Bonjour a tous
Je recherche toute sorte d'informations sur le contre torpilleur DUNOIS qui,je crois a participé au combat des dardanelles.
merci
cordialement
stephane
contre torpilleur DUNOIS
- Terraillon Marc
- Messages : 3983
- Inscription : mer. oct. 20, 2004 2:00 am
Re: contre torpilleur DUNOIS
Bonsoir
Blaye - 19 septembre 1913 : Deux grandes gabarres pavoisées, ayant à bord l'Harmonie de Blaye et un grand nombre de Blayais, quittent à 8 heures le port de Blaye, et jettent l'ancre près de l'ile Paté pour apporter le salut de la population blayaise à M. Raymond Poincaré, président de la République, qui, à bord du contre torpilleur " Dunois ", escorté des contre-torpilleurs d'escadre, remonte la Gironde vers Bordeaux, où le chef de l'Etat vient passer deux jours.
A bientot
Blaye - 19 septembre 1913 : Deux grandes gabarres pavoisées, ayant à bord l'Harmonie de Blaye et un grand nombre de Blayais, quittent à 8 heures le port de Blaye, et jettent l'ancre près de l'ile Paté pour apporter le salut de la population blayaise à M. Raymond Poincaré, président de la République, qui, à bord du contre torpilleur " Dunois ", escorté des contre-torpilleurs d'escadre, remonte la Gironde vers Bordeaux, où le chef de l'Etat vient passer deux jours.
A bientot
Cordialement
Marc TERRAILLON
A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
Marc TERRAILLON
A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
- Terraillon Marc
- Messages : 3983
- Inscription : mer. oct. 20, 2004 2:00 am
Re: contre torpilleur DUNOIS
Bonsoir,
Voici quelques CPA du navire DUNOIS :
Et un lien (site en anglais)
http://www.naval-history.net/WW1NavyFrench.htm#torpcs
A bientot
Voici quelques CPA du navire DUNOIS :
Et un lien (site en anglais)
http://www.naval-history.net/WW1NavyFrench.htm#torpcs
A bientot
Cordialement
Marc TERRAILLON
A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
Marc TERRAILLON
A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
Re: contre torpilleur DUNOIS
Bonjour Stéphane,Bonjour a tous
Je recherche toute sorte d'informations sur le contre torpilleur DUNOIS qui,je crois a participé au combat des dardanelles.
merci
cordialement
stephane
Bonjour Marc (et un grand merci pour les photos )
Bonjour à tous,
Quelques infos :
DUNOIS
Aviso-torpilleur type Dunois (1898-1920)
Chantier : Cherbourg
Commencé : 05/1896
Mis à flot : 06/10/1897
En service : 05/1898
Retiré : 12/01/1920
Caractéristiques : 904 t ; 7 200 cv ; 78 x 8,5 x 3,9 m
4 chaudières Normand, 2 hélices, 23 nds, 138 h
Armement : 6 pièces de 65 + 6 de 47
Observations :
25/05/1898 : armé pour essais ; 1904-1909 : Flottille de Bizerte
1914 : Escadre de la Manche
10/1914-01/1915 : Escadre des Contre Torpilleurs de Dunkerque (bombardements sur côtes des Flandres)
1919 : Mer Baltique, échoué, renfloué
1920 : Démoli
Sources : LV Roche, Dictionnaire des bâtiments de la Flotte (…), Tome II 1870-2006.
Vous pouvez télécharger les plans (de toute beauté, surtout les plans de forme, tout à l'huile de coude) du navire ici (au total 7,23 Mo):
http://www.servicehistorique.sga.defens ... php?id=157
Je n'ai pas trouvé trace par contre, de sa participation aux opérations des Dardanelles. Un autre lien, au cas où :
http://perso.orange.fr/grande.guerre/vedeldar.html
A chaque fois que j'ai franchi ce détroit en scrutant les côtes, les falaises et fortins aux jumelles, je ne pouvais m'empêcher de penser, bien que n'étant pas Clausewitz, "mais que sont-ils allé tenter dans un coupe-gorge pareil ?"
