Capitaine MICHARD 38èRI

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thio
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Re: Capitaine MICHARD 38èRI

Message par thio »

Bonjour à tous,
Un petit appel à l'aide au forum pour m'aider à compléter le parcours d'un Poilu MPF
Il s'agit de MICHARD Philibert Jean Marie (mais à priori dit Joannès), capitaine au 38è RI.
En fait en faisant une toute autre recherche, j'ai trouvé qu'il a été instituteur dans ma petite commune (Villars dans le 42) en 1887-1889 avant d'épouser la carrière militaire.
Il est le père de Laurent MICHARD (qui avec son complice André LAGARDE a créé les célèbres manuels de littérature LAGARDE & MICHARD)

Concernant Philibert sa fiche matricule n'a pas le bon numéro (c'est 826 et pas 214) et il n'y a rien sur son parcours en 14-18. Étonnant pour un officier mort au combat non ?
Il a été élève officier à l'école militaire d’infanterie de St Maixent le 5/04/1894 (n°11 sur 334 élèves). Peut-on retrouver quelque chose à partir de là ?
Sur le net j'ai aussi trouvé : Saint-Cyrien promotion "Canrobert » (1894-1895), est-ce la même chose que St-Maixent ?

ll n'y a pas de JMO du 38è RI sur aout 1914 et l'historique ne donne guère de détail sur cette période. J'aimerai retrouver l'organigramme du 38 au début de la GG (Michard devrait y figurer) et savoir son parcours en aout 14.

J'ai trouvé au JO une citation : Citation à l’ordre de l’Armée Capitaine au 38è RI, officier hors ligne, véritable entraineur d’hommes, par son exemple, sa ténacité, son moral élevé, a fait de sa compagnie, puis de son bataillon, des unités de première ordre. Mort pour la France au combat de Sainte-Barbe le 25 aout 1914.
Mais sur son tombe il est inscrit 2 citations à l'ordre de l'Armée.
Sur un journal de septembre 14 j'ai trouvé cette citation à l'ordre de l'armée : Michard, capitaine au 38è d'infanterie. Par son initiative et son audace a réussi à capturer à l'ennemi un convoi de 19 automobiles. Mais à quelle action cela fait-il référence ?

De même sur sa tombe il est inscrit "à la mémoire du commandant J.MICHARD du 38è RI....". Commandant pour un capitaine c'est possible ?

A priori le 38è RI et le 86è RI étaient cote à cote à Sainte-Barbe. Auriez vous des détails sur cette journée du 25 aout dans ce secteur.
Il y a une photo de Philibert MICHARD sur mémorial Gen Web, en existe t-il d'autres ?
J'ai parcouru son dossier LH sur la base Léonore mais je n'ai rien trouvé de vraiment intéressant.

Merci d'avance de votre aide.
Et bonnes fêtes de fin d'année à tous.
Pierre

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b sonneck
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Re: Capitaine MICHARD 38èRI

Message par b sonneck »

Bonjour,

Une chose est certaine : il n'était pas saint-cyrien. 1894-1895 n'est pas un millésime de promo de l'ESM, mais correspond à celui d'une promotion de l'Ecole militaire d'infanterie, où sa fiche matricule le dit explicitement admis le 5 avril 1894, nommé sous-lieutenant le 1er avril 1895.
Il aurait donc fait toute sa carrière au 38e RI, ce qui n'a rien d'étonnant à l'époque s'agissant d'un officier monté par le rang. Il était encore dans ce régiment en 1907, lieutenant depuis le 1er avril 1897. Capitaine le 1er juin 1909, occupant la fonction de capitaine trésorier ; chevalier LH en 1910 (dossier LH).

Normalement, la capitaine trésorier d'un régiment restait au dépôt ; la fonction était remplie, aux armées, par son adjoint du temps de paix, un lieutenant, avec le titre d'officier payeur. Si donc il est parti à la mobilisation avec le régiment, c'est qu'il avait changé entre temps de fonction, probablement pour commander une compagnie, ou pour assumer la fonction de capitaine adjudant-major d'un bataillon.
Capitaine en 1909, chef de bataillon en 1914 : vu son profil, il doit s'agir d'une promotion à titre temporaire, faite après la mobilisation, pour remplacer le titulaire d'un bataillon tué ou blessé et évacué. .

