SANTA ANNA ou SANT' ANNA - Compagnie Cyprien FABRE

Rutilius
Messages : 16759
Inscription : mar. avr. 22, 2008 2:00 am

Message par Rutilius »

[Message supprimé]
Dernière modification par Rutilius le mer. mars 30, 2022 10:37 pm, modifié 5 fois.
olivier 12
Messages : 4143
Inscription : ven. oct. 12, 2007 2:00 am

Re: SANTA ANNA ou SANT' ANNA - Compagnie Cyprien FABRE

Message par olivier 12 »

Bonjour à tous,

SANT ANNA Départ du 12 Décembre 1915

- 27 officiers
- 76 sous-officiers
- 1330 caporaux et soldats soit au total 1433 passagers
- 725 tonnes ravitaillement et munitions
- 429 chevaux

Rapport du capitaine PAVY sur la traversée

Le 16 Décembre, forte brise de SW. Mer grosse. Roulis et tangage.
A 09h20, par 36°00 N et 17°30 E, aperçu cargo-boat sur bâbord coupant notre route sous un angle de 40°. Ce cargo avance à très faible vitesse, à la cape, et devrait s’écarter de notre route. Comme il ne manœuvre pas, il me devient suspect. Venu à droite toute et aperçu alors un grand sous-marin en surface, sans pavillon, jusque là caché par le cargo. C’était un piège très bien préparé car le sous-marin aurait pu me torpiller d’une distance de 300 ou 400 mètres. Ouvert le feu avec le 47 mm de bâbord, puis feu à volonté sur le sous-marin et le cargo avec les 47 mm et 57 mm de l’arrière (4 coups de 57 et 15 de 47). Mais tir difficile en raison de la grosse mer. Le sous-marin n’a pas été touché. Le cargo a reçu un obus de 47 mm. Route au S20E jusqu’à 11h30, puis repris route à l’est le sous-marin et son convoyeur ayant disparu.

Description du sous-marin


Image


Complément au rapport du capitaine


En arrivant à Salonique le 18 Décembre, j’apprends que le sous-marin sur lequel j’ai tiré était le GUSTAVE ZEDE.
Il est incroyable qu’un sous-marin joue de la sorte et s’expose à être coulé car ma première intention était de l’attaquer et je l’aurais fait si je n’avais pas eu autant de monde à bord et si je n’avais craint la présence d’un 2e sous-marin en plongée.

Il est nécessaire que nous ayons un signal de reconnaissance pour les sous-marins alliés afin d’éviter des erreurs aux graves conséquences.
Dans le cas du ZEDE, le convoyeur aurait du hisser son pavillon, son numéro, siffler… enfin faire quelque chose alors qu’il s’est comporté comme un ennemi résigné à son sort.
Quant au ZEDE, il est inadmissible qu’il se soit approché de nous en se dissimulant, ce qui aurait pu causer sa perte.

Epilogue

Il y eut semble-t-il peu de réaction de l’Etat Major de la Marine. Le rapport porte seulement la mention manuscrite « Transmis au Ministre ce rapport qui présente de l’intérêt ».

Pourtant, il y eut d’autres méprises, comme le canonnage du FLOREAL par le garde-pêche SAINT HERVE le 4 Mars 1918, ou celui du NIVOSE par le VAUBAN, au nord de l’Aber Wrach, en Juin 1918.

Les autorités disent qu’il faut accepter certains risques quand on a la perspective d’engager l’ennemi. En effet, on considère que les méprises offrent peu de danger pour les sous-marins, sauf si elles ont lieu à courte distance. En revanche, elles ont le fâcheux résultat d’amener de l’hésitation chez les patrouilleurs qui ont ordre de tirer sur tout sous-marin aperçu qui ne fait pas de signaux de reconnaissance. En fait, la reconnaissance fut un problème pendant presque toute la guerre. Fin 1917, on dota les sous-marins de grenades colorées, lancées par fusil et visibles à 1 mille, ce qui était bien court. Les projecteurs, souvent trop fragiles, ne donnèrent que des désillusions. Le signal de reconnaissance de nuit restait à trouver.

Le GUSTAVE ZEDE, dont les essais avaient été laborieux en 1914, était un grand sous-marin à vapeur dont voici deux clichés.
(source : « Le sous-marin en France, tome 3 » de Gérard Garier Marines Edition)

Image

Image

Il appartenait alors à la 2e escadrille de sous-marins basée à Malte. Sur la 2e photo, prise en Avril 1915, il est à La Valette, à couple du TOURVILLE. Il opérait alors en Adriatique et dans les îles ioniennes. Plus tard, il fut affecté à l'escadrille du Maroc.

Cdlt
olivier
ALVF
Messages : 7135
Inscription : mar. oct. 02, 2007 2:00 am

Re: SANTA ANNA ou SANT' ANNA - Compagnie Cyprien FABRE

Message par ALVF »

Bonjour,

Un de nos spécialistes "Marine" aurait-il le détail exact de l'armement en pièces d'artillerie du paquebot "Sant' Anna" en octobre 1915?
J'ai en effet trouvé une photographie d'une pièce d'artillerie très peu commune à la poupe d'un navire marchand armé transportant des troupes vers Salonique au sortir du port de Marseille et je pense qu'il s'agit du "Sant' Anna".
Aucun détail du bâtiment n'est visible sur la photographie que je mettrai en ligne dès que j'aurai acquis la certitude de l'armement de ce beau et malheureux paquebot.
Pour les spécialistes, le canon en question est un très rare canon de côte "Marine" de 90 mm modèle 1881 sur affût M à roues, un modèle d'affût de côte fabriqué à moins de 12 exemplaires!
Il est vrai que l'armement des bâtiments du commerce en 1915 a été réalisé en rassemblant toute sorte de pièces anciennes ou peu utilisées en attendant un armement plus standardisé qui n'apparaîtra qu'en 1916.
Cordialement,
Guy François.
Avatar de l’utilisateur
dominique rhety
Messages : 696
Inscription : ven. déc. 31, 2004 1:00 am

Re: SANTA ANNA ou SANT' ANNA - Compagnie Cyprien FABRE

Message par dominique rhety »

Bonjour,

quelques images du Sant'Anna, vu de l'intérieur en octobre 1915.
http://www.cg90.fr/Upload/Mediatheque/e ... -hall1.pdf

Cordialement.
Dominique Rhéty
rambo69
Messages : 1
Inscription : lun. janv. 06, 2014 1:00 am

Re: SANTA ANNA ou SANT' ANNA - Compagnie Cyprien FABRE

Message par rambo69 »

Je viens de lire de Mr Olivier 12 sont rapport sur le naufrage du Sant' Anna qui parle des naufragés , mais nous avons un rescapé bien sur décédé depuis 1955 mais qui a bien survécu du naufrage .Ayant un tableau photo du bateau datant je pense de 14 15 16 de la guerre navale croiseur auxiliaire Français de 1 er rang .( donnant la chasse à un sous- marin par grosse mer .Son nom François Roux habitant a Fancheville le Bas 69340 militaire de ce temps là . Serge Mels
Rutilius
Messages : 16759
Inscription : mar. avr. 22, 2008 2:00 am

SANT’ANNA ― Paquebot ― Compagnie française de navigation à vapeur (Cyprien Fabre & Cie).

Message par Rutilius »

Bonsoir et bienvenue Serge,

Dans l'intérêt de la connaissance, le présent sujet ne demande qu’à être complété par toute information ou tout document inédit en possession de tout un chacun le consultant fortuitement... Il vous est donc loisible de rendre hommage à François Roux, survivant de la perte du « croiseur auxiliaire » Sant’Anna, en publiant les données biographiques concernant ce soldat, voire, si vous en disposez, de son témoignage sur les circonstances de son sauvetage.
Dernière modification par Rutilius le ven. avr. 20, 2018 10:53 pm, modifié 2 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Rutilius
Messages : 16759
Inscription : mar. avr. 22, 2008 2:00 am

SANT’ANNA ― Paquebot ― Compagnie française de navigation à vapeur (Cyprien Fabre & Cie).

Message par Rutilius »

Bonjour à tous,


[center]Passagers militaires disparus le 11 mai 1918 avec le Sant’Anna.[/center]
(Liste non exhaustive : 223 noms)
]

Avertissement : Orthographe de certains toponymes d’origine arabe ou berbère incertaine


■ 56e Bataillon territorial de zouaves.

― HUMBERT Jules, né le 12 juin 1877 à Saint-Maurice-aux-Forges (Meurthe-et-Moselle), Soldat de 2e classe, Matricule n° 4.344, classe 1897, n° 793 au recrutement d’Oran (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

■ 1er Escadron du train des équipages militaires.

― AMARA ben Kedeli Er Rezgui, présumé né en 1895 au douar Oual-Zinat (Tunisie), 2e conducteur, Matricule n° 3.170, classe 1915, n° 1.383 au recrutement de Bizerte (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

■ 5e Escadron du train des équipages militaires.

― AÏTCHALALET Salah, présumé né en 1895 au douar Bou-Hamza, commune mixte d’Akbou (Département de Constantine, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 9.864, classe 1915, n° inconnu au recrutement d’Akbou (Jug. Trib. Marseille, 31 déc. 1919, transcrit à Marseille le 28 févr. 1920).

― AGOUE Abdallah Ben Maamar, présumé né en 1895 au douar Bouakal, commune de Batna (Département de Constantine, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 9.842, classe 1915, n° inconnu au recrutement de Batna (– d° –).

― BAKOUCHE Ali ben Ahmed, présumé né en 1898 à Amalou, commune mixte d’Akbou (Département de Constantine, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 10.049, classe 1908, n° inconnu au recrutement d’Akbou (– d° –).

― BERKANI Ahmed ben Abdelkader, présumé né en 1898 à Oued Oughat, commune mixte de Berroughia (Département d’Alger, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 18.776, classe 1907, engagé volontaire au recrutement de Médéa (– d° –).

― BOUKHEZZAR Ali ben Mohamed, né le 26 juin 1894 à M’cisna, commune mixte d’Akbou (Département de Constantine, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 10.048, classe 1916, engagé volontaire au recrutement d’Akbou (– d° –).

― BOUSFAR Ali ben Mohamed, présumé né en 1889 à Sétif (Département de Constantine, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 13.266, classe 1909, engagé volontaire au recrutement de Sétif (– d° –).

― CHEMINI Hacène, né le 13 février 1893 au douar Amalou, commune mixte d’Akbou (Département de Constantine, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 10.760, classe 1914, n° inconnu au recrutement de Constantine (– d° –).

― DJEFFAL Khélifa ben Boumedine, présumé né en 1882 à Boghari – aujourd’hui Ksar-el-Boukhari – (Département d’Alger, Algérie), Soldat de 2e classe, Matricule n° 18.777, engagé volontaire au recrutement de Boghari (– d° –).

― DJELLAÏLIA Salah ben Ahmed, présumé né en 1887 au douar Ouillen, commune mixte de Souk-Arhas (Département de Constantine, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 10.153, classe 1907, engagé volontaire au recrutement de Souk Arhas (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

― FIROUZ Belgacem ben Amer, présumé né en 1872 à Riff, commune mixte d’Oued-Marsa (Département de Constantine) et domicilié à Souk-Ahras (Département de Constantine, Algérie), Brigadier, Matricule n° 9.860, classe 1892, engagé volontaire au recrutement de Constantine (Jug. Trib. Marseille, 26 avr. 1922, transcrit à Marseille le 22 juin 1922).