Bien cordialement,
Franck
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Re: contre torpilleur DUNOIS
bonjour a tous
merci pour les infos,et les photos.
j'ai telechargé les plans sur le site du service historique
de la defense,effectivement ils sont extra surtout imprimé en format A0.
merci a tous
cordialement
stephane
merci pour les infos,et les photos.
j'ai telechargé les plans sur le site du service historique
de la defense,effectivement ils sont extra surtout imprimé en format A0.
merci a tous
cordialement
stephane
- henri astoul
- Messages : 246
- Inscription : ven. août 04, 2006 2:00 am
Re: contre torpilleur DUNOIS
Bonjour Stéphane,
Bonjour Marc (et un grand merci pour les photos )
Bonjour à tous,
Quelques infos :
DUNOIS
Aviso-torpilleur type Dunois (1898-1920)
Chantier : Cherbourg
Commencé : 05/1896
Mis à flot : 06/10/1897
En service : 05/1898
Retiré : 12/01/1920
Salut la Marmar
A voir les photos ça ne devait pas être évident de mettre l'ancre au mouillage ou de faire penaud !
Amitiés. Henri
Caractéristiques : 904 t ; 7 200 cv ; 78 x 8,5 x 3,9 m
4 chaudières Normand, 2 hélices, 23 nds, 138 h
Armement : 6 pièces de 65 + 6 de 47
Observations :
25/05/1898 : armé pour essais ; 1904-1909 : Flottille de Bizerte
1914 : Escadre de la Manche
10/1914-01/1915 : Escadre des Contre Torpilleurs de Dunkerque (bombardements sur côtes des Flandres)
1919 : Mer Baltique, échoué, renfloué
1920 : Démoli
Sources : LV Roche, Dictionnaire des bâtiments de la Flotte (…), Tome II 1870-2006.
Vous pouvez télécharger les plans (de toute beauté, surtout les plans de forme, tout à l'huile de coude) du navire ici (au total 7,23 Mo):
http://www.servicehistorique.sga.defens ... php?id=157
Je n'ai pas trouvé trace par contre, de sa participation aux opérations des Dardanelles. Un autre lien, au cas où :
http://perso.orange.fr/grande.guerre/vedeldar.html
A chaque fois que j'ai franchi ce détroit en scrutant les côtes, les falaises et fortins aux jumelles, je ne pouvais m'empêcher de penser, bien que n'étant pas Clausewitz, "mais que sont-ils allé tenter dans un coupe-gorge pareil ?"
Bien cordialement,
Franck
Henri
Re: contre torpilleur DUNOIS
Salut la Marmar
A voir les photos ça ne devait pas être évident de mettre l'ancre au mouillage ou de faire penaud !
Amitiés. Henri
Bonjour à tous,
Bonjour Henri,
J'ai eu la même réaction au vu des pioches, et debout dedans à 23 nds (et même moins), çà devait taper dur. Il n'y a qu'à regarder les tôles, on y voit ses côtes !
Et je ne parle pas des bouchons gras, qui devaient bien se marrer à la chaufferie, vu la taille...
Amicalement,
Franck
A voir les photos ça ne devait pas être évident de mettre l'ancre au mouillage ou de faire penaud !
Amitiés. Henri
Bonjour à tous,
Bonjour Henri,
J'ai eu la même réaction au vu des pioches, et debout dedans à 23 nds (et même moins), çà devait taper dur. Il n'y a qu'à regarder les tôles, on y voit ses côtes !
Et je ne parle pas des bouchons gras, qui devaient bien se marrer à la chaufferie, vu la taille...
Amicalement,
Franck
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Re: contre torpilleur DUNOIS
Bonsoir, juste une ligne, sur la liste "Mémorial des officiers de marine : première guerre mondiale" le premier nom cité est Henri Gaston Gonzalès de Linarès, décédé sur le contre-torpilleur Dunois le 31 août 1914 à Cherbourg (Manche). JPC
Jean Pierre Clochon
Re: contre torpilleur DUNOIS
[:alain dubois:8] Pour la petite histoire...
