SUFFREN — Cuirassé
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Re: SUFFREN — Cuirassé
Merci de ces renseignements;j'imaginais que les matelots dormaient dans des couchettes superposées comme les migrants dans le film Titanic.Que pouvaient faire des gabiers sur un cuirassé?
Danielle V.
Re: SUFFREN — Cuirassé
Danielle,
Le hamac a été le couchage traditionnel du marin jusque dans les années 60 pour les derniers navires non encore équipés de couchettes. Quant au gabier, voir ici :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gabier
Cdlt
Le hamac a été le couchage traditionnel du marin jusque dans les années 60 pour les derniers navires non encore équipés de couchettes. Quant au gabier, voir ici :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gabier
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www.histomar.net
La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
et autres thèmes d'histoire maritime.
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Re: SUFFREN — Cuirassé
Bonjour à tous.Les frères Dell'Ova étaient respectivement matelot de première classe et de deuxième classe.Quelle était la différence? De plus j'ai lu que des marins italiens avaient pris part à la guerre sous le drapeau français.Est-ce-possible?
Danielle V.
Re: SUFFREN — Cuirassé
Danielle,
Entre un matelot de 1e classe et un matelo de 2e classe la différence est minime et elle n'apparait que sur les documents administratifs. En général c'est une question d'ancienneté. Je n'ai pas de réponse pour la seconde partie de votre question.
Cdlt
Entre un matelot de 1e classe et un matelo de 2e classe la différence est minime et elle n'apparait que sur les documents administratifs. En général c'est une question d'ancienneté. Je n'ai pas de réponse pour la seconde partie de votre question.
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Re: SUFFREN — Cuirassé
Bonjour,
En temps de paix comme en temps de guerre, il est de pratique courante d'échanger du personnel entre marines alliées, pour des raisons diverses et variées, allant de la formation à l'opérationnel, et en particulier en temps de guerre, par la pratique des équipes de liaision, destinées à améliorer les communications entre les différents acteurs.
Le personnel ainsi détaché conserve son uniforme et ses prérogatives, il est mis pour emploi à la disposition d'une marine étrangère.
Il existe aussi, en temps de guerre, des engagements à titre personnel.
Pendant la seconde guerre mondiale, on a eu ainsi des cas de Japonais servant sur des sous-marins allemands et l'inverse. Des équipes de liaison britanniques étaient à bord des navires des Forces françaises libres.
Cordialement.
En temps de paix comme en temps de guerre, il est de pratique courante d'échanger du personnel entre marines alliées, pour des raisons diverses et variées, allant de la formation à l'opérationnel, et en particulier en temps de guerre, par la pratique des équipes de liaision, destinées à améliorer les communications entre les différents acteurs.
Le personnel ainsi détaché conserve son uniforme et ses prérogatives, il est mis pour emploi à la disposition d'une marine étrangère.
Il existe aussi, en temps de guerre, des engagements à titre personnel.
Pendant la seconde guerre mondiale, on a eu ainsi des cas de Japonais servant sur des sous-marins allemands et l'inverse. Des équipes de liaison britanniques étaient à bord des navires des Forces françaises libres.
Cordialement.
Memgam
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Re: SUFFREN — Cuirassé
Dans le cas de marins italiens vivant à Sète et originaires de Gaete et pas encore naturalisés est-il possible que cela se soit produit?
Danielle V.
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Re: SUFFREN — Cuirassé
Bonjour à tous,
Un document fort intéressant : Message intercepté par la censure britannique le 16 Janvier 1917 adressé par "Wilkie", de La Haye, au New York Times et à Marconi House de Londres.
Des détails sur le naufrage du navire de guerre SUFFREN ont été communiqués aujourd’hui. Le SUFFREN a été aperçu dans une mer très dure par Hans Walther, commandant d’un U-boat allemand. Walther a réussi à s’approcher à 500 yards du navire et a lancé la torpille fatale qui a frappé le bâtiment. Le sous-marin a plongé aussitôt après avoir tiré. Tandis qu’il était sous l’eau, l’équipage a eu la sensation qu’un très gros corps étranger glissait le long du U-boat, sans toutefois causer de dommages. Après seulement 7 minutes, le sous-marin a fait surface, mais il n’y avait plus aucune trace du grand navire de guerre français. Il a dû être touché dans ses magasins à munitions et l’explosion qui a suivi a littéralement mis en pièces le navire. Ce qui a causé cette sensation bizarre dans le sous-marin est à l’évidence un large morceau du SUFFREN en train de couler tout bêtement vers le fond de l’océan.
Sur le pont du U-boat on a trouvé un morceau d’uniforme d’officier français et un morceau de projectile français de 30 cm. Ceci confirme à l’évidence que l’une des soutes à munitions du SUFFREN a explosé pendant que le sous-marin étant en procédure d’immersion.
