identification

[cathoul]

Merci Marc

Je vais prendre contact avec les AD Paris pour obtenir la fiche de registre matricule.
je vous tiens au courant.
Bien cordialement
Catherine

[alain54220]

Bonjour, sur la manche droite, je pense qu'il s'agit d'une prolongation du végétal, ou son ombre...pas un insigne

Cordialement

Merci de vos réponses si rapides!

Je suis désolée, j'ai oublié d'activer la notification par email.. je m'étonnais de ne pas avoir de réponses..
Heureusement que je suis revenue sur le fil!
Voilà l'image attendue! J'espère que la définition suffira, sinon je referai.
Pour les deux photos en studio, il me semble bien qu'elles ont été prises dans le même endroit (j'ai coupé le décor..): serait-ce le même jour? Ce sont des cartes postales, sans aucune information.
J'ai refait le scan de la photo d’extérieur (datée de juin 1917 et signée par André) en essayant une meilleure définition. La photo est toute petite et je ne peux faire mieux.
Néanmoins, on voit sur la manche droite, un insigne et une marque plus sombre. Est-ce que vous les voyez?
Enfin, un dernier détail: ses parents se sont mariés en octobre 1896. Il est né ensuite, donc au plus tôt fin 1896 ou 1897. Je n'ai pas encore retrouvé son acte de naissance.
J'ai trouvé 2 "conscrits" sur les tables alphabétiques du département de la Seine, (son père était gardien de la paix à Paris), portant le même nom que lui, l'un en 1917 et l’autre en 1919. Je ne peux en savoir plus actuellement car pour avoir les FRM il faudrait que je me déplace à Paris.. Un peu loin et pas possible pour l'instant.

J'espère que vous repasserez voir le sujet...

mesimages/10574/andrerivieredetailb1.jpgmesimages/10574/andrerivieredetailc.jpgmesimages/10574/andrerivieredetaild.jpgmesimages/10574/andrerivieredetaile.jpgmesimages/10574/1917juinandre.jpgmesimages/10574/1917juinandremancheb.jpgmesimages/10574/1917juinandremanche.jpg

[cathoul]

Vous voudrez bien trouver ci-joints des scans de portions de la FRM d'André Rivière récupérée grâce aux archives de Paris.
Il est chef de laboratoire à la société du gaz de Paris.
Il a son permis de conduire véhicules automobiles et motos.

Il est incorporé à 18 ans et quelques mois et certaines fois en campagne simple ou double.. (J'ai trouvé la signification du sigle, mais cela ne m'explique rien de plus, sauf que je sais que c'est pour les droits à pension).
On indique qu'il est au 10è échelon à la démobilisation en sept 1919 : est-ce une pension?
On dit aussi qu'il est affecté au détachement radiotélégraphique de la 10è armée.
Il a fait campagne en Italie de nov 1917 à avril 1918.
Il a quitté Mayence à destination de l'armée d'Orient le 25 avril 1919.
Or il écrit de Wiesbaden (à 12 km de Mayence) en février 1919 (voir début de la discussion) ce qui voudrait dire qu'il s'est trouvé en Allemagne pendant qq mois.
Vous verrez qu'il a eu des décorations.
Je pense que certains d'entre vous sauront, comme d'habitude découvrir des indices dans la FRM pouvant expliquer la "fantaisie" de l'uniforme d'André...
Le 8 de son col doit signifier 8è régiment du génie?

[marcus]

Bonjour,

Le 8 de son col doit signifier 8è régiment du génie?

Oui.

On indique qu'il est au 10è échelon à la démobilisation en sept 1919 : est-ce une pension?

Non. La démobilisation s'est effectuée progressivement, par "échelons" en commençant par les classes les plus âgées. Il a été démobilisé avec le 10e échelon, comme tous ceux de sa classe d'âge.

Vous verrez qu'il a eu des décorations.

Les décorations indiquées sont les commémoratives "classiques": Interalliée et commémorative française 14-18. Plus la commémorative italienne puisqu'il a passé plusieurs mois sur le front italien en 17-18.

Cordialement,
Marc

[b sonneck]

Bonjour Catherine,

Au détour de la fiche matricule d'André Rivière, qui vient de défiler devant mes yeux, je découvre l'existence d'un centre mobilisateur du génie n°38 en 1928. M'intéressant pour des raisons toutes personnelles au 38e régiment de transmissions, héritier direct du 38e régiment du génie créé en 1937 à Montargis et dissous le 3 septembre 1939 pour donner naissance au dépôt de guerre du génie n° 38, je n'avais pas poussé mes investigations plus haut que 1937 dans le passé et je n'avais pas pris connaissance de l'existence, attestée pourtant par l'annuaire militaire de 1928, de ce centre mobilisateur n° 38, sis alors au Mont-Valérien et rattaché au 8e génie.
Comme quoi il ne faut pas craindre de butiner à droite et à gauche pour trouver son miel !