― GUEMOUNI Mohamed ben Hocine, présumé né en 1895 commune mixte d’Oued-Marsa (Département de Constantine, Algérie) et y domicilié, 2e conducteur, Matricule n° 10.083, classe 1915, engagé volontaire au recrutement de Constantine (– d° –).

― GUENDOUZE Ahmed ben Lakdar, présumé né en 1892 au douar M’…, commune de Belezma (Département de Constantine, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 10.107, classe 1912, engagé volontaire au recrutement de Batna (Jug. Trib. Marseille, 31 déc. 1919, transcrit à Marseille le 28 févr. 1920).

― HACHEMI Mohamed ben Larbi, présumé né en 1893 à Tocqueville – aujourd’hui Ras-El-Oued – (Département de Constantine, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 10.074, classe 1913, engagé volontaire au recrutement de Sétif (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

― HACHOUF Yousef ben Larbi, présumé né en 1896 au douar Ouled-Khaled, commune mixte d’Aïn-M’lila (Département de Constantine, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 10.073, classe 1916, engagé volontaire au recrutement de Constantine (– d° –).

― HAMDINI Messaoud ben Abderrahmane, présumé né en 1885 au douar El-Gouaï, commune mixte d’Aïn-M’lila (Département de Constantine, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 9.951, classe 1905, engagé volontaire au recrutement de Constantine (– d° –).

― MOUMÈNE Miloud Ould Larbi, présumé né en 1887 au douar Ould-Moumène, commune mixte de Sebdou (Département d’Oran, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 12.580, classe 1907, engagé volontaire à Tlemcen (Département d’Oran, Algérie) (Jug. Trib. Marseille, 31 déc. 1919, transcrit à Marseille le 28 févr. 1920).

― NACEUR ben Ouadah, présumé né en 1896 à Ouled-bel-Hocein, commune mixte du Djebel-Nador (Département d’Oran, Algérie) et y domicilié, 2e conducteur, Matricule n° 12.573, classe 1916, engagé volontaire à Trezel (Département d’Oran, Algérie) (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

― OUDIHAT Moussa ben Amor, présumé né en 1890 au douar Ouzellaguen, commune d’Akbou (Département de Constantine, Algérie) et y domicilié, Soldat de 2e classe, Matricule n° 9.904, classe 1910, engagé volontaire au recrutement d’Akbou (– d° –).

― TAOUTI Salah ben Bouremane, présumé né en 1897 à Beni-bel-Aïd, commune mixte d’El-Milia (Département de Constantine, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 11.396, classe 1917, engagé volontaire au recrutement de Constantine (– d° –).

■ 7e Escadron du train des équipages militaires.

― NADRI Naamar ben Abdallah, présumé né en 1885 à Boghari – aujourd’hui Ksar-el-Boukhari – (Département d’Alger, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 3.868, classe 1915, n° 3.902 au recrutement d’Oran (Jug. Trib. Marseille, 7 janv. 1920, transcrit à Marseille le 1er mars 1920).

■ 11e Escadron du train des équipages militaires.

― CHETOUTA Abdel Kader Bel Hadj, présumé né en 1895 au douar Takdempt, commune mixte de Tiaret (Département d’Oran, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 8.320, classe 1916, n° inconnu au recrutement d’Oran (Jug. Trib. Marseille, 31 déc. 1919, transcrit à Marseille le 28 févr. 1920).

■ 15e Escadron du train des équipages militaires.

― HÉCAN Eugène Émile Auguste, né le 21 octobre 1888 à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), 2e conducteur, Matricule n° 9.542, classe 1908, n° 2.218 au recrutement de Quimper (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

― LAMECHE Turki ben Youssef, présumé né en 1896 au douar Aïn-Turc, commune mixte des Maâdid (Département de Constantine, Algérie) et y domicilié, 2e conducteur, Matricule inconnu, classe 1916, n° 10.797 au recrutement de Constantine (Jug. Trib. Marseille, 31 déc. 1919, transcrit à Marseille le 28 févr. 1920).

■ 16e Escadron du train des équipages militaires.

― BOULAL Djeloul Lazereg, présumé né en 1886 au douar commune d’Ouled-ed-Diss (Ouled-bel-Haïa), commune mixte de Zemmorah (Département d’Oran, Algérie), 2e conducteur, Compagnie 11 bis, Matricule n° 8.177, classe 1916, n° inconnu au recrutement d’Oran (Jug. Trib. Marseille, 31 déc. 1919, transcrit à Marseille le 28 févr. 1920).

— MOHAMED ben Ali ben Kélifa El Hamami, présumé né en 1894 à Goubellat (Tunisie), 2e conducteur, Matricule n° 7.363, classe 1914, recrutement de l’Administration centrale de l’armée tunisienne (Jug. Trib. Marseille, 12 déc. 1919, transcrit à Marseille le 1er mars 1920).

― NAVARRO Jean François, né le 2 janvier 1887 à La Calle – aujourd’hui El-Kala – (Département de Constantine, Algérie) et domicilié à Kairouan (Tunisie), Brigadier, 11e Compagnie, Matricule n° 1.434, classe 1917, n° 92 au recrutement de Tunis (Corps retrouvé).

― RABAH ben Amor ben Salah, ou RABAH RABAH ben Salah, présumé né en 1894 à Ghorfa, canton du Kef (Tunisie) et y domicilié, 2e conducteur, Compagnie 11 bis, Matricule n° 7.725, classe 1914, engagé volontaire en 1915 au recrutement de l’Administration centrale de l’armée tunisienne (Jug. Trib. Marseille, 7 janv. 1920, transcrit à Marseille le 1er mars 1920).

― TEBBAL Hocine ben Ali, né le 26 décembre 1896 au douar Bou-Gâa (Lafayette), commune mixte de Guergour (Département de Constantine, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 11.413, classe 1916, n° inconnu au recrutement de Constantine (Jug. Trib. Marseille, 21 nov. 1923, transcrit à Marseille le 17 févr. 1924).

■ 17e Escadron du train des équipages militaires.

— BOUGUEMRA Mohamed ben Sayah, né à une date inconnue à Jaccar (Département d'Alger, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 10.913, engagé volontaire en 1916, n° inconnu au recrutement d’Alger (Jug. Trib. Marseille, 7 janv. 1920, transcrit à Marseille le 1er mars 1921).

― BOUYOUCEF Sadi, né le 10 avril 1896 au douar Kalaoun, commune mixte de Takitount (Département de Constantine, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 10.870, classe 1916, n° 2.745 au recrutement de Constantine (Jug. Trib. Marseille, 31 déc. 1919, transcrit à Marseille le 28 févr. 1920).

— BRAHIM El Madam, présumé né en 1896 à Tafilalet (Maroc), 2e conducteur, Matricule n° inconnu, classe 1916, n° 10.911 au recrutement de Tlemcen (Jug. Trib. Marseille, 26 avr. 1922, transcrit à Marseille le 22 juin 1922).

— BRAHIMI Abdallah, présumé né en 1884 au douar-commune d’El-Gourine, commune mixte de Gouraya (Département d'Alger, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 10.905, engagé volontaire en 1916, n° 25 au recrutement d’Alger (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

― CHERIFI Rabat ben Achour, présumé né en 1896 au douar Magra, commune indigène de Barika (Département de Constantine, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 10.919, classe 1916, n° 3.372 au recrutement de Constantine (– d° –).

― EL AFIFI ben Aziz, présumé né en 1895 dans la commune indigène de Barika (Département de Constantine, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 14.613, classe 1915, n° 3.372 au recrutement de Constantine (Jug. Trib. Marseille, 31 déc. 1919, transcrit à Marseille le 28 févr. 1920).

― HARRIVEL Pierre Edmond, né le 26 juin 1877 à Hébécrevon (Manche) et y domicilié, 2e conducteur, Matricule n° 853, classe 1897, n° 212 au recrutement de Saint-Lô (– d° –).

― KADDOUR Amar Abdelkader, présumé né en 1894 au douar Ouled-bou-Ali, commune mixte de La Mina (Département d’Oran, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 7.848, classe 1916, n° 69 [Jug. Trib. Mostaganem, 2 janv. 1935, transcrit à la commune mixte de Clinchant – aujourd’hui El Matmar – (Département d’Oran, Algérie), le 8 janv. 1935].

― KASRI Laklou ben Mohammed, présumé né en 1896 au douar Beni-Maouche, commune mixte de Guergour (Département de Constantine, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 10.922, classe 1916, n° 3.351 au recrutement de Constantine (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

― MOHAMED ben Mohamed Ould Timbark, présumé né en 1897 au douar Sidi-Béno… (Tunisie), 2e conducteur, Matricule n° 10.389, classe 1916, n° inconnu au recrutement d’Oran (Jug. Trib. Marseille, 31 déc. 1919, transcrit à Marseille le 28 févr. 1920).

― MOUSRIA Abes ben Brahim, né le 29 décembre 1891 à Ferdiss, commune de Batna (Département de Constantine, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 10.921, classe inconnue, n° 5.566 au recrutement de Constantine (Jug. Trib. Marseille, 7 janv. 1920, transcrit à Marseille le 1er mars 1920).

― SALHI Ali ben Sadi, présumé né en 1896 commune mixte de Takitount (Département de Constantine, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 101.830, classe 1916, n° 2.772 au recrutement de Constantine (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

― TEMZI Mohamed ben Zerrouck, présumé né en 1875 au douar Metennan, commune mixte d'Aïn-Bessen (Département d’Alger, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 13.394, classe 1895, n° inconnu au recrutement d’Alger (Jug. Trib. Marseille, 26 avr. 1922, transcrit à Marseille le 22 juin 1922).

■ 18e Escadron du train des équipages militaires.

― ALEM Beloudja Ould Boumédine, dit BELAOUDI, présumé né en 1896, cmmune mixte d'Aïn-Temouchent (Département d’Oran, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 8.430, classe 1916, n° 362 au recrutement d’Oran (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

― AMAR Abdelkader Ould Amar, né le 17 mai 1896 au douar Hallouya-Gheraba, commune mixte d'Amni-Moussa (Département d’Oran, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 8.573, classe 1916, n° 486 au recrutement d’Oran (Jug. Trib. Marseille, 31 déc. 1919, transcrit à Marseille le 28 févr. 1920).

— AOUAD Mohammed, né le 18 septembre 1896 à Meurad (Département d’Alger, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 8.404, classe 1916, n° 321 au recrutement d’Alger (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

― BEGHAOUI Ahmed Ould Arat, né le 21 mars 1896 au douar Oued-Hounet, commune mixte de Saïda (Département d’Oran, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 8.546, classe 1916, n° 848 au recrutement d’Oran (– d° –).

― BENRACHED Abdelkader Ould Hadj, présumé né en 1896 à Relizane (Département d’Oran, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 8.598, classe 1916, n° 730 au recrutement d’Oran (– d° –).

― BETTAHAR Mohamed Ould Abdelkader, né le 28 août 1896 au douar Bahourat, commune mixte de Mascara (Département d’Oran, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 8.510, classe 1916, n° 506 au recrutement d’Ammi-Moussa (Jug. Trib. Marseille, 26 avr. 1922, transcrit à Marseille le 2 juin 1922).

― BOUAZDI Mohammed, présumé né en 1896 à Changarnier – aujourd’hui Oued Zebboudj –, commune mixte d'Hammam-Righa (Département d’Alger, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 7.429, classe 1918, n° 625 au recrutement d’Alger (Jug. Trib. Marseille, 31 déc. 1919, transcrit à Marseille le 28 févr. 1920).