Au 1er janvier 1899, en essais à CHERBOURG.
Commandant (du 25 mai 1898) : Robert Le MOINE des MARES, Capitaine de frégate.
Second : Alexandre Le TIEC, Lieutenant de vaisseau.
Enseignes de vaisseau : Achille LEFEBVRE (fus.) - Auguste MÉGISSIER (torp.).
Mécanicien principal de 2ème classe : Ferdinand EUZÉNÈS.
Médecin de 2ème classe (du 23 mai 1898) : Henri HENNEQUIN.
Au 1er janvier 1900, Escadre de Méditerranée.
Commandant (du 25 novembre 1899) : Émile LEMOGNE, Capitaine de frégate.
Second : Charles LAGRÉSILLE, Lieutenant de vaisseau.
Enseignes de vaisseau : Martin DAGUERRE (torp.) - Eugène DIRAISON - Achille LEFEBVRE (fus.) - Paul MASSE.
Mécanicien principal de 2ème classe : Ferdinand EUZÉNÈS.
Médecin de 2ème classe : Mathieu TADDEI dit TORELLA.
Au 1er janvier 1901, Escadre de Méditerranée.
Commandant (du 25 août 1899) : Marc CLOT, Capitaine de frégate.
Second : René de VIMONT, Lieutenant de vaisseau.
Enseignes de vaisseau : Charles ABERT (torp.) - Xavier DUKERS (Can.) - Henri JOUBERT (fus.) - Paul MASSE.
Mécanicien principal de 2ème classe : François SUBTIL.
Médecin de 2ème classe (du 1er octobre 1900) : Auguste HUTRE.
Au 1er janvier 1902, Escadre de Méditerranée.
Commandant (du 18 mai 1901) : Clodomir OZANNE, Capitaine de frégate.
Second : Michel VANNETZEL, Lieutenant de vaisseau.
Enseignes de vaisseau : Charles ABERT (torp.) - Pierre BOUCHARD - Élisée OLLIVIER (fus.) - Pierre SEIVE (can.).
Mécanicien principal de 2ème classe : François SUBTIL.
Médecin de 2ème classe : Émile ARDEBER.
Au 1er janvier 1903, en réserve normale à TOULON.
Commandant (du 1er janvier 1903) : Guy MAC-GUCKIN de SLANE, Lieutenant de vaisseau.
Mécanicien principal de 2ème classe : François SUBTIL.
Au 1er janvier 1904, en réserve normale à TOULON.
Commandant : Marie GUYON, Lieutenant de vaisseau.
Mécanicien principal de 2ème classe : X... (non identifié).
Au 1er janvier 1906, 3ème Flottille de torpilleurs de Méditerranée.
Commandant (du 22 juillet 1905) : Frédéric PIGEON de SAINT-PAIR, Capitaine de frégate, Commandant la 3ème Flottille.
Second : Charles DRUJON, Lieutenant de vaisseau.
Enseignes de vaisseau : Ernest ENO (fus.) - Pierre MOUSSON.
Mécanicien principal de 2ème classe : François SUBTIL.
Médecin de 2ème classe (du 17 août 1904) : Félix DORSO.
Au 1er janvier 1908, 3ème flottille de torpilleurs de Méditerranée.
Commandant (du 25 janvier 1907) : Georges BÉCHON, Capitaine de frégate, Commandant la 3ème Flottille.
Second : René De VIMONT, Lieutenant de vaisseau.
Enseignes de vaisseau : Lucien ANTOINE (fus.) - Auguste LABOUREUR.
Mécanicien principal de 2ème classe : Jean LOUX.
Médecin de 2ème classe (du 28 septembre 1907) : Démophile COULOMB.
Au 1er janvier 1909, 3ème Flottille de torpilleurs de Méditerranée.
