Bonjour à toutes et à tous,
Dans le cadre de l'établissement de la base statistique du prochain article sur l'année 1918, Prisme 1418 s'est intéressé au destin du soldat ROBERT Victor Jules.
Un doute existait, que Prisme devait dissiper.
http://prisme1418.blogspot.fr/
Bonne lecture.
Cordialement,
Bernard.
Prisme 1418 dissipe un doute...
- bernard larquetou
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Re: Prisme 1418 dissipe un doute...
Bonjour,
Les chiffres donnés dans cet article :
https://3.bp.blogspot.com/-2BVqJ1IfmRc/ ... s%2B3b.jpg
m'intéressent beaucoup, notamment ceux, (élevés ...), pour la 2e DIC.
Ont-ils été "travaillés", explicités, commentés quelques part ? Comment aller plus loin ?
Merci.
Bien à vous,
[:achache:1]
Les chiffres donnés dans cet article :
https://3.bp.blogspot.com/-2BVqJ1IfmRc/ ... s%2B3b.jpg
m'intéressent beaucoup, notamment ceux, (élevés ...), pour la 2e DIC.
Ont-ils été "travaillés", explicités, commentés quelques part ? Comment aller plus loin ?
Merci.
Bien à vous,
[:achache:1]
Achache
Émouvante forêt, qu'avons-nous fait de toi ?
Un funèbre charnier, hanté par des fantômes.
M. BOIGEY/LAMBERT, La Forêt d'Argonne, 1915
Émouvante forêt, qu'avons-nous fait de toi ?
Un funèbre charnier, hanté par des fantômes.
M. BOIGEY/LAMBERT, La Forêt d'Argonne, 1915
- christophe lagrange
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Re: Prisme 1418 dissipe un doute...
Bonjour,
Bravo à Prisme1418 et à ces membres. Article très clair exposant le cheminement d'une recherche qui permet d'expliquer 100 ans plus tard les circonstances dans lesquelles cet homme fut abattu.
Le rappel du règlement me rappelle un échange avec un officier supérieur au sujet des dossiers des fusillés du 147e.
Merci aussi pour le clin d'oeil au général André Bach, pas de doute, vous poursuivez dans le même esprit.
Amicalement
Christophe
Bravo à Prisme1418 et à ces membres. Article très clair exposant le cheminement d'une recherche qui permet d'expliquer 100 ans plus tard les circonstances dans lesquelles cet homme fut abattu.
Le rappel du règlement me rappelle un échange avec un officier supérieur au sujet des dossiers des fusillés du 147e.
Merci aussi pour le clin d'oeil au général André Bach, pas de doute, vous poursuivez dans le même esprit.
Amicalement
Christophe
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Re: Prisme 1418 dissipe un doute...
Bonjour à tous,
Il existait un doute sur le destin du soldat Robert, doute que Prisme devait dissiper. Avec le général BACH, nous l’avions évoqué en avril dernier. Il faut chercher, chercher, toujours chercher ...... En l’occurrence, il s’agit des dossiers de recours en révision des 1ère, 2e, 3e, 5e, 6e, 8e, 10e armées et Constantinople. Cela représente beaucoup de dossiers à "éplucher", c'est le quotidien de tout chercheur.
Pour ce cas, Prisme avait une opinion mais avoir des éléments factuels, c'est nettement mieux. Cela évite de rentrer en dialectique. La base statistique de nos articles en est beaucoup plus fiable.
Le général Bach nous avait montré la voie, à nous de la suivre.
En ce qui concerne les chiffres présentés dans notre précédent article, ils sont directement extraits de la cote mentionnée sans aucune manipulation de notre part. L’objet de cette partie de l'article consistait à présenter les conséquences des mutineries. De toute évidence, c'est toute une étude complète qu'il faudrait entreprendre pour évaluer précisément toutes les conséquences des mutineries.