― BOUHADI Abdelkader Kouider Ould Maclouf, né le 16 juin 1897 au douar Ouled-Taour, commune d’Er-Rahel (Département d’Oran, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 8.434, classe 1916, n° 414 au recrutement d’Oran (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

― BOUHAFRED Chaabane Ould Kaddour, présumé né en 1896 au douar Mekmène, commune d’Ammi-Moussa (Département d’Oran, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 8.514, classe, n° et lieu de recrutement inconnus (– d° –).

― BOUMESSAIRI Ahmed, né le 20 février 1896 à Blida (Département d’Alger, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 8.390, classe 1916, n° 160 au recrutement d’Alger (Jug. Trib. Marseille, 31 déc. 1919, transcrit à Marseille le 28 févr. 1920).

― DAOUD Abdelkader Ould Boualem, dit MARONY, présumé né en 1896 au douar Aïn-Manaa (Ouaïba), commune mixte de Saïda (Département d’Oran, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 8.541, classe 1916, n° 822 au recrutement d’Oran (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

― DEKKAR Tayeb Ould Mostefa, présumé né en 1896 au douar Guirès (Ouled-bel-Haïa), commune mixte de Zemmorah (Département d’Oran, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 8.585, classe 1916, n° 616 au recrutement d’Oran (Jug. Trib. Marseille, 31 déc. 1919, transcrit à Marseille le 28 févr. 1920).

― DJERDJOURI Mohammed, présumé né à Bouïnan (Département d’Alger, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 8.406, classe 1916, n° 188 au recrutement d’Alger (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

― DJILALI Benali Ould Abdelkader, présumé né en 1896 au douar Ouled-bou-Riah, commune mixte d’Ammi-Moussa (Département d’Oran, Algérie) et y domicilié, 2e conducteur, Matricule n° 8.524, classe 1916, n° 545 au recrutement d’Oran (Jug. Trib. Marseille, 31 déc. 1919, transcrit à Marseille le 28 févr. 1920).

― EL HATTAB Ali Ould Habit, présumé né en 1896 au douar Beni-Khemis, commune de Mascara (Département d’Oran, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 8.554, classe 1916, n° 869 au recrutement d’Oran (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

― FARSI Bouhaloul Ould Drin, présumé né en 1896 à Aïn-el-Arba (Département d’Oran, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 8.445, classe 1916, n° 394 au recrutement d’Oran (Jug. Trib. Marseille, 31 déc. 1919, transcrit à Marseille le 28 févr. 1920).

― GHEZOUL Abdelkader Ould El Hadj, présumé né en 1895 à Aïn-el-Arba (Département d’Oran, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 8.769, engagé volontaire en 1915 au recrutement d’Oran (– d° –).

― HADROUG Mebarek, présumé né en 1895, commune mixte de M’sila (Département de Constantine, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 8.416, classe 1915, n° 1.216 au recrutement d’Alger (– d° –).

― HANOUM Kaddour Ould Hafid, présumé né en 1896 au douar Méralhine-Ghoraba, commune mixte du Djebel-Nador (Département d’Oran, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 8.563, classe 1916, n° 585 au recrutement d’Oran (– d° –).

― HARRAT Bouabdallah Ould Mohammed, présumé né en 1896 au douar Ouled-Lakhred, commune mixte de Tiaret (Département d’Oran, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 8.575, classe 1916, n° 491 au recrutement d’Oran (– d° –).

― KADDOUR Ould Tahar, présumé né 1896 au douar Doui-Thabed, commune mixte de Saïda (Département d’Oran, Algérie), 2e conducteur, Matricule inconnu, classe 1916, n° 8.550 en un lieu de recrutement inconnu (– d° –).

― KHADIR Abdelkader Ould Lakdar, présumé né en 1896, commune mixte d'Ammi-Moussa (Département d’Oran, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 8.515, classe 1916, n° 514 au recrutement d’Oran (– d° –).

― KHAMÈS Benaïssa Ould Benyahia, présumé né en 1896 au douar Aïn-Sultan, commune mixte de Saïda (Département d’Oran, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 8.544, classe 1916, n° 845 au recrutement d’Oran (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

― KHÉDIRI Hamed Ould Benasseur, présumé né en 1896 au douar Aoubellil, commune mixte d’Aïn-Temouchent (Département d’Oran, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 8.427, classe 1916, n° 358 au recrutement d’Oran (Jug. Trib. Marseille, 31 déc. 1919, transcrit à Marseille le 28 févr. 1920).

― KHÉLAFI Mohamed Ould Ali, présumé né en 1896 au douar Matmata (El-Melab), commune mixte d’Ammi-Moussa (Département d’Oran, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 8.530, classe 1916, n° 577 au recrutement d’Oran (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

― KOMICHI El Habib Ould Tazi, né le 25 juillet 1896 au douar Kalâa, commune mixte de La Mina (Département d’Oran, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 8.482, classe 1916, n° 681 au recrutement d’Oran (– d° –).

― KOUBIDA Hadj Ould Mohamed, présumé né en 1894 au douar Douair-Flitta, commune mixte de La Mina (Département d’Oran, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 8.477, classe 1916, n° 660 au recrutement d’Oran (Jug. Trib. Marseille, 31 déc. 1919, transcrit à Marseille le 28 févr. 1920).

― KRÉLIFA Djelloul Ould Mohamed, né le 3 mai 1896 Aïn-Tedelès (Département d’Oran, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 8.495, classe 1916, n° 736 au recrutement d’Oran (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

― LADNEK Bachir Ould Mohamed, dit MIMOUN, présumé né en 1896 au douar Oued-Hounet, commune mixte de Saïda (Département d’Oran, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 8.545, classe 1916, n° 847 au recrutement d’Oran (– d° –).

― LOPEZ Antoine, né le 31 mars 1883 à Blida (Département d’Alger, Algérie) et y domicilié, 2e conducteur, Matricule inconnu, classe 1904, n° 1.318 au recrutement d’Alger (Trib. Marseille, 26 avr. 1922, transcrit le 21 juin 1922).

― MORICET Henri Alfred, né le 17 avril 1881 à Châtellerault (Vienne), Brigadier, Matricule n° 09.297, classe 1901, n° 236 au recrutement de Châtellerault (Trib. Marseille, 10 mars 1920, transcrit à Marseille le 20 avr. 1920).

― NEGGAZ Mohamed, présumé né en 1896 au douar Siouf, commune mixte de Boghari – aujourd’hui Ksar-el-Boukhari – (Département d’Alger, Algérie) et y domicilié, 2e conducteur, Matricule n° 8.409, classe 1916, n° 560 au recrutement d’Alger (Jug. Trib. Marseille, 31 déc. 1919, transcrit à Marseille le 28 févr. 1920).

― SMAÏL Mostéfa Ould Ahmed, né le 24 mars 1896 au douar Ould-el-Abd (Chellog), commune mixte de Cacherou – aujourd’hui Sidi-Kada – (Département d’Oran, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 8.531, classe 1916, n° 907 au recrutement d’Oran (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

— ZEBOUDJ Mohamed Seghir ould Maamar, présumé né en 1896 au douar-commune d’Ouled-Sabeur, commune mixte d’Ammi-Moussa (Département d’Oran, Algérie) et y domicilié, 2e conducteur, Matricule n° 541, classe 1916, n° 8.523 au recrutement d’Oran (Jug. Trib. Marseille, 31 mars 1919, transcrit à Marseille le 28 févr. 1920).

■ 26e Escadron du train des équipages militaires.

― LAHBIB TAHAR ben Abdallah, présumé né en 1896 au douar Raz-Talah-Tinzar, commune mixte de Guergour (Département de Constantine, Algérie), 2e conducteur, Matricule n° 11.417, classe 1916, n° inconnu au recrutement de Constantine (Jug. Trib. Marseille, 6 juin 1923, transcrit à Marseille le 20 juill. 1923).

■ 5e Groupe d’artillerie à pied d’Afrique.

― EL HADI ben ALI ben HASSEN, présumé né en 1888 à Chaouach (Tunisie), 2e canonnier, Matricule n° 182, classe, n° et lieu de recrutement inconnus (Jug. Trib. Marseille, 9 déc. 1925 , transcrit à Marseille le 25 janv. 1926).

■ 6e Groupe d’artillerie à pied d’Afrique.

― BEN TOLILA Albert, né le 23 mars 1898 à Oran (Département d’Oran, Algérie), 2e canonnier, Matricule n° 8.185, classe 1918, n° 1.657 au recrutement d’Oran (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

■ 4e Légion de gendarmerie.

― BRY Charles Louis Joseph, né le 2 juin 1881 à Parcé-sur-Sarthe (Sarthe), Gendarme à cheval, Matricule n° 1.352, classe 1901, n° 767 au recrutement du Mans (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

■ 12e Légion de gendarmerie.

― BOURNAZEL Pierre, né le 21 avril 1884 à Naves (Corrèze), Gendarme à cheval, Matricule n° 1.243, classe 1901/1904, n° 5.950 au recrutement de Tulle (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

■ 16e Légion « bis » de gendarmerie.

― MAURY Baptiste, né le 3 mars 1879 à Cublac (Corrèze), Chef de brigade de 4e classe, Matricule n° 674, classe 1899, n° 970 au recrutement de Brive-la-Gaillarde (Jug. Trib. Marseille, 31 déc. 1919, transcrit à Marseille le 28 févr. 1920).

■ 18e Légion de gendarmerie.

― VIDEAU Guillaume Maxime, né le 27 novembre 1883 à Castelnau (Gironde), Gendarme à cheval, Force publique de Salonique, Matricule n° 1.404, classe 1902, n° 677 au recrutement de Bordeaux (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

■ 13e Régiment d’artillerie coloniale.

― BENYAHIA-HOCINE ben Saïd, né le 23 décembre 1895 à Chelatta (Département de Constantine, Algérie), 2e canonnier, Matricule inconnu, classe 1916, n° 699 au recrutement de Constantine (Trib. Marseille, 26 avr. 1922, transcrit le 22 juin 1922).

■ 21e Régiment d’artillerie coloniale.

― SALVAN Ernest Jean Baptiste, né le 14 juin 1896 à Mazères (Haute-Garonne), 2e canonnier, Matricule n° 13.148, classe 1916, n° 1.421 au recrutement de Toulouse (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

■ 35e Régiment d’artillerie coloniale.

― DUFFOUR René Théophile, né le 17 octobre 1889 à Tourdun (Gers), Caporal, Matricule n° 24/3.952, classe 1909, n° 1.004 au recrutement de Mirande (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

■ 343e Régiment d’artillerie coloniale.

― CHALTIEL Ernest, né le 6 novembre 1891 à Tunis (Tunisie), 2e canonnier, Matricule inconnu, engagé volontaire sous le n° 393 au recrutement de Tunis [Jug. Trib. Seine, 2 mars 1923, transcrit à Paris (XVIIIe Arr.), le 13 avr. 1923].

■ 1er Régiment d’artillerie de campagne.

― HACEM Ahmed ben Boudjemaa, présumé né en 1896 à Talabent, commune mixte de Belezma (Département de Constantine, Algérie), 2e canonnier, Matricule n° L.M. 20.864, classe inconnue, n° 9.761 au recrutement de Constantine (Jug. Trib. Marseille, 6 juin 1923, transcrit à Marseille le 20 juill. 1923).