Commandant (du 1er octobre 1908) : Louis VIAUX, Capitaine de frégate, Commandant la 3ème Flottille.
Second : René De VIMONT, Lieutenant de vaisseau.
Enseignes de vaisseau : Lucien ANTOINE (fus.) - Auguste LABOUREUR.
Mécanicien principal de 2ème classe : Louis PICHON.
Médecin de 2ème classe : Démophile COULOMB.
Au 1er janvier 1911, Station des torpilleurs de DUNKERQUE.
Commandant (du 10 octobre 1909) : Jean François AMET, Capitaine de vaisseau, et Commandant supérieur des torpilleurs et sous-marins de CALAIS-DUNKERQUE.
Second (du 5 août 1910) : Joseph SAINT-RAYMOND, Lieutenant de vaisseau.
Enseignes de vaisseau : Robert BOUTROUX - Jules REVERT.
Mécanicien principal de 2ème classe : Gaston DESPUJOLS.
Médecin de 2ème classe (du 2 janvier 1910) : Jean SAVIDAN.
Au 1er janvier 1912, Station des torpilleurs de DUNKERQUE.
Commandant (du 10 avril 1911) : Jean JAIME, Capitaine de vaisseau, et Commandant supérieur des torpilleurs et sous-marins de CALAIS-DUNKERQUE.
Second (du 17 septembre 1911) : Émile TALON, Lieutenant de vaisseau.
Enseignes de vaisseau : Charles LUCAS - Hippolyte SÉNAC.
Mécanicien principal de 2ème classe : François DUCH.
Médecin de 2ème classe : Gabriel QUENTEL.
Au 1er janvier 1914, 2ème escadre légère.
Commandant (du 20 décembre 1913) : Marie LAVENIR, Capitaine de vaisseau, Chef de division, Commandant les flottilles de la 2ème Escadre légère.
Lieutenant de vaisseau : François MILLOT, Adjudant de division.
Second : Daniel RÉGLAT, Lieutenant de vaisseau.
Enseignes de vaisseau : de 1ère classe : Edmond DERRIEN - de 2ème classe : Albert DENIELOU.
Mécanicien principal de 1ère classe : Louis OZANNE, Mécanicien de division.
Médecin de 2ème classe : Albert MICHAUD.
[:patrice pruniaux1:6]
Remise à jour le 24/07/2010
Au 1er janvier 1899, en essais à CHERBOURG.
Commandant (du 25 mai 1898) : Robert Le MOINE des MARES, Capitaine de frégate.
Second : Alexandre Le TIEC, Lieutenant de vaisseau.
Enseignes de vaisseau : Achille LEFEBVRE (fus.) - Auguste MÉGISSIER (torp.).
Mécanicien principal de 2ème classe : Ferdinand EUZÉNÈS.
Médecin de 2ème classe (du 23 mai 1898) : Henri HENNEQUIN.
Au 1er janvier 1900, Escadre de Méditerranée.
Commandant (du 25 novembre 1899) : Émile LEMOGNE, Capitaine de frégate.
Second : Charles LAGRÉSILLE, Lieutenant de vaisseau.
Enseignes de vaisseau : Martin DAGUERRE (torp.) - Eugène DIRAISON - Achille LEFEBVRE (fus.) - Paul MASSE.
Mécanicien principal de 2ème classe : Ferdinand EUZÉNÈS.
Médecin de 2ème classe : Mathieu TADDEI dit TORELLA.
Au 1er janvier 1901, Escadre de Méditerranée.
Commandant (du 25 août 1899) : Marc CLOT, Capitaine de frégate.
Second : René de VIMONT, Lieutenant de vaisseau.
Enseignes de vaisseau : Charles ABERT (torp.) - Xavier DUKERS (Can.) - Henri JOUBERT (fus.) - Paul MASSE.
Mécanicien principal de 2ème classe : François SUBTIL.
Médecin de 2ème classe (du 1er octobre 1900) : Auguste HUTRE.
Au 1er janvier 1902, Escadre de Méditerranée.