La fiche matricule le suit jusqu'en 1904 ou 1905. Elle devient muette ensuite, jusqu'au tampon signalant que, comme toute sa classe, il était libéré des obligations militaires en 1912 (la classe 1886 n'a pas été appelée en 1914), apposé sur sa fiche comme sur toutes celles du registre.
Il faudrait donc chercher la suite dans son dossier, en série 5Ye ou 5YF au SHD. On devrait y trouver la date de sa nomination au grade de chef de bataillon TT, peut-être les citations.

Cordialement
Bernard
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Eric Mansuy
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Re: Capitaine MICHARD 38èRI

Message par Eric Mansuy »

Bonjour Pierre,
Bonjour à tous,

G. Chambraud, du 95e RI, a mentionné la capture de ce convoi dans le texte publié dans l'Almanach du Combattant de 1973 (pages 45-46) : "Là, se situe un curieux incident : le 1er bataillon a formé les faisceaux aux abords du village ; nous attendons patiemment sous l’averse qu’on nous fasse connaître les cantonnements qui nous seront assignés. Brusquement éclate une intense fusillade venant de la direction du village ; des balles nous sifflent aux oreilles ; puis une immense gerbe de flammes s’élève dans le ciel et sur ce fond lumineux le pays se détache au premier plan comme un décor de théâtre ; c’est féerique. Nous nous sommes précipités aux faisceaux ; un léger sentiment de panique nous assaille : "Est-ce une contre-attaque allemande ? Ne serions-nous pas couverts en avant ?" Nous attendons des ordres qui ne viennent pas ; puis brusquement le silence se rétablit ; seules quelques flammes rougeoient encore à l’horizon. Les fourriers sont revenus ; ils nous conduisent vers les granges qui nous sont affectées. Rien ne s’est passé dans le village ; ce sont nos troupes qui ont attaqué et pris un convoi allemand ; nous n’en demandons pas plus et prenons possession du foin nouveau qui nous est attribué ; qu’il fait bon s’y enfuir, et dormir, dans cette couche moelleuse, dont depuis plusieurs nuits nous ne connaissons plus la douceur, et à l’abri de la pluie, sans souci de ce qui se passe au dehors ; d’autres veillent sur nous ! Lorsque les Allemands ont été repoussés de Blâmont, ils sont partis si précipitamment qu’ils n’ont pas songé à couper la ligne téléphonique. Le colonel du 85e a capté une communication de leur intendance, annonçant l’envoi d’un convoi de ravitaillement pour Blâmont, par Hattigny, pour la nuit du 15 au 16. Il dresse immédiatement une embuscade au nord du village et lorsque les camions arrivent sans méfiance, ils sont accueillis par la fusillade que nous avons entendue ; l’un d’eux prend feu, quelques convoyeurs qui résistent sont tués ou blessés, les autres faits prisonniers et le ravitaillement recueilli."

Edouard Peyriller, du 38e RI, a narré par le détail cette capture, dans Devant Sarrebourg (août 1914). Je vous retranscris ces pages si vous le souhaitez.

Bien cordialement,
Eric Mansuy
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.
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Clipperton
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Re: Capitaine MICHARD 38èRI

Message par Clipperton »

Bonjour,
voici sa fiche issue du mémorial de Saint-Cyr.

Image

Bien cordialement.
Didier
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mikado
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Re: Capitaine MICHARD 38èRI

Message par mikado »

Bonjour

Le capitaine Michard faisait partie de la promotion 1894-1895 Canrobert de l'école de Saint-Maixent.

Ce sont les seuls renseignements disponibles.

Cordialement
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Clipperton
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Re: Capitaine MICHARD 38èRI

Message par Clipperton »

Re,
et un extrait de la planche 645 du Tableau d'Honneur de l'Illustration :

Image

Cordialement.
Didier
Rutilius
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Re: Capitaine MICHARD 38èRI

Message par Rutilius »

.
Bonjour Pierre,
Bonjour à tous,

MICHARD Philibert Jean Marie


Né le 14 mai 1866 à Aveizieux (Loire), tué le 25 août 1914 au combat de Sainte-Barbe (Vosges) (Jug. Trib. civ. Saint-Étienne, 7 oct. 1920, transcrit à Saint-Étienne, le 26 oct. 1920).