― LEDJOUH Saïd ben Areski, né le 30 août 1896 au douar Kendira, commune mixte de Oued-Marsa (Département de Constantine, Algérie), 2e canonnier, 11e Groupe, Matricule n° 13.498, classe 1916, n° 962 au recrutement de Constantine (– d° –).

■ 1er Régiment d’artillerie de montagne.

— GUETTAFI ben Abdellah, présumé né en 1896 au douar Alma-Ouaklane, commune mixte de Guergour (Département de Constantine, Algérie), 2e canonnier, Matricule n° 9.760, classe 1914/1916, n° 9.760 au recrutement de Constantine (Jug. Trib. Marseille, 6 juin 1923, transcrit à Marseille le 20 juill. 1923).

— MOHAMED ben Ali, présumé né en 1891 à Béni-Saf (Département d'Oran, Algérie), décédé le 12 mai 1918 à l’Hôpital de Bizerte (Tunisie) des suites d’une contusion de la région hépatique subie lors du naufrage, 2e canonnier, Matricule n° 10.951, classe 1915, n° 4.139 au recrutement de Tlemcen.

― MOUSSAOUI Lakdar ben Bachir ben Saïd, présumé né en 1889 au douar Ben-Hamez, commune indigène de Tébessa (Département de Constantine, Algérie), 2e canonnier, Matricule n° 9.762, classe 1909, n° L.M. 20.648 au recrutement de Constantine (Jug. Trib. Marseille, 6 juin 1923, transcrit à Marseille le 20 juill. 1923).

― OUHENDI Allaoua ben Saïd, né le 30 mai 1896 au douar Aït-Ameur-ou-Ali, Bougie (Département de Constantine, Algérie), 2e canonnier, Matricule n° 10.389, classe 1916, n° 4.156 au recrutement de Bougie (– d° –).

— TAALLAH-MÉBARECH ben Sahnoune, présumé né en 1896 au douar Timazout, commune mixte de Rhira (Département de Constantine, Algérie), 2e canonnier, Matricule n° 10.389, classe 1916, n° 2.938 au recrutement de Constantine (Trib. Marseille, 26 avr. 1922, transcrit le 21 juin 1922).

— YDJEDD Alloua ben Mouloud, présumé né en 1895 au douar-commune Amalou, commune mixte d'Akbou (Département de Constantine, Algérie), 2e canonnier, Matricule n° 9.766, classe 1915, n° 4.180 au recrutement de Constantine (Jug. Trib. Marseille, 6 juin 1923, transcrit à Marseille le 20 juill. 1923).

■ 2e Régiment d’artillerie de montagne.

― BEN AMAROUI Salah ben Saïd, présumé né en 1896 au douar Immoula (Larache), commune mixte d’Akbou (Département de Constantine, Algérie), 2e canonnier, Matricule n° 11.625, classe 1916, n° 720 au recrutement d’Alger (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

― DOURDA Mohamed, né le 28 juillet 1896 à Cherchell (Département d’Alger, Algérie) et y domicilié, 2e canonnier, Matricule n° 8.559, classe 1916, n° 167 au recrutement d’Alger (Jug. Trib. Marseille, 31 déc. 1919, transcrit à Marseille le 28 févr. 1920).

― KASMI Belhadj Abdelkader, né le 15 mai 1895 au douar Hérenfa, commune de Ténès (Département d’Alger, Algérie), 2e canonnier, Matricule n° 8.994, classe 1915, n° 737 au recrutement d’Alger (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

― MOHAMED ben Othmane ben Ali El Ouerghi Derangi, présumé né en 1896 en un lieu indéterminé de Tunisie, 2e canonnier, Matricule n° 7.835, classe 1916, n° 642 au recrutement de Tunis (Jug. Trib. Marseille, 7 janv. 1920, transcrit à Marseille le 1er mars 1920).

— ZABOUB Ahmed ben Mohamed, présumé né en 1887 à Saint-Arnaud – aujourd’hui El-Eulma – (Département de Constantine, Algérie) et y domicilié, 2e canonnier, Matricule n° 11.371, classe, n° et lieu de recrutement inconnus (Jug. Trib. Marseille, 31 déc. 1919, transcrit à Marseille le 28 févr. 1920).

■ 115e Régiment d’artillerie lourde.

― DECOR Clément Espérance, né le 23 novembre 1889 à Champcueil (Seine-et-Oise – aujourd’hui Essonne –) et domicilié à Ermont (Seine-et-Oise – aujourd’hui Val-d’Oise –), 2e canonnier, Matricule n° 13.099, classe 1914/1915, n° 123 au recrutement de Versailles (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

― REJEAUD Joseph, né le 5 avril 1885 à Paris (XVIIe Arr.), 2e canonnier, Matricule n° 024.679, classe 1905, n° 242 au recrutement de la Seine, 1er Bureau (– d° –).

■ 117e Régiment d’artillerie lourde.

― DUFOURNET Jean Antoine, né le 3 mars 1890 à Lyon (VIIIe Arr. ; Rhône), 2e canonnier, Matricule n° 32.771, classe 1910, n° 562 au recrutement du Rhône Sud (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

[A suivre]
Dernière modification par Rutilius le ven. avr. 20, 2018 10:52 pm, modifié 2 fois.
Rutilius
Messages : 16759
Inscription : mar. avr. 22, 2008 2:00 am

SANT’ANNA ― Paquebot ― Compagnie française de navigation à vapeur (Cyprien Fabre & Cie).

Message par Rutilius »

.
[Suite]


■ 29e Régiment de dragons.

― DESPIAU Dominique Jean Sylvain, né le 2 janvier 1897 à Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), Soldat de 2e classe, Matricule n° 5.088, classe 1917, n° L.M. 69 au recrutement de Tarbes (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

■ 1er Régiment de marche de tirailleurs.

— ABIDI Larbi ben Barka ben Mohammed ben Larbi, présumé né en 1878 au douar-commune de Chouchaoua, commune mixte de Chéliff (Département d'Alger, Algérie), Tirailleur de 2e classe, Matricule n° 21.882, engagé volontaire pour 4 ans le 15 avril 1896 (Jug. Trib. Marseille, 31 déc. 1919, transcrit à Marseille le 28 févr. 1920).

― DJOUHRI Hocine ben Mohand, présumé né en 1887, commune mixte d'Oued-Marsa (Département de Constantine, Algérie), Tirailleur de 2e classe, Matricule n° 23.896, engagé volontaire pour la durée de la guerre le 16 janvier 1915 en un lieu de recrutement inconnu (– d° –).

― LOUNNAS Salem ben Ahmed ben Ameur ben Ali ben Saïd, présumé né en 1864 au douar Sanana, commune mixte de Dra-el-Mizan (Département d’Alger, Algérie), Tirailleur de 2e classe, Matricule n° 23.917, engagé volontaire en décembre 1914 en un lieu de recrutement inconnu (– d° –).

■ 2e Régiment de marche de tirailleurs.

— BOUDJÉMA Abdelkader ould Mohamed, présumé né en 1880 au douar-commune de Beni-Issâad, commune mixte de Zemmora (Département d'Oran, Algérie), Caporal, Matricule inconnu, engagé volontaire en 1903, n° 3.944 au recrutement de Zemmora (Jug. Trib. Marseille, 31 déc. 1919, transcrit à Marseille le 28 févr. 1920).

― KAÏS Mohamed ben Abdelkader, présumé né en 1884 dans la tribu du Dahra, commune mixte de Ténès (Département d’Alger, Algérie), Tirailleur de 2e classe, Matricule n° 11.249, engagé volontaire en 1913, n° inconnu au recrutement de Renault – aujourd’hui Sidi M’Bénali – (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

■ 5e Régiment de marche de tirailleurs.

― BOUAZZA ben Djelloul, présumé né en 1897 à Sidi-Khaled (Palissy) (Département d’Oran, Algérie), Tirailleur de 2e classe, Matricule n° 17.021, classe, n° et lieu de recrutement inconnus (Jug. Trib. Marseille, 31 déc. 1919, transcrit à Marseille le 28 févr. 1920).

― CHENTOUF Amar ben Abdallah, présumé né en 1894 au douar Beni-Sbihi, commune d’El-Milia (Département de Constantine, Algérie), Tirailleur de 2e classe, Matricule n° 17.485, classe inconnue, engagé volontaire le 20 septembre 1916 en un lieu de recrutement inconnu (– d° –).

― HADDAD Abdallah ben Larbi, présumé né en 1893 à Constantine (Département d’Oran, Algérie), Tirailleur de 2e classe, Matricule n° 689, classe 1911, n° 17.074 au recrutement de Constantine (– d° –).

― HADDOUN Kouider, présumé né en 1891 au douar Djamaïa, commune d'Oued-Fodda (Département d’Alger, Algérie), Tirailleur de 2e classe, Matricule n° 17.591, classe inconnue, engagé volontaire le 4 septembre 1914 à Orléansville – aujourd’hui Chlef – (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

― HAMICHE Mohamed Saïd ben Saïd, présumé né en 1897, commune mixte de Haut-Sebaou (Département d’Alger, Algérie), Tirailleur de 2e classe, Matricule n° 12.481, classe inconnue, engagé volontaire sous le n° 95 à Alger à une date inconnue (– d° –).

― HODNI Ahmed ben Sallah, présumé né en 1884 à Hamma Bouziane (Département de Constantine, Algérie), Tirailleur de 2e classe, Matricule n° 17.168, classe 1912, n° 675 au recrutement de Constantine (Jug. Trib. Marseille, 28 avr. 1932, transcrit à Marseille le 13 juill. 1932).

― TEDJINI Abdelkder, présumé né en 1875 au douar-commune d’Ouled-Farès, commune mixte de Chéliff (Département d’Alger, Algérie), Tirailleur de 2e classe, Matricule n° 18.965, classe inconnue, engagé volontaire en 1900 à Orléansville – aujourd’hui Chlef – (Trib. Marseille, 26 avr. 1922, transcrit le 22 juin 1922).

■ 6e Régiment de marche de tirailleurs.

― JACQUES Désiré, né le 1er décembre 1882 à Meix-devant-Virton (Province de Luxembourg, Belgique), Sergent, Matricule n° 22.733, engagé volontaire au recrutement de Lille, le 26 juillet 1906 (Jug. Trib. Marseille, 31 déc. 1919, transcrit à Marseille le 28 févr. 1920).

■ 1er Régiment de marche de zouaves.

― DUTEL André Frédéric, né le 19 novembre 1874 à Médéa (Département d’Alger, Algérie) et domicilié à Taza (Département d’Alger, Algérie), Soldat de 2e classe, Matricule n° 947, classe 1894, n° 1.438 au recrutement d’Alger (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

― HANOUN Jacob, né le 20 avril 1878 à Alger (Algérie), Soldat de 2e classe, Matricule n° 9.752, classe 1898, n°182 au recrutement d’Alger (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

― ROBERT Ambroise Ferdinand Robert, né le 20 avril 1878 à Bordj Bou Arreridj (Département de Constantine, Algérie), Caporal, Matricule n° 1.267, classe 1895, n° 301 au recrutement de Constantine (– d° –).

― ZMIROU Abraham, né le 2 février 1875 à Alger (Département d’Alger, Algérie), Caporal, Matricule n° 1.431, classe 1893, n° 1.157 au recrutement d’Alger (– d° –).

■ 2e bis Régiment de marche de zouaves « Orient ».