Ces renseignements, dont la source semble hollandaise, ont probablement été fournis par les services allemands eux-mêmes. Ils s’ajoutaient à ceux donnés par Hans Walther lors de son coup de téléphone de Las Palmas. Dès janvier 1917, les alliés savaient donc pratiquement tout sur le sort tragique du SUFFREN. Mais ces informations ont longtemps été tenues secrètes, sans doute pour ne pas affecter le moral des troupes.
Cdlt
Un document fort intéressant : Message intercepté par la censure britannique le 16 Janvier 1917 adressé par "Wilkie", de La Haye, au New York Times et à Marconi House de Londres.
Des détails sur le naufrage du navire de guerre SUFFREN ont été communiqués aujourd’hui. Le SUFFREN a été aperçu dans une mer très dure par Hans Walther, commandant d’un U-boat allemand. Walther a réussi à s’approcher à 500 yards du navire et a lancé la torpille fatale qui a frappé le bâtiment. Le sous-marin a plongé aussitôt après avoir tiré. Tandis qu’il était sous l’eau, l’équipage a eu la sensation qu’un très gros corps étranger glissait le long du U-boat, sans toutefois causer de dommages. Après seulement 7 minutes, le sous-marin a fait surface, mais il n’y avait plus aucune trace du grand navire de guerre français. Il a dû être touché dans ses magasins à munitions et l’explosion qui a suivi a littéralement mis en pièces le navire. Ce qui a causé cette sensation bizarre dans le sous-marin est à l’évidence un large morceau du SUFFREN en train de couler tout bêtement vers le fond de l’océan.
Sur le pont du U-boat on a trouvé un morceau d’uniforme d’officier français et un morceau de projectile français de 30 cm. Ceci confirme à l’évidence que l’une des soutes à munitions du SUFFREN a explosé pendant que le sous-marin étant en procédure d’immersion.
Ces renseignements, dont la source semble hollandaise, ont probablement été fournis par les services allemands eux-mêmes. Ils s’ajoutaient à ceux donnés par Hans Walther lors de son coup de téléphone de Las Palmas. Dès janvier 1917, les alliés savaient donc pratiquement tout sur le sort tragique du SUFFREN. Mais ces informations ont longtemps été tenues secrètes, sans doute pour ne pas affecter le moral des troupes.
Cdlt
olivier
Re: SUFFREN — Cuirassé
Bonjour,
Le suffren avait participé le 19 février 1915 aux côtés du Bouvet et du Gaulois à l'attaque des forts turcs du Détroit des Dardanelles.
Pour information:
Mon grand-père maternel Julien Le Corre commando fusillé marin a participé de très près à la bataille des Dardanelles. Il était sur le bâtiment Suffren. Originaire des Côtes d'Armor, il est décédé bien plus tard chez lui, mais j'ai entendu parler de cette mission difficile quand j'étais plus jeune. Comme je l'ai dit dans un message ce matin, mon autre grand-père paternel François Rolland était capitaine Au Long Cours et a été commandant en second sur le magnifique voilier Hélène qui a sombré. Heureusement mon grand-père, alors jeune et sportif, a réussi à nager et il fut sauver ! Mes deux grands-pères ont fait les deux guerres et le destin a voulu qu'ils échappent à la mort !
Je donnerai plus de renseignements et de dates prochainement sur ce site.
Bonne journée à tous les lecteurs
Soizic Rolland de Kermorin
Le suffren avait participé le 19 février 1915 aux côtés du Bouvet et du Gaulois à l'attaque des forts turcs du Détroit des Dardanelles.
Pour information:
Mon grand-père maternel Julien Le Corre commando fusillé marin a participé de très près à la bataille des Dardanelles. Il était sur le bâtiment Suffren. Originaire des Côtes d'Armor, il est décédé bien plus tard chez lui, mais j'ai entendu parler de cette mission difficile quand j'étais plus jeune. Comme je l'ai dit dans un message ce matin, mon autre grand-père paternel François Rolland était capitaine Au Long Cours et a été commandant en second sur le magnifique voilier Hélène qui a sombré. Heureusement mon grand-père, alors jeune et sportif, a réussi à nager et il fut sauver ! Mes deux grands-pères ont fait les deux guerres et le destin a voulu qu'ils échappent à la mort !
Je donnerai plus de renseignements et de dates prochainement sur ce site.
Bonne journée à tous les lecteurs
Soizic Rolland de Kermorin
Re: SUFFREN — Cuirassé
Bonjour Soizic,
Et la notion de commando n'existait alors pas dans les armées françaises.
Ceci n'enlève bien sûr rien à son parcours.
Une petite précision sémantique: votre GP n'ayant pas été passé par les armes, il était fusilier-marin.
Et la notion de commando n'existait alors pas dans les armées françaises.
Ceci n'enlève bien sûr rien à son parcours.
Cordialement
Yvonnick
Yvonnick