Cordialement
Yves
http://prisme1418.blogspot.fr/
Il existait un doute sur le destin du soldat Robert, doute que Prisme devait dissiper. Avec le général BACH, nous l’avions évoqué en avril dernier. Il faut chercher, chercher, toujours chercher ...... En l’occurrence, il s’agit des dossiers de recours en révision des 1ère, 2e, 3e, 5e, 6e, 8e, 10e armées et Constantinople. Cela représente beaucoup de dossiers à "éplucher", c'est le quotidien de tout chercheur.
Pour ce cas, Prisme avait une opinion mais avoir des éléments factuels, c'est nettement mieux. Cela évite de rentrer en dialectique. La base statistique de nos articles en est beaucoup plus fiable.
Le général Bach nous avait montré la voie, à nous de la suivre.
En ce qui concerne les chiffres présentés dans notre précédent article, ils sont directement extraits de la cote mentionnée sans aucune manipulation de notre part. L’objet de cette partie de l'article consistait à présenter les conséquences des mutineries. De toute évidence, c'est toute une étude complète qu'il faudrait entreprendre pour évaluer précisément toutes les conséquences des mutineries.
Cordialement
Yves
http://prisme1418.blogspot.fr/
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Re: Prisme 1418 dissipe un doute...
Bonjour
Les caporaux ne sont pas des sous-officiers, c'est certain.
Dans cette affaire, le commissaire-rapporteur a questionné le colonel pour lui demander quels ordres ont été donné en vue de la capture des disciplinaires. Il est mentionné que le colonel de l'ID125 avait fait rappeler à l’adjudant-chef Cdt la SD qu'il ne devait pas hésiter à forcer l'obéissance...., le colonel a rappelé les "gradés" à l'exécution de l'article 121 suite aux événements du 3 au soir.
La veille, le caporal et l'encadrement de la SD y compris les sous-officiers avaient été "malmenés" .
Le 4, trois patrouilles ont été lancées. Lors de l'arrestation, les 2 caporaux se sont retrouvés face aux 3 disciplinaires, les 2 adjudants suivaient 20 mètres derrière, la patrouille du 113e était très proche. Un des soldats du 113 décrit la même scène que le caporal. Si on s'en tient à ces 2 récits , Robert essaye de s'emparer du fusil du caporal, vu les évènements de la veille, le caporal a réagi de cette manière. S'il ne n'avait pas tiré, un soldat du 113 aurait tiré, c'est mentionné dans les interrogatoires.
La veille, Robert était dans sa sape, c'est confirmé par l'adjudant et le disciplinaire Galy, on peut remarquer que ces 2 témoignages sont en faveur de Robert
Le caporal Pingat s'est sans doute senti en danger. La veille, il avait reçu des grenades et un coup de couteau.
Cordialement
yves
Les caporaux ne sont pas des sous-officiers, c'est certain.
Dans cette affaire, le commissaire-rapporteur a questionné le colonel pour lui demander quels ordres ont été donné en vue de la capture des disciplinaires. Il est mentionné que le colonel de l'ID125 avait fait rappeler à l’adjudant-chef Cdt la SD qu'il ne devait pas hésiter à forcer l'obéissance...., le colonel a rappelé les "gradés" à l'exécution de l'article 121 suite aux événements du 3 au soir.
La veille, le caporal et l'encadrement de la SD y compris les sous-officiers avaient été "malmenés" .
Le 4, trois patrouilles ont été lancées. Lors de l'arrestation, les 2 caporaux se sont retrouvés face aux 3 disciplinaires, les 2 adjudants suivaient 20 mètres derrière, la patrouille du 113e était très proche. Un des soldats du 113 décrit la même scène que le caporal. Si on s'en tient à ces 2 récits , Robert essaye de s'emparer du fusil du caporal, vu les évènements de la veille, le caporal a réagi de cette manière. S'il ne n'avait pas tiré, un soldat du 113 aurait tiré, c'est mentionné dans les interrogatoires.