― BAROUKEL Elias, né le 16 août 1889 à Oran (Département d’Oran, Algérie), Soldat de 2e classe, Matricule n° 03.374 bis, classe 1907, n° 3.271 au recrutement d’Oran (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

― BENYAMIN Haïem, né le 26 janvier 1896 à Oran (Département d’Oran, Algérie), Soldat de 2e classe, Matricule n° 31.206, classe 1916, n° 1.321 au recrutement d’Oran (– d° –).

― BOUILLON Ernest Basile, né le 9 octobre 1895 à Céton (Orne), Soldat de 2e classe, Matricule n° 20.410, classe 1915, n° 825 au recrutement d’Alençon (– d° –).

― BOULAY Théodule Ernest, né le 17 février 1877 à La Bosse (Oise) et domicilié à Villeneuve-Fronville (Loir-et-Cher), Sergent, Matricule n° 1.254, classe 1897, n° 146 au recrutement de Blois (– d° –).

― BERTIN Jean Baptiste Pierre, né le 26 décembre 1893 à E... (Allier) et domicilié à Buxières-les-Mines (Allier), Soldat de 2e classe, Matricule n° 16.483, classe 1913, n° 2.383 au recrutement de Montluçon (– d° –).

― CRÉTIN Étienne Cyrille, né le 11 mai 1881 à Écoche (Loire), Caporal, Matricule n° 013.663 bis, classe 1901, n° 1.995 au recrutement de Roanne (– d° –).

― DAGAND Joseph Marie Alphonse, né le 27 mars 1895 à Allèves (Haute-Savoie), Soldat de 2e classe, Matricule n° 15.755, classe 1915, n° 1.843 au recrutement d’Annecy (– d° –).

― DAVID Jean Baptiste Marie Joseph, né le 17 mars 1895 à Ligné (Loire-Inférieure – aujourd’hui Loire-Atlantique –), Soldat de 2e classe, Matricule n° 01.282, classe 1915, n° 423 au recrutement d’Annecy (– d° –).

― FERNANDEZ Joaquin Azazelis Yves, né le 19 mai 1893 à Bedeau – aujourd’hui Ras-el-Ma – (Département d’Oran, Algérie), Soldat de 2e classe, Matricule n° 21.229, classe 1915, n° 1.491 au recrutement d’Oran (Jug. Trib. Marseille, 31 déc. 1919, transcrit à Marseille le 28 févr. 1920).

― FLORES Antonio, né le 17 avril 1889 à Oran (Département d’Oran, Algérie), Soldat de 2e classe, Matricule n° 06.260, classe 1910, n° 1.124 au recrutement d’Oran (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

― FRAIM Léo, né le 2 décembre 1889 à Aumale – aujourd’hui Sour-el-Ghozlane – (Département d’Alger, Algérie), Soldat de 2e classe, Matricule n° 06.249 bis, classe 1910, n° 2.053 au recrutement d’Alger (– d° –).

― GRAMAGE Antonio, né le 28 novembre 1883 à Oran (Département d’Oran, Algérie), Soldat de 2e classe, Matricule n° 015.972, classe 1904, n° 2.534 au recrutement d’Oran (– d° –).

― HAICH Léon, né le 26 juillet 1888 à Blida (Département d’Alger, Algérie), Soldat de 2e classe, Matricule n° 016.813 bis, classe 1908, n° 1.731 au recrutement d’Alger (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

― JOSSET Eugène, né le 29 octobre 1895 à Paris (XIXe Arr.), Soldat de 2e classe, Matricule n° 20.853, classe 1915, n° 4.339 au recrutement de la Seine, 1er Bureau (– d° –).
― LE BRU Léonard, né le 4 janvier 1876 à Saint-Léger-la-Montagne (Haute-Vienne) et domicilié à Oran (Département d’Oran, Algérie), Soldat de 2e classe, Matricule n° 1.612, classe 1896, n° 1.217 au recrutement d’Oran (– d° –).

― LÉOREL Désiré Marie Joseph, né le 10 octobre 1892 à Maxent (Ille-et-Vilaine) et domicilié à Baulon (Ille-et-Vilaine), Soldat de 2e classe, Matricule n° 28.858, classe 1912, n° 756 au recrutement de Rennes (– d° –).

― LOPEZ Alfred, né le 1er juillet 1893 à Aïn-el-Arba (Département d’Oran, Algérie) et y domicilié, Soldat de 2e classe, Matricule n° 2.779, classe 1913, n° 2.779 au recrutement d’Oran (– d°–).

― MASSOT Jean François, né le 20 septembre 1875 à Kléber – aujourd’hui Sidi-Benyebka – (Département d’Oran, Algérie), Soldat de 2e classe, Matricule n° 336 bis, classe 1895, n° 1.641 au recrutement d’Oran (– d°–).

― MAURY Antoine Auguste, né le 6 septembre 1886 à Maoussa (Département d’Oran, Algérie) et domicilié à Aïn-Sefra (Département d’Oran, Algérie), Soldat de 2e classe, Matricule n° 02.585, classe 1906, n° 2.057 au recrutement d’Oran (– d°–).

― NAVARRO André, né le 1er mai 1888 à Oran (Département d’Oran, Algérie) et y domicilié, Soldat de 2e classe, Matricule n° 01.686 bis, classe 1909, n° 252 au recrutement d’Oran (– d°–).

― PENEAU Marcel Auguste, né le 22 février 1893 à Fontenay-le-Comte (Vendée) et y domicilié, Soldat de 2e classe, Matricule n° 21.087, classe 1913, n° 962 au recrutement de Fontenay-le-Comte (– d° –).

― SAMSON Jules Charles, né le 30 janvier 1890 à Alençon (Orne), Soldat de 2e classe, Matricule n° 06.284bis, classe 1910, n° 115 au recrutement d’Alençon (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

― SANCHEZ Manuel Cristoval, né le 5 juin 1890, commune mixte de Freuda [?] (Département d’Oran, Algérie), Soldat de 2e classe, Matricule n° 06.594, classe 1910, n° 740 au recrutement d’Oran (Jug. Trib. Marseille, 31 déc. 1919, transcrit à Marseille le 28 févr. 1920).

― SÉGURA Augustin, né le 24 septembre 1883 à Sidi-Bel-Abbès (Département d’Oran, Algérie) et y domicilié, Soldat de 2e classe, Matricule n° 01.304 bis, classe 1903/1904 R., n° 1.980 au recrutement d’Oran (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

― WAGNER Jean, né le 26 mars 1875 à Misserghin (Département d’Oran, Algérie) et domicilié à Bou-Thélis (Département d’Oran, Algérie), Soldat de 2e classe, Matricule n° 478, classe 1895, n° 707 au recrutement d’Oran (Jug. Trib. Marseille, 31 déc. 1919, transcrit à Marseille le 28 févr. 1920).

■ 3e Régiment de marche de zouaves.

― ARGENSON Amédée, né le 3 février 1876 à Bessèges (Gard) et domicilié à Philippeville – aujourd’hui Skikda – (Département de Constantine, Algérie), Sergent, Matricule n° 8.083, classe 1896, n° 609 au recrutement de Constantine (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

■ 3e Régiment de spahis algériens.

― GADI Ali ben Tahar, présumé né en 1889 à Biskra (Département de Constantine, Algérie), Soldat de 1re classe, Matricule n° 1.277, classe 1913, n° inconnu au recrutement de Constantine (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

■ 4e Régiment de spahis tunisiens.

— MOHAMED ben Mahmoud Gaboudj, présumé né en 1886 à Hou...-Sidi-Saïd (Tunisie), Soldat de 2e classe, Matricule n° 03.116, classe 1906, recrutement de l’Administration centrale de l’armée tunisienne (Jug. Trib. Marseille, 31 déc. 1919, transcrit à Marseille le 28 févr. 1920).

■ 10e Régiment d’infanterie.

― BOURRILLON Auguste Marius Raymond, né le 9 août 1889 à Puget-Ville (Var), Soldat de 2e classe, Matricule n° 130–5.175, classe 1909, n° 894 au recrutement de Digne-les-Bains (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

■ 35e Régiment d’infanterie.

― JOSEPH Charles Louis, né le 26 septembre 1892 à Paris (XVIIe Arr.) et y domicilié, Soldat de 2e classe, Matricule inconnu, classe 1912, n° 2.924 au recrutement de la Seine, 6e Bureau [Corps déposé à l’Hôpital maritime de Bizerte (Tunisie) ― Jug. Trib. Marseille, 22 déc. 1926, transcrit à Marseille le 23 avr. 1927].

■ 58e Régiment d’infanterie.

― DI MEGLIO Jean Joseph, né le 19 décembre 1893 à La Calle – aujourd’hui El Kala – (Département de Constantine, Algérie), Soldat de 2e classe, Matricule n° 5.627, classe 1913, n° 1.450 au recrutement de Constantine (Jug. Trib. Marseille, 31 déc. 1919, transcrit à Marseille le 28 févr. 1920).

― PICARD Louis Désiré, né le 31 juillet 1897 à Boujailles (Doubs) et y domicilié, Soldat de 2e classe, Matricule n° 20.931, classe 1917, n° 1.362 au recrutement de Besançon (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

― RABRUAU Christophe Paul, né le 28 septembre 1893 à Saint-Fulgent (Vendée), Soldat de 2e classe, Matricule n° 19.986, classe 1913, n° 2.178 au recrutement de La Roche-sur-Yon (– d° –).

■ 61e Régiment d’infanterie.

― NAVION-MAILLOT André Auguste, né le 18 avril 1893 à Héliopolis – aujourd'hui Aîn-ech-Chams – (Département de Constantine, Algérie), Caporal, Matricule n° 11.209, classe 1913, n° 830 au recrutement de Constantine (Jug. Trib. Marseille, 31 déc. 1919, transcrit à Marseille le 28 févr. 1920).

■ 84e Régiment d’infanterie.

― ESTIENNE Raoul Lazare Louis, né le 5 février 1897 à Saint-Savournin (Bouches-du-Rhône) et y domicilié, Soldat de 2e classe, Matricule n° 28.739, classe 1917, n° 240 au recrutement de Toulon (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

■ 148e Régiment d’infanterie.

― DECORTE Eugène Émile, né le 4 avril 1884 à Armentières (Nord), Soldat de 2e classe, Matricule n° 012.541 ter, classe 1904, n° 2.787 au recrutement de Lille (Jug. Trib. Marseille, 31 janv. 1919, transcrit à Marseille le 28 févr. 1920).

■ 227e Régiment d’infanterie.

— HÉBERT André Ursin, né le 29 mars 1883 à Fécamp (Seine-Inférieure – aujourd’hui Seine- Maritime), Soldat de 2e classe, Matricule n° 03.745 A., classe 1903, n° 1.590 au recrutement du Havre (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

■ 372e Régiment d’infanterie.

― ROGER Eugène Adrien, né le 4 juin 1888 à Bourbonne-les-Bains (Haute-Marne), Soldat de 2e classe, Matricule n° 014.386, classe 1908, n° 1.086 au recrutement de Nancy (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

■ 1er Régiment d’infanterie coloniale.

— GIRAUD Théodore Alfred Marius, né le 15 octobre 1896 à Puyloubier (Bouches-du-Rhône), Soldat de 2e classe, Matricule n° 22/322, classe 1916, n° 419 au recrutement de Digne (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

■ 3e Régiment d’infanterie coloniale.