Fils de Georges MICHARD – initialement dénommé « MICHA » –, né le 14 août 1819 à Aveizieux, et y décédé, le 25 janvier 1895, « propriétaire-passementier », et de Pierrette CHAUMAT, née le 21 février 1826 à Aveizieux, et y décédée, le 1er août 1894, « ménagère » ; époux ayant contracté mariage à Aveizieux, le 10 avril 1845 (Registre des actes de mariage de la commune d’Aveizieux, Année 1845, f° 3, acte n° 4. ~ Registre des actes de naissance de la commune d’Aveizieux, Année 1866, f° 3, acte n° 9.).

Époux de Marguerite Julie DESLANDRES, née le 1er février 1870 à C... (Alpes-Maritimes), professeur de sciences à l’École normale de Saint-Étienne, avec laquelle il avait contracté mariage à Saint-Étienne (Loire), le 22 mai 1901 (Registre des actes de mariage de la ville de Saint-Étienne, Année 1901, f° 166, acte n° 495.).

[Par décret du 22 mai 1916 (J.O. 11 juin 1916, p. 5.167), lui fut accordée une pension de retraite de 1.552 fr. à compter du 1er janvier 1916].


Carrière militaire


Classe 1886, n° 826 au recrutement de Montbrison. Lors des opérations de recensement de sa classe, n° 214 au tirage du canton de Saint-Galmier.

« Voué à l’enseignement » du 14 mai 1884 au 25 novembre 1890 ; dispensé à ce titre par le Conseil de révision. Renonce à cette dispense le 21 novembre 1890 devant le maire de la ville de Saint-Étienne.

Incorporé le 25 novembre 1890 au 38e Régiment d’infanterie, en garnison à Saint-Étienne ; soldat de 2e classe le même jour, matricule n° 2.707.

Affecté le 1er décembre 1890 au 16e Régiment d’infanterie, en garnison à Montbrison ; matricule n° 2.348. Nommé caporal le 26 mai 1891. Promu au grade de sergent le 26 novembre 1891. Nommé sergent-fourrier le 1er mars 1892 puis à nouveau sergent le 6 décembre 1892.

Rengagé pour deux ans le 18 novembre 1893 à compter du 22 novembre 1893.

Le 5 avril 1894, admis comme élève-officier à l’École militaire d’infanterie de Saint-Maixent à la suite du concours ouvert la même année. Classé 264e sur 300 élèves métropolitains reçus (J.O. 22 mars 1894, p. 1.325 et 1.326).

Sorti de cette école en 1895, étant classé 11e sur 334 élèves (J.O. 8 mars 1895, p. 1.250).

Par décret du Président de la République en date du 16 mars 1895 (J.O. 19 mars 1895, p. 1.467 et 1.468), nommé au grade de sous-lieutenant dans l’arme de l’infanterie à compter du 1er avril 1895, et, par décision ministérielle de même date, affecté au 38e Régiment d’infanterie.

Par décret du Président de la République en date du 1er avril 1897 (J.O. 12 avr. 1897, p. 2.185), promu au grade de lieutenant à compter du même jour. Maintenu au 38e Régiment d’infanterie.

Du 1er au 30 juillet 1897, stagiaire au 13e Escadron du train des équipages militaires, en garnison à Moulins (Allier).

Par ... du ... 1901 (...), promu à la 1re classe de son grade à compter du 1er octobre 1901.

Par décision ministérielle du 24 septembre 1907 (J.O. 25 sept. 1907, p. 6.748), pour motif de service, passe de la 7e compagnie à la portion centrale du cadre complémentaire du 38e Régiment d’infanterie.

Par décret du 24 juin 1909 (J.O. 26 juin 1909, p. 6.887 et 6.889), promu au grade de capitaine (3e tour : ancienneté). Maintenu au 38e Régiment d’infanterie en qualité de trésorier.

Par décision ministérielle du 9 décembre 1910 (J.O. 10 déc. 1910, p. 10.009), passe de la fonction de trésorier au commandement de la 6e compagnie du 38e Régiment d’infanterie.


Distinctions honorifiques


Par décret du 17 juin 1910 (J.O. 3 juill. 1910, p. 5.718), nommé au grade de chevalier dans l’Ordre de la Légion d’honneur. Comptait alors 26 ans de services.