Commandant (du 18 mai 1901) : Clodomir OZANNE, Capitaine de frégate.
Second : Michel VANNETZEL, Lieutenant de vaisseau.
Enseignes de vaisseau : Charles ABERT (torp.) - Pierre BOUCHARD - Élisée OLLIVIER (fus.) - Pierre SEIVE (can.).
Mécanicien principal de 2ème classe : François SUBTIL.
Médecin de 2ème classe : Émile ARDEBER.
Au 1er janvier 1903, en réserve normale à TOULON.
Commandant (du 1er janvier 1903) : Guy MAC-GUCKIN de SLANE, Lieutenant de vaisseau.
Mécanicien principal de 2ème classe : François SUBTIL.
Au 1er janvier 1904, en réserve normale à TOULON.
Commandant : Marie GUYON, Lieutenant de vaisseau.
Mécanicien principal de 2ème classe : X... (non identifié).
Au 1er janvier 1906, 3ème Flottille de torpilleurs de Méditerranée.
Commandant (du 22 juillet 1905) : Frédéric PIGEON de SAINT-PAIR, Capitaine de frégate, Commandant la 3ème Flottille.
Second : Charles DRUJON, Lieutenant de vaisseau.
Enseignes de vaisseau : Ernest ENO (fus.) - Pierre MOUSSON.
Mécanicien principal de 2ème classe : François SUBTIL.
Médecin de 2ème classe (du 17 août 1904) : Félix DORSO.
Au 1er janvier 1908, 3ème flottille de torpilleurs de Méditerranée.
Commandant (du 25 janvier 1907) : Georges BÉCHON, Capitaine de frégate, Commandant la 3ème Flottille.
Second : René De VIMONT, Lieutenant de vaisseau.
Enseignes de vaisseau : Lucien ANTOINE (fus.) - Auguste LABOUREUR.
Mécanicien principal de 2ème classe : Jean LOUX.
Médecin de 2ème classe (du 28 septembre 1907) : Démophile COULOMB.
Au 1er janvier 1909, 3ème Flottille de torpilleurs de Méditerranée.
Commandant (du 1er octobre 1908) : Louis VIAUX, Capitaine de frégate, Commandant la 3ème Flottille.
Second : René De VIMONT, Lieutenant de vaisseau.
Enseignes de vaisseau : Lucien ANTOINE (fus.) - Auguste LABOUREUR.
Mécanicien principal de 2ème classe : Louis PICHON.
Médecin de 2ème classe : Démophile COULOMB.
Au 1er janvier 1911, Station des torpilleurs de DUNKERQUE.
Commandant (du 10 octobre 1909) : Jean François AMET, Capitaine de vaisseau, et Commandant supérieur des torpilleurs et sous-marins de CALAIS-DUNKERQUE.
Second (du 5 août 1910) : Joseph SAINT-RAYMOND, Lieutenant de vaisseau.
Enseignes de vaisseau : Robert BOUTROUX - Jules REVERT.
Mécanicien principal de 2ème classe : Gaston DESPUJOLS.
Médecin de 2ème classe (du 2 janvier 1910) : Jean SAVIDAN.
Au 1er janvier 1912, Station des torpilleurs de DUNKERQUE.
Commandant (du 10 avril 1911) : Jean JAIME, Capitaine de vaisseau, et Commandant supérieur des torpilleurs et sous-marins de CALAIS-DUNKERQUE.
Second (du 17 septembre 1911) : Émile TALON, Lieutenant de vaisseau.
Enseignes de vaisseau : Charles LUCAS - Hippolyte SÉNAC.
Mécanicien principal de 2ème classe : François DUCH.
Médecin de 2ème classe : Gabriel QUENTEL.
Au 1er janvier 1914, 2ème escadre légère.
Commandant (du 20 décembre 1913) : Marie LAVENIR, Capitaine de vaisseau, Chef de division, Commandant les flottilles de la 2ème Escadre légère.
Lieutenant de vaisseau : François MILLOT, Adjudant de division.