― CHATELAIN François, né le 31 mai 1883 à Lyon (Ve Arr. ; Rhône), Soldat de 2e classe, Matricule n° 15.342, classe 1903, n° 1.983 au recrutement de Lyon (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

― DELESCLUSE Julien Victor Joseph, né le 21 avril 1894 à Roubaix (Nord), Caporal, Matricule n° 38.638, classe 1914, n° 2.783 au recrutement de Lille (Jug. Trib. Marseille, 31 déc. 1919, transcrit à Marseille le 28 févr. 1920).

Nota : Marin mis à la disposition du Ministre de la Guerre (Matricule n° 39.930 – 1).

― DENIZART Ernest Arthur Désiré Agenard, né le 5 février 1883 à Villers-sur-Bonnières (Oise), Soldat de 2e classe, Matricule n° 02.131 bis, classe 1903, n° 795 au recrutement de Beauvais (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

― LÉOST Jean Marie, né le 20 janvier 1892 à Plougin (Finistère), Soldat de 2e classe, 6e Compagnie, Matricule n° 2 /1.869, classe 1912, n° 2.054 au recrutement de Brest (– d° –).

■ 4e Régiment d’infanterie coloniale.

― GEFFRAY Jean Marie, né le 11 juillet 1888 à Sérent (Morbihan), Soldat de 2e classe, Matricule n° 017.109, classe 1908, n° 1.593 au recrutement de Vannes (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

■ 8e Régiment mixte d’infanterie coloniale.

— LELOU Baptiste, né le 6 avril 1896 à Sucé-sur-Erdre (Loire-Inférieure – aujourd’hui Loire-Atlantique), Soldat de 2e classe, Matricule n° 12.720, classe 1916, n° 2.776 au recrutement de Nantes (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

— PICHON Auguste Eugène, né le 12 septembre 1886 à Courtomer (Orne), Soldat de 2e classe, Matricule n° 8/045.733, classe 1908, n° 87 au recrutement d’Alençon (– d° –).

■ 34e Régiment d’infanterie coloniale.

― GUIHENEUF Joseph, né le 28 septembre 1888 à Missillac (Loire-Inférieure ‒ aujourd'hui Loire-Atlantique ‒), Soldat de 2e classe, Matricule n° 010.205, classe 1908, n° 3.702 au recrutement de Nantes (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

■ 37e Régiment d’infanterie coloniale.

― COLLONGE Jean Marie, né le 27 septembre 1889 à Lyon (Rhône), Soldat de 2e classe, Matricule n° 012.722, classe 1909, n° 2.652 au recrutement de Lyon-Central (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

■ 42e Régiment d’infanterie coloniale.

― BERGER Louis, né le 16 mars 1887 à Auriac-sur-Dropt (Lot-et-Garonne), Soldat de 2e classe, Matricule n° 09.892, classe 1907, n° 483 au recrutement de Marmande (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

― LAGET Albert, né le 18 février 1888 à Meyrueis (Lozère), Soldat de 2e classe, Matricule n° 3.814, classe 1906, n° 1.846 au recrutement de Mende (– d° –).

— SAUVAGE René Émile, né le 1er mars 1894 à Bez-et-Esparon (Gard) et y domicilié, Caporal, Matricule n° 8/14.016, engagé volontaire en 1913, n° 2.564 au recrutement de Nîmes (– d° –).

■ 56e Régiment d’infanterie coloniale.

— AIGALENT Étienne Joseph, né le 19 mars 1882 à Aimargues (Gard), Soldat de 2e classe, Matricule n° B. 03.656, classe 1902, n° 754 au recrutement de Nîmes (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

■ 58e Régiment d’infanterie coloniale.

― RABRUAU Christophe Paul, né le 28 septembre 1893 à Saint-Fulgent (Vendée) et y domicilié, Soldat de 2e classe, Matricule n° 19.986, classe 1913, n° 2.178 au recrutement de La Roche-sur-Yon (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

■ 2e Régiment du génie.

— AMMAR ben El Kafi ben Abdallah, présumé né en 1894 à Hachichina (Tunisie), Sapeur de 2e classe, Compagnie 2/14, Matricule n° 4.214, classe 1915, n° 7 au recrutement de Tunis (Jug. Trib. Marseille, 7 janv. 1920, transcrit à Marseille le 1er mars 1920).

― BELLAHOUES Abdallah, présumé né en 1889 au douar Bou-Sellam, commune mixte de Guergour (Département de Constantine, Algérie), Sapeur de 2e classe, Compagnie 2/14, Matricule n° 11.842, classe 1913, n° 4.294 au recrutement de Sétif (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

― HAMBLI Saïd ben Ali ben Hafsi, présumé né en 1889, commune mixte de Sedrata (Département de Constantine, Algérie), Sapeur de 2e classe, Compagnie 2/64, Matricule n° 15.034, classe 1914, n° 1.574 au recrutement de Constantine (– d° –).

― HAMENA Ben Ali, présumé né en 1897 à Batna (Département de Constantine, Algérie), Sapeur de 2e classe, Matricule n° 4.458, engagé volontaire en 1914 au recrutement de Bône – aujourd’hui Annaba – (Jug. Trib. Marseille, 26 avr. 1922, transcrit à Marseille le 22 juin 1922).

― TIMSI Mohammed Saïd ben Abdallah, présumé né en 1889 au douar Beni-Naouche, commune mixte de Guergour (Département de Constantine, Algérie) et y domicilié, Caporal, Matricule n° 4.715, classe 1914, engagé volontaire en 1914 au recrutement de Philippeville – aujourd’hui Skikda – (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

― ZAZA Mohamed ben Zaza, présumé en 1883 à Béni-Souik, commune mixte d’Aïn-Touta (Département de Constantine, Algérie), Sapeur mineur de 2e classe, Compagnie Y/3, Matricule n° 1.451, classe 1904, sans n° au recrutement de Batna (Jug. Trib. Marseille, 7 janv. 1920, transcrit à Marseille le 12 mars 1920).

― ZENDIL Hachemi ben Ahmed, présumé né en 1874, commune mixte de Tébessa (Département de Constantine, Algérie), Sapeur de 2e classe, Matricule n° 4.731, classe, n° et lieu de recrutement inconnus (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

■ 7e Régiment du génie.

― HADDADI Tayeb ben Mohamed, présumé né en 1897, commune mixte de Draâ-el-Mizan (Département d’Alger, Algérie) et y domicilié, Sapeur de 2e classe, Compagnie 23/2, Matricule n° 16.656, classe 1916, n° inconnu au recrutement d’Alger (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

■ 8e Régiment du génie.

― CLÉMENT Gonzague Émile, né le 4 février 1880 à Salernes (Var), Sapeur de 2e classe, Matricule n° 192, classe 1897, n° 62 au recrutement de Mende (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

■ 15e Section de commis et ouvriers d’administration (S.C.O.A.).

― ABDALLAH ben BELGACER, présumé né en 1896 au douar-commune Roumana, commune mixte de Bou-Saâda (Département d’Alger, Algérie), Soldat de 2e classe, Matricule n° 4.470, classe 1916, n° 198 au recrutement d’Alger (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

― BENHAMADI Bahri ben Abdallah, présumé né en 1896 à Tocqueville – aujourd’hui Ras-El-Oued – (Département de Constantine, Algérie), Soldat de 2e classe, Matricule n° 4.478, classe 1916, n° 2.976 au recrutement de Constantine (– d° –).

— BOUDJÉMA ben Kadour, présumé né en 1881 à la tribu Ouled-Oumhani, commune indigène de Djelfa (Département d'Alger, Algérie), Soldat de 2e classe, Matricule n° 4.472, classe 1916, n° 51 au recrutement d’Alger (– d° –).

― DAOUD Mohamet, né en 1885 à Tizi-Ouzou (Département d’Alger, Algérie), Soldat de 2e classe, Matricule n° 4.678, classe 1915, n° 1.179 au recrutement d’Alger (– d° –).

― DJABALLAH Lakdar ben Lakdar, présumé né en 1896 à Ali-Bounab (Département de Constantine, Algérie) et y domicilié, Soldat de 2e classe, Matricule n° 2.700, classe 1916, n° 4.484 au recrutement de Constantine (Jug. Trib. Marseille, 31 déc.1919, transcrit à Marseille le 28 févr. 1920).

― HADAD Belkacem ben Mohamed, présumé né en 1896 au douar Tabahort, commune d’Oued Marsa (Département de Constantine, Algérie), Soldat de 2e classe, Matricule n° 4.488, classe 1916, n° 3.469 au recrutement de Constantine (– d° –).

― KIFOUCHE Yahia ben Hamimi, présumé né en 1896 au douar Ras-Tala-Tinzar, commune mixte de Guergour(Département de Constantine, Algérie), Soldat de 2e classe, Matricule inconnu, classe 1916, n° 1.078 au recrutement de Constantine (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

— KROUN Salah ben Bouras, né le 25 février 1895 au douar d’El-Morra, commune mixte d’Aumale – aujourd’hui Sour-el-Ghozlane – (Département d’Alger, Algérie), Soldat de 2e classe, Matricule n° 4.490, classe 1916, n° 221 au recrutement d’Alger (– d° –).

― RABAH ben Ahmed ben Khélifa, présumé né en 1896 à Ferra..., canton de Thala (Tunisie), Soldat de 2e classe, Matricule n° 4.450, classe 1916, n° 3 au recrutement de Tunis (Jug. Trib. Marseille, 7 janv. 1920, transcrit à Marseille le 1er mars 1920).

■ 15e Section d’infirmiers militaires.

― AKOUN Henri Joseph, né le 20 novembre 1894 à Alger (Département d’Alger, Algérie), Soldat de 2e classe, Matricule n° 3.926, classe 1914, n° 21 au recrutement d’Alger (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

— MOHAMED ben AHMED ben El Fadj El Soussi, présumé né en 1895 à Sfax (Tunisie), Soldat de 2e classe, Matricule n° 5.009, classe 1917, n° 529 au recrutement de Tunis (– d° –).

— TOUATI Larbi ben Ahmed, né le 1er septembre 1895 à Bou-Andas, commune mixte d’Oued-Marsa (Département de Constantine, Algérie) et y domicilié, Soldat de 2e classe, Matricule n° 4.512, classe 1916, n° 938 au recrutement de Constantine (Jug. Trib. Marseille, 31 déc.1919, transcrit à Marseille le 28 févr. 1920).

■ Dépôt des travailleurs auxiliaires kabyles.

― ABDELLAH Ould ben Amar, présumé né en 1893 au douar Lahraoua (Territoire du Sahara – aujourd’hui Algérie –), Travailleur auxiliaire, Matricule n° 6.283 (Jug. Trib. Marseille, 22 août 1922, transcrit à Marseille le 27 sept.1922).

— ABID Abderrahman ben Bakir, présumé né en 1885 au douar-commune de Zebir (Zmala-bou-Zemala), commune mixte des Maâdid (Département de Constantine, Algérie), Travailleur auxiliaire, Matricule n° 6.129 (– d° –).

― ACHAR Abdelkader ben Amar, présumé né en 1891 au douar Ounamri, commune de Lavigerie – aujourd’hui Djendel – (Département d’Alger, Algérie), Travailleur auxiliaire, Matricule n° 6.237 (– d° –).

― AHMED ben ABDELLAH, présumé né en 1879 à Theragua (Maroc), Travailleur auxiliaire, Matricule n° 6.591 (– d° –).

— AÏSSAOUI Youssef ben Mihoub, présumé né en 1892 au douar Djibalia, commune mixte de Biban (Département de Constantine, Algérie), Travailleur auxiliaire, Matricule n° 6.166 (– d° –).