Cité à l’ordre de l’armée (13e Corps d’armée) dans les termes suivants (J.O. 25 sept. 1914, p. 8.034) :

« M. Michard, capitaine au 38e rég. d’infanterie : par son initiative et son audace, a réussi à capturer à l’ennemi un convoi de 19 automobiles. (Ordre du 12 septembre 1914.) »


Cité à titre posthume à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 12 mai 1921, p. 5.684) :

« MICHARD (Philibert-Jean-Marie), mle 30, capitaine au 38e rég. d’infanterie : officier hors ligne, véritable entraîneur d’hommes ; par son exemple, sa ténacité, son moral élevé, a fait de sa compagnie, puis de son bataillon, des unités de premier ordre. Mort pour la France au combat de Sainte-Barbe, le 25 août 1914. »
Bien amicalement à vous,
Daniel.
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thio
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Re: Capitaine MICHARD 38èRI

Message par thio »

Bonjour à tous
Et grand merci pour vos précieuses réponses qui du coup suscitent de nouvelles questions.
1) s'il n'est pas passé par Saint-Cyr (mais donc Saint-Maixent) que fait-il sur le mémorial de Saint-Cyr ?
2) sur le tableau d'honneur de l’Illustration est bien fait état d'un citation mais pas celle qui figure au Journal Officiel. Malheureusement non datée, mais qui fait état de la capture de 19 automobiles. Serait-ce le convoi allemand de ravitaillement évoqué par Eric ? Si c'est le cas c'est donc avant le 25 aout date de son décès à Ste Barbe (oui Eric je suis bien intéressé par le témoignage d'Edouard Peyriller, du 38e RI).
3) pour les officiers y a t-il un accès particulier à leurs archives et si oui quelle est la procédure ?
4) enfin où peut-on retrouver l'organigramme du 38è RI en aout 14 ?

J'ai retrouvé par ailleurs des anciennes photos de classe de Villars où il a été instituteur. Elles ne sont pas datées mais environ vers 1890. Je vais comparer les physiques des instituteurs avec vos photos.
Encore merci à tous
Bien cordialement
Pierre
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Eric Mansuy
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Re: Capitaine MICHARD 38èRI

Message par Eric Mansuy »

Un peu de lecture, comme promis :

"Le premier bataillon entourait son butin : une vingtaine de camions, immobiles, gauches, honteux parmi la foule tumultueuse. La veille, profitant de la brusque retraite, un officier du régiment avait téléphoné à l'ennemi, la frontière passée. Il demandait le ravitaillement d'une division de cavalerie, identifiée devant nous. L'embuscade fut tendue au point indiqué. Une compagnie, déployée au bord de la route, attendit sous la pluie furieuse. Le convoi parut, massif, épais, tranquille, confiant, ses feux allumés. Deux balles abattaient le conducteur du dernier camion, qui versa, barrant la route aux autres. Une rampe de flammes courtes s'alluma. Des coups de pistolets, maigres et rares, ripostèrent, noyés dans une autre salve. Des tonneaux d'essence flambaient, l'incendie que nous avions aperçu. A sa clarté, les derniers coups de feu étendirent quelques survivants qui fuyaient. Le coup rapportait. Les voitures étaient pleines d'un ravitaillement matériel et moral. L'absence de vivres, depuis deux jours, nous fit apprécier surtout le premier. Nous nous emparâmes avec joie du pain, rectangulaire, lourd, noir, abandonnant dans la brume humide les caisses de chapelets, de livres de prières et d'hymnes à la gloire du vieux Dieu, ouvertes près des cadavres. Ils étaient une quinzaine étendus en groupe ; d'autres, éparpillés, faisaient sur les champs de petits tas de cendre. Une voiture légère, qui portait des officiers, était pleine de débris de cervelle. La triste mort de ces hommes, dans la nuit pluvieuse ! A peine réveillés de la somnolence de la route par une brusque fusillade, ils s'enfonçaient dans un autre sommeil et dans une autre nuit ! Il n'y avait pas eu alors le long martyre. La guerre semblait à peu près noble et propre, et seuls des souvenirs littéraires pouvaient nous remuer devant ces corps raides et froids." (PEYRILLER (Edouard), Devant Sarrebourg (août 1914), Le Puy-en-Velay, Imprimerie Peyriller, Rouchon et Gamon, 1921, pages 35 à 37).

A suivre,
Bien cordialement,
Eric Mansuy
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.
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thio
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Re: Capitaine MICHARD 38èRI

Message par thio »

Merci beaucoup Eric. Très intéressant.
Donc 1er Bataillon du 38è RI.
Y a t-il un lieu et une date pour ce fait d'armes ? Peut-être dans la suite.
Etonnant que l'historique et le JMO n'en parle pas.
Je vais regarder au niveau de la Brigade peut-être...
Encore merci
Pierre
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