La veille, Robert était dans sa sape, c'est confirmé par l'adjudant et le disciplinaire Galy, on peut remarquer que ces 2 témoignages sont en faveur de Robert
Le caporal Pingat s'est sans doute senti en danger. La veille, il avait reçu des grenades et un coup de couteau.
Cordialement
yves
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Re: Prisme 1418 dissipe un doute...
Bonjour à tous,
La veille, Robert était dans sa sape, c'est confirmé par l'adjudant et le disciplinaire Galy, on peut remarquer que ces 2 témoignages sont en faveur de Robert
Le caporal Pingat s'est sans doute senti en danger. La veille, il avait reçu des grenades et un coup de couteau.
On est là dans de la légitime défense, ce qui n'est pas du tout la même chose que forcer " l’obéissance pour attaquer "
Pour justifier ma réticence à justifier l'acte de tuer par l'application de cet article controversé,
voici un exemple qui montre avec quelle prudence un général agissait pour donner un ordre "difficile"
il s'agissait là de forcer à l’attaque ou d'endiguer des replis sans ordre !
vous comprenez le " repentir " ( la partie rajoutée )
CC
La veille, Robert était dans sa sape, c'est confirmé par l'adjudant et le disciplinaire Galy, on peut remarquer que ces 2 témoignages sont en faveur de Robert
Le caporal Pingat s'est sans doute senti en danger. La veille, il avait reçu des grenades et un coup de couteau.
On est là dans de la légitime défense, ce qui n'est pas du tout la même chose que forcer " l’obéissance pour attaquer "
Pour justifier ma réticence à justifier l'acte de tuer par l'application de cet article controversé,
voici un exemple qui montre avec quelle prudence un général agissait pour donner un ordre "difficile"
il s'agissait là de forcer à l’attaque ou d'endiguer des replis sans ordre !
vous comprenez le " repentir " ( la partie rajoutée )
CC
- IM Louis Jean
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Re: Prisme 1418 dissipe un doute...
Bonsoir à toutes et à tous,
Et merci à Prisme 1418 de décomposer la luminosité de tout évènement en longueurs d'ondes éclairantes, contrairement à d'autres qui, inversement, utilisent un prisme pour réduire tout évènement à une seule longueur d'onde.
Il s'agit très nettement dans cette affaire d'un cas de légitime défense et non d'un soldat << exécuté saoul >>!
Cordialement
Étienne
Et merci à Prisme 1418 de décomposer la luminosité de tout évènement en longueurs d'ondes éclairantes, contrairement à d'autres qui, inversement, utilisent un prisme pour réduire tout évènement à une seule longueur d'onde.
Il s'agit très nettement dans cette affaire d'un cas de légitime défense et non d'un soldat << exécuté saoul >>!
Cordialement
Étienne
<< On peut critiquer les parlements comme les rois, parce que tout ce qui est humain est plein de fautes.
Nous épuiserions notre vie à faire le procès des choses. >> Clemenceau
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Re: Prisme 1418 dissipe un doute...
Bonsoir
j'ai écrit : Le caporal Pingat s'est sans doute senti en danger. Je suis entré en dialectique ce que je n'aurais pas dû faire.
La hiérarchie militaire a 2 leviers importants : le code de justice militaire et l'article 121. Théoriquement, si un militaire n'a pas été sanctionné par le 121, c'est le CdJM qui devrait lui être appliqué. Ça n'a ps été fait pour Millant et Herduin.
Pour ce cas, les 3 sommations ont été faites (selon les témoins même si leneveu le réfute), Robert n'a pas obéi aux sommations (selon les témoins) contrairement à Dapoigny. Sans porter de jugement de valeur sur le 121, même si le coup a été porté par un caporal (à 20 mètres près), c'est le 121 qui a été appliqué.
je rappelle que l'objectif de la recherche était de déterminer s'il existait un jugement et dans ce cas, l'intégrer dans la base statistique de l'article sur 1918
Cordialement
yves
j'ai écrit : Le caporal Pingat s'est sans doute senti en danger. Je suis entré en dialectique ce que je n'aurais pas dû faire.