Cordialement
Bernard

[cathoul]

Bonsoir Bernard

Vous mettez ma curiosité en éveil!
Je vous avoue franchement que je suis incapable de décrypter quoi que ce soit de la fiche matricule d'André!
Je pense qu'il a du être au 8e Régiment du Génie et au 1e Régiment du Génie durant la guerre car on parle de l'armée active, mais ensuite, il n'y a pas de date avant 1928 et le fameux centre mobilisateur 38 dont je ne sais absolument rien et ne comprends rien..
Il va donc me falloir me remettre à lire des historiques pour confronter l'historique avec les quelques détails dont je dispose, mais tellement peu!
Je pense néanmoins avoir, dans la collection de photos de mon gd père une photo de l'équipe de transmission, au sein de laquelle il doit y avoir André. Où? Quand? Je n'en ai aucune idée..
J'espère que vous pourrez développer l'idée que vous avez suggérée, de façon à ce que je comprenne.
Je vais essayer de solliciter les souvenirs d'un ancien de ma famille, mais j'ai bien peur qu'il ne se souvienne plus de rien...
Cordialement,
Catherine

PS: tout cela n'explique rien de la fantaisie de l'uniforme d'André...

[Yv']

Bonjour à tous,

Quelques questions pour les spécialistes : A-t-on une idée de ce qu'il a pu faire pendant sa "campagne simple" du 12 janvier au 18 décembre 1916 ? Etait-il au 1er ou au 8e R.G. ? Et enfin, est-il courant d'être « sous les ordres du général commandant la région » ? (Idem pour les autres périodes, il est toujours sous les ordres d'un général).

Cordialement
Yves

[b sonneck]

Bonjour Catherine,

Incorporé en janvier 1916, il était donc de la classe 1917 ? Vous ne nous le précisez pas, mais on peut le supposer : cette classe a effectivement été appelée début janvier 1916 (après avoir été recensée et "révisée" en 1915 bien sûr).
Logiquement, il a été incorporé au 8e régiment du génie (le premier corps cité dans la liste des affectations d'active). Il est resté au dépôt (à Angoulême, où ce dépôt s'était replié dès la mobilisation) jusqu'à son départ aux armées, le 19 décembre 1916. Il avait entre temps été nommé à la 1ère classe, le 12 novembre 1916. La formation des radio-télégraphistes prenait du temps : le morse, je m'y suis adonné (un peu seulement) dans ma jeunesse, c'est long à entrer...
Affectation : le détachement radio-télégraphique de la 10e armée (où il continue à porter les écussons du 8e génie).

En Italie du 7 novembre 1917 au 16 avril 1918 : l'Historique des Transmissions, du général Blondé, dit effectivement, je cite : "Des unités de sapeurs-télégraphistes , une compagnie d'armée et une compagnie de corps d'armée, sont envoyées en Italie en novembre 1917 pour aider à rétablir une situation compromise. La compagnie d'armée rejoindra la France en avril 1918, mais la compagnie de corps d'armée restera détachée jusqu'à la fin de la guerre". C'est donc sa compagnie d'armée qui est partie en Italie.

Lorsqu'il est parti pour l'armée d'Orient, le 25 avril 1919, il était à Mayence, donc en occupation en Allemagne ; avec sa compagnie, rentrée d'Italie. Serait-ce là qu'il est passé au 1er génie ? Peut-être ; rien ne permet de l'affirmer, ni n'interdit de le penser.

Les unités suivantes ne sont que des affectations en cas de mobilisation, comme réserviste. Inutile de s'y attarder, elles n'ont qu'un intérêt anecdotique. Le 18e génie était également un régiment de sapeurs télégraphistes, créé en 1923.

Pour les mentions "sous les ordres de..." accompagnant le décompte des campagnes, il s'agit d'une survivance d'une vieille disposition administrative, utilisée lors des guerres de la Révolution et de l'Empire. Quand on inscrivait une campagne sur un état des services, on la désignait par l'année et le nom du général (ou du maréchal, il y en avait alors beaucoup) sous les ordres duquel l'intéressé avait fait la campagne. Ici, on aurait pu s'en passer.
On remarquera au passage que le bénéfice de la campagne double pour ceux qui étaient "aux armées" s'est éteint le 12 novembre 1918, le lendemain de l'armistice.

Cordialement
Bernard

[Yv']

Merci Bernard pour toutes ces explications.
Cordialement
Yves