Second : Daniel RÉGLAT, Lieutenant de vaisseau.
Enseignes de vaisseau : de 1ère classe : Edmond DERRIEN - de 2ème classe : Albert DENIELOU.
Mécanicien principal de 1ère classe : Louis OZANNE, Mécanicien de division.
Médecin de 2ème classe : Albert MICHAUD.
[:patrice pruniaux1:6]
Remise à jour le 24/07/2010
Cordialement. Malou
-
- Messages : 4143
- Inscription : ven. oct. 12, 2007 2:00 am
Re: contre torpilleur DUNOIS
Bonjour à tous,
"Que sont-ils allés tenter dans un coupe-gorge pareil?" se demande Frank. Je me suis posé la même question à chaque passage du détroit.
Il est certain que cette opération, qui coûta tout de même 252000 tués et blessés aux forces de l'entente (et 280000 à l'armée turque) fut un échec grave et coûteux en cette année 1915. Ces pertes venaient s'ajouter aux 400000 soldats tués lors des offensives manquées de Joffre en Artois et en Champagne, et aux deux millions de soldats russes tués ou faits prisonniers en Lituanie et en Pologne. Une année désastreuse!
L'expédition des Dardanelles constitue une infraction flagrante aux règles les plus élémentaires de l'art militaire : secret, surprise, concentration des forces, choix du point d'attaque, connaissance de l'adversaire. Les bombardements des forts de Koum Khaleh et de Sedul Bahr avaient donné l'alerte bien avant le débarquement. L'opération était mal préparée. Kitchener sous-estimait tellement l'armée turque qu'il ne fit aucun effort pour estimer sa force et son dispositif. Or cette armée, dirigée par le général allemand Liman von Sanders, était fort efficace, disposait de 84000 hommes et d'officiers exceptionnels comme le colonel Mustapha Kemal. Churchill ignorait le mouillage de mines dans le détroit de Chanak.
Le résultat fut une sanglante catastrophe.
Pourtant, il faut reconnaitre que l'idée de départ des stratèges était excellente, et sans doute l'une des meilleures de la 1ère guerre mondiale : la chute de la Turquie, en soulageant les armées russes du Caucase et en créant un second front sur le flanc sud de l'Allemagne, aurait très certainement écourté la guerre.
Cdlt
Olivier
"Que sont-ils allés tenter dans un coupe-gorge pareil?" se demande Frank. Je me suis posé la même question à chaque passage du détroit.
Il est certain que cette opération, qui coûta tout de même 252000 tués et blessés aux forces de l'entente (et 280000 à l'armée turque) fut un échec grave et coûteux en cette année 1915. Ces pertes venaient s'ajouter aux 400000 soldats tués lors des offensives manquées de Joffre en Artois et en Champagne, et aux deux millions de soldats russes tués ou faits prisonniers en Lituanie et en Pologne. Une année désastreuse!
L'expédition des Dardanelles constitue une infraction flagrante aux règles les plus élémentaires de l'art militaire : secret, surprise, concentration des forces, choix du point d'attaque, connaissance de l'adversaire. Les bombardements des forts de Koum Khaleh et de Sedul Bahr avaient donné l'alerte bien avant le débarquement. L'opération était mal préparée. Kitchener sous-estimait tellement l'armée turque qu'il ne fit aucun effort pour estimer sa force et son dispositif. Or cette armée, dirigée par le général allemand Liman von Sanders, était fort efficace, disposait de 84000 hommes et d'officiers exceptionnels comme le colonel Mustapha Kemal. Churchill ignorait le mouillage de mines dans le détroit de Chanak.
Le résultat fut une sanglante catastrophe.
Pourtant, il faut reconnaitre que l'idée de départ des stratèges était excellente, et sans doute l'une des meilleures de la 1ère guerre mondiale : la chute de la Turquie, en soulageant les armées russes du Caucase et en créant un second front sur le flanc sud de l'Allemagne, aurait très certainement écourté la guerre.
Cdlt
Olivier
olivier