La hiérarchie militaire a 2 leviers importants : le code de justice militaire et l'article 121. Théoriquement, si un militaire n'a pas été sanctionné par le 121, c'est le CdJM qui devrait lui être appliqué. Ça n'a ps été fait pour Millant et Herduin.
Pour ce cas, les 3 sommations ont été faites (selon les témoins même si leneveu le réfute), Robert n'a pas obéi aux sommations (selon les témoins) contrairement à Dapoigny. Sans porter de jugement de valeur sur le 121, même si le coup a été porté par un caporal (à 20 mètres près), c'est le 121 qui a été appliqué.
je rappelle que l'objectif de la recherche était de déterminer s'il existait un jugement et dans ce cas, l'intégrer dans la base statistique de l'article sur 1918
Cordialement
yves
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Re: Prisme 1418 dissipe un doute...
Bonsoir,
Je ne me souviens pas d'avoir entendu parler, dans ce cas précis , de l'exécution d'un soldat pris de boisson, ni même de justice expéditive mais bien de légitime défense même si ....on peut en discuter.
Le cas du général Colle montre à quel point il a soudain été conscient de la portée de son ordre et en a restreint l'utilisation
Le général Bach m'avait autorisé à reproduire, dans une monographie destinée à des étudiants, un de ses articles au sujet de Herduin et Millant,
Je le posterai ici si quelqu'un le désire. ( il se peut que certains le connaissent déjà)
Cordialement.
CC
Je ne me souviens pas d'avoir entendu parler, dans ce cas précis , de l'exécution d'un soldat pris de boisson, ni même de justice expéditive mais bien de légitime défense même si ....on peut en discuter.
Le cas du général Colle montre à quel point il a soudain été conscient de la portée de son ordre et en a restreint l'utilisation
Le général Bach m'avait autorisé à reproduire, dans une monographie destinée à des étudiants, un de ses articles au sujet de Herduin et Millant,
Je le posterai ici si quelqu'un le désire. ( il se peut que certains le connaissent déjà)
Cordialement.
CC
Re: Prisme 1418 dissipe un doute...
Bonjour,
Merci à l'équipe de Prisme 1418 pour la continuation de son travail.
L'étude "Robert" présente les rares documents disponibles 100 ans après des fait, et ces documents donnent parfois peu à voir, d'autant que le point de vue est celui de l'autorité militaire.
Une affaire qui rappelle celle évoquée dans ce sujet : forum2.php?config=pages1418.inc&cat=3&s ... w=0&nojs=0
D'un point de vue juridique, chaque document, chaque ligne serait soumis à examen critique et pourrait arriver à d'autres conclusions sur cette affaire.
Comme le rappelle Yves/Garigliano, ce n'était pas le sujet de cette étude.
Chanteloube, votre proposition (monographie Herduin et Milant) m'intéresse.
Cordialement,
Régis
Merci à l'équipe de Prisme 1418 pour la continuation de son travail.
L'étude "Robert" présente les rares documents disponibles 100 ans après des fait, et ces documents donnent parfois peu à voir, d'autant que le point de vue est celui de l'autorité militaire.
Une affaire qui rappelle celle évoquée dans ce sujet : forum2.php?config=pages1418.inc&cat=3&s ... w=0&nojs=0
D'un point de vue juridique, chaque document, chaque ligne serait soumis à examen critique et pourrait arriver à d'autres conclusions sur cette affaire.
Comme le rappelle Yves/Garigliano, ce n'était pas le sujet de cette étude.
Chanteloube, votre proposition (monographie Herduin et Milant) m'intéresse.
Cordialement,
Régis