— AKARMOUN Belkacem ben Mouloud, présumé né en 1885 au douar Aït-Youssef, commune de Dellys (Département d’Alger, Algérie), Travailleur auxiliaire, Matricule n° 6.144 (– d° –).

― ALEMI Brahim ben Mohamed, présumé né en 1887 dans la tribu des Ouled-Khelouf, M’karta, commune mixte des Maâdid (Département de Constantine, Algérie), Travailleur auxiliaire, Matricule n° 6.241 (– d° –).

― AMAR ben BRAHIM, présumé né en 1894 au douar Bordj-bou-Azziz, commune indigène de Biskra (Département de Constantine, Algérie), Travailleur auxiliaire, Matricule n° 6.378 (– d° –).

― ATALLAH ben Aïssa, présumé né en 1897 au douar Oued-Imaïl, commune indigène de Touggourt (Département de Constantine, Algérie), Travailleur auxiliaire, Matricule n° 6.616 (– d° –).

— BELAÏD Abdelkader ben Laibi, présumé né en 1881 au douar d’Ouled-Moudjeur, commune mixte d’Ammi-Moussa (Département d'Oran, Algérie), Travailleur auxiliaire, Matricule n° 6.471 (– d° –).

― BOUAZZA Abdelouhab, présumé né en 1888 dans la tribu de Zenakha-el-Gourt, commune indigène de Chellala (Département d’Alger, Algérie), Travailleur auxiliaire, Matricule n° 6.444 (– d° –).

― BOUSHABA Mohamed ben Hadj, présumé né en 1894 au douar Gherfa (Chabet-Gheurfa), commune d’Aïn Abessa (Département de Constantine, Algérie), Travailleur auxiliaire, Matricule n° 6.227 (Jug. Trib. Marseille, 26 avr. 1922, transcrit à Marseille le 22 juin 1922).

― BOUZID Rabah ben Abdelkader, présumé né en 1883 au douar Zaâtit, commune mixte de Berrouaghia (Département d’Alger, Algérie), Travailleur auxiliaire, Matricule n° 6.618 (Jug. Trib. Marseille, 22 août 1922, transcrit à Marseille le 27 sept.1922).

― LAZIRI AMEUR ben Ali, présumé né en 1892, commune mixte des Maâdid (Département de Constantine, Algérie), Travailleur auxiliaire, Matricule n° 6.176, engagé volontaire en 1918 (Jug. Trib. Marseille, 31 déc.1919, transcrit à Marseille le 28 févr. 1920).

― MONASRIA Aïssa ben Kasnaouï, présumé né en 1881 à ... (Département de ..., Algérie), Travailleur auxiliaire, Matricule n° 6.325.

― TIZZA Akli ben Lalhou, présumé né en 1892 au douar Tamokra, commune mixte d'Abkou (Département de Constantine, Algérie), Travailleur auxiliaire, Matricule n° 6.269 (Jug. Trib. Marseille, 22 août 1922, transcrit à Marseille le 27 sept. 1922).

■ « Non inscrits travailleurs auxiliaires kabyles » : statut indéterminé.

― BAARSIA Saad ben Khaled, présumé né en 1882 au douar Maâdid, commune mixte des Maâdid (Département de Constantine, Algérie), Matricule n° 6.256 (Jug. Trib. Marseille, 22 août 1922, transcrit à Marseille le 27 sept.1922).

— BELAÏD Moussa ben Djeffil, présumé né en 1882, commune mixte des Maâdid (Département de Constantine, Algérie), Travailleur auxiliaire, Matricule n° 6.086 (– d° –).

― BOUHAMLA Amar ben Ahmed, présumé né en 1883 au douar Ouled-..., commune mixte d’Aïn-M’lila (Département de Constantine, Algérie), Matricule n° 6.465 (– d° –).

― CHELLIG LAYACHI ben Zaïdi, présumé né en 1895 à Sétif (Département de Constantine, Algérie), Matricule n° 6.125 (Jug. Trib. Marseille, 11 juin 1919, transcrit à Marseille le 2 oct. 1919).

― DEBBAB AHMEB ben Lahouas, présumé né en 1888 au douar Maâdid, commune mixte des Maâdid (Département de Constantine, Algérie), Matricule n° 6.167, engagé volontaire en 1918 (Jug. Trib. Marseille, 31 déc. 1919, transcrit à Marseille le 28 févr. 1920).

― DERDAR AHMED ben Abdallah, présumé né en 1884 au douar Maâdid, commune mixte des Maâdid (Département de Constantine, Algérie), Matricule n° 6.100 (Jug. Trib. Marseille, 7 janv. 1920, transcrit à Marseille le 1er mars 1920).

― DOUADI Lakhdar ben Sighir, présumé né en 1882 au douar Ouled Dahmann, commune mixte de Biban (Département de Constantine, Algérie), Matricule n° 6.158 (Jug. Trib. Marseille, 22 août 1922, transcrit à Marseille le 27 sept.1922).

― FILALI SAAD ben Ali ben Mohamed, présumé né en 1877 à El Ouricia (Département de Constantine, Algérie), Matricule n° 6.590 (Jug. Trib. Marseille, 31 déc. 1919, transcrit à Marseille le 28 févr. 1920).

— GUERRACHE Amor ben Morouani, présumé né en 1889 au douar Ouled-S..., commune mixte de ... (Département de Constantine, Algérie), Matricule n° 6.382, engagé volontaire le 2 janvier 1918 à la Sous-intendance militaire de Sétif (Jug. Trib. Marseille, 31 mars 1922, transcrit à Marseille le 28 avr.1922).

― MOUFFOK Ahmed Ben Belkacem, présumé né en 1885 à Hamma (Département de Constantine, Algérie), Matricule n° 6.077 (Jug. Trib. Marseille, 22 août 1922, transcrit à Marseille le 27 sept.1922).

― NEDJAOUI Saïd ben Ahmed, présumé né en 1882 au douar M’Zita, commune mixte de Biban (Département de Constantine, Algérie), Matricule n° 6.211 (– d° –).
Dernière modification par Rutilius le ven. avr. 20, 2018 10:51 pm, modifié 1 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
bayonne64
Messages : 2
Inscription : mar. avr. 28, 2015 2:00 am

Re: SANTA ANNA ou SANT' ANNA - Compagnie Cyprien FABRE

Message par bayonne64 »

bonjour
je suis nouveau sur ce forum
je voudrais vous signaler un nouveau soldat décédé sur le Sant'Anna
il s'agit de Alfred Théodore Marius Giraud,né à Puyloubier(13) le 15 octobre 1896, soldat de 2e classe au 1er régiment infanterie coloniale, matricule 22322
jugement tribunal de Marseille du 11 juin 1919
cordialement Marc
Marc
bayonne64
Messages : 2
Inscription : mar. avr. 28, 2015 2:00 am

Re: SANTA ANNA ou SANT' ANNA - Compagnie Cyprien FABRE

Message par bayonne64 »

Bonjour,
Toutes ces précisions m'intéressent.
Où avez-vous trouvé ce rapport d'enquête?
cordialement
Marc




quotemsg=33776,40,2592]Bonjour à tous,

Un petit complément sur le torpillage du SANT ANNA

Liste d'équipage

http://img692.imageshack.us/img692/2593 ... ipage1.jpg
http://img839.imageshack.us/img839/4980 ... ipage2.jpg

Rapport du capitaine

Quitté Bizerte le 10 Mai 1918 à 18h30 pour Salonique via Malte. Navire réquisitionné par le transit maritime et militaire.

L’embarquement des troupes s’est effectué seulement à partir de 16h30, suite à une revue effectuée par le Préfet Maritime. L’appareillage avait été fixé à 18h30, ce qui n’a pas permis un exercice d’abandon avant de quitter le quai.
Ont appareillé avant nous SURVEYOR, NORMANDIE, ALCYON et GLYCINE et le convoi pour Gibraltar.
Nous sommes escortés par deux sloops anglais, CYCLAMEN à droite et VERHENA à gauche.
En raison de la mauvaise qualité du charbon, des briquettes, le navire crache un énorme panache de fumée noire.

L’attaque par un sous-marin a eu lieu à 03h15 le 11 Mai 1918, par 37°04 N et 11°36 E, alors que nous faisions une route moyenne au S70E à 14 nœuds. Explosion à 10 m sur l’arrière de la passerelle, à tribord. Le navire prend aussitôt de la gîte sur bâbord, puis se redresse, gîte sur tribord et s’enfonce. Très fort ébranlement, suivi d’une flamme rougeâtre qui s’élève au dessus de la baleinière bâbord. Le chef mécanicien, Monsieur Ménard, fait fermer les portes étanches. Le 2e capitaine, Monsieur Canal, m’avise que la cale 2 se remplit rapidement.
Signaux réglementaires envoyés et appelé aux postes d’abandon. Lancé SOS à trois reprises.
Le navire se dressera et s’enfoncera dans la mer comme une fusée à 03h58. Pendant ce laps de temps, tous les canaux et radeaux seront mis à l’eau, mais la panique et l’affolement rendra très difficile le sauvetage.
La nuit est noire. Les Annamites et les Arabes, surtout, se ruent sur les embarcations, coupent les garants ; beaucoup tombent à la mer et disparaissent. Certains se réfugient sur l’arrière et refusent absolument de quitter le navire. Ils disparaîtront avec lui.
Tous les papiers secrets sont enfermés dans un coffre en fer fixé à une cloison. Demandé à Monsieur Héry, 2e lieutenant de prendre les papiers du bord et de les mettre dans le cartable
Vers 03h30, l’eau recouvre tout le pont et atteint le spardeck. Donné l’ordre de sauve qui peut général en demandant aux officiers et soldats encore à bord de se munir de leurs brassières de sauvetage.
Dès le SANT ANNA disparu, les sloops anglais s’approchent du lieu du naufrage et sauvent quantité de gens qui se débattent au milieu de débris de toutes sortes. Les embarcations du SANT ANNA montées par des officiers et des hommes d’équipage continuent à concourir au sauvetage. Peu de temps après arrive le contre-torpilleur français CATAPULTE, une canonnière anglaise et le chalutier français SAINT JEAN, puis d’autres navires (nota : AUGUSTE LEBLOND et MARGUERITE MARIE). Il y a beaucoup de fumée due au déclenchement des appareils fumigènes.

