieutenant de vaisseau le 19 octobre 1903. En 1904, Officier breveté Interprète de langue espagnole. Le 15 septembre 1905, Chargé de la Défense fixe de SAÏGON. Chevalier de la Légion d'Honneur. Le 1er juin 1908, Commandant le sous-marin "GRONDIN", 1ère flottille des sous-marins de Méditerranée à TOULON. Aux 1er janvier 1911, 1912, sur le cuirassé "DANTON", en préparation d'essais à BREST, puis 1ère Escadre (Cdt Jules HABERT). Le 26 février 1913, Commandant le sous-marin "ARAGO", affecté au 1er janvier 1914 à la 2ème escadrille de sous-marins de la 1ère Armée navale, basée à BIZERTE. De novembre 1915 à janvier 1918, Commandant le torpilleur "MANGINI". Capitaine de corvette le 1er juillet 1917. Au 1er janvier 1918, port CHERBOURG, inscrit au tableau d'avancement.
:jap:
Cordialement. Malou
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GENEAMAR
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Re: MANGINI - Contre-torpilleur

Message par GENEAMAR »

Bonjour à tous...

BROUSSE Octave Constant

Né le 5 octobre 1875 à PARIS (Seine) - Décédé.
Entre dans la Marine en 1893, Aspirant le 5 octobre 1896; port TOULON. Au 1er janvier 1897, sur le croiseur "DUGUAY-TROUIN", Division navale de l'Océan Pacifique (Cdt Jean FORT). Enseigne de vaisseau le 5 octobre 1898. Au 1er janvier 1899, port TOULON. Officier breveté Canonnier. Au 1er janvier 1901, sur le croiseur "LAVOISIER", Escadre de Méditerranée (Cdt Raoul De BEAUSACQ). Au 1er janvier 1902, port TOULON. Aux 1er janvier 1903, 1904, sur le cuirassé "IÉNA", Escadre de Méditerranée (Cdts Eugène VOIELLAUD puis Auguste BOUXIN). Le 13 juin 1905, Second sur le torpilleur N° 176 "BORÉE", 3ème flottille de torpilleurs de la Méditerranée (Cdt Louis SCIAS). Lieutenant de vaisseau le 14 mai 1906. Au 1er janvier 1909, port TOULON. Au 1er janvier 1911, sur le croiseur cuirassé "DUPETIT-THOUARS", Division de réserve le la 2ème Escadre à TOULON (Cdt Alphonse NISSEN). Chevalier de la Légion d'Honneur. Au 1er janvier 1912, sur le cuirassé "DÉMOCRATIE", 1ère Escadre (Cdt Alexandre YTIER). Aux 1er janvier 1914, 1915, à PARIS, au Service technique de l'Artillerie navale de la Direction centrale. Au 1er janvier 1917, port TOULON. Capitaine de corvette le 1er juillet 1917. De janvier à mai 1918, Commandant le torpilleur "MANGINI".
:jap:
Cordialement. Malou
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GENEAMAR
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Re: MANGINI - Contre-torpilleur

Message par GENEAMAR »

Bonjour à tous...

MOYSAN Eugène Charles Joseph

Né le 27 septembre 1875 - Décédé.
Entre dans la Marine en 1893, Aspirant le 5 octobre 1896, port LORIENT. Au 1er janvier 1897, sur le croiseur "DUBOURDIEU", Division navale de l'Atlantique (Cdt Joseph BONNIN de FRAYSSEIX). Enseigne de vaisseau le 1er octobre 1898. Au 1er janvier 1899, sur le croiseur "DUBOURDIEU", Division navale de l'Atlantique (Cdt Eugène LE LÉON). Au 1er janvier 1901, sur l'aviso-transport "RANCE", Division navale de l'Océan Indien (Cdt Marius CROS). Au 1er janvier 1902, sur le transport "VIENNE", Service du littoral (Cdt Gilles De MAUPÉOU d'ABLEIGES); puis au 1er janvier 1903, Second sur le même bâtiment, Service du littoral (Cdt Etienne BARBIER). Au 1er janvier 1904, sur le croiseur "BUGEAUD", Escadre d'Extrême-Orient (Cdt Paul COUSTOLLE). Au 1er janvier 1906, port LORIENT. Lieutenant de vaisseau le 2 août 1906. Le 1er décembre 1907, Commandant le sous-marin "ANGUILLE", 1ère flottille de sous-marins de la Méditerranée à TOULON. Idem au 1er janvier 1909. Le 19 avril 1910, Commandant le sous-marin "FLORÉAL", Station des sous-marins de CHERBOURG. Chevalier de la Légion d'Honneur. Au 1er janvier 1912, à PARIS. Au 1er janvier 1914, sur le croiseur-cuirassé "WALDECK-ROUSSEAU", 1ère Escadre légère, 1ère Armée navale (Cdt Louis CAUBET). Au 1er janvier 1915, port LORIENT. Au 1er janvier 1917, port LORIENT. Capitaine de corvette le 1er juillet 1917. De juin 1918 à avril 1919, Commandant le torpilleur "MANGINI". Cet Officier sera blessé le 13 août 1918, lors de l'explosion d'un chaland de munitions à proximité du bâtiment dans le port de LIVOURNE.
Cordialement. Malou
dbu55
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Re: MANGINI - Contre-torpilleur

Message par dbu55 »

Bonjour à toutes et à tous,

Un autre marin du MANGINI :

FRADEH Théophile Pierre Marie né le 11/02/1896 à Noirmoutier (Vendée), Matelot de 2ème Classe - Décédé le 30/07/1919 (23 Ans) à son domicile à La Guérinière (Vendée) de suites de blessures reçues à bord du MANGINI

Cordialement
Dominique
Avec les Allemands, nous nous sommes tellement battus que nos sangs ne font plus qu'un [ Ferdinand Gilson, France, Figaro Magazine n°19053 du 05 nov. 2005 ]
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