Tous les rescapés sont débarqués à Bizerte dans l’après midi. J’ai été recueilli par CYCLAMEN.
Je rends hommage à la brillante conduite des officiers de mon état-major qui, dans cette terrible catastrophe, ont fait preuve d’un admirable sang froid, d’un grand courage et d’une véritable abnégation. Certains sont restés jusqu’au dernier moment et ont disparu. Ce sont Monsieur Ménard, chef mécanicien, Pujol, commissaire et Julien TSF.
Je signale aussi la belle conduite du lieutenant Terade, du 2e zouave, qui a pris le commandement de la dernière embarcation, le canot 7 et a quitté le bord avec 70 personnes.( Nota : voir post de Février 2011, de Pierre Rousseau, concernant cet officier)

Déposition du 2e capitaine CANAL

Commencé embarquement des troupes le 10 Mai à 17h00, après revue effectuée par Monsieur le Préfet Maritime. Fait distribuer des ceintures de sauvetage à chaque passager embarqué. Remis les consignes générales de sécurité au commandant d’armes (nota : le commandant d’armes était le capitaine Rognon, des spahis marocains, qui fut parmi les rescapés). Etabli le rôle d’évacuation pour les passagers embarqués à Bizerte. Donné au commandant d’armes un plan de sauvetage du bord. Fin des opérations à 21h00. Il faisait complètement nuit.
Après l’explosion, reçu du commandant l’ordre de sonder les cales. En descendant du spardeck, constaté que la cale 2 se remplissait rapidement. Commencé la mise à l’eau des engins de sauvetage. Les haches suspendues aux balestrons des tentes et qui devaient servir à couper les aiguilletages des radeaux avaient disparu. Fini par en trouver une et commencé la mise à l’eau des radeaux.
Dans la cale 2, l’eau avait atteint l’hiloire de faux pont. Les garants de l’embarcation n° 7 avaient été coupés par les soldats et elle ne tenait plus que par quelques brins. Fait débarquer tous les soldats, amené l’embarcation vide, puis fait rembarquer les passagers. Un capitaine d’infanterie (nota : le lieutenant Terade) va les débarquer sur un sloop, puis fait des voyages pour venir rechercher les naufragés. Avec Monsieur Lebrun, 1er lieutenant, nous avons réussi à mettre 17 radeaux à la mer.
Le navire s’enfonça brusquement. Je fus enlevé par la vague qui balayait le pont des embarcations, poussé contre le roof des officiers, puis les manches à air des chaufferies. J’ai eu la tête coincée entre deux radeaux et j’ai été blessé à l’œil gauche. Je me suis retrouvé à la mer. Aidé du garçon Giaume et du canonnier Augier, j’ai pu me hisser sur un radeau. Nous avons été recueillis par le sloop anglais CYCLAMEN.

Déposition du lieutenant LEBRUN

J’étais de quart sur la passerelle que le commandant n’avait pas quittée. CYCLAMEN était sur tribord arrière et VERHENA sur bâbord, mais assez éloigné. A 03h15, j’ai vu une flamme s’élever au dessus de la baleinière qui a été brisée et j’ai senti les gaz de l’explosion. Le commandant a fait au sifflet le signal réglementaire et je suis allé chercher les fusées. Dans la timonerie, il faisait noir et tout était brisé. Je n’ai pas trouvé les fusées. Tous les objets se trouvant dans les armoires étaient amoncelés pêle-mêle.
Les Indigènes et les Annamites avaient coupé ou largué les garants de beaucoup de canots. Le canot 5 ne tenait plus que par le garant avant et l’arrière traînait dans l’eau. Le 1er chauffeur Léoni avait réussi à s’y accrocher. Je fis jouer le déclenchement et le canot tomba à la mer à moitié plein d’eau. Léoni y fit alors embarquer des passagers. Le canot 6 avait aussi les garants coupés. Je le fis jeter à la mer, ainsi que les canots de la dunette qui étaient dans les mêmes conditions. Le n° 12 tomba droit à la mer, sans une goutte d’eau, après avoir fait en l’air un tour complet sur lui-même. C’était très difficile de les jeter à l’eau avec des gens inexpérimentés et ne comprenant pas le français. Le n° 14 tomba droit. Malheureusement, le n° 11 tomba à l’envers et resta la quille en l’air. Le n° 13 flotta droit.
Enfin, avec Monsieur Canal et aidé par le matelot Leuly, les garçons Giaume, Errecart, Pavilla, Schrack et le canonnier Augier, nous avons jeté à la mer un maximum de radeaux.
J’ai été précipité à l’eau quand le navire s’est englouti. J’ai nagé le plus vite possible pour m’éloigner car j’étais entraîné par le remous. J’ai pu atteindre l’échelle bâbord arrière du CYCLAMEN.

Déposition du 4e mécanicien Figon

J’étais couché au moment du torpillage. Je suis sorti de ma cabine et j’ai fermé la conduite d’air de ventilation de la chaufferie et de la machine. Je suis allé à la machine et j’ai constaté que la dynamo tournait encore, mais que l’eau commençait à monter. Je suis remonté sur le pont pour aider à la mise à l’eau des embarcations. Le canot 1 avait été pris d’assaut et était débordé. Le garant avant a cassé ou a été coupé. Il est resté pendu vertical par son garant de l’arrière et tous les occupants ont été précipités à la mer. Je suis passé sur bâbord où nous avons pu mettre à la mer le canot 10. Je suis ensuite monté sur un radeau et suis venu accoster ce canot dont j’ai pris la direction. J’ai accosté et fait embarquer du personnel, dont Monsieur Amphoux, puis nous avons pris un radeau en remorque et nous sommes écartés. J’ai demandé à un autre canot où se trouvait un officier de l’armée de terre de faire de même. Il a carrément refusé. Je lui ai donné l’ordre en le menaçant d’un revolver, mais il m’a répondu « Je suis officier et je vais vous tirer dessus aussi ». Je n’ai pu voir de qui il s’agissait car il faisait nuit noire.
Une fois tous les radeaux écartés, je suis allé débarquer mon personnel sur le VERHENA et suis revenu vers le SANT ANNA. Mais le paquebot a soudain disparu. J’ai fait en tout quatre voyages pour récupérer du personnel.

Déposition du 2e TSF Henri BROUCHET


Dès l’explosion, mis en fonction le poste principal. Le chef opérateur transmet à trois reprises le SOS. Réception accusée par Bizerte et Toulon. A 03h28, la dynamo cesse de fonctionner. A 03h35, le commandant ordonne de demander d’urgence du secours à Bizerte. Les accumulateurs ont été très ébranlés par l’explosion mais, après plusieurs essais, nous parvenons à lancer un appel avec le poste de secours et Bizerte nous répond. A 03h50, le commandant ordonne le sauve qui peut général. A 03h54, Bizerte prévient le commandant que des secours sont envoyés.
A 03h55, je quitte le poste suivi du chef opérateur. En cours de route, il s’arrête pour parler au chef mécanicien. Je saute par-dessus la lisse tribord et réussis à m’éloigner. Dix secondes plus tard, le SANT ANNA s’engloutit.

Beaucoup d’autres dépositions sont recueillies. Celles ci-dessus constituent quelques exemples qui montrent l’affolement qui s’est produit lors du naufrage et que les officiers ont eu beaucoup de mal à contenir.

Rapport du Capitaine de Frégate GODARD, commandant le CATAPULTE, 4e escadrille de torpilleurs

Le 11 Mai 1918, par 37°37 N et 11°37 E, en route pour Marsala, reçu SOS du SANT ANNA. Rallié les lieux à 05h15. SANT ANNA avait disparu. Sa place était marquée par un nuage de fumée provenant des fumigènes. Deux sloops anglais s’occupaient du sauvetage des naufragés répartis dans les chaloupes et les radeaux. Manœuvré pour ramener principalement ceux des radeaux, CATAPULTE pouvant évoluer facilement parmi eux. Recueilli 139 hommes dont trois blessés graves. Arrivée du sloop anglais PENSTEMEN, d’AUGUSTE LEBLOND et de MARGUERITE MARIE.
A 06h30, ne voyant plus personne à sauver, donné l’ordre à AUGUSTE LEBLOND de rester sur les lieux et rallié Bizerte. Arrivé à 13h00 locale et débarqué tous les naufragés.

Rapport du commandant de l’ALCYON

ALCYON avait appareillé de Bizerte avec NORMANDIE, SURVEYOR et GLYCINE pour escorter le convoi de Gibraltar, puis reprendre celui en provenance de Marseille et à destination de Bizerte.

Le 10 Mai à 18h00, aperçu un sous-marin dans la situation suivante, à la position 38°05 N et 09°24 E.

http://img525.imageshack.us/img525/9376/santanna1.jpg

Donné la chasse et envoyé signal d’alerte aux sous-marins. GLYCINE doit rentrer sur Bizerte suite à une avarie sur ses pompes alimentaires. Vers 03h15 le 11 Mai, alors que nous sommes par 37°30 N et 09°47 E, reçu SOS du SANT ANNA. Fait route sur lui. A 04h00, CYCLAMEN nous signale que SANT ANNA a coulé. Revenu route à l’Ouest et pris l’escorte du convoi en provenance de Marseille.

Conclusions de la Commission d'enquête

La commission d’enquête reprend tous les termes des diverses dépositions. Elle confirme que le navire s’est enfoncé avec une extraordinaire rapidité. A tribord, une lame formidable a retourné le radeau auquel se cramponnaient le commandant Marcantetti et le commissaire Pujol. Celui-ci n’a pas été revu. A bâbord en revanche, il n’y a pas eu de lame mais une formidable aspiration qui a entraîné la noyade de beaucoup de malheureux.
Elle signale la conduite formidable du 1er lieutenant Lebrun qui, aidé seulement de quelques garçons, a mis sept canots à la mer, dont un seul s’est retourné. Cette merveilleuse réussite a sauvé beaucoup de monde.

Elle s’étonne quand même que le Préfet Maritime de Bizerte ai jugé bon de passer les troupes en revue au lieu de les faire embarquer au plus vite ce qui aurait permis un exercice complet d’abandon.

Lettre du Préfet Maritime de Bizerte, Amiral Emile GUEPRATTE

Vu l’heure tardive, aucune modification n’a pu être donnée pour l’embarquement des troupes. Commencé à 17h00, l’embarquement était terminé vers 18h00 et l’appareillage a eu lieu à 18h30.
En ce qui concerne la revue, depuis que je commande à la côte d’Afrique, pas un détachement de quelque importance ne prend la mer sans que j’y paraisse. Au titre de Gouverneur, j’inspecte les troupes. Au titre de Préfet Maritime, j’inspecte le bâtiment, son artillerie et ses moyens de sauvetage. Du moment que je parais, je considère les deux choses comme de rigueur et fort utiles.

Une annotation (sans doute du chef d’Etat-major de la Marine) figure dans la marge de la lettre.
« Il n’en est pas moins vrai que dans le cas du SANT ANNA l’appel au poste d’abandon eut été plus utile que la revue. Or il n’a pas été fait avant l’appareillage, contrairement aux prescriptions formelles du Département. Il eut été préférable que le Préfet Maritime de Bizerte n’écrive pas cette lettre qui ne donne aucune explication sur la faute commise. »

Récompenses


Elles seront très nombreuses et accordées à tous ceux, marins de l’équipage ou militaires passagers, qui ont contribué à sauver des vies. On ne peut toutes les citer.

On note principalement

Citation à l’Ordre de l’Armée


MENARD Léon Chef mécanicien
PUJOL Georges Commissaire
JULIEN Joseph 1er télégraphiste

Ont pris une part active au sauvetage à proximité de l’ennemi. Sont restés à leur poste jusqu’au dernier moment. Portés disparus, victimes de leur dévouement.

Citation à l’Ordre de la Brigade

AMPHOUX Auguste 3e mécanicien
REYNAUD Joseph 5e mécanicien
LEONI Charles 1er chauffeur
AUGIER Louis Canonnier breveté

Témoignage Officiel de satisfaction

MARCANTETTI Noël Commandant
CANAL Emmanuel 2e capitaine
LEBRUN Jean 1er lieutenant
HERY Marcel 2e lieutenant
BROUCHET Marcel 2e TSF
BARDET François 2e mécanicien
FIGON Louis 4e mécanicien

Voici un modèle de diplôme accordé aux marins et soldats récompensés.

http://img192.imageshack.us/img192/1673/santanna2.jpg

Cdlt[/quotemsg]
Marc
Répondre

Revenir à « Navires et équipages »